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Historiques de la médecine traditionnelle au Burkina Faso
Avant la période coloniale, la médecine traditionnelle assurait la couverture des besoins sanitaires des communautés africaines. Elle sera interdite par le colonisateur au profit de la médecine moderne, mais connaitra un nouvel essor à partir de 1978. En effet, l’OMS à travers la conférence internationale sur les soins de santé primaire tenue à Alma Ata(Genève) en 1978 préconisa pour la première fois l’implication du savoir médical traditionnel dans les soins de santé des populations. Au Burkina Faso, son exercice sera toléré juste après les indépendances, avec l’ordonnance n°70-68 bis /PRES/MSP/AS du 28 Décembre 1970 portant code de santé publique et ses textes d’application.
A partir de 1974, des chercheurs de l’Université de Ouagadougou, du CNRST (Centre National de la Recherche Scientifique et technologique) et des structures de santé, encouragés par le CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur) et L’OUA/CSTR (Organisation de l’Unité Africaine /Comité Scientifique), vont s’investir dans la recherche sur les plantes médicinales.
La création d’un Institut de Recherche dur les Substances Naturelles en 1978 marquera un réel point de départ de la promotion et de la valorisation de la Médecine et de la pharmacopée Traditionnelle.
En outre, entre 1984 et 1989, le Gouvernement a encouragé la mise en place de cellules de Pharmacopée Traditionnelle dans les structures sanitaires décentralisées du système de soins et la constitution d’associations de tradipraticiens de santé (TPS).
En 1987, un premier séminaire national sur la Médecine et la Pharmacopée Traditionnelles est organisé sur le thème : « Pour une approche rationnelle de la Médecine et de la pharmacopée traditionnelles au Burkina »
En 1994, la loi N°23 /94/ADP portant code de santé public du 19 Mai 1994 reconnait la Médecine et la Pharmacopée Traditionnelles comme une des composantes du Système national de santé.
En 1999, un deuxième atelier sur la Médecine et la pharmacopée traditionnelle et les critères de sélection des médicaments traditionnels améliorés a été organisé à Kaya. Un troisième et dernier atelier national sur la Médecine Traditionnelle (Politique Nationale, législation et réglementation des activités en matière de médecine et Pharmacopée Traditionnelles) a été tenu à Ouagadougou en 2001.
En 1999, les Etats Généraux de la Santé (EGS) ont formulé un certain nombre de recommandations sur la Médecine et Pharmacopée Traditionnelles qui ont conduit à ce que, en 2001, la Médecine et la Pharmacopée Traditionnelles soit prises en compte dans le plan National de Développement sanitaire 2001-2010.
Enfin, à la faveur de l’érection de la direction des Services Pharmaceutiques en Direction Générale de la Pharmacie, du Médicament et des laboratoires en 2002, une Direction de la Promotion de la Médecine et Pharmacopée Traditionnelles a été créée.
Organisation et importance de la médecine traditionnelle au Burkina Faso
Conscient des enjeux de la médecine Traditionnelle, le gouvernement du Burkina Faso s’est engagé dans la valorisation du patrimoine médical traditionnel. Au Burkina, 2000 espèces de plantes médicinales ont été identifiées. Certaines d’entre elles sont utilisées dans le traitement des maladies prioritaires comme la drépanocytose, le paludisme, le diabète, l’hypertension artérielle, le VIH etc.
En 2004, on assistera à la création au sein du ministère de la santé (précisément au niveau de la Direction Générale de la Pharmacie, du Médicament et des Laboratoires : DGPML) d’une direction de la promotion de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles.
Cette direction a pour mission : la coordination et le suivi des activités de la promotion de la Médecine et de la pharmacopée traditionnelles, l’organisation de l’exercice de la médecine traditionnelle, la valorisation des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle. Aujourd’hui, cette direction forme et encadre environs 450 tradipraticiens dans l’exercice de leur traitement. Pour un meilleur suivi et un meilleur encadrement, ces tradipraticiens de santé sont organisés en associations qui relèvent du Ministère de l’Administration Territoriale et qui travaillent en étroite collaboration avec la DGPML.
