Immuno-hématologie receveur et distribution des PSL

Immuno-hématologie receveur et distribution des PSL

Présentation du lieu du stage

C’est le centre régional de transfusion sanguine de Fès qui fait partie du réseau National de Transfusion Sanguine composé de 16 CRTS, de 13 Banques de Sang (BS) et 24 Antennes de Transfusion, tous sous la dépendance du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), placé sous la tutelle du Ministère de la santé et relevant hiérarchiquement de la direction des hôpitaux et des soins ambulatoires. Ses missions se résument ainsi (Cf. Organigramme) :

Promouvoir le don du sang et organiser des collectes pour assurer l’autosuffisance en PSL de toute la région Fès-Boulemane.

Garantir la qualité et la sécurité des produits via des processus codifiées et contrôlées dans tous les secteurs (Prélèvement, Préparation, Qualification biologiques, Distribution des PSL) et des produits suivis du donneur au receveur (Système d’hémovigilance) .

Assurer, en collaboration avec le CNTS, une formation continue pour le perfectionnement de son personnel constitué de différents profils : Médecins, Ingénieurs, 2 Assistants médicaux (Doctorat ou DESA scientifiques), Administrateurs, Infirmiers, Techniciens et Secrétaires .

La transfusion sanguine

La transfusion sanguine est l’injection intraveineuse de sang ou l’un de ses composants (globules rouges, plaquettes, plasma) provenant d’un ou plusieurs sujets appelés « donneurs », à un ou plusieurs sujets malades appelés « receveur ». C’est une thérapie vitale substitutive qui consiste à apporter à un patient les éléments du sang qui lui font provisoirement défaut en raison d’anémies constitutionnelles, d’hémopathies, de perte de sang d’origine hémorragique ou traumatique (traumatismes, intervention chirurgicale…) ou iatrogène (chimiothérapie…).

Ce sont les anciens égyptiens qui ont effectué les premières tentatives de la transfusion sanguine. Lors de ces tentatives, le sang employé était d’origine animale. Le sang transfusé représentait un grand risque puisque plusieurs patients sont décédés. Au 17ème siècle, Jean Batiste Denis pratiqua la première transfusion en injectant à un malade du sang de mouton. Ce fut un échec total. Par la suite, quand le sang transfusé provint d’un homme, le receveur mourrait dans la plupart des cas en raison de l’incompatibilité sanguine. Ce n’est qu’en 1818, avec les avancées des sciences de la médecine que les premières transfusions du sang humain ont lieu. On espérait alors mettre un terme aux accidents causés par le sang des animaux, mais ce ne fut pas le cas : coagulation du sang, nombreuses maladies propagées par le sang, décès… les recherches se sont poursuivies pour déterminer les causes et une nouvelle science est apparue : l’Hématologie ou science du sang. Vers 1900 la notion du groupe sanguin a été découverte en Autriche. Cette d’couverte a permis d’éviter les problèmes dus à la lyse des globules rouges et de s’assurer de la compatibilité du sang du donneur et du receveur en ce qui concerne le groupe ABO et le facteur Rhésus. Les transfusions du sang sont devenues de plus en plus sures. C’est durant la deuxième guerre mondiale qu’a été baptisée la première banque du sang en grande Bretagne afin d’apporter le sang aux blésés soldats. De même, et partout dans le monde, sont ouverts des centres de transfusion sanguine afin d’aider les femmes en accouchement, les maladies graves et les hémophiles… En 1960, on n’utilise plus le sang total, des méthodes de séparation sont mises au point.

Au fil des années, et afin de répondre aux besoins de plus en plus grandissants des demandes du sang et ses dérives et composants, la recherche en hématologie connu un essor considérable afin d’améliorer la qualité des produits du sang (culot globulaire, plasma et plaquettes). Néanmoins, les techniques d’analyse, de contrôle et de transfusion sont toujours soumis à des recherches d’amélioration qualitative afin de livrer le produit sanguin débarrasse de tout élément nocif. En 1985, l’apparition des tests de dépistage du sida et de l’hépatite permettra d’éviter des risques de transmissions virales. C’est quoi alors ce sang qui manipule la vie ?

