Historique des lithiases urinaires

HISTORIQUE DES LITHIASES URINAIRES

La lithiase est la maladie qui produit des calculs. Par définition, les calculs sont de petites concrétions plus ou moins dures qui précipitent dans le rein ou jusqu’à la vessie. Ces particules proviennent des cristaux déposés par l’urine. La lithiase urinaire est une maladie connue depuis fort longtemps. Des calculs ont été retrouvés chez les momies d’Egypte dans les tombes précolombiennes d’Amérique du Sud, par les études d’anthropologie. Dans une cinquantaine de squelettes humains dans une tombe, un calcul de phosphate de calcium a été identifié dans un pelvis d’un adulte.

En 1810, Wallaston, médecin britannique, retrouva deux volumineux calculs dans la vessie d’un patient. Il les nomma « cystic oxide » compte tenu de leur origine [1]. Par ailleurs, plusieurs chercheurs comme Hippocrate, Galien et des médecins arabes préconisaient d’étranges drogues pour favoriser l’élimination des calculs [2]. Depuis la fin de la guerre mondiale, les calculs vésicaux sont devenus rares et l’on ne les observait pratiquement plus que chez les hommes âgés. Pourtant les calculs rénaux sont apparus et sont devenus majoritaires.

GENERALITES SUR LE CALCUL

Composition des calculs

Les calculs contiennent des constituants minéraux cristallins ou amorphes, des constituants organiques, de l’eau et des matrices organiques. On peut classer les calculs suivant leurs constituants chimiques :
❥ Les lithiases calciques
❥ Les lithiases phosphatiques
❥ Les lithiases uratiques
❥ Les lithiases cystiniques .

Lithiases calciques
Ce sont des lithiases qui contiennent des sels d’oxalate de calcium, et qui peuvent s’accompagner d’une hypercalciurie. Dans les pays industrialisés, elles représentent environ 80% de toutes les lithiases. Donc, elles sont les plus rencontrées des lithiases. Les calculs d’oxalate de calcium sont radio opaques et présentent deux variétés chimiques :

• L’oxalate de Calcium monohydraté
• Et l’oxalate de Calcium dihydraté .

Lithiases phosphatiques
Ces lithiases représentent 5 à 10 % des lithiases. Elles prédominent chez les femmes. Les lithiases phosphatiques présentent plusieurs variétés chimiques, mais les six variétés chimiques suivantes sont le plus rencontrées de ce calcul :
• Le phosphate de calcium dihydraté ;
• Le phosphate de calcium carbonaté cristallisé ;
• Le phosphate d’octocalcique pentahydraté ;
• Le phosphate mixte de calcium et de magnésium ;
• Le phosphate ammoniacomagnésien hexahydraté ;
• Et l’hydroxyphosphate de calcium cristallisé.

Lithiases uratiques
Elles représentent environ 10 % des lithiases urinaires chez les hommes et 5 % chez les femmes. La formation de ce calcul urique est due à une très grande acidité de l’urine. Elle est également favorisée par la consommation excessive d’aliments riches en purine. Elles présentent plusieurs variétés chimiques, mais seules trois variétés sont les plus fréquentes :
• L’acide urique anhydre ;
• L’acide urique ;
• Et l’urate acide ammonium.

Lithiases cystiniques
Ce type de lithiase est beaucoup plus rare que ceux cités précédemment et ne représente qu’environ 1% des lithiases. C’est une maladie génétique familiale et récidivante. Les calculs cystiniques sont faiblement radio- transparents de forme arrondie et de contour lisse.

Conditions en physico-chimique de formation d’un calcul 

La sursaturation des urines

La condition en physico–chimique de formation d’un calcul est la sursaturation en substances peu solubles dans l’urine ou bien l’excès de concentration de ces substances. Elle va entraîner la diminution des propriétés solvant de l’urine. Pour le calcul oxalate et le calcul phosphate de calcium, cette sursaturation provient de plusieurs facteurs :

❖ La dilution insuffisante des urines :
C’est la principale cause de saturation pour les sels de calcium, ce qui augmente la sursaturation urinaire de l’oxalate de calcium.

❖ L’hypercalciurie :
L’hypercalciurie est l’anomalie la plus fréquemment rencontrée dans la lithiase calcique. On parle d’hypercalciurie lorsque le taux de calciurie est supérieur à 0,1 mmol.kg-1 .j-1 quelque soit le sexe. Elle est due à l’excès de traitement de calcium ou de vitamine D.

❖ L’hyperoxalurie :
Dans ce cas, le taux d’oxalurie est supérieur à 0,45 mmol.j⁻¹ chez les femmes et 0,5 mmol. j⁻¹ chez les hommes. L’hyperoxalurie augmente de façon importante la sursaturation de l’oxalocalcique. Elle provient généralement de la prise des aliments contenant d’oxalate comme la vitamine C, les aliments riches en protéine et pauvres en calcium.

