Hygiène, Sécurité et Environnement (HSE)
S’engager dans une démarche qualité ou HSE est indiscutablement le meilleur moyen d’améliorer la compétitivité d’une entreprise et de se démarquer de la concurrence. HSE Madagascar a pour vocation d’accompagner les entreprises dans la réalisation de leurs enjeux au moyen de prestations d’audit, de conseil et de formation ou de coordinateur HSE en temps partagé. Depuis longtemps, les grandes entreprises ont mis en place leur référentielle sécurité en utilisant le concept du système de management et les principes d’amélioration continue.
Depuis une dizaine d’années, les motivations des entreprises pour la mise en place d’un système de management HSE rejoignent celles qui sont exprimées pour la mise en place des systèmes de management de la qualité. Un système de management de l’Hygiène, Sécurité et Environnement est une partie du système de management global de l’entreprise. L’adoption d’un tel système est l’expression d’une approche globale et gestionnaire de la prévention des risques professionnels. Elle se base sur un référentiel et suit une démarche de changement qui doit être animée et soutenue. Les premiers constats effectués dans quelques entreprises montrent que les résultats sont contrastés : ils dépendent plus de l’utilisation du système de management que de son choix. La mise en œuvre d’un SMS (Système de Management de Sécurité) est recommandée pour autant qu’un certain nombre de valeurs essentielles et bonnes pratiques de prévention soient adoptées.
L’HSE devient une préoccupation croissante des chefs d’entreprises, car au-delà des impératifs humains et sociaux, ces sujets constituent des enjeux économiques et juridiques. Les accidents du travail et les maladies professionnelles ne doivent plus être perçus comme une fatalité, mais bien comme un dysfonctionnement de l’entreprise.
La mise en place d’un système de gestion HSE peut contribuer de manière efficace à réduire et anticiper les risques et accroître la productivité de l’organisme. Il permet également au chef d’entreprise de remplir ses obligations d’organisation de l’Hygiène, Sécurité et Environnement. Si l’HSE doit être gérés au plus haut niveau et intégré dans le management de l’entreprise, il est aussi nécessaire que les salariés et leurs représentants, lorsqu’ils existent, soient consultés et encouragés à participer à tous les niveaux de cette démarche.
Roue de Deming
Définition
Il n’y a pas de fatalité ; tout accident peut être évité par une parfaite maîtrise des activités et des risques qui s’y attachent. La désormais célèbre « roue de Deming » a été popularisée par William Edwards Deming, promoteur de la qualité Made in Japan. Cette méthode présente les 4 phases à enchainer successivement afin de s’inscrire assurément dans une logique d’amélioration continue. L’idée étant de répéter les 4 phases : Plan, Do, Check, Act tant que le niveau attendu n’est pas atteint.
Démarche Plan Do Check Act (PDCA)
L’objectif est de donner une vue globale de la démarche de mise en place du Système HSE. L’implantation d’un système de management repose sur le principe de l’amélioration continue symbolisé par le Modèle PDCA (roue de Deming).
Cette roue illustrée par la Figure 2 présente le parcours cyclique d’une démarche de progrès en quatre phases successives (Plan, Do, Check, Act).
– P (Plan) : Dans un premier temps, il s’agit de fixer, de programmer et de planifier les actions à entreprendre (élaboration d’un programme d’action) sur base de l’état des lieux.
– D (Do) : Ensuite, il s’agit ensuite d’exécuter le plan d’amélioration. C’est la mise en œuvre des suggestions proposées dans le programme.
– C (Check) : il s’agit de vérifier que le problème est résolu et que les résultats obtenus correspondent bien aux objectifs prévus : audits.
– A (Act) : enfin, il s’agit d’exploiter les résultats obtenus pour « réagir » c’est-àdire : procéder à l’étude d’une nouvelle amélioration et ajuster les objectifs (amélioration).
Par ailleurs, pour éviter de « revenir en arrière », on représente une cale sous la roue, qui empêche celle-ci de redescendre et cela par le biais des normes et réglementations applicables dans le laboratoire.
La norme ISO 9001
Comme nous l’avons déjà dit dans l’introduction, la Direction de laboratoire de l’OMNIS a maintenant commencée l’action de la mise en œuvre de la norme ISO 9001. L’objectif de la Direction est la mise en place à long terme de la Norme ISO/CEI 17025 ; et elle a comme objectif à court terme de mettre en place la qualité (ISO 9001) en respectant l’Hygiène, Sécurité et Environnement.
Définition
ISO 9001 est une norme qui place hors des conditions pour une qualité système de gestion. Il aide des entreprises et organismes à être plus efficaces et améliore la satisfaction de client. Une nouvelle version de la norme, ISO 9001 :2015, a été juste lancée, en remplacement de la version précédente (ISO 9001 :2008).
