Historique de la finance carbone

HISTORIQUE DE LA FINANCE CARBONE

La plupart du monde, surtout ceux qui aiment écouter les nouvelles mondiales, a déjà, au moins une fois, entendu parler de la finance carbone. Mais définir cette expression en est autre chose. Pour plusieurs, « c’est un système permettant de créer des projets touchant au développement durable » ou encore « c’est un marché boursier où nous échangeons des tonnes carbone ». Essayons donc de définir ce terme.

La finance carbone est le résultat de plusieurs conférences internationales sur l’environnement, dans le but de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, qui détruisent la couche d’Ozone. En effet, la protection de la couche d’Ozone s’avère nécessaire parce qu’elle nous protège des radiations du soleil, et des rayons U.V. (Ultra-Violet) qu’il émet, dont les conséquences sur notre planète sont, le réchauffement de la planète, caractérisé par l’augmentation générale de température dans le monde, la faiblesse de précipités dans certaines régions … ; le déséquilibre des saisons climatiques ; … Le changement climatique est l’origine de la finance carbone, c’est également sa finalité.

La finance carbone peut aussi être perçue comme une transaction internationale, appelée « transaction carbone », qui se définie par : « […] toute transaction par laquelle une ou plusieurs parties (les acheteurs) acquièrent, d’autres parties (les vendeurs), une quantité de crédits d’émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). Ceci distingue les transactions carbones d’autres types de transactions, par exemple celles du Fonds pour l’environnement mondial, qui peuvent participer à la réduction des émissions de GES et de CO2 en particulier, mais sans donner lieu à un transfert de crédits. » .

Cependant, avant d’entrer plus loin sur la finance carbone, étudions d’abord d’où vientelle vraiment, et comment s’est-elle vraiment créée.

Origine de la finance carbone

L’homme facilite sa vie grâce à son intelligence. Il construit des véhicules automobiles, tels les voitures, les trains, des appareils utilisés pour faciliter sa vie quotidiennes, tels les frigidaires, congélateurs, les fours à micro-ondes, … et surtout, les nouvelles machines et techniques utilisées dans les grandes industries, leur permettant d’obtenir une production à très grande échelle. Tout cela sans rendre compte des conséquences qui pourraient se produire… En premier lieu, l’énergie utilisée au départ était fournie par la combustion, et surtout du bois. Or, combustion du bois implique couper du bois, sans entrer dans les grands détails, produire du CO et du CO2 (gaz carbonique) et consommer de l’oxygène (O2). C’est-à-dire, détruire ceux qui absorbent le CO2 pour le transformer en O2, diminuer l’O2 de l’air respirable dont avons tant besoin, détruire l’Ozone (O3) qui nous protège du soleil par l’équation chimique : CO + O3→ CO2 + O2.

Et jusqu’à maintenant, la plupart des inventions et des interventions de l’Homme produisent, soit des gaz, soit des matières, détruisant l’atmosphère, tels les gaz d’échappement des voitures, les ondes produites par les micro-ondes, les particules des congélateurs, etc. En outre, comme toute matière, l’atmosphère terrestre possède des limites. Sa détérioration rapide durant ces dernières décennies, due surtout à l’apparition des machines nouvelles, utilisant des énergies qui produisent des effets néfastes sur l’environnement, [telle dans les transports ferroviaires et maritimes, avec l’énergie d’autre fois, surtout aux XIXème siècles, obtenue par la combustion des bois, avec l’énergie du passé proche, celui du charbon ; obtenue par l’utilisation des produits pétroliers, (dont la pratique n’a pas encore disparucomplètement) ; dans les transports routiers et aériens, toujours l’utilisation des produits pétroliers,] se sont fait ressentir de plus en plus, non seulement dans ces pays où l’observation de production de matière dégradant l’atmosphère est nettement supérieur, mais également dans le monde entier. Ce n’est qu’au début du XXIème siècle que l’Homme se rend compte des dégâts causés par toutes ces technologies, et en particulier sur l’environnement.

Changement climatique

Le monde actuel subit une augmentation régulière et importante de température et une diminution de précipitation. Cela est dû au faite que nous, Humain, nous détruisons la nature pour satisfaire nos impératifs et besoins, et nous produisons des substances nuisant notre atmosphère, tels les gaz à effet de serre. «L’augmentation de la concentration atmosphérique de certains gaz à effet de serre est démontrée par des milliers de mesures concordantes. L’effet de serre lui-même est, en quelque sorte, l’isolation de la planète par certaines des molécules qui composent son atmosphère. Pas besoin donc de longues démonstrations : si vous mettez un pull de plus (c’est l’isolant), et si la température de la pièce reste identique, vous aurez plus chaud. Ce que vous ne savez pas, c’est le temps que ça prendra et à quel point vous aurez plus chaud. Pour le climat, c’est la même chose.» .

