Identification des problèmes du contrôle de gestion pour le fonds de la Banque Mondiale

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Les objectifs et les missions de Madagascar National Parks

Comme toutes les associations, Madagascar National Parks a ses objectifs qui définissent sa raison d’être. Ci-après leurs objectifs et leurs missions :

Les objectifs du Madagascar National Parks

Madagascar National Parks a pour objectif spécifique d’établir, de conserver et de gérer de manière durable un réseau national de parcs et réserves représentatifs de la diversité biologique et du patrimoine naturel propres à Madag ascar. Comme objectifs globaux, Madagascar National Parks contribue à :
– conserver et à gérer le patrimoine de la diversité biologique ;
protéger et améliorer l’environnement tout en oeuvrant pour un développement durable ;
– promouvoir le développement durable par une meilleure gestion des ressources naturelles ;
– améliorer les conditions de vie dans les zones rurales et urbaines ;
– et développer les ressources humaines et la capacité institutionnelle.

Les missions

Vu ces objectifs, Madagascar National Parks a quelques volets de missions pour les atteindre :
– la conservation : il s’agit de maîtriser les menaces actuelles ou potentielles sur la biodiversité et les processus écologique, et accroître les connaissances sur la biodiversité et ces processus afin d’en assurer le maintien. Aussi, maîtriser l’utilisation inadéquate des ressources, les cultures sur défrichement ou des initiatives écotouristiques mal conçues parce que tout ça pourrait avoir des impacts négatifs sur l’aire protégée ;
– la recherche et le suivi écologique: un suivi général de la santé environnementale del’aire protégée sera encouragé. Les inventaires seront adaptés aux besoins de chaque site ; ils pourront se concentrer sur des habitats ou paramètres écologiques globaux ou encore cibler des espèces d’intérêt particulier. Des recherches urs des sujets spécialement intéressants seront encouragées par le biais de collaborations avec des instituts de recherche ;
– l’appui au développement: le principal rôle de l’appui au développement est aider les communautés dans les zones périphériques pour menerson propre développement à partir de la part de recettes sur les DEAP et les microprojets comme la dotation d’un broyeur, l’élevage de poules pondeuses et les diverses réhabilitations(école, mairie, dispensaire,….). Bien que cet appui au développement vise à aider la population riveraine y compris l’éducation et la sensibilisation;
– et l’écotourisme: ce volet, bien qu’il s’occupe essentiellement du tourisme, a un but économique qui tend aussi vers la conservation de la biodiversité. D’ailleurs, toute activité écotouristique dépend de la qualité de la biodiversité.
Pour pouvoir atteindre les objectifs fixés, Madagascar National Parks doit accomplir les missions citées ci-dessus.
Pour que l’organisme ait un bon déroulement lors de l’exécution de ses activités, il faudra une organisation. C’est pour cela que la section suivante parle de son organisation.

Organisation du Madagascar National Parks

Comme toute entité ou association, Madagascar National Parks doit avoir une bonne organisation pour réaliser en mieux ses activités . Dans cette section, nous étalerons successivement :
• l’organigramme au niveau du siège de Madagascar National Parks ;
• les principaux organes de l’association ;
• les partenaires avec qui l’association se collabore jusqu’à maintenant ;
• et la cellule de coordination PE3.

Organigramme au niveau du Siège de Madagascar National Parks

Actuellement au niveau du siège de Madagascar National Parks, il y a soixante cinq (65) travailleurs et chacun a sa propre responsabilité.Mais lorsqu’il y a trop de travails à effectuer, l’institution recrute des personnels extérieurs.

