L’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication amène praticiens et chercheurs à réexaminer leur cadre de travail et de réflexion dans tous les domaines de la gestion. L’auditeur financier, au cœur du dispositif légal et contractuel de régulation de l’information financière, ne saurait s’affranchir de ce réexamen. Sont en effet assignés à l’audit financier des objectifs d’efficacité et de pertinence dans la conduite des missions, qui ont pour objet de réduire les risques informationnels des différents acteurs de l’entreprise, notamment en levant l’hypothèque de l’asymétrie de l’information financière entre dirigeants, actionnaires et tiers en général. Ces objectifs ont amené les cabinets d’audit à développer et à promouvoir une véritable technologie d’audit, afin d’aboutir au meilleur rapport coût efficacité dans le processus de certification de la régularité et de la sincérité des comptes. Nous avons constaté qu’un environnement informatique existe lorsqu’un ordinateur, quels que soient son type et ses capacités, est utilisé pour le traitement d’informations financières d’importance significatives pour l’audit, que cet ordinateur soit exploité par l’entité ou par un tiers. Les technologies d’information et de communication regroupent un ensemble de ressources nécessaires pour manipuler de l’information et particulièrement les ordinateurs, programmes et réseaux nécessaires pour la convertir, la stocker, la gérer, la transmettre et la retrouver. Donc l’investissement dans les technologies d’information et de communication serait l’un des principaux moteurs de compétitivité des entreprises. En effet, elles seraient un facteur important de la croissance économique d’un pays.
Les entreprises surveillent leurs activités et leurs actifs et les experts comptables exercent leur contrôle sur les opérations financières. Mais cela n’a pas toujours suffit à protéger les actionnaires, c’-est-à-dire que les dirigeants des entreprises et des administrations exigent ces systèmes d’information plus intégrés, plus flexibles et plus fiables. Cela se traduit par une complexification des systèmes d’information et des applications. Les experts comptables s’intéressent de plus en plus au système d’information de leurs clients pour mieux comprendre le contrôle interne de l’entreprise et utiliser des données fiables dans le cadre de leur mission. L’utilisation par les entreprises des technologies de l’information et de la communication (de l’internet en particulier), tend à modifier la communication entre les différents acteurs du monde des affaires.
Présentation du cabinet d’audit ORGANISATION ET GESTION
Le cabinet ORGANISATION et GESTION est une société SARL. C’est un cabinet membre indépendant du réseau BAKER TILLY INTERNATIONAL. Soumis à diverses réglementations par rapport à la création et à l’exploitation de son commerce, il possède des identifications propres à sa raison sociale.
Objectifs et activités du cabinet
Les objectifs principaux de ce cabinet sont le respect des normes internationales et des réglementations en vigueur. Offrir à sa clientèle un service de qualité conformément aux standards internationaux ; prévenir les difficultés de l’entreprise dans le cas de la procédure d’alerte ; vérifier la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations financières ; appliquer des méthodologies de classe internationale et une formation dans les disciplines majeures et donner des conseils et guides de grande valeur dans les politiques de gestion. Dans le domaine d’audit financier, ces objectifs sont la fiabilisation de l’information financière ,c’est-à dire, la régularité, la fidélité de l’image donnée, l’exactitude et seuil de signification. Et aussi le respect d’un référentiel comptable prédéfini comme tel, la permanence des méthodes et les principes comptables internationaux.
Etant donné que ses activités sont l’audit, commissariat aux comptes, expertise comptable et conseil, Il est bon de souligner que ce cabinet fait deux sortes d’audit, l’ audit légal et l’audit contractuel. Il répond à une obligation légale sur l’expression d’une opinion sur la régularité et la sincérité des comptes annuels et consolidés ; la révision contractuelle des comptes ; la révision avant prise de participation et la révision des procédures de contrôle interne de l’entreprise client. Il fait l’audit légal dans les sociétés privées et l’audit contractuel pour les marchés de projet. En tant que commissaires aux comptes, il est un observateur indépendant, il a pour mission de vérifier que les comptes reflètent bien les opérations effectuées durant l’année et qu’ils obéissent aux règles comptables. Il contrôle aussi la sincérité des informations adressées aux actionnaires ou à la presse. Sous peine de sanctions civiles, il doit révéler au conseil d’administration et aux actionnaires les irrégularités découvertes comme les détournements de fonds, les fausses factures… Pour mieux connaître ce cabinet, nous allons voir ce résumé.
Types de documents utilisés lors de l’étude
Pour qu’on puisse bien connaître ce qu’on attend de notre thème, ce paragraphe montrera les données primaires et les données secondaires au sein du cabinet ORGANISATION ET GESTION. Nous allons présenter en premier lieu les données primaires.