L’organisation de ces associations se présente comme suit :
Au niveau de chaque département, les tradipraticiens sont organisés en cellules de pharmacopée traditionnelle.
Ces cellules forment au niveau de chaque province un réseau provincial des Tradipraticiens de Santé (TPS)
Ces réseaux provinciaux s’organisent dans chaque région pour former un réseau régional.
Les réseaux régionaux vont constituer le réseau national.
Il est à souligner qu’il n’y a aucune obligation pour un tradipraticien d’intégrer une association de TPS.
Au sein de chaque association se trouve un bureau exécutif composé ainsi qu’il suit :
1. un président ;
2. un premier vice-président ;
3. un deuxième vice-président ;
4. un troisième vice président ;
5. un secrétaire général ;
6. un secrétaire général adjoint ;
7. un(e) trésorier (ère) ;
8. un(e) trésorier (ère) adjoint (e) ;
9. un responsable à l’organisation ;
10. un responsable de la communication et de la presse ;
11. un premier responsable adjoint à la communication et de la presse ;
12. un responsable des projets ;
13. un responsable de l’environnement et de la gestion des ressources naturelles ;
14. un responsable adjoint de l’environnement et de la gestion des ressources naturelles ;
15. un responsable de la valorisation et de la promotion de la médecine traditionnelle ;
16. un responsable des activités féminines ;
17. un responsable des sections commerciales ;
18. un responsable adjoint des sections commerciales ;
19. un responsable des relations avec les autres associations ;
20. un responsable adjoint des relations avec les autres associations.
La règlementation de la médecine et la pharmacopée traditionnelles
Des textes règlementant l’exercice de la Médecine Traditionnelle au Burkina Faso ont été élaborés par un groupe de spécialistes composés de juristes, tradithérapeutes, pharmaciens, médecins et agents d’autres ministères tel que le Ministère de l’environnement, de l’administration et de l’information.
Ces textes ont été validés par le ministère de la santé par :
1-un décret portant conditions d’exercice de la médecine traditionnelle au Burkina Faso ;
2- un arrêté portant modalités d’exercice de la Médecine traditionnelle au Burkina Faso ;
3-un arrêté portant conditions de délivrance des autorisations de Mise sur le Marché des médicaments issus de la pharmacopée Traditionnelle au Burkina Faso.
Arrêté portant conditions d’exercice de la médecine traditionnelle au Burkina Faso
Dans ce décret plusieurs points sont traités :
Les dispositions générales :
La médecine traditionnelle est définie au sens du décret comme étant l’ensemble de toutes les connaissances et pratiques, matérielles ou immatérielles, explicables ou non, utilisées pour diagnostiquer, prévenir ou éliminer un déséquilibre physique, mental, psychique et social, en s’appuyant exclusivement sur des connaissances transmises de génération en génération, oralement ou par écrit et sur des expériences vécues.
La personne qui exerce la médecine traditionnelle est appelée tradipraticien de santé(TPS).
Les conditions de reconnaissance d’un tradipraticien de santé y sont également clairement explicitées.
Conditions d’exercice de la médecine traditionnelle :
Elles nécessitent une autorisation délivrée par le ministre de la santé. Pour prétendre à cette autorisation des conditions fixées par ce ministère doivent être réunies (âge, moralité, nationalité).
Les acteurs de la médecine traditionnelle sont contrôlés par les services compétents du ministère de la santé.
Les obligations du TPS y sont également décrites ainsi que l’engagement de sa responsabilité dans les actes qu’il pose.
L’exercice illégal de la médecine traditionnelle est sanctionné par une amende (pouvant aller de 200 .000 à 500.00 F CFA).
Dispositions diverses et transitoires :
Une collaboration est possible entre le TPS et un autre TPS, ou avec un attaché de santé ou encore avec une structure de santé.
Un délai de douze (12) mois est accordé aux TPS qui exercent déjà pour se conformer aux nouvelles dispositions. Passé ce délai ils seront passibles de sanctions.
Arrêté portant modalités d’exercice de la Médecine Traditionnelle au Burkina Faso
Dispositions générales :
Elles s’appliquent à tout TPS désirant exercer la médecine traditionnelle au Burkina Faso.
Les catégories de tradipraticien reconnues par le ministère de la santé sont : naturothérapeute, l’accoucheuse traditionnelle, le ritualiste, le kinésithérapeute, l’herboriste, le médico-droguiste.
Les modalités d’obtention de l’autorisation de l’exercice de la médecine traditionnelle :
Pour exercer la médecine traditionnelle un dossier doit être soumis au ministre de la santé pour avoir une autorisation.
Le TPS ayant obtenu une autorisation d’exercice de la Médecine Traditionnelle est tenu d’exercer lui-même la profession de Tradipraticien de santé tout en respectant les textes règlementaires érigés par le ministère de la santé.
Si toutefois les pratiques du TPS présentent un danger pour la santé publique, le ministre de la santé peut lui retirer son autorisation.
Le TPS exerce son activité dans les cabinets de consultations où il reçoit les malades, et dans les herboristeries là où il vend ses plantes médicinales.
Les activités du TPS contrôlés par les structures du ministère de la santé porte sur:
– les conditions d’hygiène et de sécurité des infrastructures ;
– les activités qui sont menées dans ses structures ;
– le respect des textes législatifs et réglementaires en vigueur.
Lorsque le TPS modifie ses activités, ou lorsqu’il change de lieu d’exercer, il doit le notifier aux autorités sanitaires et compétentes pour examen et décision.
L’obtention de l’autorisation d’exercice de la Médecine Traditionnelle donne droit à un enregistrement au fichier national des tradipraticiens de santé.
Dispositions transitoires et finales :
Toute personne qui exerce la Médecine traditionnelle à titre privé au moment de la signature du présent arrêté a un délai de douze mois (12) mois pour se mettre en règle. Passé ce délai, ses interventions seront passibles de sanctions prévues par les textes en vigueur.
Toutes infractions aux différentes dispositions prévues par cet arrêté est passible de sanctions. Un code déontologique sera élaboré par les associations de tradipraticiens de santé et les autorités sanitaires compétentes. Il permettra de dégager les principes et règles déontologiques pour l’ensemble des professionnels de la Médecine Traditionnelle.
Arrêté portant conditions de délivrance des Autorisations de Mise sur le Marché des médicaments issus de la Pharmacopée Traditionnelle au Burkina Faso
Dispositions générales :
L’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) est un droit d’exploitation conféré à un produit déterminé, en vue de son importation, détention, distribution et dispensation au Burkina Faso pendant la période prévue pour la validité de celle-ci.
Elle est accordée à un fabriquant pour un médicament issu de la pharmacopée Traditionnelle de nom commercial connu, de formule, de présentation, d’indications et de contre indications bien précises.
Toutes modifications de ces éléments précités entrainent une nouvelle AMM.
L’obtention d’une AMM issue de la pharmacopée traditionnelle doit faire l’objet d’un dossier de demande rédigé et constitué selon les normes établis par le Ministère de la Santé.
De la demande d’autorisation de mise sur le marché :
Les pièces constitutives du dossier de demande d’AMM à fournir sont spécifiques à chaque catégorie de médicaments qui sont au nombre de 3 :
les médicaments de catégorie 2, les médicaments de catégorie 3, les médicaments de catégorie 4.
