Historique et identification de la société COTONA

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Aspect théorique de l’étude

Pour appréhender notre étude, la connaissance de ce qu’est la trésorerie, en général, est nécessaire. Aussi, allons-nous voir, en premier lieu, la notion de gestion de trésorerie en général, ensuite, l’essentiel sur les encaissements et les décaissements effectués par l’entreprise et en troisième lieu l’évaluation de la situation financière.

Généralité sur la gestion de la trésorerie

La gestion de la trésorerie regroupe l’ensemble des décisions, des règles et des procédures qui permettent d’assurer au moindre coût le maintien de l’équilibre financier instantané de l’entreprise. Sous-ensemble de la gestion financière, elle en est une des composantes principales de la survie à court terme dont dépend la possibilité de l’entreprise de faire aboutir les options stratégiques sur le plan industriel et commercial, et de répondre ainsi aux objectifs qu’elle s’était fixée. A l’équilibre traditionnel des flux, la fonction de la trésorerie doit aujourd’hui intégrer la gestion dynamique des risques qu’induit l’aléa croissant des marchés, à défaut de laquelle il ne peut y avoir de véritable maîtrise de la politique financière6.
La trésorerie est un terme économique et comptable désignant les sommes immédiatement mobilisables pour une entreprise à un instant précis. La trésorerie correspond ainsi à la différence entre les actifs immédiatement disponibles dont dispose une entreprise et aussi ses dettes à court terme. En matière de comptabilité, la trésorerie d’une entreprise désigne la différence entre le fonds de roulement et les besoins en fonds de roulement7.
La trésorerie est constituée des disponibilités dont dispose l’entreprise, qu’elles soient en banques, en centre de chèques postaux ou dans les caisses de l’entreprise. Elle correspond à la différence entre les disponibilités et les concours bancaires qui lui ont été accordés. La trésorerie est au centre de toutes les opérations menées par l’entreprise, qu’elles concernent l’exploitation ou les autres activités. Elle est la traduction en termes monétaires de toutes les décisions et opérations de l’entreprise8.

Gestion d’encaissement et de décaissement

La gestion des encaissements et des décaissements concerne tous les mouvements d’entrées et de sorties d’argent de l’entreprise. Dans la logique, la société utilisera notamment, les moyens qui lui seront favorables, qu’il s’agisse de paiements provenant des fournisseurs ou des règlements des clients, l’entreprise se doit d’utiliser les moyens qui lui sont les plus appropriés. Nombreux sont les modes de paiement efficients moyennant des conditions de sécurité, de rapidité et des coûts administratifs avantageux ou non pour l’entreprise. Notons que ces moyens de règlement sont les espèces représentées par de simples billets ou monnaies de banque, le chèque ou l’écrit donnant l’ordre au banquier de payer à vue une personne nommée sur le chèque. Facile à utiliser car offrant une certaine sécurité de paiement, son utilisation entrainera des coûts administratifs et génèrera un autre travail pour l’utilisateur.
Voici, quelques moyens de règlement :
En espèce, c’est-à-dire payer avec des pièces et des billets est simple, rapide et discret, ce mode de paiement subsiste pour les particuliers, mais il a pratiquement disparu pour les entreprises car il pose des problèmes de sécurité évidents.
Par chèque, c’est un instrument de paiement très pratique et souple. Pour le bénéficiaire, le chèque présente plusieurs avantages. En cas de nécessité, un chèque certifié présente une garantie quasi-absolue puisque la provision nécessaire est bloquée au profit du bénéficiaire sous la responsabilité du banquier mais aussi pour l’entreprise qui peut mettre-à l’encaissement auprès de la banque de son choix en misant sur l’heure du banquier pour gagner un jour de valeur. Mais par contre, il lui faut prévoir incertains inconvénients : d’ abord, l’application d’un chèque peut engendrer de multiples relances et entrainer un coût administratif, de plus, l’application par les banques des dates de valeurs différentes suivant l’origine des chèques allonge le délai de crédit au compte de l’entreprise et par ailleurs, le jour d’envoi du chèque et la banque à laquelle il est émis sont choisis par l’entreprise débitrice.
Le virement bancaire, ce mode de règlement est particulièrement simple et sûr. L’initiative appartient au débiteur qui donne ordre à sa banque de virer un certain montant au compte en banque de son créancier. Les entreprises utilisent le plus souvent cette procédure pour régler les salaires de leur personnel ou pour équilibrer leur compte tenu dans les différentes banques (virement d’équilibrage).
Par traite, ce document est établi par un créancier (tireur), qui donne l’ordre à son débiteur (tiré) de payer un montant donné à une date précise. Pour le tireur, ce moyen permet d’être réglé à une date convenue à l’avance et même d’anticiper le règlement en escomptant la traite. Ce mode d’encaissement peut devenir un instrument de crédit à court terme.