L’ASSURANCE QUALITE

La collecte du sang des donneurs, la qualification biologique qui correspond à l’ensemble des tests biologiques auxquels sont soumis tous les dons pour vérifier leur innocuité, la préparation des PSL et leur distribution aux Etablissements de soins, répondent à de nombreuses exigences réglementaires et des normes fixées par le Ministère de la Santé. En effet, le CRTS dispose d’un système d’assurance de qualité qui veille sur l’application des normes dictées par le référentiel technique et réglementaire « Bonnes pratiques transfusionnelles ». Celles-ci ont pour objectif d’éviter ou de rechercher toute erreur pouvant être commise dans le Processus de production, du sang et de ses dérivés, et d’apporter des preuves permettant de donner confiance.

RECHERCHE DU CDE

Pour tout résultat rhésus D négatif, il faut rechercher systématiquement la réaction de cet échantillon au sérum test anti-CDE afin de mettre en évidence si les autres systèmes rhésus C et E sont aussi négatifs. Pour cela on procède comme pour la recherche du rhésus. Sur une plaque d’opaline, mélanger une goutte de sérum test anti CDE à une goutte d’hématies échantillon à 10% et voir s’il y a agglutination ou non. L’agglutination signifie que l’antigène C et/ou E sont positifs. Dans ce cas le rhésus est considéré négatif pour le donneur, mais la poche est étiquetée positive.

Recherche du D-faible (anciennement D.U)

Le phénotype D faible est une forme atténuée de l’antigène D qui est faiblement exprimée. Le phénotype D faible est caractérisé par une réaction négative avec les réactifs standards anti-D et c’est pour cela qu’il est nécessaire de pratiquer un test spécifique pour détecter l’antigène D faible. De manière générale, ce test est effectué sur les femmes enceintes, les nouveau-nés et sur les donneurs de sang « négatifs » pour garantir qu’ils soient réellement « négatifs » afin d’éviter la formation d’anticorps anti-D chez les receveurs « négatifs ». Il est basé sur une réaction en deux phases. Dans la première phase on procède à une sensibilisation des hématies à tester par les anticorps du sérum test anti-D. Si les hématies à tester contiennent des antigènes D, les épitopes de ces derniers vont se fixer sur les paratopes des anticorps anti-D. Cette réaction est non visible. Dans la deuxième phase, si les globules rouges ont été sensibilisés, la réaction est rendue visible par l’addition d’un sérum antiglobuline humaine qui sert de lien entre les globulines IgG fixées à la surface des globules rouges qui sont ainsi agglutinés.

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Table des matières

Remerciement
Introduction
Présentation du lieu du stage
I / La transfusion sanguine
1/ Définition
2/ Quelques événements historiques de la transfusion
II / La sécurité transfusionnelle
III / Le don du sang
IV/ La préparation des PSL
V/ La qualification biologique du don
VI/ Immuno-hématologie receveur et distribution des PSL
VII/ L’hemovigilance
VIII/ L’assurance qualité
IX/ Notions de base en immuno-hématologie
1/ Les antigènes
2/ Les anticorps
ü Les anticorps « réguliers
ü Les anticorps « irréguliers
ü Agglutinine irrégulière
ü L’allo-immunisation érythrocytaire
3/ Les réactions antigènes-anticorps
4/ Les groupes sanguins
5/ Les principaux groupes sanguins
Ø Le système ABO
Ø Le système Rhésus
Ø Le système Kell
Ø Les autres systèmes
6/ Règles de compatibilité transfusionnelle
Ø Compatibilité ABO des transfusions de globules rouges
Ø Compatibilité ABO des transfusions de plasma
X /Matériel et méthodes
1/ Matériels utilisés
2/ Méthodologie
A/ Procédure de préparation des hématies
B/ Procédure de Groupage sanguin ABO-RH
C/ Procédure du phénotypage Rhésus-Kell
D/ Procédure du dépistage simplifié des agglutinines irrégulières (DSAI)
1 / Réactifs
2/ Mode opératoire
3/ Interprétation des résultats
E/ procédures de recherche d’anticorps irrégulières (RAI
1/ Réactifs
2/ Technique a l’antiglobuline
3/ Technique enzymatique
4/ Interprétation des résultats
F/ Procédures de recherche des hémolysines
1/ Réactifs
2/ Dilution des échantillon a tester
3/ Distribution des échantillon dilués
4/ Interprétations des résultats
XI/ Résultats
1/ Le groupage ABO Rhésus et phénotypage
2/ DSAI et RAI
3/ Recherche d’hémolysine
Conclusion
Références

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