Historique des urgences HALD

DÉFINITION DE CONCEPTS

L’urgence

L’urgence est le caractère de ce qui est urgent, de ce qui requiert une action, une décision immédiate :
● Vitale : lorsque le pronostic vital du patient est engagé autrement dit lorsque des soins rapides et adaptés doivent lui être administrés pour lui sauver la vie ;
● Fonctionnelle : lorsque le pronostic fonctionnel est en jeu ;
● Ressentie : lorsqu’il n’y a pas de danger immédiat mais se réfère d’avantage à un contexte angoissant ;
● Sociale : lorsqu’on a un contexte social difficile.

La mortalité 
La mortalité est le rapport entre le nombre de décès pendant une période donnée (généralement un an) pour une population donnée.

La morbidité
La morbidité provient du latin morbidus, qui signifie « malade », « malsain ». Il peut désigner un état de maladie ou la fréquence d’une maladie. Concernant l’état de maladie, on peut distinguer :
● la morbidité diagnostiquée c’est à dire celle qui est identifiée par un médecin ;
● la morbidité ressentie, celle correspondant aux troubles perçus par un individu;
● la morbidité déclarée c’est à dire recueillie par questionnaires ;
● la morbidité infra-clinique, qui correspond aux affections ne présentant pas de manifestations visibles, mais qui peuvent être détectées par des examens biologiques ou d’imagerie.

Référence 
C’est l’orientation et/ou le transfert du patient à un niveau supérieur de la pyramide, accompagné de l’information sur l’examen du patient et/ou sur l’intervention faite, pour une prise en charge plus adéquate.

Contre référence 
C’est la réorientation et/ou le retour du patient au niveau inférieur de la pyramide sanitaire, accompagné de l’information sur l’examen du patient, l’intervention faite et les avis pour le suivi correct.

Historique des urgences HALD 

L’hôpital Aristide le Dantec compte 2 services d’urgences, un service d’accueil des urgences médicales et un service des urgences chirurgicales (SUC). Le SUC qui était commun à tous les services de chirurgie, a connu quelques modifications à partir de 2000 ; les gardes sont prises en charge séparément selon les services par des équipes différentes. A partir du 15 janvier 2009, les urgences chirurgicales pédiatriques sont prises en charge au service de chirurgie pédiatrique.

Rappels anatomiques

la cavité abdominale

Définition 
L’abdomen est un segment volumineux du tronc qui s’interpose entre le thorax et la cavité pelvienne, ou petit bassin. Il loge, dans une cavité revêtue d’une membrane séreuse, le péritoine, des viscères digestifs, urinaires et génitaux. Malgré les renforts musculaires qui équipent ses parois, l’abdomen est un point relativement faible et vulnérable du corps humain. L’ombilic, le marque en son centre.

Situation
L’abdomen occupe l’étage moyen et antérieur du tronc, la partie postérieure étant occupée par le rachis thoraco-lombaire, les masses musculaires périrachidiennes et les éléments rétro-péritonéaux.

Limites
Il est situé entre le thorax et le bassin dans une enveloppe musculaire et osseuse, avec le diaphragme crânialement et le petit bassin caudalement. Il repose sur l’entonnoir formé par le bassin (étage abdomino-pelvien), et recouvert puis enveloppé par le thorax (étage thoracoabdominal) dont il est séparé par le diaphragme.

Division
Neuf régions découpent la paroi abdominale . On les délimite artificiellement ainsi : deux verticales unissent le milieu de l’arcade crurale au rebord inférieur du thorax ; une horizontale supérieure passe par le sommet des 10es côtes et une horizontale inférieure par les épines iliaques antérieures et supérieures.

Contenu

Péritoine

Le péritoine est une membrane séreuse qui tapisse entièrement les parois de la cavité abdomino-pelvienne, et qui enveloppe en totalité ou en partie les organes qui y sont contenus, c’est à dire l’appareil digestif. Cette membrane séreuse est appelée le feuillet pariétal du péritoine lorsqu’elle recouvre les parois de la cavité abdomino-pelvienne et le feuillet viscéral du péritoine lorsqu’elle recouvre un organe. Il assure plusieurs fonctions. Il maintient les organes en place afin qu’ils ne se précipitent pas vers le bassin ou ne bougent avec les mouvements de l’individu. Il sert de structure porteuse aux vaisseaux et nerfs des organes. Il assure également le glissement harmonieux des viscères grâce à une mince lame lubrifiante qu’il contient: le liquide péritonéal. C’est une membrane perméable, propriété utilisée dans la dialyse péritonéale.

Organes

Organes selon les quadrants
Au niveau de l’épigastre on trouve l’estomac, au niveau de la région ombilicale on trouve le côlon transverse et le duodénum ainsi que dans l’hypogastre où l’on trouve l’intestin grêle, la vessie et l’utérus. L’hypochondre droit et gauche regroupe le foie et la vésicule biliaire à droite, l’estomac et la rate à gauche. Le flanc regroupe le côlon et le rein et la fosse iliaque droite contient cæcoappendice à droite la fosse iliaque gauche et le côlon sigmoïde à gauche.

Organes péritonisés
Ils comprennent : l’estomac, la portion mobile du duodénum (1/3 de la portion mobile du duodénum), le foie (sa nature péritonéale n’est pas claire, car il est seulement couvert du péritoine sur ses faces postérieure, inférieure et latérale), le tiers supérieur du rectum tapissé par le péritoine, le pylore, le jéjunum, l’iléon, l’appendice, la rate, le côlon transverse et le côlon sigmoïde .