Ratios

Les ratios sont des rapports de données chiffrées qui permettent aux gestionnaires d’analyser les performances de l’entreprise. En cela, on perçoit bien leur intérêt de tout premier plan.
La situation financière de l’entreprise peut être définie par le calcul des divers ratios qui sont très importants les unes comme les autres.
Les différents ratios sont :
Le ratio de délais de recouvrement des clients : exprimé en nombre de jours du chiffre d’affaire, la durée moyenne du crédit consenti aux clients, il dépend de la politique de crédit de client de l’entreprise.
La formule se présente ainsi : RDRC = é é éé
Le ratio de délai de règlement des fournisseurs : exprime la durée moyenne du crédit accordé par les fournisseurs.
La formule est la suivante : RDRF é 360

Evaluation de la situation financière

L’évaluation de la situation financière nous est utile pour connaître le mode de financement qu’octroie l’entreprise pour financer ses activités ; ainsi que l’analyse menée sur sa structure financière.
– Financement de l’entreprise
Les besoins de financement de l’entreprise peuvent être classés selon leurs échéances : Les besoins à long terme : L’entreprise se dote de moyen pour réaliser son activité : ce sont les investissements qui constituent les immobilisations du bilan. Ce sont des actifs à long terme qui restera durablement dans l’entreprise. Ils doivent être financés par des ressources que l’entreprise détient sur la même période : des ressources stables.
Les besoins à moyen terme : L’entreprise doit financier elle-même son activité quotidienne. Elle acquiert des marchandises, ou des matières premières, elle les stocke, les transforme éventuellement et facture ses clients mais chaque opération se décale dans le temps ; c’est elle qui finance le décalage entre le règlement des fournisseurs et le paiement des clients. On parle d’actifs et dettes circulants.
Les besoins à court terme : Comme chacun d’entre nous, l’entreprise doit disposer d’une certaine somme d’argent sur ses comptes bancaires pour faire face aux dépenses quotidiennes, aux imprévus, à ses besoins de fonctionnement immédiats : ce sont ses disponibilités.
– Analyse de la structure financière
Nous analysons dans la structure financière le fonds de roulement (FR), le besoins en fonds de roulement (BFR), la Trésorerie Nette (TN) et les ratios de trésorerie (RT).
Le fonds de roulement correspond à la différence entre les capitaux et les actifs à long terme : c’est une ressource stable. Le fonds de roulement est une marge de sécurité pour l’entreprise. Elle lui permettra de financer une partie des emplois de son cycle d’exploitation En termes d’analyse, il faut respecter une règle fondamentale : les actifs stables doivent être financés par des ressources stables :
Si FR > 0 alors l’équilibre financier est préservé : les actifs stables sont totalement financés par les capitaux stables,
Si FR< O alors il existe un risque financier important car le financement des actifs stables est en partie assuré, par des circulants.

