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Les enquêtes à l’aide de questionnaires :
Ces travaux ont été menés par le chercheur comme suit :
Elaborer les questionnaires sur deux thèmes : les caractéristiques des pratiques scolaires et le processus de composition sous- influence ;
Cette technique de recueil de données permet de questionner un grand nombre d’enseignants et donc d’avoir un large aperçu des différentes pratiques scolaires. Plusieurs étapes ont été respectées :
– Faire passer les questionnaires après en avoir défini le mode de passion ;
– Classer les réponses collectées ;
– Saisir les réponses ;
– Traiter les questionnaires.
Les enquêtes par des entretiens
Cette étape de la méthodologie consiste à faire passer un entretien semi-dirigé à quelques enseignants d’EPS ayant répondu au questionnaire. Il permet de faire parler l’enquêté librement et en profondeur sur des thèmes précis, d’obtenir des réponses nuancées aux questions que pose l’enquêteur.
Pour les entretiens Musard a suivi la démarche suivante :
Elaboration d’un guide d’entretien sur les mêmes thèmes que ceux du questionnaire ;
Sélectionner un échantillon .
Faire passer l’entretien .
Interpréter les données de l’entretien
En résumé, les deux thèmes de cette recherche à savoir le processus de composition sous influences et les caractéristiques des pratiques scolaires sont étudiés à partir de corpus provenant de plusieurs sources à l’aide de méthodes complémentaires.
· Un corpus issu de l’analyse des contenus du programme d’EPS, des livres et des articles de la revue EPS et des libellés de stages de formation continue de 2000-2001 sur l’acrosport
· Un corpus issu des questionnaires diffusés à une centaine d’enseignants d’EPS de Collège et Lycée .
· Un corpus issu des entretiens semi- dirigés avec les enseignants d’EPS.
L’analyse de contenu programme d’EPS, des manuels, des articles de la revue et de libellés des stages de formation continue
Ces résultats sont exposés pour chacune des dimensions d’analyse suivantes :
1. Les généralités La: terminologie la plus fréquente est « l’acrosport ». Musard l’a employé dans les textes institutionnels concernant le cycle terminal, dans tous les ouvrages et dans plus de la moitié des articles et des libellés de stages. Le chercheur constate que les concepteurs du curriculum potentiel et du curriculum formel prennent en compte les caractéristiques des élèves ;(Musard, 2003, p.131).
2. Les influences explicitées par les acteurs:
Musard avait emprunté les propos de Marsenach et Amad-Escot (2000) que, trois sources de données sont à articuler pour concevoir des situations de pratique en EPS : les besoins des élèves objectivement évalués, les finalités de l’institutet enfin les connaissances relatives à l’APSA qui constituent le support de l’apprentissage. Les enseignants peuvent s’inspirer des différents curricula (potentiel ou réel, formel).
Cette deuxième dimension d’analyse relative aux influences se décline alors selon les trois (3)
catégories suivantes :
· Les APSA : Il s’agit de repérer quelles autres activités physiques sportives et artistiques (sport scolaire)
· Les élèves: Cette catégorie permet de s’interroger sur le rôle des élèves. Les acteurs sont ils influencés particulièrement par les élèves?
· Les curricula : il s’agit d’observer si les acteurs sont influen cés par le curriculum formel(les programmes d’EPS), par le curriculum potentiel (publications, formation initiale ou
continue, projets d’EPS,…) ou encore par le curricu lum réel (expérience des cycles enseignés). Cette catégorie permettra donc de caractériser le rôle des différents curricula dans la construction des activités scolaires. Si des auteurs (d’ouvrages, d’articles…) sont cités dans la bibliographie, ils so nt considérés comme une influence uniquement si leurstravaux sont présentés ou discutés dans le texte (mais pas s’ils figurent exclusivement en bibliographie).
D’une manière générale, cette deuxième dimension d’analyse relative aux influences se décline donc selon trois catégories : les APSA, les élèves et slecurricula. Elle permettra de mieux connaître le processus de composition sous influences.
3. Les caractéristiques des pratiques scolaires: Ce pendant Musard a constaté :
Des zones d’ombres : l’insuffisance de précision dans les règles d’organisation de l’activité, la confusion dans la terminologie et puis la logique interne de l’acrosport sont rarement explicitées, elle a aussi relevé une diversification des objectifs, une grande appréciation de l’acrosport par les élèves et les enseignants.
