L’exercice du pouvoir
Les Africains, comme tous les peuples, vivaient en communautés dont l’exigence d’une harmonie sociale imposa une organisation politique. Les hommes sentirent la nécessité de mettre à leur tête quelqu’un pour maintenir l’ordre social, assurer la prospérité et la défense communautaire. C’est ainsi qu’ils élirent des dirigeants appelés rois et l’ensemble de toute la communauté constitua le royaume. Les premiers rois furent élus, une élection dont les critères variaient d’une communauté à une autre. Toutefois, l’élection d’un roi ne fut pas pratiquée dans tous les royaumes africains de l’Antiquité. En Ethiopie où le roi était choisi, voici ce qu’écrit Hérodote à ce sujet : « Entre autres coutumes par lesquelles, à ce qu’on raconte, ils se distinguent des autres hommes, ils auraient celle-ci, concernant la royauté : c’est celui de leurs concitoyens qu’ils ont reconnu pour être le plus grand et fort en proportion de sa taille, c’est celui-là qu’ils jugent digne d’être roi. »37 Ces propos montrent l’égalité de tous les citoyens. Aucun critère discriminatoire n’était fixé pour contrecarrer tel ou tel autre candidat. C’était la nature humaine qui permettait de choisir pour éviter la haine au sein de la communauté. La même notion pour l’élection du souverain éthiopien se note chez des historiens postérieurs à Hérodote. Diodore de Sicile nous conforte dans la différence des critères d’éligibilité du roi tout en appuyant nos dires sur le choix du dirigeant de la communauté. Au sujet de la royauté en Ethiopie, il note ceci : « Quant à la royauté, les uns la remettent entre les mains des hommes les plus beaux, estimant que beauté et pouvoir monarchique sont tous deux des dons du sort, les autres confient le pouvoir à ceux qui soignent le mieux leurs troupeaux, dans la pensée que, seuls, ils prendront parfaitement soin de leurs sujets ; quelques-uns attribuent cet honneur aux plus riches, estimant que seuls ceux-ci peuvent protéger le peuple à cause des facilités que leur donne leur fortune ; il y en a enfin qui choisissent pour rois ceux qui se font remarquer par leur courage, jugeant que les plus capables à la guerre sont seuls dignes d’obtenir le premier rang. »38 Les renseignements de Diodore, combinés à ceux d’Hérodote, révèlent que le roi n’était pas n’importe qui : il avait une qualité qui lui était propre. Chez Hérodote, la force et la beauté l’emportaient. Certes, parce que le souverain devait être meilleur que tous mais aussi quelqu’un capable de faire face à toute adversité grâce à sa puissance physique. Notons surtout que la beauté royale, citée ci-dessus, était aussi bien physique que morale. Ce critère fondamental apparaît dans le long passage de Diodore accompagné d’autres très importants. Le roi était choisi, car étant le plus soucieux de ses animaux. Les Anciens estimaient ainsi que cet homme se préoccuperait plus du bien-être de ses sujets étant donné que le premier et principal devoir d’un souverain, c’est de veiller au bonheur de ceux qui l’ont choisi. Il en est de même de la richesse du roi dont a fait part l’historien. Un dirigeant ne doit pas être pauvre, parce qu’il ne pourra nullement aider les démunis de sa communauté. Les Anciens évitaient également d’être dirigés par des pauvres pour que ces derniers ne passent pas leur temps à les dépouiller de leurs biens en s’érigeant en de véritables bandits ou prédateurs au détriment de la communauté. Le choix du roi prouve l’existence de la démocratie populaire en Afrique au cours de l’Antiquité. On se soumettait au peuple, représenté par les plus anciens hommes, pour désigner celui à qui revenait la charge de veiller à la destinée de la communauté. Le pouvoir royal était exercé par les hommes, même si un royaume comme l’Egypte a connu des reines durant un moment de son histoire. Le roi avait un titre qui lui était décerné pour rehausser sa personnalité et le distinguer des autres citoyens. En Egypte ancienne, le souverain était appelé Pharaon, de l’égyptien per- o, qui a pour premier sens « la grande maison » et qui désignait à l’origine le palais royal. Plus tard, le mot désigna le gouvernement royal associé au palais et enfin le maître souverain de l’Egypte, le roi. Dans certains royaumes du nord de l’Afrique, les rois furent nommés battos et à l’époque romaine ils portèrent le titre de guellid ou melek. En outre, partout les rois portaient une couronne, des vêtements de pourpre pour certains et avaient un sceptre, signe du commandement. La couronne royale égyptienne, par exemple, était surmontée de l’uraeus, le cobra protecteur et le pharaon tenait entre ses mains deux sceptres (le crochet et le fouet), emblèmes de sa royauté. Citoyen pas comme les autres, le roi était astreint à un certain nombre de devoirs. Parmi ceux-ci figurait en bonne place, en Egypte et en Ethiopie, le devoir religieux. Le mode de nomination du roi faisait de lui un être sacro-saint intermédiaire avec l’univers supérieur dans ce milieu terrestre où chaque être jouait un rôle déterminé. Cette nomination se déroulait de la façon suivante en Ethiopie : « Parmi les coutumes éthiopiennes, bon nombre passent pour différer beaucoup de celles des autres peuples et tout particulièrement le cas pour le choix des rois. En effet, les prêtres sélectionnent d’avance les meilleurs d’entre eux et le dieu prend