Histoire de la soie et de la sériciculture

Histoire de la soie et de la sériciculture

A travers le monde 

La soie, dont l’origine est le ver, insecte lépidoptère qui a existé bien avant l’apparition de l’homme. Son exploitation a commencé depuis plusieurs milliers d’années environ quatre mille (4.000) ans. En effet, c’est vers l’an deux mille six cent quarante (2640) avant J.C., que la princesse chinoise Hsi Ling-Shi, femme de l’Empereur Haong-Ti a dévidé pour la première fois le fil d’un cocon sauvage qu’elle a trouvé sur un mûrier. Par la suite, les Chinois ont entrepris la domestication du bombyx du mûrier, dont ils ont conservé jalousement pendant près de trente siècle le secret biologique. Ils étaient alors les seuls maîtres de la production et de la commercialisation de la soie. Au VIIè siècle, la conquête de la Perse par les Arabes accélère la diffusion de la soie en Occident (France, Italie etc.) Premier producteur mondial fût la chine jusqu’à la fin du XIXè

siècle mais aujourd’hui, c’est l’Extrême Orient qui tient le leader. Après 1910, c’est le Japon qui devient le premier exportateur mondial de soie grège, stimulé par la demande des Etats-Unis d’Amérique. Toutefois, la rupture des échanges et les dégâts provoqués par la deuxième guerre mondiale ont énormément freiné la production de la soie. L’emploi du Nylon se développe, l’usage de la soie se réduit en Europe et en Amérique. Au lendemain de la guerre et jusqu’à maintenant, la Chine et le Japon ont essayé de reprendre cette production.

D’énormes progrès y ont été effectués en matière de transformation, mais la production de la soie ne cesse de diminuer dans de nombreux pays et à travers le monde, en raison des conditions économiques générales et de l’évolution de l’agriculture. Pour défendre le prestige de la soie que beaucoup d’usurpateurs convoitent, l’Association Internationale de la Soie a créé une commission chargée de surveiller et de poursuivre les cas de fausse utilisation ou d’abus du mot “SOIE”. Ainsi, les désignations de:
• « Pure soie ou soie pure » correspond à Désigne la soie non chargée
• « Soie » correspond à désigne la soie chargée à l’étain
• « Soie et rayonne » Correspond à du tissu renfermant au moins cinquante (50%) de soie
• « rayonne et soie mélange soie » correspond à du tissu possédant au minimum vingt cinq (25%) de soie .

A Madagascar

La sériciculture à Madagascar commence par le “Landibe”. L’élevage n’existe pas exactement. L’éleveur se contente de recueillir les cocons produits par les “Landibe”, vivant à l’état sauvage sur les chrysopies et les ambrevades. Peu de temps avant Andrianampoinimerina et au cours de son règne, l’éleveur s’adonne à l’éducation. Il domestique les “Landibe”, en les gardant dans une culture d’ambrevades, conçue pour cet élevage. Lors de l’arrivée des colons, ils ont introduit le “Landikely” ou BOMBYX européen, domestiqué dans la case, améliorant ainsi les techniques d’élevage. Son éducation requiert beaucoup plus de soins que celle des “Landibe”. Il est nourri exclusivement avec des feuilles de mûriers. A travers le temps et les améliorations apportées, les “Landibe” cèdent leur importance aux “Landikely”. Ils se raréfient jusqu’à maintenant, et tendent même à disparaître. Du “Landibe” au “Landikely”; la sériciculture à Madagascar a fait un pas décisif en matière de technique d’élevage. Du temps d’Andrianampoinimerina, le roi répartit le travail séricicole en fonction de la vocation de chaque région :
− Ambohidratrimo s’occupe exclusivement de l’élevage du ver à soi;
− Fihefenana se limite à la filature;
− Ambohimanga ne fait que confectionner des dentelles;
− Arivonimamo ne doit s’adonner qu’au tissage.

La sériciculture «mûrier » a été introduite vers 1850 sur les hauts plateaux.

