Soutenance mémoire
L’homme a trois natures : comprendre, dominer, créer. Il essaie d’appréhender son environnement à l’aide des outils scientifiques de recherche et de les dominer en utilisant des inventions de tout genre pour améliorer sa vie. La technologie s’avère l’un des instruments qui a rénové l’existence de l’homme. Les Technologies de l’Information et de la Communication [TIC] s’associent de plus en plus à notre ère et notre société. Elles offrent des possibilités et des services si grands qu’on ne peut pas ignorer. Presque tous les secteurs d’activités y ont recours, ne citons que le secteur industriel, le secteur de la santé, le monde de l’économie, le secteur du développement humain, l’univers de l’éducation. Leur omniprésence active et incontournable dans chaque domaine d’activités modifie de plus en plus nos modes de vie, nos modes de travail et nos habitudes. Nous assistons à la naissance d’une nouvelle culture qui est la culture du numérique, c’est pourquoi l’éducation doit y préparer chaque individu.
Actuellement dans le cadre de la mondialisation, le système LMD est devenu un système commun pour presque toutes les Universités. Un système qui accède sur la mobilité des étudiants ainsi que leurs initiatives personnelles à la recherche, qui permet aussi d’enseigner autrement pour les enseignants et d’apprendre autrement pour les étudiants. C’est ce qui oblige les Universités à recourir à la nouvelle technologie. Les TIC sont des outils indispensables à la fois pour les étudiants, pour les enseignants ainsi que pour l’administration.
HISTORIQUE SUR L’EVOLUTION DES TIC
Depuis quelques années, les Technologies ont évolué et ont changé notre mode de vie et nos habitudes à la vitesse grand V dans le monde entier. Le mot «Technologie» sous-entend les qualités suivantes pour les TIC : la précision, la facilité, la rapidité et l’efficacité et sa standardise. Quand nous parlons des TIC, l’ordinateur prend et joue un rôle important. C’est dans ce sens que nous avons fait de recherche sur l‘historique de l’ordinateur et son environnement [l’internet] qui se résume comme suit :
Le boulier ou l’abaque est sans aucun doute une des plus vieilles machines à calculer de l’histoire de l’humanité qui n’est autre que l’ancêtre de l’ordinateur. Avant son apparition, les hommes calculaient en traçant des signes sur des surfaces meubles, puis en manipulant divers objets. Dans l’Antiquité (400ans avant J.C), on utilisait des tablettes recouvertes de sable ou de poussière, ce sont les abaques (du grec abax, sable) ; puis vers 300 ans avant J.C apparaît le premier boulier de l’histoire. Quelques siècles plus tard, on y introduit des jetons ou des galets glissant sur des rainures. A partir du moyen-âge le boulier prend sa forme définitive en Chine sous la dynastie des Ming au XIVe siècle pour être largement utilisé dans le commerce.
En 1642, la Pascaline. Blaise Pascal (19 ans) réalise la première machine à calculer qui permet de faire des additions et des soustractions (avec un engrenage on peut faire une retenue). Mais aucun succès, même amélioré (ajout des multiplications) par Leibniz 50 ans plus tard. Jusqu’au XIXe, des machines à calculer sont inventées par plusieurs scientifiques (De Poleni, Caze, Lépine, Hileron De Boistissandeau), mais restent sur les principes des machines du XVIIe siècle.
L’utilisation de ces cartons perforés révolutionne et fait base à la création de l’ordinateur qui n’apparait par sa forme actuelle par des périphériques d’entrée, une unité centrale, des périphériques de sortie que vers 1958, le premier ordinateur à transistors (inventé en 1948), appelé le TX-0 (Transistorized Experimental Computer) qui a été faite au MIT (Massachusetts Institute of Technology). Puis après la création en 1958, par Clair Kilby le premier circuit intégré (pièce électronique sur une seule puce de silicium) qui développe les capacités et réduit en terme de forme l’espace occupé par l’ordinateur devenu Micro ordinateur. En 1963, Douglas Engelbart invente la souris un outil indispensable pour la rapidité du travail.
L’internet quand à elle est :
D’après Wikipédia : « … un nouvel outil d’information et de communication en pleine évolution offrant des perspectives de croissance exceptionnelles. C’est devenu un formidable moyen de communiquer, d’échanger, de travailler, de rencontrer, d’apprendre et même de commercer ».
Depuis des années 50, durant la guerre froide, le gouvernement américain se demandait comment protéger l’appareil de l’Etat contre une attaque nucléaire soviétique. C’est en 1964 qu’un chercheur proposa de créer un réseau de communication sans centre physique, le principe était de créer un ensemble de nœuds interconnectés. C’est dans ce sens que le Ministère de la Défense américain travaille sur l’idée de relier entre eux les ordinateurs militaires pour partager les informations. C’est la naissance d’ARPANET (1969), l’ancêtre de l’Internet actuel. Il s’agit d’un réseau reliant les centres de recherche de l’armée et les universités américaines. L’ARPA (Agence chargée des projets de recherche en matière de défense militaire) a développé le concept de l’Internet selon le principe précédent (nœuds interconnectés). Pour organiser et harmoniser les réseaux un langage commun à tous les réseaux existant à l’échelle mondial a été crée. Ce qui fut l’objet de la conférence internationale qui eu lieu en 1972, à Washington [TCP/IP].
En 1974, c’est la naissance de l’Internet dans sa forme actuelle. Le réseau se développe alors rapidement, surtout au Etats-Unis, auprès des centres scientifiques et universitaires. En 1980, il est décidé que la protocole TCP/IP ne serait plus un secret militaire et tomberait donc dans le domaine public. A partir de ce moment n’importe qui pouvait utiliser le réseau gratuitement. La transformation d’Internet a envahi les quatre coins du monde. Elle va bouleverser notre façon de percevoir les connaissances.
DEFINITIONS DES TIC
D’une manière générale les termes TIC, c’est un acronyme qui signifie « Technologies de l’Information et de la Communication ». On parle aussi de NTIC en y ajoutant le mot « Nouvelles ». Notons aussi que des appellations connexes du terme TIC comme : NTIC, IT, ICT, TICE ne se différent pas car les mots : « nouvelles technologies de l’information et de la communication » dits NTIC, le sigle anglais correspond à IT pour « Information Technology » ou encore ICT pour « Information Communication Technology/Technologies » ou Nouvelles Technologies de la Formation (NTF), évoquent les mêmes choses.
Pour l’éducation nationale en France, on parle plutôt des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Education (TICE). Si telles sont les différentes appellations des TIC, il y a différentes manières de les définir. En effet, LAMIZE B., SILEM A (1997), dit « Ces technologies même si elles prolongent les anciens moyens d’information et de communication que sont la radio, le disque et la télévision, sont considérées comme une innovation en ce sens qu’elles modifient le rapport entre le diffuseur et l’usager qui a davantage d’autonomie » . Cette considération de LAMIZE B cite des exemples des TIC et souligne en même temps la relation et l’effet entre le diffuseur et l’utilisateur.
Par contre, Manuel CASTELLS les définit (1998), comme « l’utilisation de connaissances scientifiques pour déterminer les façons de faire les choses d’une manière reproductible » . Dans, le Dictionnaire Wikipédia les TIC sont aussi comme (03 mai 2010 à 06:01), « Les notions de technologies de l’information et de la communication (TIC) et de nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) (en anglais, Information and communication technologies, ICT) regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l’informatique, de l’internet et des télécommunications ».
Pour THIERRY KARSENTI (2009), « …les TIC désignent un ensemble de technologies fondées sur l’Informatique, la Microélectronique, les Télécommunications, le Multimédia et sur l’Audiovisuel, dont la combinaison et l’interconnexion… » En somme, les lettres TIC sont donc un acronyme qui désigne l’ensemble des Technologies de l’Information et de la Communication qui utilisent ou exploitent principalement les potentialités de l’outil informatique, de l’électronique et de l’internet.
Exemples de TIC : la télématique, Internet et le Web, le multimédia[I pad/ I phone/ MP4/MP3/MP5…], les réalités virtuelles, les réalités immersives, la télévision DBS et la télévision haute définition, les téléconférences interactives, le réseau numérique à intégration de services (RNIS), les différentes formes de téléchargement, de consultation et de transaction à distance, la photographie numérique, les caméras digitales, le montage électronique, les télécommunications [diffusion, circulation et réception], GPS (Global Position System), la numérisation, le stockage et le traitement de l’image; la création de simulacres, etc.
USAGE PEDAGOGIQUE
Vers les années 80 la typologie des TIC en éducation était souvent dite comme l’Application Pédagogique de l’Ordinateur ou APO. Sauvé (1992), définit une typologie comme un « système de description, de comparaison, de classification, voire d’interprétation ou d’explication des éléments d’un ensemble, à partir de critères jugés pertinents, qui permet de ramener d’une façon simplifiée à quelques types fondamentaux une multiplicité d’objets ou de phénomènes distincts ». D’une manière générale on peut dire que, la typologie se rapporte souvent à une classification ou hiérarchisation a partir des critères préétablis. Elle évolue selon l’époque et les changements dans la société et des technologies.