METHODOLOGIED’ANALYSEETD’OBSERVATION

En s’appuyant sur la définition du dictionnaire Larousse, la méthode est une démarche rationnelle de l’esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration d’une vérité mais la méthodologie est une étude systématique, par observation, de la pratique scientifique, des principes qui la fondent et des méthodes de recherche qu’elle utilise.
En effet, pour approfondir les connaissances sur un thème, tout travail devrait requérir une bonne méthodologie. Après avoir entamé quelques travaux et recherches antérieurs, relatifs à la gestion de trésorerie et la situation financière, la véritable étude commence par une descente sur terrain pour explorer la problématique. Pour ce faire, nous avons effectué une visite au sein de la Société COTONA.
Pour mener à bien ce chapitre, nous allons répartir ce chapitre en trois sections pour exposer la façon par laquelle nous avons procédée pour la collecte des données. Dans la première section, nous évoquerons les démarches méthodologiques que nous avons suivies, pour la seconde section, nous montrerons les outils d’analyses de recherche, et dans la dernière section, nous exposerons le compte-rendu global de l’étude.

Les démarches méthodologiques

La méthodologie c’est l’ensemble des étapes permettant de chercher, identifier et trouver des documents relatifs à un sujet par l’élaboration d’une bonne stratégie de recherche10. Toute méthode est donc toujours accompagnée de techniques afin d’obtenir des données fiables et pertinentes.
Comme techniques, nous userons de quatre techniques particulières, notamment la technique de documentation; des entretiens avec le responsable du Département comptabilité de la COTONA; d’’analyse de documents internes pour la consultation desquels des permissions préalables ont été requises et enfin de la technique de documentation sur internet.

La technique de documentation

La recherche documentaire est une étape du travail de recherche qui consiste à trouver des sources afin de s’informer sur un sujet, répondre à une question ou réaliser un travail. Trop souvent, cette étape est faite rapidement. On oublie que la qualité finale du travail est directement liée à la qualité de l’information utilisée pour le réaliser. C’est la raison pour laquelle la recherche documentaire constitue une étape cruciale dans la réalisation de tout travail de recherche11.
La recherche bibliographique et webographique sont des méthodes qui constituent les techniques de documentation.

La recherche bibliographique

Comme notre mission est délimitée dans la gestion de trésorerie et la situation financière, nous avons recueilli tous les renseignements et documents dont nous avions besoin au sein de COTONA. Nous avons utilisé ces documents, mais cela ne suffit pas pour rédiger notre ouvrage, c’est pourquoi nous avons effectué des recherches dans des livres, des articles, ainsi que des revues.

La recherche webographique

L’internet est le plus grand réseau informatique du monde, plus précisément une interconnexion du réseau12. Chaque personne peut échanger des informations en toute liberté. Les livres et les documents que nous avons reçus et consultés restent insuffisants pour formuler un mémoire. Pour y compléter, nous avons également procédé à l’utilisation de ce moyen pour collecter plus d’informations possibles.

L’entretien

Nous avons procéder sur quatre séances d’entretiens avec le responsable du département où nous avions collecté des données. L’entretien se s’était basé sur les questions définies auparavant dans le guide d’entretien. Pour éviter le dérangement et pour susciter conversation conviviale, nous ne prenions que 30 minutes au maximum de son temps au responsable pour les trois dernières rencontres. Par contre, il nous a accordé 2 heures d’affilée pour la première rencontre.

L’analyse des documents

Après avoir réuni tous les documents et les informations nécessaires, nous avons procédé à l’analyse de données. Il fallait donc porter un soin particulier à la mise au point des résultats et de leurs interprétations. Ainsi, l’utilisation de techniques telles que le dépouillement et le codage des résultats en vue d’émettre les interprétations s’impose.

La rédaction

La réalisation de cette étude se basait par la problématique définie à l’avance. C’est à partir du dépouillement, l’exploitation des données reçues que nous choisissions, les variables qui nous permettaient d’élargir notre objectif et les hypothèses.
Cette dernière phase est considérée comme la plus importante. De plus, les soins qui lui sont apportés jouent un rôle non négligeable sur la pertinence des interprétations qui vont en ressortir. Pour le Département Gestion, l’approche méthodologique IMMRED est acceptée.