Données primaires utilisées
Ce sujet comprend les théories concernant sur les technologies de l’information et de la communication ainsi que les théories concernant l’audit financier afin de connaître, d’une part, les TIC utilisées par ce cabinet et, d’autre part, ce qu’on entend par audit financier.
Théories sur les Technologies de l’Information et de la Télécommunication
Les TIC regroupent un ensemble de ressources nécessaires pour manipuler de l’information et particulièrement les ordinateurs, programmes réseaux nécessaires pour la convertir, la stocker, la gérer, la transmettre et la retrouver. On peut regrouper les TIC par less secteurs suivants : l’équipement informatique ; serveurs matériels informatiques ; la micro électronique et les composants ; les télécommunications et les réseaux informatiques ; le multimédia ; les services informatiques et les logiciels ; les commerces électroniques et médias électroniques.
Selon les différents secteurs des TIC cités ci-dessus, il est important de présenter les principales TIC utilisées par le dit cabinet. D’abord, le logiciel est l’ensemble des programmes utilisé dans un centre information. C’est ce qu’on appelle la famille intellectuelle de l’ordinateur. Dans notre cas d’espèce, le cabinet utilise le logiciel d’audit, AUDITsoft version9, conçu et développé par l’Edition Francis LEFEBVRE. Les points forts de l’utilisation de ce logiciel dans la mission d’audit sont les suivants : l’Obtention d’une méthode simple et complète; des contrôles efficaces aux normes d’exercice professionnelle ; un pilotage et un partage optimal des missions ; une gestion électronique des documents intégrée ; une interface intelligente pour plus d’efficacité. Obtention des informations en temps réel ; avoir des traitements logique ; gagner du temps ; accélère le traitement des données ; avoir des résultats fiables ; efficacité et efficience. Globalisation de la formation (même logique, même ergonomie) ; maîtrise des coûts et des délais de mise en œuvre et de déploiement.
De plus, il utilise les téléphonies et l’internet. « Internet est de loin le plus grand réseau informatique du monde, un réseau de réseaux ou plus précisément une interconnexion de réseaux, tout en pouvant échanger des informations en toute liberté. Internet est donc gigantesque. Toutefois, dans la mesure, où il est constitué d’un ensemble de petits réseaux différents reliés entre eux et que la somme totale de cette connexion n’est pas répertoriée personne ne connaît sa taille exacte. Internet est donc interconnected Net Work ,c’est- àdire une interconnexion de réseaux. Un réseau informatique désigne à la base un ensemble d’ordinateur intercollecté de la certaine façon. Ce réseau permet un véritable échange si bien que vous pouvez envoyer avec la même facilité un message de votre ordinateur et le destinataire aussi peut aussitôt vous envoyer avec la même facilité une réponse. Lorsqu’on a un accès internet, on paie éventuellement le prix de la consommation entre votre cabinet, votre fournisseur internet. » Les cabinets d’expertise comptable peuvent utiliser l’e-mail pour adresser toutes informations utiles à leurs clients. Cette information peut comporter des fichiers de comptabilité, des tableaux de bord ou toutes autres informations qui peuvent être échangées entre le cabinet et son client. L’information circule donc en temps réel par voie électronique, ce qui permet aux chefs d’entreprise cliente du professionnel comptable de mieux gérer ses affaires et améliore le processus décisionnel.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES
(introduction)
Section 1 – MATERIELS UTILISES
Section2 –METHODOLOGIE DE LA COLLECTE DES DONNEES POUR LA VERIFICATION EMPIRIQUE
Section 3- MODELISATION THEORIQUE
Conclusion partielle de premier chapitre
CHAPITRE II : RESULTATS OBTENUS
Section 1- RESULTATS DE L’UTILISATION DES TIC SUR L’OBTENTION ET LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN TEMPS REEL
Section 2 – RESULTATS DE L’UTILISATION DES TIC SUR LA MISE EN OEUVRE DE LA VERIFICATION ET DU CONTROLE
Section 3- RESULTATS RETENUS PARMI LES RESULTATS OBTENUS
Conclusion partielle de deuxième chapitre
CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
(introduction)
Section 1-DISCUSSIONS DES RESULTATS DE L’UTILISATION DES TIC SUR L’OBTENTION ET LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN TEMPS REEL
Section 2- DISCUSSIONS DES RESULTATS DE L’UTILISATION DES TIC SUR LA MISE EN OEUVRE DE LA VERIFICATION ET DU CONTROLE
Section 3- DISCUSSIONS DES RESULTATS SUR LA DETERMINATION DU COEFFICIENT DE CORRELATION
Section VI-RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES