La politique monétaire, suivant l’histoire au niveau universel, a connu des changements à plusieurs reprises à l’égard de son utilisation. Au XIXème Siècle le Currency School prône le contrôle de la création monétaire par la BC et insiste qu’elle doit être égale ou inférieur à la quantité d’or qu’elle détient pour empêcher l’inflation. Plus récemment entre 1920 et 1940, en particulier pour les pays Allemagne et Angleterre, une politique monétaire restrictive a été mise en place pour retrouver une Convertibilité or. Cela été dû à l’inflation qui subsistait. Après l’époque de la deuxième guerre, précisément entre les années 45 et 70, le système monétaire international était fondé sur le système de Bretton Woods dont le principe est un taux de change fixe par rapport au dollar des Etats-Unis. L’objectif de la politique monétaire continuait de changer successivement. A partir du choc pétrolier de 1973 le point d’ancrage nominal de la politique monétaire devient la stabilité des prix. C’est l’histoire au niveau mondial. Mais pour le cas de Madagascar, c’en est une autre. L’année 1994 est considérée comme l’année Charnière pour la BCM car elle a marqué le début de l’abandon des instruments d’intervention directe ainsi que l’usage accrue des instruments d’intervention en directes de la politique monétaire. C’était la mise en place du « Flottement du Franc Malgache ». Les deux années qui succède, on parle du 1994 et 1995, sont marquées par l’encadrement du crédit et la suspension du plafond global de crédits. Au sujet de l’Open Market, entre l’intervalle de période 1999 à Juin 2006, le refinancement des banques auprès de la BCM et la ponction de liquidités se faisaient exclusivement sur des achats et des ventes de bons de trésor de maturité inferieur ou égale à un an. Et en Juin 2005, la BC a reconsidéré ses interventions sur le marché monétaire dans le but d’une meilleure régulation de la monnaie centrale.
Ancrer dans des écrits, il existe plusieurs concepts touchant à ce sujet de politique monétaire. La littérature économique se livre dans un carrefour de début en s’agissant de la façon de concevoir la monnaie : l’analyse est tranchée en trois parties dissocier. Les partisans des classiques ne reconnaissent que la perfection de la neutralité alors que les autres qui sont hostiles à ce concept « dichotomique » rendent sûr l’inverse de cela et opte pour une vision positive de l’instrument monétaire sur l’effet de celle-ci sur la sphère réelle de l’économie. L’approche dite intermédiaire quant à elle avance l’idée de nocivité. Autour de ces trois courants gravitent plusieurs théories économiques. La monnaie cause-t-elle vraiment du tort à l’économie? Selon les points de vue partagés, la monnaie est neutre, elle n’est qu’une voile et cette voile monétaire ne fait que masquer la réalité des échanges. En quelque sorte elle n’explique que l’inflation ; ce qui veut dire qu’elle ne fait qu’augmenter le niveau général des prix. Contrairement aux Camps adverses, Keynes infirme la loi des débouchés et postule que « la monnaie peut être désire pour elle-même ». En abordant ce sujet, les monétaristes voient autrement et avancent l’hypothèse d’haro sur le dérèglement.
Croissance et Inflation
Croissance économique
Définition
La croissance économique est définie comme la variation positive de la production des biens et services dans une économie sur une période donnée. Le terme croissance est souvent utilisé conventionnellement pour décrire la croissance de production sur le long terme. Plus précisément, selon F.Perroux (1990), c’est « l’augmentation soutenu pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réels » . S. Kuznets (1971) en rajoute plus de détail qu’il y a croissance lorsque la croissance du PIB est supérieur à la croissance de la population. Selon lui, ce terme s’applique particulièrement aux économies déjà développés. Pour une analyse à brève échéance, les économistes utilisent plutôt le terme « expansion » qui s’oppose au terme « récession » au lieu de « croissance « .
Il arrive souvent de mélanger la croissance économique avec d’autres termes à savoir le développement et le progrès.
– Croissance et développement : « Dans le processus de production, bien des transformations que l’on englobe sous le terme de développement ». Il est important de dissocier croissance et développement. La situation des PED est significatif à ce titre (le taux de croissance fort est atteint mais dans des secteurs limités).
– Croissance et progrès : ces deux notions sont plus ou moins associées. Certains ont proposé de substituer la notion de B.N.B ou Bonheur National Bruit à celle de PNB pour pouvoir montrer la différence entre les deux notions. Malheureusement, cela présente des difficultés. L’élaboration d’un tel indicateur pose beaucoup d’obstacle.
Il existe autres termes connexes lié à cette croissance en question.
– Croissance soutenable: elle concerne la croissance éco-efficace et met en relation les éléments suivants : émissions de CO2 et PIB ; consommation d’énergie et PIB ; consommation de matière première et PIB ; mobilité et PIB ; production de déchets et revenue des manges ; éco-efficacité du secteur agricole. Il y a donc intégration de l’environnement dans la structure productive.
– Croissance durable : la durabilité est définie ici comme la » non -décroissance » dans le temps du bien-être individuel. L’objet, selon les néoclassiques, est la transmission aux générations futures d’une capacité à produire du bien-être économique au moins égale à celle des générations présentes. En se basant sur la théorie de la transmission du capital, l’hypothèse retenu par les théoriciens néoclassiques est qu’une quantité accrue de capital crée par les hommes doit prendre le relais de quantité moindre de capital naturel pour assurer le maintien, à travers le temps, des capacités de production et de bien-être des individus.
Mesure
La croissance économique est généralement mesurée par l’utilisation d’indicateur économique appelé PIB ou Produit Intérieur Brut. Il permet de mesurer quantitativement le volume de la production. Pour les comparaisons internationales, il est nécessaire également de recourir à la PPA ou Parité de Pouvoir d’Achat, qui permet d’exprimer le pouvoir d’achat dans une monnaie de référence. Le PIB ne mesure que la VA ou Valeur Ajoutée produite par les agents économiques résidents et ne prend pas en compte les transferts de ressources internationaux. Selon le système de Comptabilité Nationale: la production est « une activité socialement organisée destinée à créer des biens et services habituellement échangées sur une marché et/ou obtenus à l’aide des facteurs de production s’échangeant sur un marché » . En pratique il est mesuré en volume ou prix constants pour corriger les effets de l’inflation. Notons que le taux de croissance est le taux de variation du PIB. Linéairement la formule se présente comme suit :
『 Taux de croissance du PIB = Taux normal de croissance – Taux de croissance du déflateur 』
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I. Revue de littérature
CHAPITRE I. Croissance et Inflation
SECTION 1. Croissance économique
SECTION 2. Inflation
CHAPITRE II. Les effets de la politique monétaire
SECTION 1. Approche monétaire
SECTION 2. Politique monétaire en économie ouverte
PARTIE II. Étude économétrique
CHAPITRE I. Relation croissance-masse monétaire
SECTION 1. Explication de la méthode
SECTION 2. Estimation du modèle
CHAPITRE II. Relation inflation-masse monétaire
SECTION 1. Explication de la méthode
SECTION 2. Estimation du modèle
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES