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Distillation sous pression réduite:
C’est une méthode que l’on emploie pour distiller des produits qui se décomposeraient s’ils étaient distillés à la pression atmosphérique, ou bien, pour des produits à points d’ébullition élevés. Dans ce procédé, l’appareillage est plus compliqué que pour les autres distillations. Le liquide distille à une pression inférieure à la pression atmosphérique et son point d’ébullition est plus bas.
Exemple : Nous avons distillé le glycérol technique c’est-à-dire le glycérol de la pharmacie qui bout à 299°C sous 760 mm Hg et que nous l’avons recueilli à 130°C sous 0, 1mmHg.
L’appareil à distiller dont le ballon est muni d’u n tube latéral qui plonge dans la solution pour favoriser une ébullition régulière, ste relié à une pompe à vide ou à une trompe à eau.
Entre la pompe à vide et l’appareil à distiller, on notera la présence d’un piège à froid (sel + glace), permettant de condenser les vapeurs qui pourraient s’échapper de l’appareil et aller souiller l’huile de la pompe.
Entre la trompe à eau et l’appareil à dist iller, on notera la présence d’un flacon de garde évitant s’il y a lieu, les retours d’eau ou d’huile dans l’appareil à distiller.
Pour arrêter la distillation, il ne faut amaisj couper le vide en arrêtant la pompe. Il faut d’abord faire entrer lentement l’air ou le gaz inerte dans le cas des produits sensibles à l’air ou à l’eau, en agissant sur le ro binet de la rampe.
Dans le cas d’une trompe à eau, il ne faut jamais a rrêter la trompe à eau.
Il faut faire entrer lentement l’air dans l’apparei l en agissant sur le robinet du flacon de garde.
Cette méthode nous a permis aussi de distiller des produits solides de points d’ébullition élevés.
Purification d’un solide par recristallisation
Un composé organique solide impur pourra généralement être purifié par recristallisation. La méthode est basée sur la différence de solubilité dans un solvant donné et peut être décrite schématiquement de laçonfa suivante.
· Le solide impur est dissous à chaud dans un solvan t. Au refroidissement le solide pur cristallise, les impuretés restent dansla solution.
Pour le choix du solvant, celui – ci doit être inerte vis-à-vis du composé à recristalliser. Il faut aussi trouver un solvant dans lequel le composé à purifier est très soluble à chaud (point d’ébullition du solvant) est très faiblementsoluble à froid.
Pour l’opération, le solvant est ajouté progressivement sur la substance. La dissolution doit se faire dans le minimum de solvant chaud.
· La solution saturée bouillante est filtrée pour ladébarrasser des impuretés.
Avant de filtrer, le matériel nécessaire à la filtration sera placé dans une étuve afin de prévenir une cristallisation prématurée due au refroidissement.
· Le filtrat placé dans un bêcher donne par refroidissement des cristaux de produit pur. Si la cristallisation ne se fait pas (solution sursaturée), on l’amorce par addition d’un cristal du produit ou par frottement sur les parois du bécher.
Nous remarquons qu’une cristallisation trop lente donne de gros cristaux contenant de liqueur mère et des impuretés.
· Les cristaux obtenus sont séparés de la liqueur mère par filtration sur Büchner ou sur verre fritté. Les cristaux retenus par le filtre sont lavés avec un peu de solvant propre et froid, afin de se débarrasser des impuretés solubles retenues à la surface des cristaux.
· La purification est alors terminée. Les dernières racest de solvant sont éliminées par séchage à l’étuve.
Mesure de point de fusion
On contrôle la pureté d’un produit par la mesure de son point de fusion. Nous avons pris le point de fusion du produit étudié avant et après recristallisation, ou le point de fusion du produit distillé, par la méthode au capillaire ou méthode par fusion lente.