Les responsabilités de chaque poste

– le conseil d’administration
Le conseil d’administration, il a les pouvoirs suivants qui sont énonciatifs et non limitatifs :
– il approuve le budget et le plan de travail annuel présenté par le directeur général ;
– il arrête les modalités de l’emploi des ressource de l’association ;
– il exécute ou fait exécuter toutes les décisionsdes assemblées générales ;
– il fixe et fait appliquer le règlement général dupersonnel, en tenant compte de la nature particulière des activités de l’association ;
– il arrête et fait appliquer le règlement intérieude l’association ;
– il définit les objectifs et les orientations d’actions, et délibère sur les programmes présentés par le directeur général.
– Le directeur général
Il établit et soumet au Conseil pour approbation de celui-ci : les programmes d’activité de l’association, le rapport annuel sur la situation financière et morale de l’association, le budget et le plan de travail annuel pour l’exercice suivant. Il représente l’Association tant vis-à-vis des tiers que des administrations, ainsi que de toutes instances judiciaires.
Cependant, une autorisation du Conseil d’Administration est nécessaire à chaque opération particulière qui n’est pas prévue par le plan de travail annuel et le budget approuvés par le Conseil d’Administration.
Le directeur général intervient également dans la ésolutionr des grands problèmes stratégiques au niveau régional.
– le directeur général adjoint
Le directeur général adjoint supervise hiérarchiquement les directeurs inter régionaux et constitue le point focal des directions inters régionaux au niveau du siège et rend compte auprès du directeur général.
Il certifie aussi les factures de dépenses faites par l’association.
– le directeur administratif et financier
Le directeur élabore une politique financière de l’entité sur la base des ressources disponibles. Il supervise le traitement comptable et analytique des opérations ainsi que les engagements de dépenses du projet et la gestion du compte spécialet de la petite caisse de la CELCO. Il participe à l’évaluation périodique des réalisation technico-financières et maintien les relations d’ordre comptable et financier avec les entreprises et fournisseurs du projet.
– le directeur des opérations
Il est chargé de la recherche et la valorisation de la biodiversité, de l’écotourisme, de l’éducation environnementale et de l’appui au développement. Ce directeur assure la programmation des activités pour l’élaboration du plan de travail annuel.
– le directeur des ressources humaines
Ce directeur assure la gestion du personnel, la gestion de paie, la formation et la gestion de carrière.
Il responsabilise aussi tout ce qui concerne la communication interne de l’association.
– les directeurs inter régionaux
Ils assurent la fonction de coordination, de suivi et d’appui dans la mise en œuvre des activités relatives à la coordination du réseau national d’Aires Protégées sous sa compétence régionale.
– les contrôleurs de gestion
Les contrôleurs de gestion ou responsables du suivi -évaluation effectuent l’évaluation trimestrielle des réalisations technico-financières. Ils participent à l’élaboration du plan de travail annuel et codifient les activités et composantes du projet.
– les auditeurs internes
Les auditeurs internes ont pour rôles de s’assurer du suivi d’effets d’application des procédures administratives et des systèmes de contrôle interne en vigueur au sein du projet et vérifient la bonne application des procédures comptables et financières au sein du projet.
– l’administrateur du système d’informations
Le responsable assure la mise en place des moyens informatiques nécessaires pour assurer la bonne gestion de l’association par la fourniture d’ informations fiables et pertinentes et le fonctionnement des moyens informatiques de Madagascar National Parks plus particulièrement ceux du siège.
– le technicien en système d’information géographique
Il prend en charge la collecte d’information concernant les aires protégées et fait la mise à jour des données. Une de ses tâches aussi est de dessiner la cartographie des aires protégées.

Les principaux organes de l’association

L’Association comprend une Assemblée générale, un onseilC d’administration et une direction générale.

Assemblée générale

L’Assemblée générale regroupe des personnes morales ou physiques du secteur environnemental. Celles-ci représentent le ministère chargé de l’Environnement, d’organisations non gouvernementales nationales et internationales. Elle définit les orientations de Madagascar National Parks.

