Le pétrole s’est imposé comme principale source énergétique, et ses sous produits sont très utiles à l’économie moderne. Il est utilisé dans différents domaine, médicale, génie civil, et dans l’industrie pétrochimique. Depuis des années, la recherche du pétrole se trouve dans les pays occidentaux, dans les pays du Moyen Orient et peu dans le pays d’Afrique comme au Nigeria. La réserve de pétrole dans ces régions ne cesse de s’abaisser au fur du temps et ce qui amène les chercheurs ainsi que les ingénieurs pétroliers de faire des nouvelles investigations permettant de découvrir des réserves exploitables dans des régions qui ne figuraient pas sur la carte pétrolière mondiale, notamment Madagascar, Mozambique ou l’Ouganda.
PLATEAU CONTINENTAL
Par définition, c’est la partie immergée d’un continent qui est relativement plate et peu épaisse (de 1200 à 3500 mètres de profondeur). Elle est, en général, recouverte d’une épaisse couche de sédiments probablement riche en hydrocarbures. Le plateau continental s’étend des côtes au sommet du talus continental.
Plateau continental selon le concept scientifique
Le plateau continental est le prolongement du continent sous la surface de la mer. La zone submergée possède toutes les propriétés d’un continent : lithologie acide, forte épaisseur de la croûte continentale. La transition vers l’océan se fait de façon graduelle, la profondeur augmente progressivement ou brutalement en zone de subduction. Il est habituellement recouvert d’une faible épaisseur d’eau.
Plateau continental selon le concept juridique
Le Plateau Continental d’un État côtier comprend les fonds marins et leur sous-sol jusqu’au rebord externe de la marge continentale, ou jusqu’à 200 miles marins des lignes de base, lorsque ce rebord externe se trouve à une distance inférieure. Sa limite coïncide alors avec celle de l’extension maximale de la Zone Économique Exclusive (ZEE), zone dans laquelle l’État côtier dispose du droit d’exploiter toutes les ressources économiques, dans les eaux, sur les fonds et dans le sous-sol. Comme la ZEE, sa limite peut toutefois se situer à moins de 200 miles dans le cas où les côtes de deux États sont adjacentes ou se font face : une délimitation maritime est alors nécessaire pour définir les zones sous la juridiction de chaque État côtier.
Lorsque la marge continentale s’étend au-delà de 200 miles, les États peuvent prétendre exercer leur juridiction soit jusqu’à 350 miles marins des lignes de base, soit jusqu’à 100 miles de l’isobathe 2500 mètres, en fonction de certains critères géologiques. En contrepartie, l’État côtier doit contribuer à un système de partage des revenus tirés de l’exploitation des ressources minérales au-delà de la limite des 200 miles, gérés par l’Autorité Internationale des Fonds Marins.
Pour prétendre à cette extension, l’État côtier doit constituer un dossier technique et juridique qui doit être déposé devant la Commission des limites du Plateau Continental(CLCS).
EXTENSION DU PLATEAU CONTINENTAL SUD DE MADAGASCAR
La Convention des Nations Unie sur le Droit de la Mer (CNUDM) a été signé en 1982 et est entré en vigueur en 1994 après ratification par un total de 60 pays. Selon les termes de cette convention, les Etats côtiers qui satisfont l’article 76 de la loi de la mer, ont une occasion d’étendre leur juridiction sur certaines régions du fond de la mer, au-delà les limites de leur présent ZEE, à la limite externe du plateau continental légalement défini.
Le plateau continental légal, comme défini dans article 76, consiste en la prolongation submergée de la masse de la terre de l’Etat côtier, mais spécifiquement exclut le fond océanique profond avec ses corniches océaniques. Les facteurs clés qui affectent les limites d’une demande potentielle au-delà des 200 miles ZEE sont les 2500m du contour de la profondeur d’eau ou « isobath », le pied de l’inclinaison continentale et l’épaisseur du sédiment marin audelà du pied de l’inclinaison.
Généralement, une demande ne peut pas en dépasser 350 miles des lignes de base de la mer territoriale ou 100 miles d’isobathe 2500m. Dans les limitations des critères esquissées audessus, le plateau continental légal peut être étendu jusqu’à 60 miles au-delà du pied de l’inclinaison, où l’épaisseur du sédiment est au moins 1% de la plus courte distance au pied de l’inclinaison et les points fixes qui esquissent les limites externes en arrière ne peuvent pas être plus que 60 miles séparément.
Le Plateau du sud de Madagascar a été identifié dans cette étude comme une région qui a la capacité considérable, comme la ressource minière, halieutique et pétrolière, d’après l’article 76 soumis à l’Ordre sur les Limites du plateau continental. Suivant le décret 2001-337 du 19 Avril 2001 concernant la CNUDM, Madagascar doit soumettre l’article 76 demandant l’établissement des limites définitives du plateau continental, qui sera accepté internationalement et lié à la Convention que plusieurs Etats membres ont signé.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LE PLATEAU CONTINENTAL SUD DE MADAGASCAR
CHAPITRE I. PLATEAU CONTINENTALE
CHAPITRE II. EXTENSION DU PLATEAU CONTINENTAL SUD DE MADAGASCAR
CHAPITRE III. INTERETS DE L’EXTENSION DU PLATEAU CONTINENTALE SUD DE MADAGASCAR
DEUXIEME PARTIE : NOTION SUR LE PETROLE ET CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE
CHAPITRE IV. GENERALITES SUR LE PETROLE
CHAPITRE V. CONTEXTE GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE
CHAPITRE VI. DONNEES EXISTANTES SUR LA ZONE D’ETUDE
TROISIEME PARTIE : BASES METHODOLOGIQUES
CHAPITRE VII. METHODES GRAVIMETRIQUE ET MAGNETIQUE
CHAPITRE VIII MODE D’ACQUISITION DES DONNEES
CHAPITRE IX. MODE D’INTERPRETATION DES DONNEES
QUATRIEME PARTIE : TRAITEMENTS, MODELISATIONS ET INTERPRETATIONS
CHAPITRE X. PRESENTATION DES LOGICIELS DE TRAITEMENT DES DONNEES
CHAPITRE XI. TRAITEMENTS DES DONNEES
CHAPITRE XII. MODELISATIONS 2D ET SES INTERPRETATIONS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
ANNEXES