Homéopathie dans la prévention et le traitement des allergies courantes

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Principe d’adaptation du soin au patient

Il n’y a pas de maladies à caractère universel, ni des malades tous identiques, s’ils sont frappés d’un même mal, mais un malade global est fortement individualisé. Ce qui signifie que pour un même symptôme, un médecin pourra prescrire à deux patients, deux traitements différents.
L’homéopathe analyse les symptômes spécifiques présentés par le patient et non les symptômes de sa maladie. Toute pratique ne reposant pas sur cette analyse des symptômes n’est en droit de se réclamer de l’homéopathie .
L’homéopathie est une médecine synthétique qui étudie l’homme dans son intégralité, avec son caractère, ses faiblesses, ses modes de réaction physique et psychique et qui utilise dans ce but, le médicament le plus propre à exalter son mode réactionnel, c’est à dire la réaction de l’organisme à la maladie.
Grâce à l’analyse subtile entre les symptômes particuliers à l’individu, le médicament sera adapté à la personnalité du patient. De plus, l’homéopathie a créé des « types sensibles ». En effet, certains traitements homéopathiques se font à partir de l’homéotype de chacun. A chaque homéotype correspond des traits physiques, psychologiques et certaines tendances pathologiques.
Ces types permettent d’identifier des sujets qui développent pour un même produit plus de symptômes (que les homéopathes dénomment pathogénésiques ) que les autres. Par ailleurs, ce sont aussi des sujets qui, thérapeutiquement sont plus souvent justiciables d’une même substance ou d’un même groupe chimique. Cela revient à dire qu’ils seront plus facilement guéris, toutes maladies confondues par un certain médicament. Ainsi, l’homéopathie établit une relation entre les types humains et certains de ces « remèdes ». c’est pourquoi, on étiquettera un patient du nom de son médicament favorable : un tel est Hamamelis, une telle est Pulsatilla.(9) (43)

Principe de succussion

Le principe considère que le fait de secouer la solution après chaque dilution est nécessaire à l’efficacité. Il ne s’agit pas de mélanger la solution avant de la diluer à nouveau, mais de produire des chocs qui permettraient aux qualités thérapeutiques du remède homéopathique de se révéler. Ainsi, les dilutions non secouées sont peu ou pas actives.(26)

PATHOGENESIE

C’est le recueil des symptômes observés chez l’homme sain, au cours de l’administration accidentelle ou expérimentale, d’une substance pharmacologiquement active, à dose pondérale :
Pathos : souffrance ; Genaion : engendrer
Les origines de ces symptômes sont :

Intoxication

ƒ Intoxications aigues : elles ont des signes communs : vomissements, diarrhée puis lésions qui peuvent être mortelles . Elles ne donnent pas de signes spécifiques.
ƒ Intoxications chroniques : ( professionnelles par exemple) lentes et progressives, elles provoquent des symptômes variés et spécifiques de la substance ; elles sont donc plus riches d’enseignement. La lenteur de l’intoxication permet de voir se développer des signes fonctionnels qui seront soigneusement notés

Expérimentation chez l’homme sain

Elle doit se faire avec une substance parfaitement définie, utilisée à doses pondérales, progressives et répétitives, tout en restant subtoxiques . L’expérimentation sera conduite sur un certain nombre de personnes, réputées saines et choisies de façon à constituer une population représentative. Tous ces symptômes qui apparaissent sont observés dans leurs moindres détails et notés dans les termes employés par le sujet.
Cette expérimentation sur l’homme sain permet de répertorier toutes les sensations personnelles du sujet et d’en définir les modalités qui seront déterminantes pour le choix du médicament par le médecin.(8)

