Imagerie par résonance magnétique (IRM
La moelle épinière
La moelle épinière est un cordon blanc de 1 cm de diamètre et de 50 cm de longueur logé dans le canal rachidien, elle s’étend du trou occipital (jonction bulbo médullaire) jusqu’au niveau L1-L2 (1).Elle présente deux renflements correspondant à l’émergence des racines nerveuses destinés aux quatre membres : le renflement cervical et le renflement lombaire, elle se termine en pointe au niveau de L2, c’est le cône terminal (31,76). La croissance en longueur de la moelle est moins importante que celle du canal vertébrale au point qu’à la naissance, le cône médullaire (moelle sacrée) se termine au niveau du deuxième disque lombaire, cette ascension apparente de la moelle explique le décalage entre segments médullaires et vertèbres à partir de la sixième vertèbre dorsale et la formation de la queue de cheval (31,76). (Figure 7) L’enveloppe durale contenant la moelle se prolonge jusqu’au sacrum et contrairement à la dure mère rachidienne n’adhère pas à l’os, il existe donc un espace péridural, réduit vers l’avant mais plus large vers l’arrière et qui est occupé par la graisse épidurale et les plexus veineux (31, 76,166). (Figure 8) Sur une coupe transversale de la moelle, on distingue la substance grise formée par les corps cellulaires et la substance blanche formée par les fibres de passage
Les racines
Les racines sont formées, de chaque coté, par l’union de deux racines, antérieure motrice et postérieure sensitive. Elles prennent naissance sur les sillons corticaux de la moelle sous forme condensée pour la racine antérieure, et plus étalée en hauteur pour la racine postérieure, grâce à une série de radicelles (20). (Figure 10) Il existe 31 paire de racines rachidiennes droites et gauches ( 8paires de racines cervicales ,12 paires de racines thoraciques ,5 paires de racines lombaires ,5paires de racines sacrées et une paire de racine coccygiennes.) (31,76) .(fig. 11) Au niveau lombaire, le cul de sac ne contient plus que des racines lombaires et sacrées, l’ensemble de ces racines est dénommé queue de cheval (31,76). (fig. 11) Situé sur la racine postérieure, le ganglion spinal est toujours situé sous les pédicules, se qui permet de le localiser facilement au scanner et à l’IRM .la racine antérieur chemine en avant du ganglion et s’y accole avant de mêler ses fibres aux éléments sensitifs pour former le nerf rachidien mixte. A la sortie du trou de conjugaison celui-ci se divise classiquement en deux branches, antérieure et postérieure grêle (20). Les racines rachidiennes ont sous leur dépendance un territoire nerveux périphérique, elles déterminent une segmentation de la moelle en hauteur, chaque racine droite et gauche correspondant à un métamère précis (31,76). La métamérisation de la moelle épinière permet de définir des territoires cutanés sensitifs (dermatomes), (fig.12) et des territoires musculaires moteurs (myotomes).ainsi l’existence de haut en bas de 31 paires de racines rachidiennes déterminent une segmentation médullaire de 31 métamères (76).
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Table des matières
Introduction
Matériel et Méthodes
Observations Médicales
Résultats
I- épidémiologie
1- répartition en fonction de l’âge et du sexe
2 – Antécédents
II- Données cliniques
1- Circonstances du diagnostic
2- Durée d’évolution
3- Examen clinique
– Syndrome rachidien
– Syndrome lésionnel
– Syndrome sous lésionnel
III- Examens para cliniques
1-Imagerie
2- Répartition selon le siège
3-Bilan biologique:
4-examens électriques
IV-Attitude thérapeutique
V- Evolution :
Discussion
I- Généralités :
1 – Rappel anatomique :
2 – Physiopathologie
II- Rappels anatomopathologiques
• Aspect macroscopique
• Aspect microscopique
III- Épidémiologie :
1- Fréquence :
2- répartition selon l’Age :
3- répartition selon le sexe
IV- Symptomatologies clinique
1-délai d’admission
2-syndrome rachidien
3-syndrome lésionnel
4-syndrome sous lésionnel
5-évolution du syndrome en fonction du siège de la tumeur
V- Les examens complémentaires :
1-imagerie
1-1 Imagerie par résonance magnétique (IRM
1-2 Tomodensitométrie (TDM et myélo-TDM
1-3 radiographie standard
1-4 Myélographie
2-Autres examens complémentaires:…
2-1 Artériographie
2-2 examens électriques
VI-Formes cliniques
1-formes topographiques
1-1 formes topographiques en hauteur
1-2 formes par rapport à la dure mère
1-3 formes topographiques en largeur
2- formes trompeuses
2-1 localisations antérieures des neurinomes
2-2 localisations postérieures des neurinomes
2-3 formes indolores
2-4 Formes simulant une hernie discale
2-5 formes peu suggestives de compression médullaire lente
3- formes symptomatiques
3-1 formes révélées par hydrocéphalie à pression normale
3-2 formes révélées par des signes d’hypertension intracrânienne
3-3 formes à début aigue par une complication hémorragique
3-4 formes à début aigue par une hémorragie spinale
3-5 formes incomplètes
radiculalgies isolées
claudications médullaires intermittentes
troubles génito-sphinctériennes
4-formes anatomiques
4-1 aspects habituels
4-2 les tumeurs géantes de la queue de cheval
4-3 les tumeurs géantes sacrées
4-4 les tumeurs en sablier
4-5 aspects plus rares
5- forme de l’enfant
VII- thérapeutique :
1. Traitement médical
2. Traitement chirurgical
9 Voie d’abord
9 Indication
3. La radiothérapie
4. La rééducation
VIII- Évolution et résultats
IX- Pronostic
Conclusion
Résumés
Bibliographie
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