Les questionnaires
a) Les généralité:s Dans l’analyse du corpus Musard a constaté une confusion entre plusieurs terminologies (« acrosport », « acrogym » et « gymnastique acrobatique », peu d’enseignants ont acquis une longue expérience d’enseignement de l’acrosport » (Musard, 2003, p.132).
b) Les influences explicitées par les acteurs:
Les résultats sont présentés en trois phases :
Les influences curriculaires :
La majorité des enseignants « déclare être influencés par leurs discussions avec d’autre professeurs, ainsi que par la lecture de livres ou d’articles sur l’acrosport et ils accordent aussi une importance à la formation continue. » (M usard, 2003, p.135).La moitié seulement se réfère aux programmes d’EPS, et un peu moins s’intéresse aux autres sources d’inspiration (document sur internet, formation initiale, projet).
Les APSA : Musard a relevé qu’aucun enseignant ne peut définir avec précision les règles de la pratique fédérale de l’acrosport. « Pour les enseignants, l’acrosport consiste donc à enchaîner plusieurs fois des pyramides, en respectant des exigences d’exécution et des principes de sécurité(…). Seules deux règles sont décrites précisément par les enseignants : le nombre de gymnastes par groupe et la durée du maintien des figures » (Musard, 2003, p.138)., de 2 à 4 gymnaste et de 2 à 4 secondes par figure. Pour ce qui est de la référence aux pratiques sociales, les enseignant citent d’abord le cirque et la gymnastique.
Musard en a conclu que « pour les professeurs d’EPS, l’acrosport scolaire se situe sans doute au carrefour du cirque, de la gymnastique et il une vingtaine de diverses APSA sont ensuite citées.(Musard, 2003, p.139).
Les caractéristiques des pratiques scolaires :
Les quatre catégories d’analyse organisent la lecture des documents à propos des caractéristiques des pratiques scolaires : les objectifs essentiels à atteindre, les intérêts de l’activité, les règles d’organisation de l’activité et l’évaluation sommative.
Les objectifs et les intérêts de l’activité :
Dans cette catégorie ce que les auteurs présentent comme les objectifs essentiels à atteindre au cours d’un cycle d’acrosport, par exemple « le développement de capacités pour monter – grimper, s’équilibrer », « organiser un enchaînement à plusieurs ». Nous avons choisi le terme d’« objectifs », car c’est le mot le plus fréquemment employé par les auteurs. Cette catégorie nous permettra d’identifier quel apprentissage doit être développé en acrosport. Qu’est-ce que les élèves doivent apprendre au moyen de cette APSA ? Sur quel apprentissage les auteurs insistent-ils ? Les objectifs à atteindre en acrosport sont présentés le plus souvent de façon groupée dans une partie spécifique ou dans l’introduction. Si un élément concernant les aprentissages des élèves émerge de façon isolée dans le texte et qu’il n’est pas présenté en tant qu’objectif essentiel de l’activité, il est considéré comme un intérêt de l’activité.
• Les intérêts de l’activité : les auteurs soulignte divers intérêts ou avantages relatifs à la pratique de l’acrosport. Ils caractérisent l’activité par des qualificatifs, des traits positifs (par exemple : activité motivante ; acrobatique ; besoin de peu de matériel).
L’acrosport permet de développer plusieurs finalités de l’EPS, en particulier ce qui concerne le travail de groupe et elle rencontre du succès auprès des élèves. En outre, elle fait partie du groupe des activités gymniques dans les programmes d’EPS et elle peut donc éventuellement constituer une alternative à la gymnastique. Mais les enseignants ne semblent pas être préoccupés par les compétences spécifiques aux activités gymniques ». (Musard, 2003, p.146).
Les différentes règles d’organisation de l’activité:
Il a été demandé aux enseignants de préciser lesnqci règles d’organisation de l’activité :
1. Le nombre d’élèves par groupe, par exemple un groupe de cinq élèves.
2. Le temps, c’est-à-dire la durée de l’enchaînement que les élèves doivent respecter (par exemple une minute trente).
3. L’espace et plus précisément les dimensions de l’espace (praticable, tapis …) sur lequel les élèves pratiquent ?
4. La musique, qui peut être absente, utilisée selon le choix des élèves ou en fonction de leur niveau de pratique, ou encore imposée.