Dans ce cas, une prise d’essai de la substance est introduite dans un tube capillaire que l’on fixe à l’aide d’un bracelet éla stique contre le thermomètre, de façon que la substance soit au niveau du réservoir thermométrique. L’ensemble est placé dans un bain liquide dont la température est d’environ 10°C inférieur à celle de fusion. On chauffe lentement le bain en l’agitant, la température ne devant pas s’élever de plus de 1 à 2° C par minute. L’observation de la fusion est f acilitée par l’emploi d’une loupe.
Suivant les températures à déterminer, les liquides employés sont l’acide sulfurique, la paraffine, des silicones fluides, ou des liquides incolores à points d’ébullition élevés.
Ainsi avons-nous trouvé par cette méthode le pointde fusion des produits suivants en utilisant comme bain liquide la glycérine pharmaceutique dont le point d’ébullition est de 130°C/0,1 mmHg.
Détermination de la masse moléculaire d’un composé
Généralités
Lorsqu’on dissout un corps A dans un liquide B, on modifie les propriétés physiques de ce dernier. Si le corps A conserve en solution une structure moléculaire et s’il n’est dissous qu’en très faible quantité, les modifications observées pour B sont pratiquement indépendantes de la nature de A, et ne dépendent que du nombre des molécules A qui se trouvent dispersées entre les molécules du liquide B.
Parmi ces modifications des propriétés physiques duliquide B, nous pouvons appliquer les deux méthodes de détermination approchée des masses molaires, à savoir la cryométrie et l’ébulliométrie. Mais dans notre tude,é nous allons décrire uniquement l’ébulliométrie.
Cette hydrolyse peut se faire de deux manières :
a) Par l’eau seule en opérant en autoclave à une température de 300°C et sous une pression assez élevée ; aussi ce procédé est -peuil employé.
b) Par hydrolyse en milieu acide, en général acidesulfurique. La catalyse par ces ions H+ permet d’opérer à l’ébullition sous la pression atmosphérique. C’est la méthode en usage dans les stéarineries par exemple, autrement dit la fabrication des bougies stéariques. Cette méthode marche très bien.
Le mécanisme réactionnel de cette hydrolyse peut secomprendre de la manière suivante.
Insolubles dans l’eau, les triglycérides sont relativement résistants à l’hydrolyse. Celle-ci pourra être réalisée par voie chimique, itsoen milieu homogène par dissolution des glycérides et de l’agent d’hydrolyse dans un solvant polaire (saponification alcoolique), soit en émulsion (hydrolyse acide). Dans tout les cas, l’hydrolyse des triglycérides progresse par arrachement successif des trois chaînes grasses, en donnant naissance à des diglycérides, puis à des monoglycérides, enfin à du glycérol.
Selon la place occupée par la première chaîne arrachée à un triglycéride, on aboutira au diglycéride asymetrique (1,2 diglycéride) ou au diglycéride symétrique (1,3 diglycéride).
De la même manière, le passage de di-aux monoglycérides pourra former soit un monoglycéride asymétrique α( – monoglycéride), soit un monoglycéride symétrique(β – monoglycéride).
Les trois réactions d’arrachement de chaines grasses ont des vitesses décroissantes et ont lieu en même temps au cours d’une hydrolyse. Par suite, tout hydrolysat partiel de triglycéride contiendra, à cô té d’acides gras libres et de triglycérides non encore attaqués, des di- et monoglycérides et du glycérol provenant des molécules partiellement ou totalement hydrolysées.
Par conséquent nous allons schématiser ci-après lemécanisme d’hydrolyse.
La mise en œuvre des moyens variés utilisant les d ifférences de solubilité des sels de plomb dans l’alcool, la cristallisation des dérivés trouvés, les différences de solubilité des sels de lithium dans l’acétone, la éparations des esters méthyliques par chromatographie sur silice, la cristallisation par formation de complexe avec l’urée, la distillation intermoléculaire, a permis de préciserles résultats des mémorables travaux de certains auteurs.[8] [9] [14] [15] [16]
Notre distillation s’annonce donc difficile. Nous disposons d’une pompe à vide allant jusqu’à 0,1 mm Hg, c’est- à- dire nous disposons d’un vide poussé.