Conseil d’administration

Le conseil d’administration, formé de neuf (9) membres, est présidé par le ministre en charge de l’environnement ou son représentant. Certains membres du conseil sont recrutés selon leurs spécialités et d’autres sont élus par l’Assemblée Générale.
Le Conseil d’administration agit et décide des projets à réaliser au nom de Madagascar National Parks et selon les grandes lignes tracéespar l’Assemblée.

Direction générale

La direction générale est l’organe exécutif de Madagascar National Parks.
La Direction Générale comprend un Département en charge de l’Administration et Finances, un Département en charge des Ressources Humaines, un Département en charge des Opérations Techniques et autant de Départements qu’il faudra pour mener à bien les travaux de l’Association.

Les partenaires

Madagascar National Parks est une association qui ne détient pas de capital, pour l’exécution de sa mission, elle bénéficie du soutien financierde bailleurs de fonds et de l’appui technique d’organisation non gouvernementale (ONG), d’organis mes nationaux et internationaux, de ministères, d’institutions de recherches nationales et internationales mais aussi de personnes physiques qui oeuvrent pour préservation du patrimoine naturel de la grande île. Parmi les partenaires financiers principaux, on trouve :
– La Banque Mondiale composée par le Fonds pour l’Environnement Mondial de Banque Mondiale ou Global Environment Facility (GEF) et l’Association Internationale de Développement de la banque mondiale (IDA) ;
– la Kreditanstalt Für Wiederaufbau (KFW) ;
– le Gouvernement Malagasy (GOM) ;
– l’Union Européenne (UE) ;
– la Fondation pour les Aires Protégées et de la Biodiversité (FAPB)
– la Wildlife Conservation Society (WCS);
– la cooperation américaine United States Agency for International Development (USAID);
– la Conservation Internationale ( CI);
– Tany Meva ;
– la coopération allemande.
A part le soutien financier émanant des bailleurs de fonds, Madagascar National Parks a ses fonds propres engendrés par :
– la recette produite par les Droits d’Entrée dans les Aires Protégées DEAP et
– les recettes annexes générées par d’autres activités comme la location diverse (matérielle, tente, voiture,…), l’hébergement, le guidage, l’éco shop…

La Cellule de Coordination du Projet PE3

Madagascar National Parks est une des agences d’exécutions du programme PE3 qui bénéficie du soutien financier de bailleurs de fonds en particulier la Banque Mondiale, entre les deux (2) parties il y a une entité créée par leMinistère qui fait une intervention dénommée Cellule de Coordination du Projet PE3 ou CELCO.
La CELCO est rattachée au Ministère de l’Environnement, elle est le responsable de la coordination générale de l’exécution du programme E3P dont la gestion des activités de passation de marché et de décaissement, la consolidation des projets annuels de travail et des budgets, la préparation et la production de rapports annuels d’avancement et d’états financiers, le bon fonctionnement du système de suivi et évaluation du projet.
La CELCO est le garant du respect des procédures sur l’utilisation du fonds de la Banque Mondiale. Elle veillera particulièrement au respect et conformités des dispositions stipulées dans l’accord de don de développement et du manuel d’exécution. Elle passe des contrats avec les agences d’exécutions pour la mise en œuvre du programme et assure le système de contrôle et d’audit interne du programme.
La CELCO assure l’interface entre les décideurs et les bailleurs de fonds, ainsi qu’au niveau des institutions qui visent notamment les bénéficiaires directs du programme.
Nous venons de voir que comme toute entreprise, même si l’organisme n’a pas de but lucratif, il dispose une bonne organisation afin de bien gérer les fonds utilisés.
Puisque les parcs nationaux gérés par cette institution font partie des sources de fonds utilisés, elle prend en compte l’existence du service marketing qui est chargé de faire connaitre au tout le monde ses produits. C’est pour cette raison que nous traitons dans cette section les éléments du mix de Madagascar National Parks.