5. Le matériel : il s’agit ici du matériel autre que les tapis formant le praticable, par exemple le matériel de cirque, les accessoires…
Les réponses obtenues ont montré une hétérogénéitéflagrante : (…) Cette variété dans les règles
d’organisation doit faire l’objet d’un questionneme nt : qu’est ce qui amène les enseignants à déterminer des règles d’organisations de l’activitési différentes ?(Musard, 2003, p.152).
Les évaluations sommatives :
o Les critères d’évaluation: Musard s’est demandée « si les enseignants ont véritablement construit une évaluation sur l’activité acrosport »? (Musard, 2003, p.152).Il ya tellement de disparités dans l’attribution des points, comme elle l’a montré dans son tableau XII ci- dessous
Tableau 2 : La répartition des points dans l’évaluation de la performance, de la maîtrise et des connaissances »
PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE :
Pour Musard il s’agit de : « comprendre comment les différents acteurs (concepteurs de programmes, auteurs, formateurs et enseignants) construisent les activités scolaires, et pour nous comment les enseignants d’EPS malgaches procèdent à une composition sous- influence dans l’enseignement et apprentissage des gestes difficiles et acrobatique en football. Notre travail consiste alors à relever les éléments et les facteurs à prendre en compte à travers les écrits, les documents et films concernant la pratique du football à savoir :
Présenter les données relatives à la pratique de l’acrosport ; La pratique gymnique dans le club et en milieu scolaire .
Les questions à propos du football plus particulièrement concernant les derniers points :
· Les questions à poser sont :
A quel problème fondamental l’élève doit- il être confronté en sport collectif en général et en football en particulier? Pour quel enjeu de formation ?
Qu’est ce que l’élève doit apprendre ? doit-il s’approprier des principes et des règles d’action en relation avec les pouvoirs moteurs spécifiques à chaque activité en vue de constituer des savoirs. Cette notion des pouvoirs moteurs recouvre deux grandes catégories de problèmes qui ont trait à l’activité perceptive d’une part, et au pouvoir décisionnel d’autre part. Ces problèmes sont en rapport très étroit avec les habilités motrices que le sujet possède ou doit construire pour apporter, lors de l’exécution, une réponse juste au problème posé. Donc :
– Au plan perceptif : pouvoir et analyser la situation .
– Au plan décisionnel : concevoir et choisir une solution.
– Au plan moteur : dans cette situation d’opposition où le temps.
d’exécution est réduit, lancer la balle dans la direction et à la distance souhaitées. Comment doit- il apprendre ?
Le processus didactique proposé s’appuie sur des situations de résolution de problèmes intégrant notamment la recherche par les élèves deprincipes et de règles d’action en relation avec des pouvoirs moteurs généralisables.
Comment l’enseignant va-t- il déterminer ce que les élèves doivent apprendre et comment évaluer les acquis ?
Il convient à ce niveau de baliser le cheminement d es élèves par des situations de référence. Avec les éléments prise en compte pour leurs constructions.
Quelles procédures d’apprentissage pour la mise en œuvre ?
L’enseignant doit mettre en place une situation de référence qui permet de déterminer les objectifs, puis proposer une ou des situations de résolution de problèmes.
Pour les élèves il s’agit de s’imprégner de problème et à partir des réponses planifient leurs actions.
Tout ce questionnements nous amène à formuler notre problématique : « Quelle composition sous –influence l’enseignant doit- il o pérer dans son processus didactique pour réaliser l’apprentissage des gestes difficiles et acrobatique en football ? »
Notre hypothèse : apprendre des gestes difficiles et acrobatiques en football scolaire oblige les enseignants à s’inspirer des programmes d’activité en matière d’acrosport et de la gymnastique à travers la pratique sociale malgache d’une part. D’autre part, les savoirs curriculaires des enseignants, les apports personnels des élèves, ainsi que les matériels déterminent la nécessité ou pas de l’entreprise technico- pédagogique des acteurs en jeu.
Pour vérifier notre hypothèse, nous avons choisi d’effectuer notre expérimentation au sein du Lycée privée Sacré Cœur d’Ambatolampy, Lycée d ’Ambatolampy et Lycée d’Ambohidratrimo.
Dans la réalisation des gestes acrobatiques par les élèves, on note une compatibilité entre maîtrise différentielle du corps, dans l’espace et technique complexe en football dans un laps de temps- réduit.
Donc, ce qui nous paraît important dans notre travail de réplication c’est de savoir les influences explicitées par les enseignants pour accompagner, aider les élèves à perfectionner et consolider les gestes trouvés par eux même au averstr du curriculum potentiel des formateurs et par leurs compositions.