Outils d’analyse

Après toutes les démarches que nous avons suivies pour collecter des informations, nous évoquerons la méthode de diagnostic qui facilite l’analyse et interprétation des résultats. Pour notre cas, nous userons le modèle SWOT qui est un instrument simple mais efficace.
Ce modèle permet d’identifier les forces et les faiblesses internes d’une entité ainsi que les opportunités et les menaces sur son environnement. Cette méthode permet de visualiser rapidement l’adéquation d’une stratégie à une problématique.

Diagnostic SWOT

L’analyse SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities et Threats) ou FFOM (Forces, Faiblesses, opportunités et Menaces) est un outil d’analyse stratégique. Elle combine l’étude des forces et des faiblesses d’une organisation, d’un territoire, d’un secteur avec celle des opportunités et des menaces de son environnement afin d’aider à la définition d’une stratégie de développement. Le but de l’analyse est de prendre en compte dans la stratégie à la fois les facteurs internes et externes et en minimisant les effets de faiblesses et des menaces.
Définir une stratégie demande la prise en compte de la situation interne et l’environnement externe de l’entreprise. Cependant, l’analyse SWOT permet de sélectionner les informations pertinentes, d’articuler l’analyse interne et externe puis de synthétiser et de hiérarchiser les éléments de l’analyse pour définir une stratégie adéquate13.

Environnement PESTEL

L’entreprise est placée dans un environnement multiforme dans lequel se trouvent ses sources de vie qui exercent sur elle des pressions parfois déstabilisantes. L’environnement de l’entreprise est constitué par l’ensemble des éléments qui sont en relation avec elle sans pour autant être directement impliqués dans son fonctionnement interne. Ces éléments sont susceptibles d’influencer sur son fonctionnement.
On distingue généralement deux (2) types d’environnements : l’environnement PESTEL, l’environnement PROXIMITE ou IMMEDIAT.

Le délais et mode de paiement

Lors de contrat de vente, la société COTONA accorde aux clients un choix entre le paiement à crédit et le paiement au comptant.
Le paiement à crédit : le client bénéficie de 2 à 3 semaines au maximum selon le contrat qu’il a contracté. Si jamais il ne paie pas dans les délais prévus, son compte est bloqué, il ne peut passer de commande jusqu’à ce que le montant de son crédit soit réglé en espèce ou par chèque.
Le paiement au comptant : la plupart des clients optant pour ce mode de paiement sont les clients locaux qui viennent directement à la société pour s’approvisionner de produits COTONA. L’avantage du paiement au comptant est que son compte ne peut être bloqué au cas où son chèque est retourné.
Les modes de règlement sont soit en espèce, soit par chèque ou virement bancaire.

La gestion des décaissements

La gestion des décaissements concerne les délais accordés par les fournisseurs, par leur paiement ainsi que les différentes étapes qui conduisent au paiement des acomptes et des soldes. Ainsi, le calcul de ratio pour contrôler la date exacte du paiement du fournisseur (voir page 38 pour le calcul).

La collecte des informations de trésorerie

La collecte des informations de trésorerie est la phase qui permet au jour le jour de déterminer la situation de trésorerie de la société COTONA. Elle consiste à « réunir toutes les informations relatives à la trésorerie au niveau de toutes les branches d’activités et aussi à exprimer les soldes bancaires sur la position comptable, tout en consultant en ligne des comptes bancaires pour un traitement plus rigoureux en date du jour » avance le Trésorier.

L’analyse de la situation de Trésorerie

La situation de la trésorerie de la COTONA est définie dans une analyse effectuée surtout à travers son bilan fonctionnel (cf. Annexe4). Cette analyse part d’une détermination du fonds de roulement, des besoins en fonds de roulement et la trésorerie nette. Les résultats sont obtenus suivant les formules appropriées dans le tableau ci-dessous.
Pour le contrôle de la gestion de trésorerie, les différents calculs des ratios de trésoreries paraissent obligatoires (voir page 39 pour les calculs).