– les éléments constitutifs du dossier de demande d’AMM des médicaments de la catégorie 2 sont :
Dossier administratif
Dossier pharmaceutique qui concerne :
les matières premières (pour les plantes utilisées : leur monographie, leurs noms scientifique et local, leur description, leur distribution géographique. Pour la matière première : ses caractères organoleptiques et microscopiques, les résultats des essais de stabilité et de contrôle de qualité.) , le procédé de fabrication (formule, mode et étapes de fabrication, méthode de contrôle en cours de fabrication, rapport d’expertise concernant les bonnes pratiques de fabrication),
le produit fini (le conditionnement et étiquetage, les résultats du contrôle de qualité du produit fini, les résultats des essais de stabilité du produit fini en rapport sur les caractères organoleptiques.
Dossier toxico clinique qui concerne :
le rapport d’expertise sur la longue expérience d’utilisation du produit, sur les risques toxicologiques connus, sur les risques liés à la mauvaise utilisation du produit, sur les risques de dépendance physique ou psychique, les enquêtes des instituts de recherche, des rapports de l’OMS, du CAMES et de l’OUA /CSTR, la bibliographie (aussi exhaustive que possible) des essais de toxicité déjà réalisés sur les plantes utilisées ou sur des espèces voisines appartenant à la même famille.
– Les éléments constitutifs du dossier de demande d’AMM des médicaments de la catégorie 3 sont:
Dossier administratif : ce dossier est spécifique aux médicaments de la catégorie 3
Dossier pharmaceutique qui concerne :
les matières premières qui sont des extraits. Pour les médicaments de la catégorie 3 en plus de la monographie des plantes utilisés, on doit adjoindre la méthode de préparation des extraits standardisés, la méthode de contrôle de qualité des extraits, les résultats des essais de stabilité et de contrôle de qualité des extraits végétaux utilisés comme matières premières, le mode de fabrication et le produit fini décrit comme pour le cas des médicaments de la catégorie 2.
Dossier pharmaco-toxicologique qui concerne : les données de la pharmacodynamie ;
les données des essais de toxicité aigüe et sub-chronique ; un rapport d’expertise sur les essais réalisés.
Dossier clinique qui concerne :
une autorisation des essais cliniques, délivrée par un comité national d’éthique,
un protocole d’essai clinique suivant les méthodes standards (phase I et II),
Les résultats,
Un rapport d’expertise sur les essais réalisés.
– Les éléments constitutifs du dossier de demande d’AMM des médicaments de la catégorie 4 sont:
la réglementation concernant cette catégorie rentre dans le cadre des procédures actuellement en cours pour les médicaments conventionnels.
De la demande de renouvellement :
Elle est conditionnée par le dépôt d’un dossier dont les pièces constitutives sont règlementées par le ministère chargé de la santé.
La Demande de renouvellement doit être introduite au minimum dans les six mois qui précèdent la date d’expiration de l’AMM et au plus tard dans les deux mois suivant cette date.
Dispositions transitoires :
Les médicaments issus de la Pharmacopée traditionnelle déjà en vente officielle devraient être régularisés dans les six mois qui suivaient la signature de ce décret.
L’annonce publicitaire d’un produit issu de la pharmacopée traditionnelle doit se faire suivant les dispositions en vigueure.
Les sanctions :
Selon les dispositions de l’arrêté les sanctions prévues sont :
– le retrait de l’AMM
– le payement d’une amende de cent mille (100.000) francs CFA à un million (1.000.000) de francs CFA
Dispositions diverses :
Tout médicament issu de la Pharmacopée traditionnelle doit être accompagné d’une étiquette, et d’une notice.
Lors de la neuvième journée de la médecine traditionnelle qui s’est déroulé le 4 octobre 2011, le Burkina à certifié ses premiers tradipraticiens. En effet, une centaine de dossiers ont été déposés auprès de la DGPLM et après examen 32 praticiens ont été admis. Pour la première fois au Burkina des tradipraticiens ont pris publiquement un engagement déontologique à exercer leur métier.