En effet, l’augmentation de la température moyenne mondiale est très constatable : « la Terre se réchauffe, et ce réchauffement est observé partout : généralisée ». D’après le Groupe intergouvernemental pour l’étude du climat (le GIEC), qui établit un état quinquennal de la science, un accroissement massif de la température, probablement entre 1.6 et 6°C, est à observer pour le seizième (16ème) siècle, tout en sachant que deux cents (200) siècles avant, une progression de cinq (5) degré de réchauffement a conduit la Terre du climat glaciaire au climat actuel. Mais comme les émissions de gaz à effet de serre (GES) peuvent être variables tout au long du siècle, leur étude ne se base que sur des hypothèses de quantité d’émissions, tout en tenant compte de l’ évolution envisageable de la démographie, de l’économie, des techniques, des technologies, et des industries mondiales. De plus, plusieurs composants, nommés sous-systèmes, indirectement liés à l’augmentation de la température est à observer. Ces sous-systèmes sont complexes, et leurs réactions, vis-à-vis de l’augmentation de gaz à effet de serre (GES), peuvent accroître ou diminuer, à leur tour la variation de la température. En outre, l’existence d’une sorte d’amplificateur d’augmentation de la température, qui mesure la sensibilité du climat, est aussi à introduire dans l’étude.

D’où, il est difficile d’évaluer avec précision l’augmentation de la température mondiale, mais, il est sûr que si les émissions de gaz à effet de serre (GES) ne devant probablement pas s’arrêter de sitôt, le climat va se réchauffer. Il est à noter que les principaux gaz à effet de serre émis par l’activité humaine sont : la vapeur d’eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), l’ozone (O3). Mais d’autres GES sont aussi produits par l’Homme, tels les chlorofluorocarbures (CFC), le perfluorométhane (CF4), etc. Pour diminuer ces émissions de GES, des institutions mondiales sont établies. Essayons alors de données quelques informations sur ces institutions mondiales, surtout sur les institutions mondiales sur l’environnement.

Institutions mondiales sur l’environnement

L’environnement se définit tout d’abord comme « l’ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore comme « l’ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines ». Il constitue tout ce qui nous entoure, et est considéré comme étant un bien commun (l’eau, l’air, etc.).

Sa protection est devenue un enjeu majeur, au vingt et unième (21ème) siècle, du fait de sa dégradation à la fois globale et locale, à cause des activités humaines polluantes. Elle est l’une des trois piliers du développement durable et le 7ème des huit objectifs du millénaire pour le développement, considéré par l’ONU comme « crucial pour la réussite des autres objectifs énoncés dans la Déclaration du Sommet du Millenaire ». La nécessité d’avoir des données mondiales sur l’environnement est apparue, entraînant le besoin de les rendre mutuelles. Par nécessité, le programme de surveillance (monitorage) environnemental se développe aujourd’hui à une échelle planétaire, aidée par les avancées techniques, politiques et idéologiques. Pour cela, des institutions mondiales sur l’environnement sont établies. L’Organisation des Nations unies crée le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), qui est un cadre de travail, ainsi que des conférences internationales, et des sommets mondiaux, comme celui de Rio, permettant ainsi à des chercheurs de divers horizons de rassembler leurs connaissances. Les problématiques environnementales étant récemment devenues mondiales, il est fondamental d’appréhender la recherche scientifique de manière globale, et non plus locale.

En effet, en 1968, à Paris, a eu lieu la première (1ère) réunion internationale autour de l’environnement : la Conférence internationale sur l’usage et la conservation de la biosphère, préparant le premier Sommet de la Terre, prévu à Stockholm en 1972. Il est à noter que les sommets de la Terre sont les principaux sommets internationaux consacrés à l’environnement, et se tiennent tous les dix (10) ans. Ces sommets sont des rencontres décennales entre dirigeants mondiaux organisées par l’ONU, avec pour but de définir les moyens de stimuler le développement durable au niveau mondial. Preuve du développement d’une culture mondiale de respect de l’environnement, les sommets de la Terre présentent un enjeu symbolique important. Ils visent à démontrer la capacité collective à gérer les problèmes planétaires et affirment la nécessité d’une croissance écologique. Ainsi, le sommet de 1972 a donné naissance au Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), tandis que le sommet de 1992 a lancé la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dont les pays signataires se rencontrent annuellement depuis 1995.

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Table des matières

Introduction
Partie I : Historique de la finance carbone
➫ Chapitre 1 : Origine de la finance carbone
Section 1 : Changement climatique
Section 2 : Institutions mondiales sur l’environnement
Section 3 : Protocole de Kyoto
➫ Chapitre2 : Mécanisme de la finance carbone
Section 1 : Règles de base de la finance carbone
Section 2 : Fonctionnement de la finance carbone
➫ Chapitre 3 : Réception dans le monde
Section 1 : Les pays développés
Section 2 : Les pays en développement
Section 3 : Les pays en voie de développement ou « sous-développés »
Partie II : Se développer grâce à la finance carbone
➫ Chapitre 1 : Mécanismes de développement des pays développés et des pays en développement
Section 1 : Les grandes puissances mondiales
Section 2 : Les nouveaux pays industrialisés et les pays en développement
➫ Chapitre 2 : Inventaire de la finance carbone en Afrique
Section 1 : MDP : Opportunité des pays africains
Section 2 : Marché carbone
➫ Chapitre 3 : La finance carbone à Madagascar
Section 1 : Madagascar dans la lutte pour l’environnement
Section 2 : Perspectives et limites
Conclusion
Table des matières
Bibliographie
Acronymes
Annexes

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