PRESENTATION DU PROJET
Historique
Historique du projet
Notre projet vise à promouvoir et à faire valoir la filière apiculture dans la région de Manjakandriana, plus précisément dans la commune d’Ankazondandy. Il est pour l’heure en phase d’étude mais nous souhaiterons le réaliser bientôt. En effet, il a tiré son origine après avoir acquis les deux modules théoriques de la 4ème année. Nous envisageons de s’implanter dans la région de Manjakandriana pour diverses raisons. D’une part, comme l’apiculture diffère à d’autres élevages par l’approche de la ruche de l’alimentation des colonies, l’environnement y est favorable pour l’élevage des abeilles. Ainsi, l’abondance de la flore mellifère de la région rassure une nutrition convenable et suffisante aux abeilles en toute saison à l’exemple des eucalyptus (« Kininina ») et arbres fruitiers. D’autre part, quelques paysans exercent déjà le métier dans la zone mais avec des techniques traditionnelles. Nous projetons alors de faire l’éloge du miel et de la cire de la région en créant une association d’apiculteurs sous une forme de partenariat où nous allons favoriser le secteur d’activité en question.
Historique du miel et de la cire
En raison des vastes forêts qu’elle possède et de la présence d’une race d’abeille parfaitement domesticable, l’île de Madagascar, dès la conquête française, exportait chaque année 30 à 40 tonnes de cire vers la métropole ou les pays voisins et 200kg à 5 tonnes de miel. Elle produit une grande quantité de cire 350 à 800 tonnes par an à l’époque, ce qui donne à la grande île le premier rang parmi les colonies françaises exportatrices de cire.
Une division apicole a été créée en 1963 et des centres de traitement de produits d’apiculture en 1974 par l’Etat malagasy pour faire revaloir la filière. Des projets ont été mis en place comme celui de la relance de la filière avec le F.A.O. en 1985 et le RIPOSA en 1998 afin d’initier les producteurs à la pratique de l’apiculture améliorée et à la protection de l’environnement. De nos jours, le secteur apicole est en plein développement à Madagascar en vulgarisant les techniques modernes et en visant une exportation de 30 000 tonnes d’ici 5 ans avec la production actuelle de 3000 tonnes. C’est ainsi que notre projet a vu le jour en espérant d’apporter nos contributions au développement du secteur apicole de la grande île.
Motivations de choix
Multiples raisons nous ont poussé à choisir la zone d’implantation et le thème « Projet de création d’une unité d’apiculture dans la commune d’Ankazondady, région de Manjakandriana. Pour le thème, fort conscient que le développement réel de notre pays doit passer par l’exploitation rationnelle de nos potentialités économiques notamment dans le secteur primaire, l’apiculture est l’une des opportunités dans cet axe. La filière apiculture permet en effet de tirer profit en exploitant et en conservant nos richesses naturelles. On peut en outre atteindre un niche de marché intéressant des produits escomptés (miel et cire) à cause d’une large demande non encore satisfaite. Quant à la zone d’implantation, la commune d’Ankazondandy nous convient parfaitement car d’une part, il y a une facilité d’approchement des abeilles à leur alimentation (essences mellifères des eucalyptus de la région) et d’autre part, la récolte est quasiment praticable donc il y a une commodité d’acheminement des produits.
Caractéristiques du projet
Dénomination
Identification de l’entreprise
Dénomination : BO.MI.MA, « Bon Miel de Manjakandriana ».
Raison sociale : Production et commercialisation de miel et de la cire.
Forme juridique : Société Anonyme à Responsabilité Limitée (SARL)
Zone d’exploitation : Manjakandriana, commune d’Ankazondandy
Siége social : lot II U 33 Ampahibe Antananarivo 101 Madagascar .
Forme juridique
La société est un groupement de deux ou plusieurs personnes physiques ou morales qui conviennent de mettre quelque chose en commun.
Capital : 50 000 000 fmg (2 000 parts de 25 000 fmg)
Nombre d’associés : 5
Obligation : limitée au nombre des apports
Régime fiscal : impôts sur les sociétés .
Promoteurs et apports
RANAIVOJAONA Jean Roussel 400 parts
RATSIMBAZAFY Jane Mireille 400 parts
RAZAFINDRAINIBE Tsiory 400 parts
RAKOTOZAFY Lalaina 400 parts
ANDRIANINA Tsiory 400 parts
Activités envisagées
Les tâches à entreprendre sont multiples mais nos activités principales sont l’élevage des abeilles en l’occurrence les reines, l’exploitation des ruches et la commercialisation des produits escomptés sur le marché local.