NOTIONS DE MALADIES CHRONIQUES

Les diathèses et les maladies chroniques

Le terrain propice à certaines manifestations a été définie comme une diathèse du grec « diathésis » c’est à dire une disposition.
La diathèse est une disposition générale, latente, héréditaire ou acquise qui conditionne le mode réactionnel d’un organisme et dispose celui-ci à contracter un certain nombre de maladies. C’est donc un ensemble de symptômes distincts atteignant simultanément ou successivement le même sujet et supposé relever de la même cause.
Les diathèses regroupent des signes communs permettant de saisir la succession des pathologies chez un même patient. Cette description concernant mieux le patient facilite une recherche de remède similaire.
ƒ Les travaux d’Hahnemann
– La luèse : elle se caractérise par une succession d’initiation, d’ulcération et de sclérose. Les pathologies se retrouvent principalement au niveau osseux, vasculaire, de la peau et des muqueuses. Au niveau du squelette, on trouve des asymétries, des dystrophies et une hyperlaxité ligamentaire. Psychiquement, le sujet type a soit une intelligence vive, soit une arriération mentale. L’étiologie la plus courante est l’alcoolisme.
Les principaux remèdes sont :
Nitricum acidum
Argentum nitricum
Aurun
Plumbun
Luesinum
– La sycose:elle regroupe des pathologies faisant suite à des vaccins, des toxiques, des infections chroniques ou à un stress profond.
Ces pathologies présentent des excroissances au niveau de la peau, des muqueuses ou d’autres organes. Leur développement est lent et insidieux. Il existe une imbibition générale des tissus ainsi qu’un catarrhe chronique des muqueuses. Le sujet est plutôt dépressif.
Les principaux remèdes sont :
Thuya
Nitricum acidum
Natrum sulfuricum
Medorrhinum
Silices
Sepia
– La psore : diathèse la plus répandue, elle se manifeste par l’alternance de manifestations internes d’éruptions et de problèmes psychologiques. Il existe une périodicité des manifestations cutanées, muqueuses et séreuses.
La suppression des éruptions entraîne des complications. Le sujet prédisposé est le carbonique. Il présente une longue convalescence après les maladies et des troubles de la thermorégulation.
Les principaux remèdes sont :
Sulfur
Nux vomica
Lycopodium
Psorinum
Calcarea carbonise
ƒ L’approche des successeurs
– Le tuberculinisme : le sujet prédisposé est phosphorique ou phosphofluorique, donc longiligne et élancé. Il présente une déminéralisation, une décalcification, un amaigrissement, de l’asthénie et une émotivité exacerbée. Hypersensible au froid, il a des affections ORL périodiques avec des manifestations subfébriles.
Les principaux remèdes :
Pulsatilla
Natrum muriaticum
Silices
Calcarea phosphoricum
– Le cancérinisme : cette diathèse décrit un sujet qui, selon son aspect physique est susceptible de développer un cancer. Les remèdes de fond sont variés et le rôle de l’homéopathe consiste en une surveillance particulière, sans toutefois alarmer le patient et à drainer les organes déficients ( foie, rein, peau, estomac…) avec des remèdes adaptés.
Sur le plan physique, la peau est terne et semble sale, les veines deviennent apparentes, les ongles sont durs et épais, les fissures se forment à la commissure des lèvres. Les tumeurs bénignes ( verrues, condylome) se multiplient.(31)

Les constitutions

La constitution représente le patrimoine du sujet ; elle est à la fois héréditaire, mais aussi remaniée en permanence par nos expériences personnelles, pathologiques ou non. Trois types de sels sont présents en proportions variables dans nos tissus : les carbonates, les phosphates et les sels fluorés. La dominante de l’un ou de l’autre va déterminer un type de constitution.
ƒ La constitution carbonique : sujet de type bréviligne, d’allure plutôt rigide, il présente un rapport sensiblement égal des différents segments du corps :
– développement en largeur, hypolaxité ligamentaire.
– Attitude : rigidité, démarche régulière, lente et lourde, gestes sobres, mesurés et lents, actes réfléchis et précis.
– Psychisme : passivité et économie, persévérance, recherche de la tranquillité.
– Pathologie : tendance aux maladies métaboliques et nutritionnels ( lithiases,rhumatisme, diabète, HTA).
Principaux remèdes :
Calcarea carbonica
sulfur,
Lycopodium.