❖ L’hyperuricurie :
Pour l’hyperuricurie, le taux d’uricurie est supérieur à 4,5 mmol.j⁻¹ chez les femmes et 4,8 mmol.j⁻¹ chez les hommes. Elle augmente également la sursaturation de l’oxalate de calcium.

❖ L’hypocitraturie :
L’hypocitraturie est définie par le taux de citraturie inférieure à 1,5mmol.j⁻¹ pour les femmes et les hommes. L’hypocitraturie est un facteur de risque de lithiase calcique car le citrate solubilise le calcium, inhibe la croissance et défavorise l’agrégation de phosphate et de l’oxalate de calcium.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
1- HISTORIQUE DES LITHIASES URINAIRES
2- GENERALITES SUR LE CALCUL
2-1 Composition des calculs
2-1-1 Lithiases calciques
2-1-2 Lithiases phosphatiques
2-1-3 Lithiases uratiques
2-1-4 Lithiases cystiniques
2-2 Formation de calcul
2-3 Conditions physico-chimique de la formation
2-3-1 La sursaturation des urines
2-3-2 L’influence du pH
2-3-3 Effet d’inhibition
3- EPIDEMIOLOGIE DES LITHIASES
3-1 Facteurs intrinsèques
3-1-1 L’hérédité
3-1-2 L’influence au sexe
3-1-3 L’influence de l’âge
3-2 Facteurs extrinsèques
3-2-1 Le climat
3-2-2 L’alimentation
4- EVOLUTION
5- IMAGERIE MEDICALE
5-1 Radiographie : Abdomen Sans Préparation (A.S.P)
5-2 Echographie rénale
5-3 Urographie Intra Veineuse (U.I.V)
5-4 Tomodensitométrie (T.D.M) ou Scannographie
6- TRAITEMENT DU CALCUL
6-1 Traitement de la colique néphrétique
6-2 Traitement chirurgical
6-3 Traitement médical
6-3-1 Lithiases calciques
6-3-2 Lithiases PhosphoAmmoniacoMagnésium
6-3-3 Lithiases uriques
6-3-4 Lithiases cystiniques
6-4 Lithotriteur extracorporel (L.E.C) et Néphrolithotomie percutanée (N.L.P.C)
7- METHODOLOGIE D’IDENTIFICATION ET DE QUANTIFICATION DES ELEMENTS
7-1 La spectrophotométrie U.V- Visible
7-1-1 Notions de base utilisées dans le principe de la spectrophotométrie
7-1-2 Principe utilisé
7-2 La spectrophotométrie par absorption atomique
7-2-1 Principe
7-2-2 Sélectivité
7-2-3 Sensibilité
7-2-4 Schéma d’appareillage
7-3 La spectrométrie de fluorescence X
7-3-1 Généralités
7-3-2 Principe
7-3-3 Schéma de fonctionnement
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXEPRIMENTALE
1- ETUDE D’UN CAS
1-1 Echantillonage
1-2 Descriptions extérieures
2- ANALYSE PHYSIQUE
2-1 Dureté de Mohs
2-1-1 Principe
2-1-2 Résultat
2-2 Densité
2-2-1 Généralités
2-2-2 Principe de mesure
2-2-3 Résultat
3- ANALYSE CHIMIQUE
3-1 Analyse qualitative par réaction chimique
3-1-1 Principe ou méthode d’identification
3-1-2 Mise en œuvre de préparation de la solution à identifier
3-1-3 Procédures d’identification
3-1-3-1 Identification de calcium Ca2+
3-1-3-2 Identification de magnésium Mg2+
3-1-3-3 Identification de phosphate PO4
3-1-4 Résultat d’identification par la méthode de goutte
3-2 Analyse qualitative par la méthode instrumentale
3-2-1 Types de méthodes utilisés
3-2-2 Résultat d’identification
3-2-3 Interprétation des résultats expérimentaux
3-3 Analyse chimique quantitative
3-3-1 Préparation de la solution à analyser
3-3-2 Mesure du calcium et du magnésium par absorption atomique
3-3-2-1 Préparation des solutions étalons
3-3-2-2 Résultats d’analyse par absorption atomique
3-3-2-3 Calculs des quantités de calcium et de magnésium
3-3-3 Mesure du phosphore total par spectrophotométrie U.V- Visible
3-3-3-1 Préparation des solutions étalons
3-3-3-2 Résultat d’analyse
3-3-3-3 Calcul de la quantité de phosphore total
3-3-4 Calculs des quantités de CaO, de MgO et du P2O5
3-3-5 Interprétation des résultats
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
GLOSSAIRE
ANNEXES

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