HISTORIQUE DE LA PRATIQUE DE DEPIGMENTATION COSMETIQUE ET LES AGENTS DEPIGMENTANTS

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Les Dermocorticoides

Introduction

Ce sont des dรฉrivรฉs de l’hydrocortisone caractรฉrisรฉs par une activitรฉ anti-inflammatoire utilisรฉe dans le traitement des affections inflammatoires ou allergiques, limitรฉes ร  un territoire de la peau, des muqueuses ou des articulations.Le produit de dรฉpart est l’hydrocortisone qui va subir diffรฉrentes modifications de structure dans le but :
– de renforcer les propriรฉtรฉs anti-inflammatoires en crรฉant une double liaison entre C 1 et C2 (obtention du delta Hydrocortisone ou Prednisolone) et surtout par introduction d’un fluor en C9 de l’hydrocortisone pour obtenir de la fluoro delta hydrocortisone.
– de diminuer les propriรฉtรฉs mineralocorticoรฏdes (rรฉtention hydrominรฉrale) par l’introduction de groupements hydroxylรฉs ou mรฉthylรฉs en C16.
Au cours de leur utilisation, ces produits se montrรจrent bons anti-inflammatoires et efficaces dans le traitement des dermatoses.Mais, sous leurs formes locales (pommades, crรจmes), ils prรฉsentent des propriรฉtรฉs dรฉpigmentantes, des effets secondaires malheureusement exploitรฉs dans de nombreux pays d’Afrique Noireet aux Etats-Unis d’Amรฉrique (diaspora noire).D’autres modifications s’imposรจrent pour augmenter leurspropriรฉtรฉs thรฉrapeutiques sur les dermatoses.

Relation structure-activitรฉย 

L’halogรฉnation des delta corticoรฏdes en C9a (Fludrocortisone) augmente l’activitรฉ anti-inflammatoire mais elle s’accompagne dโ€™une trรจs nette augmentation des propriรฉtรฉs minรฉralo corticoรฏdes.Les dรฉrivรฉs fluorรฉs qui n’ont pas subi une substitution en C16 doivent รชtre strictement utilisรฉs par voie locale : exemple de laFludrocortisone qui est orientรฉe vers le traitement local externe des dermatoses de tous genres (eczรฉmas secs et suintants). C’est cette substitution en C16 qui conduit aux corticoรฏdes de synthรจse les plus actifs et les plus sรฉlรฉctifs quant ร  leurs effets anti-inflammatoires. Ils sont dรฉpourvus de tout pouvoir de rรฉtention sodรฉe.La prรฉsence d’un hydroxyle en C16 ฮฑ entraรฎne une diminution voire une suppression des effets minรฉralo corticoรฏdes des delta corticoรฏdes fluorรฉs en C9ฮฑ, sans modifier l’activitรฉ anti-inflammatoire accrue, apportรฉe par le fluor et la double liaison en C1et C2. La mรฉthylation en C16ฮฑ ou B ฮฑ l’avantage d’accroรฎtre encore l’activitรฉ anti-inflammatoire des delta corticoรฏdes fluorรฉs et de fournir des dรฉrivรฉs plus stables avec une longue durรฉe d’action.

Propriรฉtรฉs pharmacologiques

Les dermocorticoรฎdes ont essentiellement: une action antiinflammatoire, une action antiprolifรฉrative et uiie action modulatrice sur le systรจme immunitaire.

Activitรฉ anti-inflammatoireย 

C’est une activitรฉ non spรฉcifique qui s’exerce quelle que soit l’origine du processus inflammatoire, physique, chimique ou biologique. Cette action se traduit essentiellement par :
– Une vasoconstriction superficielle au niveau du derme avec diminution de la permรฉabilitรฉ capillaire. Celle-ci s’accompagne de la diminution de l’รฉrythรจme et de l’oedรจme;
– Une diminution de la margination et de la migration des leucocytes ;
– Une diminution de la phagocytose, de la pinocytose et classiquement de la libรฉration des enzymes lysosomiales.

Activitรฉ antiprolifรฉrative :

Cette action qui passe par une inhibition de la synthรจse de lโ€™ADN, s’exerce sur les diffรฉrentes composantes cellulaires de la peau.

