Historique d’introduction et fonctions ecologiques de Melaleuca quinquenervia

Madagascar fait partie de 10 premiers pays hot-spots dans le monde en matière de la biodiversité, la plus extraordinaire zone de concentration en megadiversité dans le monde (MOST et DUPUYS, 2007). Les végétaux sont les principales sources de revenus et de la nourriture, ce qui crée une relation d’interdépendance d’une manière inséparable entre les végétaux et l’homme. En général, la diversité floristique se répartit suivant la subdivision phytogéographique qui pourrait devenir un levier économique pour Madagascar La biodiversité Malgache, en particulier la flore, subisse une forte pression. En 1950, il n’en reste que 25 ℅ dans notre territoire mais aujourd’hui, moins de 10℅ seulement qui subsiste (Ratsimbazafy. J : 2008). L’insularité doublée d’un territoire immense de Madagascar, la conservation de la biodiversité a un taux aussi élevé (plus de 90% pour les plantes et 85% pour la faune (COPURON, 1956). La destruction de l’écosystème et la déforestation continuent jusqu’à maintenant, à cause des multiples facteurs entre les autres valeurs qui peuvent nous apporté du bien-être mais pouvant porter préjudice à la biodiversité. Devant cette situation et entant qu’ile, Madagascar est encor fragile en protection de la biodiversité et de la cote qui est une sorte de barrière contre l’action de vague de mer.

BIOGEOGRAPHIE DE LA PLANTE

Dérivation de noms 

Melaleuca … de mêlas grec; noir et leukos; blanche, se référant à des marques noires sur les troncs blancs des certaines espèces en raison d’un incendie.
quinquenervia … du latin quinqua, 5 et nerf, un nerf, se référant au schéma des veines sur les feuille (SARLIN.P ,1954).

Origine de la plante 

Parmi cette famille, Melaleuca quinquenervia est d’origine des îles Moluques et s’éparpille essentiellement sur l’archipel Indonésiens (îles Célèbres, Nouvelle Guinée), sur le territoire bordant la cite ouest du Pacifique, de l’Australie et en Malaisie, et se repartisse ensuite dans les autres pays voisins sur la côte Est de New South Wales et Queensland généralement le long des cours d’eau et les marécages, et plus familier au nom de « paperbarks » à l’est de l’Austral (CHERRIER.J.F ,1983). C’est une espèce très commune le long des ruisseaux et des marais côtiers.

HABITAT ET DISTRIBUTION

Habitat

En Australie ou en Calédonie:
Le climat varie de chaud et humide à assez chaud subhumide dont la pluviométrie annuelle moyenne varie entre 900 à 1700mm. Les sols ont de teneur élevée en matière organique.

Dans son aire d’origine, Melaleuca quinquenervia se prolifère dans les zones basses humides, sols acides à sulfates, des zones aux bords des lacs et de marécage. C’est un arbre amphibie qui peut se trouver dans des nombreuses stations écologiques dont il envahisse quasiment toute la formation. Mais il semble que la formation est en équilibre avec les milieux des zones humides (marécageuses, zones inondables ou périodiquement inondé, estuaires, de rivière plus rarement dans le maquis) dont ils peuvent être sableux en surface mais avec du limon et de l’argile en profondeur (BARLOW, B.A : 1986).

Dans un milieu marécageux, la nappe phréatique se trouve au niveau ou au dessous de sol pendant une grande partie de l’année. C’est ainsi que les Niaoulis paraissent avoir le plus beau développement et qu’ils trouvent les meilleurs conditions du milieu (FLEPPC : 1999).

On y trouve une forte proportion des belles grumes. Sa capacité d’adaptation dans le zone de condition écologique difficile montre que le Niaouli est présent partout. Le Niaouli est une essence rustique, peu exigeante et qui s’adapte dans des nombreuses conditions du milieu. Dans le Savane, la plante trouve un phénomène d’adaptation. Donc elle passe à une vie ralentie avec des feuilles très restreint dont sur le sol très sec, son développement est plutôt celui d’un arbuste avec un tronc et branche tortueux (BLAKE.S, T : 1968).

A Madagascar :
Le Niaouli pousse à des différentes altitudes allant de niveau de la mer jusqu’au 900 m d’altitude et sur tous les types des sols à l’exception de ceux issus des sols ultrabasiques. Surtout au climat dont la pluviométrie annuelle est de 800 à 1600mm (peut être jusqu’à 3000 mm) ou la croissance est normale.

En milieu marécageux , la croissance est normale et la taille peut atteindre de 20 à 30 m de haut. Elle pousse considérablement et peut former des peuplements purs. Donc c’est une plante hydromorphe (CAPURON : 1967). Son développement est aussi optimal sur le terrain périodiquement inondé et les arbres peuvent atteindre de grande taille de 10 à 20 m.

Les vieux pieds de 30 à 40 ans peuvent avoir un tronc de 1 m de diamètre rendant ainsi le travail de collection plus difficile (RAKOTOVAO L : 1985).

On constate que sur les côtes Est, plus particulièrement dans la savane de la région de Tamatave et de quelques régions du Sud Est de l’ile, les Niaoulis forment des arbustes de petite taille sur le sol sableuse, de hauteur de 2 à 2,5 m et rarement de 6 m, ce qui permet la facilitée de collection des feuilles destinées aux unités d’extractions des huiles essentiels (RANDRIAMBOAHANGIJATOVO, R: 1983). L’adaptation de la plante est très remarquable (SNGF)  .

Distribution écologique

Melaleuca quinquenervia est très répartie presque dans le monde entier tels que dans le Delta du Mékong, l’Australie, la Nouvelle-Guinée et les îles Salomon (LANGLAND et BURGS, 1998). Ils sont adaptés à de nombreux domaines en Australie surtout dans les zones humides ou tropicales. Aux EtatsUnis, la propagation de cette plante est devenue incontrôlable (BROOKER M : 1984).

A Madagascar, grâce par la diversification climatique d’une région à l’autre, Melaleuca quinquenervia a une vaste répartition.

Dans les zones humides quelques peu enclavées, la répartition de ces plantes se fait en fonction des types biologiques et des types d’habitat présentant des différences notables. Les espèces ligneuses (arbres, arbustes,) sont prédominantes dans les domaines oriental, 75%, et du Sambirano-57% ; (RAKOTOVAO : 1996). Toutes fois, quelques plantes isolées ont été trouvées à Mahajanga (surtout tout autour de Mangatsa, Antsanitia : SNGF), Antsiranana et région Alaotra Mangoro dont l’espèce se développe d’une façon très lente.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I)- MATERIELS ET METHODES
I-1)- Matériels
I-2)- Méthodes
DEUXIEME PARTIE
II)- RESULTATS
2-1)- Biogéographie de la Plante
a)- Dérivation de noms
b)- Origine
c)- Description
2-2)- Habitat et Distribution
a)- Habitat
b)- Distribution écologique
c)- Géotropismes
2-3)- Les raisons de son introduction
a)-Historique de son introduction
b)-Evaluation des conséquences économiques de son invasion
c)- Valeurs aromatiques de cette plante
d)- Autres valeurs
TROISIEME PARTIE
3-1- Discussion
3-2- Suggestion
Conclusion
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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