Dès l’occupation française, le Général Gallieni décrète la création d’un service sériciculture en 1901, le budget pour ce service représente 50% de l’ensemble des crédits alloués à l’agriculture. L’activité embrasse à la fois l’élevage de “Landibe” et la domestication de “Landikely”. L’objectif consiste à approvisionner les industries françaises en matières premières, car l’élevage français est en difficulté. Malgré les efforts fournis, tels que la création de la station d’essai de Nanisana, l’ouverture de magnaneries pilotes et d’écoles de formation de sériciculture dans les provinces d’Antananarivo et de Fianarantsoa, les résultats obtenus sont modestes. Cela est dû aux exigences du marché mondial, ainsi qu’à la concurrence d’autres fibres textiles naturelles et synthétiques. Fort heureusement, le marché local a pris goût à la soie, puisque celle-ci sert à confectionner les vêtements d’apparat des privilégiés:
– à fabriquer le lamba, qui présente la fierté de la femme Hova.
– à tisser le linceul que chaque individu doit porter dans sa dernière demeure.

Caractéristique du projet 

Etude descriptive du projet 

Il est incontestable que chaque projet a son propre but et objectif à atteindre. Dans notre cas d’espèce; le but c’est de développer la sériciculture par le biais de l’augmentation de la production d’élevage de ver à soie. Par conséquent, on peut vendre les produits obtenus sur le marché pour avoir des bénéfices. Alors disons que notre ferme a un but lucratif. Notre société est une société privée sur le plan juridique; plus précisément une S.A.R.L regroupant des associés qui ne sont pas personnellement commerçants et dont la responsabilité est limitée à leur apport. Il est à signaler que deux personnes associées pourraient constituer une S.A.R.L., et les apports en numéraires ou en nature doivent être intégralement libérés dès la constitution de la société. C’est une société commerciale, même si elle est constituée pour un objet civil (Art 3 de la loi du 7 mars 1925). Tout projet, surtout à but lucratif, qui a son siège dans la région de Soavinandriana est un palier pour orchestrer le redressement économique régional et national car toute création d’un projet quelconque source de revenus entraîne une participation effective à la contribution de la confection du tissu économique national et réalise la politique socio-économique du gouvernement par le biais du Document. Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté ; développement et constitution de la région.

Intérêt du projet

Nombreuses sont les parties prenantes dans ce projet qui vont en tirer profit. Pour le prometteur, le bénéfice via la rentabilité du projet ; puis c’est une création d’emplois et source de revenus pour la population de la région, autrement dit, notre ferme crée une activité distributrice de revenus. En outre, ce projet a un impact positif sur la protection de l’environnement car la sériciculture entraîne la diminution de feux de brousse et la pratique du tavy. Enfin, on pourrait envisager aussi le profit de l’Etat dû à la contribution de cette unité la valeur ajoutée et son rôle important au niveau de l’économie nationale par l’entrée de devises venant de l’exportation des produits en soies .

Fiche signalétique du projet en période de croisière
Nom de l’unité : LANDY
Coût du projet : 127.357.000fmg
Part des promoteurs : 29.710.000fmg
Chiffre d’Affaire : 526 900 000fmg
Nombres du personnel : 18
VAN : 135 932 000fmg
TRI : 49,23%
IP : 2,06
DRCI : 3 ans 1mois 14 jours
Bénéfice annuel : 155 169 000fmg .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Vue d’ensemble du projet
Chapitre I : ETUDE CONTEXTUELLE
Section I : Histoire de la soie et de la sériciculture
Section II : Caractéristique du projet
Section III La planification stratégique du Projet
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section I : Description du marché
Section II : Analyse de la demande
Section III : Analyse de l’offre
Section IV : Analyse de la concurrence
Section V : Marketing MIX
Chapitre III : THÉORIE GÉNÉRALE SUR LES CRITÈRES D’EVALUATION
Section I : La valeur actuelle nette (VAN)
Section II : Le taux Interne de rentabilité
Section III : Le Délai de Récupération du Capital Investi (DRCI)
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Section I: La Moriculture
Section II : L’élevage du ver à soie
Section III : Mise en place des infrastructures
Section I : Capacité de production
Section II Aspects qualitatifs et quantitatifs
Section III Les différents facteurs liés à la production
Section I Les activités de la ferme
Section II Structure organisationnelle et attribution du personnel
Section III Gestion de ressources humaines (GRH)
Section IV : Chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTIONS
Section 1 : Les investissements nécessaires
Section II : Tableau d’amortissement
Section III : Les compte de gestion
Section IV : Fonds de roulement initial
Section 5 : Plan de financement et tableau de remboursement de dettes
Section I : Les comptes du résultat prévisionnel
Section 2 : Les grandeurs caractéristiques de gestion
Section 3 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation économique
Section 3 : Evaluation sociale
Section 4 : Evaluation environnementale et écologique
CONCLUSION

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