Au niveau รฉpidermique :ย 

Lโ€™activitรฉ antiprolifรฉrative repose sur une diminution de la prolifรฉration et de la rรฉgรฉnรฉration des cellules รฉpidermiquesresponsables de l’activitรฉ anti-psoriasis mais aussi des atrophiesรฉpidermiques.
Cette activitรฉ porte donc principalement sur les kรฉratinocytes. Il a รฉtรฉ suggรฉrรฉ que la diminution de l’activitรฉ mitotique des kรฉratinocytes serait liรฉe ร  une inhibition de la synthรจse de prostaglandines รฉpidermiques et dermiques. L’action antimitotique sur les mรฉlanocytes a un effet dรฉpigmentant ร  long terme. L’action antiprolifรฉrative sur les autres cellules รฉpidermiques n’a pas รฉtรฉ retrouvรฉe: les applications rรฉpรฉtรฉes de corticoรฏdes entraรฎnent unediminution progressive, rรฉversible de l’observation des cellules de Langerhans dans l’รฉpiderme.

Au niveau dermique :ย 

Cette action porte avant tout sur les fibroblastes, responsable de la synthรจse du collagรจne, de la substance fondamentale du derme, des fibres รฉlastiques. Ceci explique les effets secondaires les plus sรฉvรจres ร  type d’atrophie du derme et du tissu hypodermique.
Les dermocorticordes diminuent le pourcentage de transformation des lymphocytes en lymphoblastes et inhibent la multiplication lymphocytaire. Ceci a pour corollaire, un abaissement du potentiel immunitaire local.

Action immunomodulatrice :ย 

Encore trรจs imparfaitement รฉlucidรฉe, elle s’exerce ร  plusieurs niveaux, aussi bien sur l’immunitรฉ humorale que cellulaire:
– Sur l’allergie rรฉaginique : les corticordes sont sans effets sur les mรฉdiateurs ร  action immรฉdiate mais ils inhibent la dรฉgranulation des mastocytes ;
– Les corticoรฏdes pourraient empรชcher la destruction et la phagocytose des cellules sensibilisรฉes dans certaines maladies auto-immunes
– Les corticoรฏdes bloquent l’action des complexes antigรจnesanticorps au niveau des cellules cibles et de l’endothรฉlium vasculaire ;
– On constate une inhibition de l’action des lymphokines libรฉrรฉes par les lymphocytes T effecteurs et une diminution des lymphocytes T cytotoxiques.

Effets secondaires dus ร  la pratique de la dรฉpigmentation :

La dรฉpigmentation apparaรฎt aprรจs une utilisation intense et prolongรฉe des dermocorticoรฏdes les plus puissants. Les effets secondaires qui rรฉsultent de cette pratique courante, nous amรจnent ร  nous pencher sur ses consรฉquences, aprรจs en avoir compris le mรฉcanisme.

Mรฉcanisme de la dรฉpigmentation :