Analyse de l’environnement interne

L’entreprise est placée dans un environnement multiforme dans lequel se trouvent ses sources de vie mais qui exercent sur elle des pressions parfois déstabilisantes. Cet environnement de l’entreprise est constitué par l’ensemble des éléments qui sont en relation avec elle sans pour autant être directement impliqués dans son fonctionnement interne.
Nous allons donc connaître les points forts ainsi que les points qu’il faudrait améliorer par l’analyse de la trésorerie, sa structure, le compte de résultat et la rentabilité de COTONA durant la période étudiée.

Les points forts de COTONA

Après avoir présenté tous les résultats, nous allons à présent, parler des points forts de la trésorerie, dont sa structure, son compte de résultat et de la rentabilité de COTONA durant la période étudiée.

Analyse de la gestion des encaissements et des décaissements

Pour gérer les encaissements, la société COTONA a recours à différentes étapes qui conduisent aux recouvrements de ces clients. Suivant les résultats obtenus, l’entreprise suit 6 étapes successives pour sa démarche auprès des clients dont : l’opération de vente, la facturation, la saisie sur le logiciel Sun System, l’insertion dans la balance âgée de client, la répartition des recettes prévisionnelles dans le plan de trésorerie et enfin la relance du client.
L’achèvement de ses différentes démarches permettent à l’entreprise de bien gérer ses encaissements, d’éviter des risques et des erreurs qui peuvent être retrouvés dans ses activités commerciales.
L’utilisation du logiciel Sun System aide la société à repérer tous ses clients, ce logiciel facilite donc les tâches de l’entreprise en cas de non-paiement des clients qui sont tous répertoriés dans ce logiciel.
L’adaptation de la balance âgée de clients serait aussi un atout pour la société COTON lui permet à l’entreprise de maîtriser le mouvement des comptes de ses clients et d’en connaitre à l’avance les montants au cours d’une période déterminée tout en précisant les échéances exactes des factures afin de les repartir dans le plan de trésorerie prévisionnelle.
Pour payer leurs factures, les clients de COTONA ont le choix entre deux modes soit en espèce, soit à crédit. Ces deux modes de paiements sont les moyens les mieux adaptés aux activités commerciales. Pour le règlement en espèce, la société reçoit au comptant les montants minimisant ainsi le risque non-paiement. Le règlement à crédit est une preuve que la société fait confiance à ses clients, ces derniers se sentent aussi en sécurité, cela encourage les demandes amplifiées par un bonus de ventes offert par la société.
De même pour les décaissements, la société COTONA suit 6 étapes avant de payer ses fournisseurs. En premier lieu, elle passe sa commande en établissant un bon de commande après la validation du devis du fournisseur. Ensuite, elle réceptionne les produits commandés en signant le bon de réception. La facture du fournisseur est alors enregistrée dans le logiciel Sun système. Toutes les dépenses prévisionnelles se répartissent dans le plan de trésorerie suivant la disponibilité des banques. L’étape suivante consiste en la validation par les différentes hiérarchies. C’est seulement après ces autorisations que la société effectue le paiement et l’enregistre.
La balance âgée des fournisseurs est aussi utilisée pour connaitre à l’avance les dépenses à couvrir au cours d’une période précise, ainsi que les échéances à respecter, et mais aussi de déterminer les moyens de paiement de ses dettes. L’utilisation de la balance âgée fournisseur est donc aussi un atout pour la société.
Pour les encaissements et des décaissements, le mode de paiement sont le même soit au comptant, soit à crédit. Ces moyens sont les moyens les plus faciles à utiliser. Le paiement en espèce par les fournisseurs est considéré comme un point fort car la société n’a plus de dettes à recouvrer, et le fournisseur continue de lui accorder sa confiance. La notion de confiance est à la base d’une activité commerciale et constitue des avantages pour l’une et l’autre des deux parties. Le fait que l’entreprise paie ses fournisseurs au comptant lui serait un atout car cela les rassure. Il se pourrait même que le fournisseur lui accorde des remises tant que la société continue à payer en espèce.
L’objectif de toute entreprise consiste à accorder le délai de paiement le plus court possible à ses clients et obtenir un délai de paiement le plus long de la part de ses fournisseurs. A la suite des résultats obtenus au sein de COTONA, nous avons remarqué que le délai de recouvrement du client et le délai de paiement des fournisseurs sont en moyenne de 2 à 3 semaines. Mais d’après le calcul des ratios, les clients bénéficiaient d’un délai de 84 jours en 2010, de 129 jours en 2011 et de 58 jours en 2012. Ainsi, le délai fixé par la société est considéré comme point fort car au lieu de payer en 84 ou en 129 ou en 58 jours, les clients paient leurs factures au bout de21 jours au maximum, la facture est alors toujours payée .Le résultat en serait ainsi la baisse des créances des clients tout en minimisant le risque des clients douteux.
L’entreprise essaie tant bien que mal de respecter les délais accordés par les fournisseurs, et parfois même, elle règle ses factures un peu en avance par rapport à la date limite qui est de 21jours. Cela est encore un atout pour COTONA. Donc, S’il existe une bonne relation entre la société et son fournisseur, la liquidité est toujours disponible pour ses activités.