Les véhicules et le matériel

Pour procéder aux dilutions ou aux triturations, on fait appel à des véhicules neutres qui peuvent être :
– soit des liquides comme l’eau distillée, l’alcool pur ou la glycérine
– soit des solides comme le lactose et le saccharose
La verrerie sera choisie de préférence en verre neutre et dur. Avant tout usage, elle sera lavée et rincée trois fois à l’eau déminéralisée ou à l’eau distillée et séchée à l’étuve à 150° C.(16)

Les procédés de déconcentration

ƒ Déconcentration selon la technique hanhemanienne
– Les dilutions : elles sont utilisées directement pour toute souche soluble dans l’eau ou l’alcool. Elles s’effectuent selon l’échelle centésimale au 1/100e ou l’échelle décimale au 1/10e .
Pour réaliser des dilutions successives, on dispose d’une série de flacons et de bouchons neufs, lavés et séchés, en nombre correspondant par exemple au numéro de la dilution centésimale à obtenir.
On met dans le premier flacon, une partie en poids de la substance de base, on complète à 100 parties en volume au moyen d’alcool à 70°. On secoue au minimum 100 fois. Cette série de succussions portent le nom de dynamisation. La dilution ainsi obtenue est la première centésimale ou première CH.
On prélève alors une partie en volume de cette première CH ; on la verse dans le deuxième flacon contenant déjà 99 parties du véhicule. On secoue également 100 fois. On obtient ainsi la 2e CH et ainsi de suite.
– Les triturations : elles sont destinées à traiter les substances insolubles. Elles peuvent être faites selon l’échelle décimale ou centésimale. Elles sont obtenues en triturant soigneusement et longuement (20 min), dans un mortier en porcelaine, la substance active solide préalablement réduite en poudre fine, avec une partie de lactose utilisé comme véhicule.
On continue la trituration dans les mêmes conditions en ajoutant peu à peu le reste de lactose. Les quantités respectives de substance active et de lactose sont calculées de manière à obtenir la première trituration décimale ou centésimale. On prélève alors une partie de cette trituration et on triture comme précédemment avec 9 ou 99 parties de lactose pour obtenir la deuxième décimale ou la deuxième centésimale et ainsi de suite.
On admet en homéopathie, qu’à partir de la troisième division centésimale, les substances insolubles peuvent être mises en solution. Ainsi la première préparation liquide possible pour un médicament insoluble sera donc la 4e CH . Pour l’échelle décimale, les substances insolubles peuvent être mises en solution à partir de la 6 DH et donc la première préparation liquide possible sera la 7e DH.
Il convient d’observer que la dynamisation est une opération très spécifique à la galénique homéopathique et tout à fait fondamentale à laquelle Hahnemann attachait la plus extrême importance.
Grâce à l’action mécanique du frottement et de succussion, il existe une transformation remarquable des propriétés des corps. Celle-ci développe et exalte leurs forces pharmacodynamiques latentes, masquées. Cette action mécanique atteint jusqu’à la structure élémentaire de la matière. C’est ce qu’on appelle la dynamisation. Celle-ci se fait concomitamment à la déconcentration.(14)
ƒ Autres techniques : méthodes korsakoviennes
Ce procédé de dilution et dynamisation a été mis au point par un russe : le comte Siméon N. Korsakov.
Son originalité réside dans l’emploi, pour réaliser toute la gamme des dilutions, d’un flacon unique que l’on vide à chaque dilution par renversement ou par aspiration.
On ajoute alors l’équivalent de 99 parties de solvant, le produit absorbé par les parois représentant 1/100e .
Après la succession nécessaire à la dynamisation, le flacon est de nouveau vidé puis rempli de solvant et de nouveau soumis à une nouvelle succession de 100 secousses.
On prépare ainsi la 6e , 30e , 200e , 1000e korsakovienne et plus haut les 10000e ( XM ), 50000e
( LXM ) et les 100000e ( CM ) korsakovienne.(14)