Pour expliquer le mรฉcanisme de la dรฉpigmentation par les corticoรฏdes, des expรฉriences ont รฉtรฉ faites sur le cobaye noir avec une solution de phosphate-acรฉtate de bรฉtamรฉthasone ou d’acรฉtonide de triamcinolone dans du dimรฉthyl-sulfoxyde (DMSO) [5].Le DMSO est douรฉ d’un haut pouvoir de pรฉnรฉtration cutanรฉe d’oรน son utilisation comme excipient des corticoรฏdes [40].Avec l’un ou l’autre des produits, a รฉtรฉ obtenue une dรฉpigmentation par diminution du nombre de mรฉlanocytes.
A la fin de l’expรฉrience, il fut constatรฉ que les mรฉlanocytes restรฉs dans l’รฉpiderme รฉtaient renflรฉs et surchargรฉs de mรฉlanine. Les prolongements cytoplasmiques des mรฉlanocytes sont devenus courts. Il y a alors une diminution du transfert des mรฉlanosomes dans les kรฉratinocytes. Au niveau des poils, il y a une diminution et une modificationdes mรฉlanocytes. La dรฉpigmentation s’obtient 24 heures ร  48 heuresaprรจs application des produits cortisoniques. La repigmentationreprend lorsque cesse le traitement. De ces rรฉsultats, on tire la leรงonque les corticoรฏdes ne dรฉtruisent pas les mรฉlanocytes mais endiminuent le nombre dans l’รฉpiderme [68].
Une autre illustration de ce mรฉcanisme d’action par les rรฉsultatsde l’รฉtude expรฉrimentale de l’action de quelques corticoรฏdes sur la peau du noir africain par F. GARDERET[ 39].
En effet il a utilisรฉ trois produits : Diprosone crรจme 0,05 %(Dipropionate de Bรฉtamรฉthasone), Kenacort retard 40 en suspension (Acรฉtonide de Triamcinolone) et le solutรฉ de Cรฉlestรจne (Phosphate disodique de Bรฉtamรฉthasone) appliquรฉs ร  cinq sujets volontaires. Il prรฉlรจve sous anesthรฉsie locale, les parties cutanรฉes traitรฉes aux corticoรฏdes et des zones de peau normale servant de tรฉmoins. Selon la durรฉe d’application (durรฉe totale du traitement: 52 jours), il constate :
– Qu’au niveau de la couche basale: il y a un trouble de la mรฉlanogรฉnรจse les premiers jours du traitement. Les mรฉlanocytes sont difficilement individualisables et il y a une lรฉgรจre dรฉsorganisation de la couche basale dรปe au fait que certaines cellules passaient dans le derme. Vers la fin du traitement, les mรฉlanocytes sont dรฉformรฉs et se distinguent peu des kรฉratinocytes. Le passage des cellules dans le derme est accru.
– Qu’au niveau du corps muqueux de Malpighi et de la couche cornรฉe: au dรฉbut, il y a une diminution de la migration demรฉlanines vers les couches sus-jacentes. Il y a une รฉliminationimportante de la mรฉlanine au niveau de la couche cornรฉe ; vers la findu traitement, il n’y a plus de pigments.
– Qu’au niveau du derme: au dรฉbut, il n’y a aucune modification ; vers la fin du traitement, le passage de la mรฉlanine esttrรจs intense. L’atrophie รฉpidermique est perceptible dรจs le 21 eme jour et est trรจs importante ร  la fin du traitement.
A la lumiรจre de ces expรฉriences, on pense que l’absence de mรฉlanine dans les couches sus-jacentes expliquerait que les corticoรฏdes agissent par blocage du transfert des mรฉlanosomes aux kรฉratinocytes voisinsce qui explique la surcharge mรฉlanique dans les mรฉlanocytes qui sont alors saturรฉs et arrรชtent la synthรจse de mรฉlanine. L’efficacitรฉ dรฉpigmentante de chaque produit dรฉpend de sa nature, de sa concentration en principe actif et de sa durรฉe d’utilisation. C’est l’acรฉtonide de Triamcinolone qui est le plus actif. L’auteur n’a observรฉ aucune hypochromie avec le phosphate disodique de Bรฉtamรฉthasone et le dipropionate de Bรฉtamรฉthasone. Un stockage de la majeure partie des corticoรฏdes dรฉposรฉs sur la peau, dans la partie profonde de la couche cornรฉe joue aussi le rรดle de rรฉservoir. Une partie est dรฉgradรฉe sur place, une autre se retrouve dans la circulation gรฉnรฉrale et enfm une autre exerce une action locale pendant plusieurs jours: il y a un effet retard. Il a รฉtรฉ signalรฉ l’existence d’une tachyphylaxie aux corticoรฏdes, ce qui expliquerait qu’en augmentant les doses pour rechercher un meilleur rรฉsultat, les utilisateurs pourraient n’obtenir qu’une augmentation de certains effets secondaires [34].