Contexte et justification:
La mise en place d’une nouvelle discipline comme l’acrosport dans l’EPS malgache est pratiquement plausible pour les raisons suivantes :
– faire de l’acrosport ne demande pas une grande participation humaine, deux ou quatre élèves suffisent, ce qui n’empêche pas la participation d’une classe entière.
– faire de l’acrosport ne demande qu’une espace restr eint de 10m sur 10m.
– faire de l’acrosport ne demande pas de matériel spécifique : musique par exemple.
– faire de l’acrosport, c’est l’Education Physique et le Sport dans sa globalité et avec l’apport du côté artistique.
Les contraintes économiques que vit le pays actuelement ne laissent pas la discipline se développer dans la mesure où l’acrosport s’aperçoit comme étant des activités sportives accessoires.
CADRE CONCEPTUEL
Notre étude est centré sur: « L’étude de la composition sous- influences des enseignants d’éducation physique et sportive dans l’apprentissage des gestes difficiles en football »
Le cadre conceptuel se fonde essentiellement sur la recherche entre la pratique du football à l’école et celle des gestes acrobatiques en footbal. La réflexion s’articule autour de deux débats. D’une part, la réflexion sur les savoirs ensport collectif. D’autre part, les problèmes de l’enseignement de football.
Définition de l’acrosport:
L’acrosport (ou gymnastique acrobatique ou encore acrogym), est une activité gymnique artistique, mélangeant danse, gymnastique au sol et cirque. Elle consiste en la pratique de figures acrobatiques et d’enchaînements chorégraphiés sur un thème musical.
Activité collective de production de formes en groupe dans la perspective de créer une composition basée sur les effets visuels ; architecture de la forme, simultanéité, complémentarité afin d’être vu et apprécié et deoduirepr un étonnement. Tony Froissart « Enseigner l’Acrosport en milieu scolaire, au club »Actio1997.
Le petit Larousse (1985) nous apprend que l’acrobatie touche à la virtuosité, au factice, au périlleux et que l’acrobate est un artiste qui exécute des exercices d’adresse, d’agilité ou de force dans un cirque, un music – hall, un théâtre, une foire; il se signale à l’attention d’un public par des procédés compliqués et dangereux.
Le petit Robert (juin 1986) : acrobatie, (1853 de acrobate) art de l’acrobate; exercice, tour d’acrobate (saut périlleux, voltige etc.). Faire des acrobaties aériennes, manœuvre d’adresse exécutée en avion (looping, retournement, renversement, tonneau, vrille).
• Activité gymnique et d’expression basée sur la construction à plusieurs de relations corporelles équilibrées et esthétiques impliquant ifférentsd rôles pour les élèves : porteur, voltigeur et joker. Odile et Thierry Roig-Pons.
Pourquoi choisir l’acrosport en milieu scolaire?
Sur le plan institutionnel : c’est une activité riche au regard des compétences du socle.
Pédagogique: Ludique, collectif qui permet à tous les élèves d’être acteurs dans une production collective. Permet de trouver une place adaptée dans au moins 2 des rôles proposés.
Faisabilité: facile à mettre en place en scolaire : matériel.
Les différents gestes difficiles en football:
Le jeu de volée et le jeu de tête ont en commun qu’ils nécessitent une bonne lecture de la trajectoire, un équilibre et un placement très précis. Ces gestes demandent beaucoup de répétition, mais également des qualités de coordination, de souplesse et de détente. Un bon jeu de tête est utilisé dans les situations offensives ou défensives et est indispensable à toutes les équipes qui veulent s’imposer. Chez le jeune joueur, il demande un travail particulier pour dépasser les craintes et s’imposer dans les airs. Les gestes de volée nécessitent beaucoup d’adresse et de coordination car ils sont effectuésen une touche de balle. Ils peuvent être réalisés pour dégager son camp, dévier sur un partenaire ou chercher à marquer.
Les différents gestes de volée et de jeu de tête acéepl. Bien frapper la balle pour donner le coup de tête afin d’orienter vers un partenaire oula partie du but visé.
Tête plongeante: La tête plongeante est un geste précédé d’une impulsion horizontale pour aller au devant du ballon. Il s’agit de précéder unadversaire ou de couper la trajectoire du ballon.
La reprise de volée: Lire la trajectoire, placer son pied d’appui, équilibre du corps, amplitude et relâchement de la frappe, lâcher la frappe vers la cible.