Analyse de la structure de la trésorerie

Suite à notre recherche, nous avons parlé dans la partie précédente, chapitre un et dans la section deux que la structure de la trésorerie de COTONA s’exprime par les mouvements de flux de trésorerie, les processus de traitement y afférents et le financement de l’entreprise.
Les flux de trésorerie de la société ne s’opposent pas aux autres entreprises, ils sont regroupés en flux d’encaissement et de décaissement. Ces flux permettent à l’entreprise de bien distinguer ses encaissements et ses décaissements. La société enregistre les divers encaissements dans les opérations d’encaissements et celles des divers décaissements dans les opérations de décaissements. La mise en place de ses flux favorise les points forts de COTONA dans sa gestion. Elle minimise les erreurs et les confusions qui peuvent être rencontrées lors du calcul de la trésorerie.
Pour mieux gérer sa structure, la société COTONA suit quatre processus dont la prévision des flux, la collecte des informations, l’analyse de la situation et enfin la prise de décision. L’adaptation de ces différents processus est vraiment un atout pour la société. Ces quatre étapes ont leur importance dans la trésorerie et leur inexistence pourrait provoquer des dégâts sur la trésorerie et surtout sur la situation financière de l’entreprise qui se retrouve dans l’obligation de les respecter. La prévision lui permet entre autres de connaitre à l’avance les budgets qu’elle devrait utiliser pour l’année à venir. Le budget de trésorerie permet également de déterminer les dates optimales auxquelles doivent avoir lieu certaines opérations exceptionnelles pour lesquelles l’entreprise dispose d’une marge de manœuvre de manière à éviter de trop grands déséquilibres. La prévision et le budget de trésorerie de l’entreprise ont aussi des avantages essentiels: assurer la solvabilité à court terme et optimiser les résultats opérationnels et financiers de l’entreprise. La solvabilité de l’entreprise se traduit par sa capacité à faire face aux échéances au cours de l’exercice à venir. Le budget de trésorerie offre un éclairage à la fois sur la nature des concours financiers (ou des placements) et de leur montant, il dépend essentiellement de l’évolution du BFR (ou de son excédent). Ainsi, l’entreprise pourrait fixer un montant annuel de dépenses imprévues, et réduirait le découvert bancaire.
La collecte des informations est par ailleurs un moyen de vérification au jour le jour de la trésorerie instaurant la transparence. L’analyse de la situation est aussi un point fort de la société, lui permettant de connaître l’augmentation ou diminution des produits ou les charges afin de prendre des décisions importantes. La décision prise permettrait alors d’éviter de se confronter à des risques financiers. Pour son bon fonctionnement, la COTONA a recours au financement à long terme qui lui procure beaucoup d’aisance financière. Ce mode de financement lui serait aussi un de ses points forts. Il lui permet de gérer ses activités sur plusieurs années jusqu’ la fin du remboursement de son emprunt auprès de la banque. Le financement à court terme induirait ainsi la société à la cessation de ses activités, n’ayant pas les moyens de rembourser immédiatement.