Incidents locaux dรปs ร  la dรฉpigmentation aux dermocorticoรฏdes:

Atrophie cutanรฉe:

C’est la plus sรฉvรจre et la plus frรฉquente des complications locales de la corticothรฉrapie. Elle est d’autant plus ร  redouter que les corticoรฏdes utilisรฉs sont puissants, et que les divers facteurs d’augmentation de la pรฉnรฉtration sont prรฉsents. Elle rรฉalise donc une atrophie รฉpidermique : peau trรจs fine, se plissant comme du papier ร  cigarette, marquรฉe de pseudo-cicatrices spontanรฉes et trรจs fragile ร  des traumatismes qui peuvent entraรฎnerfacilement des plaies cicatrisant mal, voire de grands scalps [85].La peau est plus sensible au niveau du visage ; cette atrophies’accompagne souvent d’une irritabilitรฉ surtout avec les dรฉrivรฉs fluorรฉs. Elle survient aprรจs quelques semaines [47].
L’atrophie cutanรฉe est accompagnรฉe d’une atrophie dermique dont tรฉmoignent :
– Un purpura en taches รฉcchymotiques ressemblant ร  unpurpura sรฉnile ;
– Des tรฉlangiectasies.
Lorsque le derme est atteint, les fibres รฉlastiques sont lรฉsรฉes et l’on observe des vergetures qui ne sont pas rรฉgressives [85].Cette atrophie s’observe particuliรจrement au visage, au pรฉrinรฉe, aux organes gรฉnitaux, mais peut s’observer ร  n’importe quel point du revรชtement cutanรฉ.Dรฉpistรฉe par des mรฉthodes spรฉciales aprรจs seulement huit jours,elle n’est cliniquement apprรฉciable qu’aprรจs plusieurs semaines ou mois [57].

Acnรฉ stรฉroรฏdienne :

Elle est un mode d’expression particulier au visage, de l’atrophie dรปe aux dermocorticoรฏdes (surtout fluorรฉs).Elle entraรฎne une apparition de poussรฉes pustuleuses appelรฉe acnรฉ stรฉroรฏdienne. La face et la poitrine sont les plus communรฉment atteintes.
Le dermocorticoรฏde, correctement prescrit pour une dermatose gรฉnรฉralement chronique du visage telle une acnรฉ, une rosacรฉe ou une dermite sรฉborrheique, amรฉliore nettement les lรฉsions initiales avec rรฉapparition progrรฉssive de cette dermite, donnant une sensation decuisson ou de prurit, qui n’est calmรฉe que par une nouvelle application du dermocorticoรฏde [56].

Dyschromies:

Les lรฉsions provoquรฉes par l’atrophie cutanรฉe, vont dรฉterminer les troubles de la migration pigmentaire qui peuvent aboutir ร  des hypochromies irrรฉguliรจres et persistantes avec des hyperpigmentations de rebond surtout au niveau du cou, du visage, des plis et des mains. On peut observer une hyperchromie pรฉri oculaire dite ยซ en lunette ยป.
Les effets obtenus sont trรจs disgracieux, inesthรฉtiques donc ร  l’inverse de ce qui รฉtait recherchรฉ et parfois durables.L’รฉvolution des deux formes: hypochromies et hyperpigmentations est bรฉnigne ; la pigmentation revenant ร  la normale en quelques semaines ou mois.

Hypopigmentation :

Elle apparaรฎt aprรจs une pรฉriode d’utilisation allant de un ร  quatre mois et disparaรฎt rapidement aprรจs arrรชt des applications [16].

Erythrose:

L’รฉrythrose est une coloration rouge des tรฉguments qui s’observe surtout sur le visage ; elle est trรจs frรฉquente chez les femmes qui se dรฉcapent la peau aux dermocorticoรฏdes.

Excoriations et brรปlures de la peau :ย 

Elles sont dรปes aux mรฉlanges rรฉalisรฉs avec les composรฉs mercuriels et quinoniques. Ce sont des accidents caustiques trรจs frรฉquents qui se manifestent par un effet ยซ peeling ยป plus ou moins sรฉvรจres, correspondant ร  une nรฉcrose รฉpidermique.
Leur รฉvolution dรฉpend de la profondeur de la nรฉcrose cutanรฉe; elle est marquรฉe par des sรฉquelles hyperpigmentรฉes ou un mรฉlange bigarrรฉ d’hyperpigmentation et d’hypopigmentationRemarque: l’utilisation prolongรฉe des dermocorticoรฏdes sur de grandes surfaces, fait craindre lโ€™apparition des effets secondaires identiques ร  ceux d’une corticothรฉrapie gรฉnรฉrale [92]. Exemples:
– La Dรฉxamรฉthasone provoque une freination hypophysaire tout comme la Bรฉtamรฉthasone.
– La Triamcinolone entraรฎne une dรฉpression psychique et une atrophie musculaire.