Avant l’hydrolyse des triglycérides, un test préliminaire avec un papier pH montre l’absence d’aucune trace d’acides organiques dans le produit de départ. Le papier pH ne change pas de couleur.
Après hydrolyse, le mélange des quatre produits théoriquement obtenus, donne un test positif sur le papier pH. Autrement dit, le papier pH vire au rouge. Cela veut dire que l’hydrolyse à bien eu lieu avec forma tion d’ acides gras organiques.
Pendant la distillation, des réactions de décomposition se produisent. Des vapeurs blanches envahissent tout l’appareillage ce qui augmente la pression dans le système, favorisant davantage la réaction d’estérication,f si bien qu’à la fin, nous n’avons pu obtenir qu’une quantité faible de distillat par rapport au produit de départ caractérisé par les produits N°1, N°2, N°3, N°4.
Il est à signaler que le produit N°4 est celui qui sort le premier en tête de la distillation. C’est le seul produit non cristallisé recueilli ; les trois autres lots cristallisent dans le récepteur avec des points de fusion différents. Produit N°1 : PF : 49°C
La détermination structurale de ces composés a ététudiée par RMN13C et RMN 1H.
Le spectre de RMN 13C, découplé de proton (broad band) du produit N° 1 présente des signaux entre 14,10 ppm et 180,58 ppm .Ce spectre donne tous les pics en positif, ce qui rend un peu difficile son interprétation.
Néanmoins nous pouvons faire ressortir les renseignements suivants.
Le signal à = 180,58 ppm indique la présence de carbone du groupement carboxylique.
Les pics entre 129,69 ppm et 130,33 ppm correspondent à des carbones insaturés d’une chaîne aliphatique.
Le signal à = 65,87 ppm présente le carbone de méthylène en du groupement carboxylique. Son déplacement à champ faible est dû par l’effet d’anisotropie paramagnétique du groupement carboxylique de l’acide.
Les pics entre 22,71 ppm et 34,13ppm correspondent à des carbones de méthylène secondaire.
A = 14,10 ppm à 15, 15 ppm, nous avons des pics attr ibués au méthyle de la chaîne aliphatique.
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I :
I- PRINCIPALES TECHNIQUES ET METHODES UTILISEES PENDANT LE STAGE
I.1 Purification d’un composé organique par distillation
I.1.1. Distillation simple
I.1.2 Distillation fractionnée
I.1.3 Distillation sous pression réduite
I.2 Purification d’un solide par recristallisation
I.2.1 Mesure de point de fusion
I.3 Détermination de la masse moléculaire d’un composé
1.3.1- Généralités
1.3.2- L’ébulliométrie
1.3.2.1 : Elévation de la température d’ébullition d’une solution diluée
1.3.2.2 : La loi de l’ébulliométrie
1.3.2.3 : La détermination des masses molaires par ébulliométrie
1.3.2.4 : Description de l’appareil
1.3.3- L’interprétation moléculaire des lois de Raoult
Chapitre II
II- HYDROLYSE DU BEURRE DE CACAO ET SEPARATION DES ACIDES GRAS
II.1 : Structure chimique des glycérides
II1.1 : Les triglycérides
II.1.2 : Les glycérides partiels.
II.2 : Répartition des acides gras dans les graisses d’origine végétale
II.2.1 : Graisses de pulpe
II.2.2 : Graisses de graine
II.3 : Composition des triglycérides dans la fève de cacao
II.4 : Traitement des triglycérides
II 4.1 : Hydrolyse acide
II.5 : Séparation des hydrolysats
II.5.1 : Séparation par distillation sous vide.
Chapitre III
III- ANALYSE STRUCTURALE DES DISTILLATS
III-1 Produit N° 1
III-2 Produit N° 2
III-3 Produit N° 3
III-4 Produit N° 4
PARTIE EXPERIMENTALE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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