En 1980, Taylor distinguait trois grands types d’UPO ou Utilisations Pédagogiques de l’Ordinateur dit aussi les 3 T :
• L’ordinateur comme ENSEIGNANT (Tutor)
• L’ordinateur comme OUTIL (Tool)
• L’ordinateur comme APPRENANT (Tutee).
Le premier rôle fait référence aux tutoriels. Ce rôle est décrit de la manière suivante : « The computer presents some subject material, the student responds, the computer evaluates the response, and, from the results of the evaluation, determines what to present next. » par traduction simple, l’ordinateur assume ici le rôle traditionnel de l’enseignant auprès de l’apprenant. [l’Ordinateur comme un moyen d’enseignement]. Le deuxième rôle fait référence aux usages des divers logiciels et CD-ROM ou outils de productivité (éditer des textes, exécuter des calculs, faire des analyses statistiques, produire des illustrations, etc.). [l’Ordinateur comme moyen d’apprentissage]. Le dernier rôle, celui de l’ordinateur-apprenant, désigne les situations où l’apprenant-humain prend la place de l’enseignant et utilise un langage ou code de programmation pour « converser » avec l’ordinateur apprenant.
La seule faille qu’on peut reprocher à Taylor dans sa classification est qu’il n’a pas évoqué le rôle organisationnel des technologies de l’information et de la communication au sein de l’organisation ou de l’établissement. Exemple les TIC utilisées au sein des services administratifs des établissements.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : ETATS DES LIEUX ET POSITION DU PROBLEME
1-1 L’ENSEIGNEMENT ET LES TIC AU NIVEAU MONDIAL
1-2 L’ENSEIGNEMENT ET LES TIC A MADAGASCAR
1-3 PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
CHAPITRE II : CADRAGES CONCEPTUELS
2-1 HISTORIQUE SUR L’EVOLUTION DES TIC
2-2 DEFINITIONS DES TIC
TYPOLOGIES DE L’USAGES DES TIC
USAGE GENERAL
USAGE PEDAGOGIQUE
CARACTERISTIQUES DES TIC
LES UTILISATIONS DES TIC
GENERALITE
DANS LE DOMAINE DE L’ENSEIGNEMENT
ROLE DE L’INFORMATION DANS LA FORMATION
TIC POUR FAVORISER LE DEVELOPPEMENT SOCIO-AFFECTIF
VALORISATION DES PATRIMOINES DOCUMENTAIRES
TIC POUR FACILITER LE TRAVAIL DANS LE DOMAINE DE L’ADMINISTRATION
TIC POUR FAVORISER LE DOMAINE DE L’AUTOFORMATION
TIC POUR UNE APPLICATION PEDAGOGIQUE OU UNE ALLIEE PEDAGOGIQUE
POUR ETRE UNE TECHNOLOGIE A ETUDIER : MATIERE D’ETUDE
2-3 LA BIBLIOTHEQUE VIRTUELLE
HISTORIQUE ET EVOLUTION DU MOYEN DE DOCUMENTATION
DEFINITIONS
PROCESSUS POUR LA CREATION DE LA BIBLIOTHEQUE VIRTUELLE
MODELE OU TYPE DE BIBLIOTHEQUE VIRTUELLE
Chapitre III : LA METHODOLOGIE
3-1 L’ECHANTILLONNAGE
3-2 LES METHODES D’INTERROGATIONS
3-2-1 LA PREPARATION DU QUESTIONNAIRE
3-2-2 LA PRES-ENQUETE
3-2-3 DEROULEMENT DE L’ENQUETE
3-3 L’EXPLOITATION DES RESULTATS DE L’ENQUETE
3-3-1 DEPOUILLEMENT DES QUESTIONNAIRES
3-3-2 PRESENTATION DES DONNEES
3-3-3 TRAITEMENT DES DONNEES
3-3-3-1 LA METHODE DE CHI CARRE
3-3-3-2 INTERPRETATIONS ET DISCUSSIONS
CHAPITRE IV : SUGGESTIONS
4-1 OPERATIONNALISATIONS
4-2 STRATEGIES D’IMPLANTATOINS
4-3 AUTRES SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