Les formes galéniques

ƒ Les granules et les globules
Ils sont tous deux constitués par de petits grains sphériques de saccharose et de lactose montés au poids et au volume désirés par dragéification dans des turbines rotatives.
Le globule a un poids moyen de 3 à 5 mg, le granule 50mg.
Ces globules et granules sont au départ neutres. Ils représentent alors un support inerte. Ils deviennent médicamenteux par mise au contact de la dilution homéopathique par la technique de l’imprégnation, dans la proportion de 1% : une partie de dilution en volume pour 99 parties de supports en masse. Ils sont agités, puis séchés à une température inférieure à 40°C.
Les granules sont présentés en tube de 80, généralement réservés aux dilutions moyennes 4 CH, 5 CH, 7 CH, à prendre quotidiennement à raison de deux, trois, quatre ou cinq granules à chaque fois. Il est recommandé de ne pas toucher les granules avec les doigts pour ne pas altérer le cortex imprégné. A cet effet, des bouchons compte- granules sont fournis.
Les globules sont présentés en dose à prendre en une seule fois. Elle est le plus souvent réservée aux hautes dilutions 9 CH à 30 CH à prendre en posologies espacées tous les sept, dix, quinze jours.
Les globules et granules doivent être déposés sous la langue et laissés fondre lentement.
ƒ Les gouttes
Elles sont constituées :
– soit de teintures mères ou macérats de bourgeons ; elles sont alors présentées en général, en flacon unitaire de 125 ml.
– soit de dilutions unitaires ou composées en général basses dilutions décimales, prescrites à titre de drainage ; la contenance habituelle est de 15 à 30 ml
La posologie est de 5 à 10 gouttes dans un peu d’eau pure ou directement sur la langue deux fois par jour dans le cas chronique.
ƒ Les poudres
Elles sont réservées aux souches insolubles en basses déconcentrations, en général, décimales. Elles sont préparées par trituration dans du lactose en poudre. Elles sont présentées en flacon de 15, 30 et 60g assorties d’une cuillère mesure.
Posologie :
Une cuillère mesure deux fois par jour sur la langue.
ƒ Autres formes On a des :
– ampoules buvables en boîte de 6, 12, 30 ampoules
– ampoules injectables très rares
– comprimés à 0,10g d’un mélange de saccharose et de lactose
– pommades en tubes de 20g en général à base de teinture mère
– suppositoires contenant 0,25g de dilution préparée avec de l’alcool à 30% pour un suppositoire de 2g
– ovules, sirops, potions, liniments.(14)

DEFINITIONS

Allergie

Le terme d’allergie crée en 1906 par Von PIRQUET désigne étymologiquement une « autre façon de réagir » d’un individu sensibilisé par une substance lorsqu’elle est réintroduite dans son organisme. Il est alors synonyme d’hypersensibilité spécifique. Cette définition introduit la notion de réactivité particulière de l’agent de provocation dont le comportement antigénique est dit allergique.(11)
Autrement dit, le terme « allergie » désigne une « réaction anormale » excessive de l’organisme à un agent allergène auquel il est particulièrement sensible. Par conséquent l’allergique est un individu « sensibilisé présentant des symptômes pour lesquels il consulte ou que le médecin découvre. Ainsi, « sensibilisation » désigne un état biologique ( avec ou sans symptômes cliniques) et « allergie » un événement clinique pour lequel le patient va généralement consulter.(21)

Allergènes

On entend par allergène toute substance qui peut déterminer une sensibilisation spécifique chez certains individus et qui provoque des manifestations pathologiques lorsqu’elle pénètre dans l’organisme sensibilisé d’un individu.

Haptènes

On entend par haptènes certains antigènes incomplets qui sont incapables de provoquer la formation d’anticorps mais peuvent réagir spécifiquement avec eux.

Anticorps allergiques

La formation et le développement des anticorps allergiques sont déterminés par l’introduction d’allergènes dans l’organisme. Ils ont la propriété de se combiner avec l’antigène lors de sa réintroduction et déterminent des réactions pathologiques responsables des manifestations cliniques allergiques.

Réactions allergiques

La réaction allergique comprend un ensemble de phénomènes complexes, de mécanismes variés dus à l’introduction puis la réintroduction de l’allergène dans l’organisme aboutissant à différentes manifestations cliniques allergiques.