Engagement déontologique des tradipraticiens de santé
Vu la politique nationale en matière de médecine et de pharmacopée traditionnelle ;
Vu la réglementation sur la médecine et la pharmacopée traditionnelle ;
Vu l’engagement des autorités politiques à promouvoir et valoriser la médecine et la pharmacopée traditionnelles,
Nous, tradipraticiens de santé, nous nous engageons à :
Préserver, protéger et promouvoir la vie humaine, Ne pas faire de la publicité mensongère,
Ne pas faire des pratiques traditionnelles néfastes (excision, scarifications, etc.),
Éviter la vente illicite des médicaments,
Ne pas faire d’usurpation de titre, à nous contenter de notre titre de tradipraticiens de santé,
Ne pas arnaquer les patients, à ne pas nous faire rémunérer plus que nécessaire
Ne pas corrompre et ni se laisser corrompre,
Reconnaître les limites de nos compétences et référer les malades vers un autre praticien,
Faire la notification des maladies à déclaration obligatoire,
Respecter les bonnes pratiques en matière de médecine et de pharmacopée traditionnelle,
Sauvegarder l’environnement,
Protéger le savoir médical traditionnel,
Pour tout ceci, nous nous engageons et nous en faisons le serment, en ce jour…..
Les acteurs et les différentes pratiques de la médecine traditionnelle
Les praticiens de la médecine traditionnelle au Burkina Faso sont autant des hommes que des femmes.
Les généralistes sont les plus nombreux bien que certains d’entre eux aient des spécialités.
On y trouve :
– Les rebouteurs qui s’occupent des fractures ;
– Les accoucheuses qui sont exclusivement des femmes ;
– Les praticiens spécialisés en médecine infantile.
La médecine et la pharmacopée traditionnelles à l’instar de la médecine conventionnelle ont leur propre méthodologie de diagnostic et fonctionnent avec des règles.
En fonction du cas à traiter une ou plusieurs de ces actions sont exécutées :
observer, ausculter et consulter le patient sur ses douleurs et ses antécédents ;
diagnostiquer le mal ainsi que sa source ;
prescrire un traitement (au sens large du terme) selon la maladie ou le mal ;
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
I. LA MEDECINE TRADITIONNELLE AU BURKINA FASO
1. DEFINITIONS
2. HISTORIQUES DE LA MEDECINE TRADITIONNELLE AU BURKINA FASO
3. ORGANISATION ET IMPORTANCE DE LA MEDECINE TRADITIONNELLE AU BURKINA FASO
4. LA REGLEMENTATION DE LA MEDECINE ET LA PHARMACOPEE TRADITIONNELLES
4.1. Arrêté portant conditions d’exercice de la médecine traditionnelle au Burkina Faso
4.2. Arrêté portant modalités d’exercice de la Médecine Traditionnelle au Burkina Faso
4.3. Arrêté portant conditions de délivrance des Autorisations de Mise sur le Marché des médicaments issus de la Pharmacopée Traditionnelle au Burkina Faso