Analyse de l’équilibre financière et des ratios (solvabilité et liquidité)

Le contrôle de l’équilibre financier14 se limite en général à l’examen du fonds de roulement et au calcul d’un certain nombre de ratios.
Pour les trois années d’études, la COTONA a toujours connu un fonds de roulement positif autrement dit, la valeur de la trésorerie active, la créance client et sans oublier la valeur en stock sont bien en mesure de permettre à la société de survivre d’honorer ses obligations quotidiennes qui ne sont autre que celles envers ses fournisseurs. Le FR positif produit des atouts pour la société en lui assurant, en partie, le financement de son besoin en fonds de roulement par ses ressources internes. Ainsi, les ressources stables couvrent les emplois stables. Bref, l’entreprise pourrait théoriquement couvrir tous ses engagements à court terme.
De même, le fonds de roulement positif prouve l’existence d’un certain équilibre financier au sein de COTONA. En d’autres termes, un fonds de roulement positif signifierait qu’une partie des actifs circulants est financée par des capitaux à long terme. L’utilisation du financement comme ressources en serait proportionnelle. Evidemment, ce fonds reste un excédent qui lui permettrait de financer les besoins engendrés par la discordance entre les encaissements et les décaissements impliqués par son cycle d’exploitation. Pour cette entreprise, ceci constitue déjà un bon signe qui traduit une bonne structure financière et ainsi, un signe d’ajustement favorable en termes de solvabilité car l’entreprise est en mesure de faire face à ses échéances. Cette entreprise a dû réunir des capitaux permanents des montants assez élevés pour lui permettre de financer, de façon durable, à la fois l’intégralité de ses immobilisations et un volant de liquidité lui permettra de faire face aux aléas de fonctionnement.
Pour assurer sa liquidité, l’entreprise devrait suivre de près son BFR. Le BFR indique le montant des financements nécessaires pour financer le décalage entre l’avance des dépenses d’exploitation et la perception des recettes15. D’après le calcul effectué, nous avons dégagé que le BFR de COTONA est toujours positif durant l’année 2010, 2011 et 2012. Cependant, le BFR positif dévoile un réel besoin de trésorerie pour l’entreprise et indique aussi que le cycle d’exploitation de l’entreprise marche à merveille. Ainsi, la société COTONA a encore réussi à dégager un résultat positif pour les années 2010 à 2012.
Pour analyser la situation financière, le calcul de la trésorerie nette est aussi utile. Suite à notre calcul, nous avons constaté qu’en années 2010 à 2012, COTONA a connu une trésorerie nette négative. Toutefois, une trésorerie nette négative présente un risque financier majeur. Malgré la trésorerie négative, elle apporte toujours des forces à la société, c’est ainsi l’entreprise a la possibilité de faire face à toutes ses engagements, ainsi la firme peut survivre et continue ses activités.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALEDUDOMAINED’ETUDE
Section 1 : Historique et identification de la société COTONA
Section 2 : Documents utilisés et aspect théorique
CHAPITRE II : METHODOLOGIED’ANALYSEETD’OBSERVATION
Section 1 : Les démarches méthodologiques
Section 2 : Outils d’analyses
Section 3 : Chronogramme des activités et limites de l’étude
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE II : RESULTATS OBTENUS
CHAPITRE I: RESULTATS SUR LA GESTION DE TRESORERIE
Section 1 : La gestion des encaissements et décaissements
Section 2 : La structure de la trésorerie
CHAPITRE II : RESULTATS SUR LA SITUATION FINANCIERE
Section 1 : Compte de résultat
Section 2 : Dépendance financière
Section3 : Calculs des ratios à partir du bilan
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I : DISCUSSIONS
Section 1 : Analyse de l’environnement interne
Section 2 : L’analyse de l’environnement externe
CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS
Section1 : Proposition pour améliorer la gestion de trésorerie
Section 2 : Proposition pour améliorer la situation financière de l’entreprise
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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