La reprise de volée acrobatique: Trouver l’équilibre dans les airs.
Le ciseau retourné :
Les points clés pour réussir le jeu de tête :
– Attaquer son ballon (aller à sa rencontre.
– Impulsion et armé de la tête dans le timing dealtrajectoire).
– Frapper le ballon avec le front. Les yeux sur le ballon
– Les Points Clés pour réussir le jeu de volée
– Position du pied d’appui orienté vers la cible. Position de frappe équilibrée (même dans le déséquilibre.
Le football a l’école….pourquoi ?
L’école et le sport ne doivent pas s’opposer. Les pratiques sportives occupent une place de plus en plus importante dans notre société. Le football y occupe une place privilégiée, suscitant intérêt et enthousiasme dulusp grand nombre. L’école, dans les missions qui lui sont assignées, notamment « apprendre à faire et à comprendre » ne peut passer à côté des pratiques sociales les plus pratiquées et les plus motivantes. C’est pourquoi le football, utilisé comme A.P.S (activité physique et sportive)support, permettra de développer et d’acquérir des conduites et habiletés motrices spécifiques, de développer des connaissances et savoirs nécessaires à la gestion de sa vie physique, de s’ouvrir culturellement à un phénomène social reconnu.
Les influences curriculaires
Les savoirs curriculaires, disciplinaire et psychopédagogique vont lui permettre d’aider l’élève à réussir l’apprentissage des gestes difficiles en football. D’autant plus, que les ouvrages et transmissions télé- visuelles de ces gestes techniques vont l’influencer dans son processus d’enseignement et d’apprentissage.
Les résultats varient selon les acteurs. Les enseignants semblent être très fortement influencés par le curriculum potentiel, puisque 100% des professeurs déclarent s’appuyer sur le curriculum potentiel. Tout d’ abord, trois éléments du curriculum potentiel apparaissent déterminants pour les enseignants d’E.P.S : les livres ou les articles, les échanges entre enseignants d’E.P.S et la formation continue. Les professeurs d’E.P.S s’appuient largement sur le curriculum potentiel, en particulier les publications, les échanges entre collègues et les tages de formations continues, les auteurs et les formateurs présentent leurs propres démarches d’enseignement de l’acrosport et le football.
L’analyse du curriculum potentiel et des questionnaires montre que le curriculum prescrit ne peut pas être considéré comme une influence forte Plus. de la moitié des enseignants cherchent à respecter les programmes d’E.P.S. Les auteurs des ouvrages, des articles et les formateurs envisagent une réflexion sur le curriculum formel. Concernant les enseignants, les programmes constituent pourtant des directives nationales, mais ils sont allusifs sur les contenus à enseigner. Les textes institutionnels mettent d’avantage l’accent sur les objectifs de la discipline, l’organisation des cycles des activités. Les programmes du lycée qui sont organisés par rapport aux groupes d’activités, s’intéressent aux différentes APSA et donc l’acrosport. Ils précisent davantage les connaissances spécifiques que les élèves doivent acquérir dans chaque activité.
D’autres influences que les curricula potentiel et formel interviennent dans le processus de construction des activités scolaires. Nous nous intéressons maintenant au rôle joué par les élèves.
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Table des matières
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA THESE MERE
1) PRESENTATION DE LA THESE MERE
1.1 Contexte et justification
1.1.1 Historiques et l’origine de l’acrosport
1.1.2 Axe synchronique : manifestation actuelles de l’acrosport
1.1.3 Axe diachronique : origines et historique de l’acrosport
1.2 La problématique et hypothèse
1.3 La méthodologie
1.3.1 Analyse du corpus
1.3.2 Les enquêtes à l’aide de questionnaires
1.3.3 Les enquêtes par des entretiens
1.4 Les résultats
1.4.1 L’analyse de contenu programme d’EPS, des manuels, des articles de la revue et de libellés des stages de formation continue
1.4.2 Les questionnaires
1.4.3 Les entretiens
1.5 Discussions
DEUXIEME PARTIE : DEMARCHE DE REPLICATION « L’ETUDE DE LA COMPOSITION SOUS- INFLUENCES DES ENSEIGNANTS D’EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE A l’APPRENTISSAGE DES GESTES DIFFICILES EN FOOT BALL »
2.1. INTRODUCTION
2.2. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
2.3 CADRE CONCEPTUEL
2.3. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
2.4. RESULTATS et DISCUSSION
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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