Organe et tissu cible

Le tissu ou organe cible ( antérieurement désigné sous le nom de tissu ou organe de choc) est celui au niveau duquel sous l’influence d’irritation directe, d’infection, d’agressions répétées par un ou plusieurs allergènes, se fixent les anticorps spécifiques à un ou plusieurs allergènes. Dans les cellules de ce tissu ou de cet organe sont libérés des intermédiaires chimiques (histamines et substances similaires) qui déterminent hyperémie, congestion, œdèmes et éventuellement, si le tissu ou l’organe en sont dotés, hypersécrétion glandulaire et contraction des fibres lisses, prurit s’il y’a présence d’une innervation sensitive.

Maladies allergiques

Les maladies allergiques peuvent être définies par l’ensemble des états morbides liés à la sensibilisation de certains individus par un allergène qui détermine le développement d’anticorps allergiques spécifiques. L’introduction d’allergènes entraîne la formation d’anticorps : lorsqu’un certain équilibre est établi entre la quantité d’allergène et la quantité d’anticorps, se produit la réaction allergique par laquelle débute la maladie allergique. Réaction et maladie peuvent être générales, respiratoires, cutanées, digestives ou viscérales, articulaires ophtalmiques, cardiaques, vasculaires etc. Certaines substances, nocives pour 90 à 95% des individus, déterminent chez les allergiques des réactions différentes de celle d’un organisme dit « normal ».

Maladies atopiques

Ce type de réponse individuelle est souvent favorisé par l’hérédité. Le terme d’atopie ( au sens étymologique : atopia = singularité, étrangeté) a été proposé par Coca et Cook pour caractériser une telle prédisposition, mais également utilisé par les auteurs anglo-saxons pour désigner les maladies allergiques avec anticorps circulant « réaginiques », identifiables par la réponse précoce des tests cutanés. Cette allergie dite atopique englobe les asthmes, les rhinites, les trachéites, les spasmodiques, certains eczémas et urticaires avec prurits qui sont le plus souvent héréditaires.

Allergies acquises

Un certain nombre de maladies allergiques sont acquises. Leurs observations chez les sujets indemnes de toutes tares allergiques héréditaires sont courantes : sensibilisation à de nouveaux médicaments, à de nouveaux allergènes industriels, tels que tissus synthétiques, lessives, matières plastiques. Elles rendent comptent de l’extension actuelle des manifestations d’hyper sensibilité spécifique. Elles sont néanmoins plus fréquentes chez les patients ayant des antécédents allergiques personnels ou héréditaires.(11) (27)

TYPES DE REACTIONS ALLERGIQUES

Allergies de types I

C’est le type le plus fréquent et le plus important du point de vue clinique ; il correspond à l’hypersensibilité immédiate (HSI) ou hypersensibilité anaphylactique et atopique avec anticorps circulants. Ces anticorps ou réagines sont également appelés anticorps homocytotropiques.
Ce sont des immunoglobulines de type IgE capables de se fixer sur les mastocytes tissulaires ou sur les basophiles du sang circulant. Chez l’homme les mastocytes se trouvent particulièrement dans les poumons, les membranes des voies respiratoires supérieures, la peau et le tractus intestinal. Les mastocytes sont riches en granules contenant l’histamine et les autres médiateurs chimiques de l’allergie.
La caractéristique des réactions de l’allergie de type I est que les symptômes apparaissent très rapidement après l’exposition à un allergène, en règle générale en dix à vingt minutes, mais quelque fois moins, d’où le nom d’hypersensibilité immédiate.
L’asthme allergique extrinsèque, les rhinites et les conjonctivites allergiques sont des exemples d’allergies de type I

Allergies de type II

Dans ces réactions immunes, les anticorps sont libres dans le sérum alors que l’antigène est fixé à la surface de certaines cellules ou est un composant de la membrane cellulaire elle même. Quand les anticorps réagissent avec l’antigène, il se produit une activation du complément qui aboutit à la détérioration de la cellule et même à sa lyse. Ces réactions cytotoxiques ou cytolytiques ne concernent pas en général l’allergologue ; les maladies relevant de ce mécanisme sont essentiellement les accidents de transfusion incompatibles et les cytopénies médicamenteuses.

Allergies de type III

Ces réactions sont dues à des anticorps circulants, les précipites qui appartiennent à la classe des IgG. Le système complémentaire est activé quand ces anticorps réagissent avec des antigènes pour produire un complexe antigène – anticorps. Cette activation du complément entraîne une accumulation de polynucléaires et une libération d’histamines, et aboutit à des lésions tissulaires. Les alvéolites allergiques extrinsèques constituent le meilleur exemple d’une telle réaction immunologique allergique.