Allergie de contact:

Parfois dรปe ร  l’excipient, plus frรฉquemment aux produits associรฉs aux dermocorticoรฏdes (surtout la Nรฉomycine qui est trรจs allergisante).

Autres effets secondaires:

D’autres effets secondaires locaux sont observรฉs, mais ce sontsurtout ceux de la corticothรฉrapie locale ร  savoir :
– Les infections cutanรฉes : quelles soient microbiennes, mycosiques, virales ou parasitaires, elles sont รฉventuellement observรฉes au cours des dermatoses suintantes. Ce risque d’infections est ร  l’origine de l’emploi systรฉmatique d’antiseptique avant le dermocorticoรฏde [85].
– Le granulome glutรฉal infantile : extrรชmement rare, il est imputรฉ aux dermocorticoรฏdes fluorรฉs prescrits pour une dermite du siรจge du nourrisson [14].
– Le retard de cicatrisation:[85]
Lorsque les corticoรฏdes sont utilisรฉs ร  tort sur des plaies, des ulcรจres de jambes.
– L’hypertrichose : c’est une difformitรฉ cutanรฉe consistant en un dรฉveloppement anormal du systรจme pileux. Elle peut รชtregรฉnรฉralisรฉe ou localisรฉe [38].
– Les effets secondaires oculaires.
– Phรฉnomรจne de rebond et dรฉpendance stรฉroรฎdienne :
Lorsque la cause d’une dermatose corticosensible n’est pas contrรดlรฉe (cause non identifiรฉe d’un eczรฉma, psoriasis), l’arrรชt brutal de la corticothรฉrapie entraรฎne un phรฉnomรจne de rebond qui est ร 1′ origine de beaucoup de mรฉcomptes, d’abus thรฉrapeutiques etd’effets secondaires. Le sevrage progressif par l’utilisation de produits momsfortement dosรฉs ou par espacement progressif des applications est une rรจgle de la corticothรฉrapie locale [85].

Incidents gรฉnรฉraux :

En cas d’utilisation prolongรฉe sur de grandes surfaces, des effets secondaires identiques ร  ceux d’une corticothรฉrapie gรฉnรฉrale sont ร  craindre :
– La rรฉtention sodรฉe : elle expose ร  l’hypertension artรฉrielle, ร  l’hypervolรฉmie, aux oedรจmes, ร  l’insuffisance ventriculaire gauche avec oedรจme pulmonaire.
– La dรฉplรฉtion potassique: peut engendrer de l’asthรฉnie avec fatigue musculaire, de l’hypotension orthostatique.
– L’hyperglycรฉmie: peut rรฉvรฉler un diabรจte latent ou aggraver un diabรจte installรฉ.
– Les troubles phosphocalciques: peuvent conduire ร  une ostรฉoporose et nรฉcrose aseptique de l’os.
– Les troubles digestifs: risque d’ulcรจre digestif parfois contestรฉ par certains auteurs [20].
– Troubles psychiatriques: sont rares et surviennent surtout chez les personnes ayant dรฉjร  eu des problรจmes de ce geme.

Indications- contre-indications des dermocorticoides :

Indications:ย 

Meilleures indications :

Les corticoรฏdes locaux sont considรฉrรฉs comme le traitement principal :
– des dermatites atopiques en poussรฉes ;
– des eczรฉmas de contact persistant malgrรฉ les tentatives d’รฉviction des allergies responsables ;
– des lichรฉnifications et des nevrodermites.

Alternative possible :

Ils sont une alternative thรฉrapeutique valable pour le traitement du psoriasis, du prurigo non parasitaire, des dyshidroses, des pustuloses palino-plantaires et des dermites de stase avec eczรฉma van queux.
Ils sont prescrits รฉgalement en cures courtes dans les รฉrythรจmessolaires, les brรปlures superficielles limitรฉes ou les prurigos parasitaires en association avec le traitement รฉtiologique. Ils peuvent รชtre utiles dans le traitement des lupus discoรฏdes peu รฉtendus de certaines morphรฉes inflammatoires ou dans la prรฉvention plus que le traitement des chรฉloรฏdes.

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I : PHYSIOLOGIE DE LA PEAU
I. RAPPEL SUR LA STRUCTURE DE LA PEAU
1. Histologie
2. Propriรฉtรฉs de la peau
CHAPITRE II : SYSTEME PIGMENTAIRE
I. MELANINE
1. Nature chimique
2. Biosynthรจse
3. Propriรฉtรฉs des mรฉlanines
II. UNITE EPIDERMIQUE DE MELANISATION (UEM)
1. Formation des mรฉlanosomes
2. Mรฉlanisation des mรฉlanosomes
3. Translocation des mรฉlanosomes
4. Transfert des mรฉlanosomes
5. Dรฉgradation des mรฉlanosomes
6. Facteurs influenรงants le fonctionnement de lโ€™unitรฉ รฉpidermique de mรฉlanisation
III. MELANOGENESE
1. Nature chimique
2. Propriรฉtรฉs de la mรฉlanine
CHAPITRE III : HISTORIQUE DE LA PRATIQUE DE DEPIGMENTATION COSMETIQUE ET LES AGENTS DEPIGMENTANTS
I. HISTORIQUE DE LA PRATIQUE DE DCV
II. AGENTS DEPIGMENTANTS
1. Les produits Phรฉnoliques
2. Les Dermocorticoides
3. Produits mercuriels
4. Les Autres agents dรฉpigmentants
5. Conclusion
III. LES COMPLICATIONS DE LA DEPIGMENTATION
1. Complications dermatologiques
2. Les complications gรฉnรฉrales
DEUXIEME PARTIE: NOTRE ETUDE
CHAPITRE I : OBJECTIFS DE Lโ€™ETUDE
CHAPITRE II: CADRE, POPULATION Dโ€™ETUDE ET METHODEย 
I. CADRE DE Lโ€™ETUDE
1. Situation gรฉographique
2. Principaux repรจres historiques de la commune
3. La structure dรฉmographique
3. 1. La structure par sexe
3.2. La structure par รขge
3. 3. La Composition ethnique et religieuse
3. 4. Les activitรฉs รฉconomiques
II. TYPE Dโ€™ETUDE
III. POPULATION Dโ€™ETUDE
IV. ECHANTILLONNAGE
1.Procรฉdure dโ€™รฉchantillonnage
2.Critรจres de jugement
V. COLLECTE DES DONNEES
VI. VARIABLES ETUDIEES
VII. PROCEDURE DE COLLECTE DES DONNEES
1. Enquรชte sur questionnaire
2. Observation directe des lieux de vente et entretiens non structurรฉs avec les vendeurs
VIII. ASPECTS ETHIQUES
IX. TRAITEMENT DES DONNEES
CHAPITRE III : RESULTATS DE Lโ€™ETUDE
I. PHASE DESCRIPTIVE
A. Profil socio dรฉmographique des personnes enquรชtรฉes
B. Profil cosmรฉtologique
C. Profil clinique
II. PHASE ANALYTIQUE
A. Profil socio dรฉmographique et DCV
B. Profil clinique et DCV
CHAPITRE IV: COMMENTAIRES ET DISCUISSIONS DES RESULTATS
I. LIMITES DE L’ETUDE
II. LA PREVALENCE DE LA PRATIQUE DE DEPIGMENTATION.
1. Aspects รฉpidemiologiques
1.1. Caractรฉristiques spรฉcifiques
1.1.1.L’รขge
1.1.2. Le lieu
1.1.3. Ethnie
1.1.4. Profession
1.1.5. Situation matrimoniale
1.1.6. Niveau dโ€™instruction
1.1.7. Types de produits
1.1.8. Motivations
1.1.9. Procรฉdรฉ de la depigmentation
1.1.10. Budget
1.1.11. Durรฉe dโ€™utilisation des produits
1.1.12. Lieu dโ€™approvionnement des produits
1. 1.13. Connaissance des effets nefastes
1.2. Les complications dermatologiques
1.3. Prรฉvalence des facteurs de risques cardiovasculaires liรฉes a la DCV
1.4. Associations statistiques
1. 4.1.Variables socio-dรฉmographiques et DCV
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE

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