Organes rétro-péritonéaux
Ils sont constitués de la vésicule biliaire, des canaux biliaires, du pancréas, de certaines parties du système digestif (la portion fixe du duodénum, les portions ascendante et descendante du colon, le rectum (dans ses deux tiers inférieurs), des gros vaisseaux abdominaux (aorte et veine cave inférieure), des surrénales, des reins et des uretères .

Contenant

Paroi postérieure 

Elle s’organise autour du rachis lombaire et du bassin sur lesquels viennent s’insérer les deux principaux muscles de cette paroi postérieure :
❖ Muscle grand droit : il s’étend du versant interne de la crête iliaque jusqu’au bord inférieur de la 12ème côte ainsi que l’apex des processus transverse de L1 à L4
❖ Muscle ilio-psoas : il comprend le muscle iliaque, s’insérant dans la fosse iliaque, et le muscle psoas s’insérant sur la 12ème côte, les vertèbres T12 à L4 et leurs disques intervertébraux respectifs. Ces deux muscles s’unissent caudalement par un tendon commun pour se terminer sur le petit trochanter.

Paroi antéro-latérale

Généralités
La paroi abdominale est représentée par 5 muscles qui ont pour action commune de réduire le volume abdominal, ce qui favorise la vidange des organes creux. Ils sont également inspirateurs accessoires (remontent le diaphragme). Ces muscles se prolongent par des aponévroses, gaines fibreuses qui vont aller s’insérer sur le muscle grand droit et former la ligne blanche. Cet ensemble musculaire délimite une puissante sangle abdominale. On décrit :
– En antéro-médial : le muscle grand droit et le muscle pyramidal.
– Trois couches musculaires antéro-latérales qui débordent sur l’arrière avec, de la superficie vers la profondeur : le muscle oblique externe (grand oblique), le muscle oblique interne (petit oblique) et le muscle transverse .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS ET REVUE DE LA LITTERATURE
I. DÉFINITION DE CONCEPTS
1. L’urgence
2. La mortalité
3. La morbidité
4. Référence
5. Contre référence
II. Historique des urgences HALD
III. Rappels anatomiques
1. la cavité abdominale
1.1. Définition
1.2. Situation
1.3. Limites
1.4 Division
1.5 Contenu
1.6. Contenant
2. Particularités de l’os de l’enfant
IV. LES URGENCES CHIRURGICALES PÉDIATRIQUES
1. Urgences chirurgicales pédiatriques traumatologiques
1.1. Les fractures supracondyliennes du coude chez l’enfant
1.1.1. Épidémiologie
1.1.2. Mécanisme de survenue
1.1.3. Clinique
1.1.4. Paraclinique
1.1.5. Traitement
1.2. Autres urgences chirurgicales pédiatriques traumatologiques
2. Urgences chirurgicales pédiatriques viscérales
2.1. Chez le nouveau-né : les occlusions néonatales
2.1.1. Occlusion à ventre plat ou occlusion haute : Atrésie duodénale
2.1.2. Occlusion à ventre ballonné ou occlusion basse : Maladie de Hirschsprüng
2.2. Chez le nourrisson
2.2.1. Invagination intestinale aigüe
2.2.1.1. Définition
2.2.1.2. Épidémiologie
2.2.1.3. Diagnostic clinique
2.2.1.4. Diagnostic radiologique
2.2.1.5. Traitement
2.2.2. Autres urgences chirurgicales pédiatriques viscérales du nourrisson
2.3. Chez le grand enfant
2.3.1. Appendicite aigüe
2.3.1.1. Définition
2.3.1.2. Rappels
2.3.1.3. Signe clinique
2.3.1.4. Signe paraclinique
2.3.1.5. Evolution spontanée
2.3.1.5.1. Plastron appendiculaire
2.3.1.5.2. Péritonite
2.3.1.6. Diagnostic différentiel
2.3.1.7 Traitement
2.3.2. Autres urgences chirurgicales pédiatriques viscérales du grand enfant
3. Urgences chirurgicales pédiatriques urogénitales
3.1. Torsion du cordon spermatique
3.1.1. Définition
3.1.2. Rappels
3.1.3. Diagnostic positif
3.1.4. Diagnostic différentiel
3.1.5. Traitement
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
PATIENTS ET METHODES
I. CADRE D’ETUDE
1. Description
2. Personnel
3. Activités du service
II.PATIENTS
1. Critères d’inclusion
2. Critères de non inclusion
3. Population d’étude
III.METHODES
1. Type d’étude
2. Source des données
3. Paramètres d’étude
RESULTATS
I. FREQUENCE
II- URGENCES ORTHOPEDIQUES ET TRAUMATOLOGIQUES
1. Aspects socio-démographiques
2. Examens paracliniques
3. Aspects lésionnels
3.1 Les motifs de consultation
3.2. Les circonstances et les mécanismes de survenue
3.3 Les lésion rencontrées
4. Aspects thérapeutiques et évolutifs
4.1. Traitement
4.2. Morbi-mortalité
III. URGENCES DIGESTIVES ET PARIETALES
1. Aspects sociodémographiques
2. Examens paracliniques
3. Aspects lésionnels
3.1 Les motifs de consultation
3.2 Les lésions rencontrées
4. Aspects thérapeutiques et évolutifs
4.1. Traitement
4.2. Morbi-mortalité
IV. URGENCES URO-GENITALES
1. Aspects sociodémographiques
2. Examens paracliniques
3. Aspects lésionnels
3.1 Les motifs de la consultation
3.2 Lésions rencontrées
4. Aspect thérapeutique et évolutif
4.1. Traitement
4.2. Morbi-Mortalité
IX. Les Problèmes rencontrés lors de la garde
DISCUSSION
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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