5. LES ACTEURS ET LES DIFFERENTES PRATIQUES DE LA MEDECINE TRADITIONNELLE
II. LE NEEM
1. GENERALITES
1.1. Classification et nomenclature
1.1.1. Classification botanique
1.1.2. Nomenclature
1.2. Etymologie du nom « Azadirachta indica »
1.3. Origine du neem et répartition géographique
1.4. Description botanique de l’arbre du neem
1.4.1. Les feuilles
1.4.2. La tige
1.4.3. Les fleurs et les fruits du neem
1.4.4. Les racines
1.5. Exigences agroclimatiques du neem
2. LES DIFFERENTES PROPRIETES DU NEEM
2.1. Propriétés médicinales du neem
2.1.1. Effet antibactérien
2.1.2. Effet antidiabétique (hypoglycémiant)
2.1.3. Effet antipaludéen
2.1.4. Effet antiulcéreux
2.1.5. Effet antiviral
2.1.6. Effet antifongique
2.1.7. Effet anti-inflammatoire
2.1.8. Effet anticancéreux
2.1.9. Effet hépatoprotecteur
2.1.10. Effet sur le système nerveux central
2.1.11. Effet sur les maladies cardiovasculaires
2.1.12. Effet sur le VIH SIDA
2.1.13. Effet sur la fertilité
2.1.14. Effet contre les maladies parodontales
2.1.15. Les éléments bioactifs présents dans le neem
2.2. Usage vétérinaire
2.3. usages cosmétiques
2.4. Propriétés insecticide du neem
2.5. Autres utilisations potentielles des différentes parties de la plante du neem
3. CARACTERISTIQUES ET COMPOSITION DE LA GRAINE ET DE L’HUILE DE NEEM.
3.1. Les différents constituants de la graine
3.2. Composition en acides aminés des protéines contenues dans les graines du neem
3.3. Caractéristiques des composés pariétaux de la graine de neem
3.4. Les différents constituants de l’huile de neem
3.5. Caractéristiques Physico Chimiques de l’huile de neem
3.6. Toxicité du neem
DEUXIEME PARTIE: NOTRE ETUDES
I. OBJECTIFS
1. OBJECTIF GENERAL
2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
II. MATERIELS ET METHODES D’ETUDE
1. LE CADRE D’ETUDE
2. OUTILS ET TECHNIQUE DE COLLECTE DE DONNEES
2.1. Outils de collecte de données
2.1.1. Producteurs d’huile de neem
2.1.2. Aux tradipraticiens
2.1.3. Aux fabricants de produits cosmétiques utilisant l’huile de neem
2.1.4. Aux utilisateurs de l’huile de neem et /ou des produits dérivés
2.2. Techniques de collecte de données
2.3. Période et type d’enquête
III. RESULTATS
1. PROCEDES D’EXTRACTION DE L’HUILE DE NEEM
1.1. Extraction manuelle
1.2. Extraction semi mécanisé
2. LES CONTRAINTES LIEES A L’EXTRACTION DE L’HUILE DE NEEM
2.1. Extraction manuelle
2.2. Extraction semi mécanisé
3. LES DIFFERENTS TYPES DE PRODUITS COSMETIQUES OBTENUS A PARTIR DE L’HUILE DE NEEM
4. LES DOMAINES D’UTILISATION DE L’HUILE DE NEEM AU BURKINA FASO
4.1. En cosmétique
4.2. En thérapeutique
4.2.1. En dermatologie
4.2.2. Utilisation comme anti inflammatoire et antalgique
4.2.3. Utilisation comme antitussif
4.2.4. Utilisation comme vermifuge
4.2.5. Utilisation comme Antipaludique
4.2.6. Autres utilisations
4.3. En agro-industrie
4.3.1. Action du neem sur les ennemis de cultures
4.3.1.1. L’action insecticide
4.3.1.2. L’action répulsive
4.3.1.3. L’action anti appétant
4.3.1.4. L’action sur la régulation de croissance.
4.3.1.5. L’action anti-oviposition
4.3.2. Techniques d’utilisation de l’huile de neem en agriculture
5. les obstacles liés à l’utilisation de l’huile de neem
6. les avantages liés à l’exploitation et à l’utilisation de l’huile de neem
IV. DISCUSSION
1. LES PROCEDES D’EXTRACTION
1.1. Extraction manuelle
1.2. Extraction semi mécanique
2. LES DIFFERENTS DOMAINES D’UTILISATION DE L’HUILE DE NEEM
2.1. Huile de neem utilisée en cosmétique
2.2. Huile de neem utilisé en thérapeutique
2.2.1. Utilisation par voie externe
2.2.2. Utilisation par voie orale
2.2.3. Effets secondaires de l’huile de neem
2.3. Utilisation de l’huile de neem en agro industrie
3. LES CONTRAINTES ET LES LIMITES DE NOTRE ETUDE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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