Le pourquoi de l’élevage des reines ?
Car la reine est la seule femelle fertile d’une colonie, mère de toutes les abeilles dans une ruche. En d’autre terme, c’est la femelle qui pond et source des produits escomptés notamment le miel et la cire. Une reine ou « Andriantantely » a par conséquent comme attribution principale de pondre, et cela jusqu’à 2 000 œufs par jour.
Etant une activité en parfaite dépendance avec l’environnement, notre activité secondaire est la protection de notre patrimoine naturel, la sensibilisation des paysans à préserver l’environnement ainsi que le reboisement et la culture des plantes et arbres fruitiers compatibles au climat de la région.
Présentation des produits
Les produits attendus proviennent de l’exploitation des ruches. Ils sont en effet essentiellement le miel et la cire. Le miel est une substance sucrée et parfumée produite par certains insectes, comme les abeilles, à partir des nectars et pollens des fleurs, qu’elles récoltent dans leur jabot et entreposent dans les alvéoles de la ruche. Il est un aliment sain, riche en sucres naturels directement assimilables par l’organisme. Il peut aussi remplacer le sucre et certains produits dans ces divers emplois. On peut classer en trois catégories l’usage du miel :
o Le miel dans l’alimentation :
Si le miel consommé pur est délicieux, on peut encore l’utiliser dans toute fabrication sucrée présentée sur la table familiale à l’instar de garniture dans la composition de toutes sortes de gâteaux.
o Le miel en thérapeutique :
Il est utilisé aussi en thérapeutique courante à l’instar de 15 à 60 g/l pour sucrer les tisanes pectorales adoucissantes qu’il parfume agréablement. Dans la médicine pratique familiale, il guérit les aphtes de la bouche, atténue et calme l’irritation si désagréable des maux de gorge et du rhume ordinaire.
o L’hydromel :
Il est une boisson alcoolique obtenue par la fermentation d’un mélange d’eau et de miel en proportion convenable.
Quant à la cire, elle est produite par la sécrétion des petites glandes placées sur la face verticale des quatre derniers segments abdominaux de l’abeille ouvrière. La cire possède multiples usages à l’exemple des industries qui l’utilisent pour l’imperméabilisation des tissus, la fabrication des toiles cirées et la confection des vernis, du cirage et de l’encaustique. Dans notre cas, nous souhaitons écouler sur le marché, le miel dans l’alimentation et de la cire brute.
Intérêt de l’apiculture à Madagascar
L’apiculture étant l’art de mettre à profit l’industrie des abeilles. Elle permette en effet d’obtenir en définitive d’un élevage, des produits abondants et rémunérateurs. L’apiculture est bénéfique pour Madagascar car :
– Primo, elle est l’une des activités qui permet à la fois de préserver et d’exploiter d’une façon rationnelle les richesses naturelles de notre pays.
– Secundo, la grande île est en possession d’une zone vaste reboisée adéquate à un tel genre d’élevage et d’une race d’abeille «Apis mellifica unicolor» qui est parfaitement domesticable.
– Tertio, l’apiculture permet aux Malgaches de tirer les effets bénéfiques que procure la consommation des produits résultant des activités.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : Identification du projet apiculture
Chapitre I : Présentation du projet
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristiques du projet
Chapitre II : Etude du marché
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Etude de l’offre et de la demande
Section 3 : Analyse de la concurrence
Section 4 : Politique marketing envisagé
Chapitre III : Théorie générale sur les critères d’évaluation
Section 1 : Marge brut d’autofinancement
Section 2 : Indice de profitabilité
Section 3 : Taux de Rentabilité Interne
Section 4 : Délai de Récupération des Capitaux Investis
PARTIE II : Conduite du projet
Chapitre I : Technique de production
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Processus de production
Chapitre II : Capacité de production envisagée
Section 1 : Production envisagée et évolution du chiffre d’affaires
Section 2 : Aspects quantitatifs et qualitatifs
Section 3 : Facteurs de production
Chapitre III : Etude organisationnelle
Section 1 : Organigramme envisagé
Section 2 : Organisation de travail
Section 3 : Chronogramme
PARTIE III : Etude financière du projet
Chapitre I : Coût de l’investissement
Section 1 : Coût des investissements et comptes de gestion
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
Chapitre II : Etude de faisabilité
Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie
Section 3 : Le tableau des grandeurs et caractéristiques de gestion
Section 4 : Le bilan prévisionnel
Chapitre III : Evaluation du projet
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Impact socio environnemental
Section 3 : Evaluation financière
CONCLUSION
ANNEXES