Allergies de type IV

Les réactions de type IV se différencient des trois autres en ce sens qu’elles ne sont pas produites par des anticorps mais par des cellules immuno compétentes, les lymphocytes . Ces réactions se caractérisent aussi par des délais de 24 à 72 heures nécessaires à l’apparition des manifestations après la réintroduction de l’antigène : d’où le nom d’hypersensibilité retardée (HSR) à médiation cellulaire. Les réactions de type IV entraînent des lésions tissulaires inflammatoires avec infiltration de cellules mononuclées (lymphocytes et macrophages). La réaction inflammatoire peut conduire à des lésions tissulaires irréversibles.
Un caractère fondamental des réactions de type IV est le rôle minime ou nul de la prédisposition individuelle, contrairement à l’hypersensibilité immédiate ou le terrain allergique (atopie) est absolument indispensable. N’importe qui ne peut pas présenter une réaction allergique de type I mais n’importe quel sujet peut développer une hypersensibilité retardée.
Les exemples classiques de réactions de type IV sont les réactions tuberculiniques positives, les dermatites et les rejets de greffes.(36)

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Table des matières

Introduction
Première partie : Généralités sur l’homéopathie 
1. Définition et historique
1.1. Définition
1.2. Historique
2. Principes de base de l’homéopathie
2.1. Principe de similitude
2.2. Principe de dilution
2.3. Principe d’adaptation du soin au patient
2.4. Principe de succussion
3. Pathogénésie
3.1. Intoxications
3.2. Expérimentation chez l’homme sain
4. Notions de maladies chroniques
4.1. Diathèse et maladies chroniques
4.2. Constitutions
5. Tempéraments
5.1. Tempérament hydrogénoïde
5.2. Tempérament oxygénoïde
5.3. Tempérament carbonitrogénoïde
6. Sémiologie homéopathique
6.1. Signe étiologique
6.2. Signe psychique
6.3. Signe général
6.4. Modalités
6.5. Signe régional
7. Médicaments homéopathiques
7.1. Souches
7.2. Souches et matériels
7.3. Procédés de déconcentration
7.4. Formes galéniques
Deuxième partie : Généralités sur les allergies
1. Définitions
1.1. Allergie
1.2. Allergènes
1.3. Haptènes
1.4. Anticorps allergiques
1.5. Réactions allergiques
1.6. Organe et tissus cibles
1.7. Maladies allergiques
1.8. Maladies atopiques
1.9. Allergies acquises
2. Types de réactions allergiques
2.1. Allergies de type I
2.2. Allergies de type II
2.3. Allergies de type III
2.4. Allergie de type IV
3. Mécanismes cellulaires et moléculaires de l’allergie
3.1. Sensibilisation
3.2. Déclenchement de la réaction allergique IgE dépendante
3.3. Autres mécanismes
4. Expression cliniques de l’allergie
4.1. Choc anaphylactique
4.2. Rhinites allergiques
4.3. Urticaire
4.4. Conjonctivite allergiques
4.5. Asthmes allergiques
Troisième partie : Homéopathie dans la prévention et le traitement des allergies courantes
1. Homéopathie face au choc anaphylactique
1.1. Piqûres d’insectes
1.2. Prévention
1.3. En cas de surinfection de la piqûre
2. Homéopathie face à la rhinite allergique
2.1. Symptômes caractéristiques
2.2. Traitement de symptômes
2.3. Traitement de terrain
2.4. Isothérapie
3. Homéopathie face à l’urticaire
3.1. Manifestations typiques
3.2. Traitement 8
4. Homéopathie face à la conjonctivite allergique
4.1. Traitement de la phase aigue
4.2. Traitement de la phase chronique
4.3. Médicaments de terrain
5. Homéopathie face à l’asthme
5.1. Asthme, maladie multiforme
5.2. Traitement de l’asthme par les remèdes de symptômes
5.3. Traitement de terrain de l’asthme
Conclusion 
Bibliographie 

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