Les éléments du mix de Madagascar National Parks

Madagascar National Parks pratique aussi le marketing pour pouvoir créer une relation à l’extérieur. Nous pouvons dire que le marketing est l’ensemble des moyens dont dispose un organisme pour vendre ses produits aux clients. Parmi les moyens utilisés par l’association, il y a ce qu’on appelle les 4P à savoir les produits, le prix, le placement et la promotion. Nous allons présenter ces éléments dans cette section.

Produits

Les produits de Madagascar National Parks sont :
– MNP en tant qu’institution : l’institution elle-m ême est le produit offert aux bailleurs de fonds ;
– Les parcs nationaux en tant qu’écotourisme : produits offerts aux touristes, visiteurs de parcs, chercheurs,….
– Les recettes annexes : ce sont les divers produits et services vendus par l’institution pour le grand public et pour les visiteurs (exemple : hôtel de réception, voitures de locations pour les visiteurs, les tee-shirts, les casquettes….)

Prix

En tant qu’institution, Madagascar National Parks n’a pas de prix quantifiable. Le prix des Parcs Nationaux est défini par les droits d’entréedans les parcs ; ces droits sont décrits par la concertation Malagasy et varient selon les catégories des parcs et selon la nationalité des visiteurs.
Les prix des produits et services vendus dans les recettes annexes sont variables.

Placement

C’est le Gouvernement Malagasy qui essaye d’améliorer le placement de Madagascar National Parks vis-à-vis des bailleurs de fonds.
Comme les Parcs Nationaux ne sont pas des produits tangibles, il est donc difficile de définir leur placement, par contre la politique de communication a été lancée par l’institution il y a deux ans en commençant par la nomination de l’ANGAP en MNP. L’objectif étant de donner une image de marque de l’institution au grand public, en donnant par exemple des uniformes pour tous les guides touristiques de chaque site.

Promotion

La promotion de Madagascar National Parks en tant qu’institution est faite aussi bien à l’étranger qu’à Madagascar. L’objectif est de faire connaitre aux grands publics l’institution qui gère les parcs qu’ils ont visités et d’obtenir des financements de la part des bailleurs de fonds.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : PARTIE DESCRIPTIVE
Chapitre I : Généralités sur Madagascar National Parks
Section 1 : Présentation de Madagascar National Parks
Section 2 : Les objectifs et les missions de Madagascar National Parks
Section 3 : Organisation du Madagascar National Parks
Section 4 : Les éléments du mix de Madagascar National Parks
Chapitre II : Aspects théoriques sur le contrôle de gestion
Section 1 : Les éléments constitutifs de contrôle de gestion
Section 2 : La définition, les missions du contrôle de gestion et les responsabilités contrôleur de gestion
Section 3 : Les outils du contrôle de gestion
Section 4 : Le contrôle de gestion comparé aux autres notions connexes
PARTIE II : PARTIE ANALYTIQUE
Chapitre I : Description du contrôle de gestion chez Madagascar National Parks pour le fonds de la Banque Mondiale
Section 1 : Planification
Section 2 : Le contrôle budgétaire
Section 3 : Le tableau de bord
Section 4 : le reporting
Chapitre II : Identification des problèmes du contrôle de gestion pour le fonds de la Banque Mondiale
Section 1 : Problèmes sur la planification
Section 2 : Problèmes sur le contrôle budgétaire
Section 3 : Problèmes sur le tableau de bord
Section 4 : Autres problèmes sur le projet
PARTIE III : PARTIE STRATEGIQUE
Chapitre I : Les solutions proposées
Section 1 : Solutions proposées sur la planification
Section 2 : Solutions proposées sur le contrôle budgétaire
Section 3 : Solutions proposées sur le tableau de bord
Section 4 : Solutions proposées aux autres problèmes du projet
Chapitre II : Résultats attendus
Section 1 : Bonne planification et existence des échelles
Section 2 : Personnel bien formé et contrôle budgétaire appliqué
Section 3 : Tableau de bord mieux exploité
Section 4 : Fonds propres budgétisés et communication améliorée
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE

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