Mise à jour de la norme
Des normes de l’ISO sont passées en revue tous les cinq ans et mises à jour si nécessaires. Ceci aide à assurer les outils utiles pour le marché. Les défis relevés par des affaires et des organismes sont aujourd’hui très différents il y a de quelques décennies et l’ISO 9001 a été mise à jour pour tenir compte de ce nouvel environnement. Par exemple, la mondialisation accrue a changé la manière dont nous faisons les affaires et les organismes actionnent souvent un approvisionnement plus complexe des chaînes qu’eux ont fait dans le passé. En outre, il y a une attente accrue des clients pour plus d’accès à l’information concernant la norme. L’ISO 9001 a besoin de refléter ces changements afin de rester approprié.
Différences principales entre l’ancienne et la nouvelle version
Le changement le plus apparent à la norme est sa nouvelle structure. L’ISO 9001:2015 suit maintenant la même combinaison de structure en tant que d’autres normes de système de gestion ISO (connues comme structure à niveau élevé), en facilitant pour tout le monde qui utilise les systèmes de gestion multiples. Une autre différence principale est focalisée sur l’étude de base des risques.
Avantages de la nouvelle version
La nouvelle version de la norme apporte à l’utilisateur beaucoup d’avantage. Par exemple, l’ISO 9001 :2015 :
– Met une plus grande emphase sur l’enclenchement de conduite ;
– Aide à souscrire les risques organisationnels et les occasions d’une façon structurée ;
– Met une structure commune avec des limites à l’aide de l’utilisation simplifiée de la directive, ce qui est particulièrement utiles aux organismes en utilisant le système de gestion multiple, comme pour l’environnement, santé et sécurité, ou affaire continue ;
– Oriente la gestion de chaîne d’approvisionnements plus efficacement ;
– Est plus facile à utiliser pour le service et est basé sur la connaissance des organisations.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : CONTEXTE GENERAL DE L’ETUDE
Chapitre 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1.1. Concept 5M
I.1.1.1. Définition
I.1.1.2. Outil 5 M
I.1.2. Système de management Hygiène- Sécurité- Environnement
I.1.2.1. Concept Hygiène- Sécurité – Environnement
I.1.2.2. Hygiène, Sécurité et Environnement (HSE)
I.1.3. Roue de Deming
I.1.3.1. Définition
I.1.3.2. Démarche Plan Do Check Act (PDCA)
I.1.4. La norme ISO 9001
I.1.4.1. Définition
I.1.4.2. Mise à jour de la norme
I.1.4.3. Différences principales entre l’ancienne et la nouvelle version
I.1.4.4. Avantages de la nouvelle version
Chapitre 2 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
I.2.1. Historique
I.2.2. Agencement
I.2.3. Direction du laboratoire (D.LAB)
I.2.3.1. Prestations liées aux activités minières
I.2.3.2. Prestations dans le domaine des activités AMONT pétrolier
I.2.3.3. Centre de traitement de données
I.2.3.4. Rock sample storage
Chapitre 3 : PROBLEMATIQUE- HYPOTHESES- OBJECTIFS DE L’ETUDE
I.3.1. Problématique
I.3.2. Hypothèses
I.3.3. Objectifs
PARTIE II : MATERIELS ET METHODES
Chapitre 1 : SONDAGE ANONYME
II.1.1. Questionnaire
II.1.2. Mode d’emploi
Chapitre 2 : PROPOSITION D’UN PLAN D’ACTION
Chapitre 3 : METHODOLOGIE DE RECHERCHE
II.3.1. Collecte des données primaires
II.3.2. Collecte des données secondaires
PARTIE III : RESULTATS- DISCUSSION- RECOMMANDATIONS
Chapitre 1 : AUDIT
III.1.1. Evaluation d’audit
III.1.1.1. Main d’œuvre
III.1.1.2. Moyens
III.1.1.3. Méthodes
III.1.1.4. Milieu
III.1.1.5. Matériels
III.1.2. Recommandations résultant de l’audit
III.1.2.1. Main d’œuvre
III.1.2.2. Moyens
III.1.2.3. Méthodes
III.1.2.4. Milieu
III.1.2.5. Matériels
Chapitre 2 : SUIVI DES AVANCEMENTS DES ACTIONS
Chapitre 3 : PROCEDURES HYGINENE- SECURITE- ENVIRONNEMENT
III.3.1. Procédures de mise en place du SMHSE pour le personnel interne
III.3.1.1. Engagements stratégiques
III.3.1.2. Ressources humaines
III.3.1.3. Communication, Participation et Consultation
III.3.1.4. Documentation du système de gestion de HSE au travail
III.3.2. Procédures de mise en place du SMHSE pour le personnel externe
III.3.2.1. Emploi de personnel « partagé »
III.3.2.2. Suppléances
III.3.2.3. Habilitation du personnel
III.3.2.4. Signataires des rapports d’essai et d’étalonnage
III.3.2.5. Emetteurs d’avis et interprétations
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES