Historique de la Jeune Chambre Internationale
Les origines de la Jeune Chambre remontent à 1910 dans la ville de Saint Louis dans le Missouri, aux Etats-Unis d’Amérique. Un jeune homme nommé Henry Giessenbier et ses amis forment le Club de danse Herculaneum dont l’objectif primordial est de préserver les styles de danse traditionnels. Cinq ans plus tard, en 1915, le Colonel H.N. Morgan, un citoyen éminent de Saint Louis incite les membres du club de danse à prendre une part plus active dans les affaires civiques et c’est ainsi que Giessenbier et 32 autres jeunes gens forment l’Association Civique Progressiste des Jeunes Gens (YMPCA) le 13 octobre 1915. En moins de cinq mois l’organisation compte déjà 750 membres.
Dès l’année suivante en 1916, il y eut un autre changement de nom et YMPCA devient Junior Citizens (jeunes citoyens) abrégé en JCs ce qui donna plus tard Jaycees. L’année 1918 marque un autre changement puisque les JCs s’affilient à la Chambre de commerce de Saint Louis et deviennent officiellement la Jeune Chambre de commerce de Saint Louis. Après la première guerre mondiale, Giessenbier entre en contact avec d’autres villes des EtatsUnis ayant des groupes similaires de jeunes gens d’affaires et par la suite 29 clubs répartis dans toute la nation forment la Jeune Chambre de Commerce des Etats-Unis. Henry Giessenbier est élu premier Président de l’organisation nationale.
Le chapitre international de l’organisation commence en 1923 lorsque le Conseil commercial de Winnipeg devient la première Jeune Chambre en dehors des Etats-Unis. En 1928, l’idée de former une entité internationale traverse l’Océan Atlantique pour arriver en Grande-Bretagne.
En 1940, une résolution est avalisée par la Jeune Chambre des Etats-Unis dans le but d’approuver un programme destiné à poursuivre des intérêts communs entre les pays d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud ce qui donne une éclosion de Jeunes Chambres à Mexico et la ville de Guatemala, ainsi qu’au Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica et la ville de Panama en 1943.
Le processus de mise en place de la Jeune Chambre Internationale est en route. En 1944, la première conférence internationale se tient à Mexico. Raul Garcia Vidal du Mexique est élu premier président. La Jeune Chambre Internationale comprend les pays suivants : Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama et les Etats-Unis d’Amérique.
Deux ans plus tard, en février 1946, le premier Congrès mondial a lieu à Panama avec la participation de 44 délégués venus de 16 pays différents. L’organisation internationale se constitue officiellement en société, une constitution temporaire est approuvée et le mot «Commerce» disparait du nom officiel. Erasmo Chambonnet du Panama est élu second président JCI lors de ce congrès et le Canada et l’Australie sont affiliés.
En 1948, le Credo JCI est adopté officiellement lors du IV Congrès mondial à Rio de Janeiro et un Secrétariat permanent est mis en place en 1952.
1959 : la Jeune Chambre Economique de MADAGASCAR a été créée par Charles ANDRIANTSITOHAINA, un jeune opérateur économique.
1961 :la Fondation de la Jeune Chambre Economique d’Antananarivo par le sénateur Charles ANDRIANTSITOHAINA. C’est à l’aube de l’indépendance de Madagascar que Charles ANDRIANTSITOHAINA a eu l’insigne honneur de fonder la JCI à Madagascar. Par cette indépendance le pays a recouvré sa souveraineté que la France a reconnue comme fut la sienne par les USA d’où est venu le mouvement JCI qui prône que la fraternité humaine transcende la souveraineté des nations. La France a ainsi parrainé fraternellement la candidature de Madagascar pour faire partie de cette organisation mondiale.
1972 : le nom est changé en Jaycees International mais en 1998 il redevient la Jeune Chambre Internationale.
1988 : Lors du XLIII Congrès mondial à Sydney en Australie, le nom de l’organisation redevient Jeune Chambre Internationale. C’est aussi l’année de la première Académie JCI.
1989 : Marque une année historique pour la Jeune Chambre Internationale qui étend ses services aux pays de l’Europe de l’Est du bloc soviétique, la Pologne et la Hongrie. La nouvelle tendance historique de 1989 se poursuit en 1990 et d’autres pays d’Europe orientale lient des liens avec JCI, dont la Roumanie, la Bulgarie, l’Estonie et la Tchécoslovaquie.
1991 : Réginald Schaumans est le 2ème Belge à devenir président mondial.
2002 : le siège mondial de l’association déménage à Saint Louis. L’adresse officielle est 16120 Chesterfield Parkway West, Suite 250, Chesterfield, MO 63017. Tel: +1-636-449-3100 .
Le Président est le représentant officiel de l’OL ; il préside toute réunion générale de l’effectif, assemblée générale et du comité directeur. Il supervise le fonctionnement général de l’OL et rend compte de ses activités à l’Assemblée Générale et au Comité Directeur. Le Vice-Président Exécutif coordonne les activités des vice-présidents, les assiste et les encadre dans la préparation des programmes d’activité. Il assure l’intérim du Président en son absence et se prépare ainsi à assurer la présidence de l’OL. Il est responsable de la croissance générale de l’effectif. (Responsables élus) Les Vice-Présidents sont au nombre de quatre au maximum. Ils sélectionnent et forment les directeurs de projets. Ils les encadrent dans le développement et la planification de projet répondant aux quatre domaines d’opportunités de la JCI (individuel, communautaire, affaire, internationalisme). Ils appuient les directeurs de projet dans la promotion des projets au niveau des membres et des partenaires. (Responsables élus) Le Trésorier émet l’état des cotisations, et est responsable de leur encaissement. Il tient les livres de compte de l’OL et gère la caisse de l’OL. Il est responsable des paiements à effectuer suivant les directives du Comité Directeur. Il prépare le rapport des finances annuel de l’OL. (Responsable nommé) Le Secrétaire Général est le responsable administratif de l’OL placé sous la responsabilité directe du Président. Il informe les membres de toutes les réunions et diffuse toute forme de communication concernant et/ou pouvant concerner les membres. Il est responsable de la tenue des dossiers des membres, des procès-verbaux de réunions, qui peuvent être consultés par les membres à tout moment. (Responsable nommé) Le Conseiller juridique remplit les fonctions de jurisconsulte au sein du Comité Directeur et à l’Assemblée Générale. Il décide des questions de procédure parlementaire à la demande du Président de la réunion. Il veille en tout temps au respect du règlement intérieur et de la Constitution de l’OL. Il propose, au besoin, des amendements de textes. En l’absence d’un conseiller juridique, le Président désigne, avec l’accord des membres de la réunion, un jurisconsulte pour remplir ces fonctions durant la réunion. (Responsable nommé) .
Les Directeurs de commission assurent la promotion, la coordination et le contrôle des programmes et projets entrant dans le cadre des responsabilités qui lui ont été confiées. Ils étudient toutes les informations reçues relatives à leurs attributions et présentent leurs recommandations au Comité Directeur. (Responsable nommé).
Comme toute organisation, la JCI a une vision, une mission et des valeurs qui unissent toutes les membres de la JCI dans le monde ;
➤ La vision de la JCI : « Être le principal réseau mondial de jeunes citoyens actifs.»
➤ La mission de la JCI : « Offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs. »
➤ Les valeurs de la JCI :
Nous croyons :
● Que la foi en Dieu donne à la vie son véritable sens ;
● Que la fraternité humaine transcende la souveraineté des nations,
● Que la liberté des individus et de l’entreprise assure mieux la justice économique,
● Que le gouvernement doit s’appuyer sur la loi et non sur l’arbitraire,
● Que la personne humaine est la plus précieuse des richesses,
● Et que servir l’humanité constitue l’œuvre la plus noble d’une vie .
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I : Etat des lieux
Section 1 : Historique de la Jeune Chambre Internationale
Section 2 : Organigramme et fonction des membres de bureau de la JCI Antananarivo
Section 3 : ADHESION DES MEMBRES
1. Conditions d’adhésion
2. Période probatoire
3. Admission définitive
4. Intronisation
5. Obligation des membres
Chapitre II : Cadrage théorique
Section 1 : L’entrepreneuriat
1. Généralités
1.1 Historique et fondement de l’entrepreneuriat
1.2 L’entrepreneuriat en Afrique
1.3 L’entrepreneuriat à Madagascar
2 Essai de définition de l’entrepreneuriat
2.1 L’entrepreneuriat selon l’OCDE
2.2 Les 4 paradigmes de l’entrepreneuriat selon Vestraete et Fayolle
3 Les diverses formes d’entrepreneuriat
3.1 Types d’entrepreneuriat possible selon Bruyat
3.2 L’entrepreneuriat social et l’intrapreneuriat
Section 2 : L’entrepreneur, Personnage central au cœur de l’entrepreneuriat
1. Essaie de définition de l’entrepreneur
1.1 L’entrepreneur selon Richard CANTILLON
1.2 L’entrepreneur selon Jean Baptiste Say 1767-1832
1.3 L’entrepreneur selon Schumpeter 1883-1950
2. Les caractéristiques de l’entrepreneur
2.1 L’approche Trait
2.2 Les approches comportementales
2.3 Les approches cognitives
3. Les buts des entrepreneurs
Section 3 : L’entreprise
1 Essaie de définition
1.1 L’entreprise en tant qu’unité de production
1.2 L’entreprise en tant qu’unité de répartition
2. Esprit d’entreprise
2.1 La prise de risque
2.2 Innovation
3. Création d’entreprises
3.1 Le macro-environnement de l’entreprise
3.2 Le microenvironnement de l’entreprise
4. Classification des entreprises
4.1 La classification selon la nature économique
4.1.1 La classification par secteur
4.1.2 La classification selon le type d’opérations accomplies
4.1.3 La classification selon la branche d’activité
4.2 La classification selon la taille
4.2.1 Effectif du personnel employé
4.2.2 Selon le chiffre d’affaires
4.3 La classification juridique
4.3.1 Les entreprises du secteur public
4.3.2 Les entreprises privées
Chapitre III : Approche méthodologique
Section 1 : La notion de capital social de Pierre Bourdieu
Section 2 : La théorie de l’action raisonnée et du comportement planifié d’Ajzen (1991)
Section 3 : Michel Crozier « L’acteur stratégique »
Section 4 : La socialisation
CONCLUSION GENERALE