possession d’un de ces élus à l’occasion d’une procession à laquelle une coutume veut qu’il prenne part lui-même, sa statue étant portée de tous côtés : tel est l’homme que la foule choisit comme roi ; immédiatement, elle se prosterne aussi devant lui et l’honore à l’égal d’un dieu, comme si le pouvoir avait été remis entre ses mains par la prévoyance divine. »39 Le roi étant choisi par un dieu, il n’est alors point étonnant qu’il fût considéré comme un fils de cette divinité dont il devait accomplir la volonté sur terre. C’est pourquoi il devenait ipso facto le premier prêtre chargé de rendre un culte aussi bien qu’à ce dieu, qui l’avait élu, qu’aux autres. Et il s’occupait aussi de leurs lieux deculte. Ce rôle, les rois éthiopiens et égyptiens le remplissaient durant leur règne ; ce qui favorisa une vision théocratique du pouvoir. D’ailleurs, les citoyens égyptiens considérèrent toujours le pharaon comme un propre fils de Râ, le dieu Soleil. Une fois choisi, le roi habitait avec sa famille dans une majestueuse demeure, appelée palais royal, bâtie dans l’endroit qu’il avait choisi comme sa capitale. Dans cette demeure, entouré de nombreux domestiques, il menait une vie heureuse à l’abri de tout besoin et recevait des honneurs divins. Cependant, cette conception religieuse ajoutée à sa puissance ne mit pas le roi au-dessus des lois communes. Le roi avait la stricte obligation de s’occuper de ses administrés. Le matin, un pharaon tel Amasis s’occupait de toutes les affaires que ses sujets lui soumettaient qu’elles fussent administratives ou judiciaires puisque le roi était juge en même temps. Des siècles après, on retrouva cette même activité royale, chez le Kaya- Magha du Ghana, ainsi décrite : « Le matin il faisait le tour de sa capitale, à cheval, suivi de toute la cour, précédé par des girafes et des éléphants, d’après Idrissi. N’importe quel plaignant pouvait s’adresser à lui pour lui soumettre son cas qu’il réglait aussitôt. L’après-midi, il parcourait le même itinéraire, seul, sans que personne ne puisse lui adresser la parole. »40 Ce devoir rempli par le roi ghanéen fut durant des siècles celui exercé par les souverains de l’Afrique antique. Leur première préoccupation fut de tout temps la justice sociale et la familiarité du peuple avec son souverain. Les rois se déplaçaient dans les différentes parties de leur royaume pour s’enquérir de la situation sociale et pour éviter d’être trop distant de leur peuple. Un roi comme le pharaon cité ci-dessus, Amasis, fut si familier à ses sujets que ses amis s’en plaignirent à lui en ces termes : « \W basileu’, oujk o jrqw' » sewutou’ proe vsthka » e j » to ; a [gan fau ‘lon proavgwn sewuto vn:» Cette familiarité du souverain avec ses citoyens ne fut guère une mauvaise chose, tel que le pensèrent les amis d’Amasis. Elle n’empêchait pas au roi de jouer son rôle de régulateur social et d’administrateur. Toutes les actions du roi se faisaient en conformité avec les lois de la cité. Par ailleurs, la familiarité avec le peuple était doublement bénéfique. Les sujets se sentaient en confiance avec un roi qui se préoccupait d’eux et n’éprouvaient aucune jalousie envers ce dernier. Le poids du pouvoir s’assouplissait également grâce à cette communion. Le roi, quant à lui, parvenait ainsi à juger du degré d’adhésion du peuple à sa politique. Il réussissait aussi à savoir combien son peuple l’aimait grâce à ces visites. Lorsque tous se montraient fiers de lui, il se sentait en sécurité, au cas contraire, il revoyait son dispositif sécuritaire ou changeait de méthodes de gestion. Le Moro Naba eut la préoccupation de sonder l’opinion publique sur sa politique ; ce qui le poussait à parcourir, la nuit, les quartiers populaires, en se déguisant, pour écouter les conversations. Une bonne administration était donc la voie du salut pour le roi et pour le peuple. C’est ce qui poussa les rois à s’entourer de conseillers, à diviser leur royaume en de petites entités dirigées par leurs proches. Les conseillers étaient soit des proches parents du roi soit ses fils ou ses amis. Le souverain bénéficiait de leurs conseils quand il devait prendre des décisions importantes. Il leur confiait des missions officielles ou secrètes. Il pouvait même leur donner le commandement d’une partie de l’armée pour exécuter les tâches qui leur étaient confiées. Pour services rendus, les conseillers jouissaient de certaines largesses dans l’administration et recevaient des cadeaux royaux qui les mettaient à l’abri du besoin. Dans un royaume comme l’Egypte ancienne, ces conseillers étaient de véritables fonctionnaires publics jouissant de beaucoup de privilèges et ayant parfois une emprise sur la gestion du pouvoir ; ce qui conduisit certains d’entre eux à conspirer souvent contre le roi. Ces complots ourdis dans la cour royale se produisaient dans tous les royaumes. Pour parer à de tels faits, le roi sévissait contre les coupables suivant les lois de la cité et prenait des mesures préventives en faisant surveiller discrètement les suspects par ceux qui paraissaient plus fidèles. Restons avec le souci d’une bonne administration pour parler de la division des royaumes en de petites entités. Celle – ci avait lieu lorsque le royaume était vaste et difficile à surveiller.
La flore comestible
La flore africaine pendant l’Antiquité a fourni une bonne partie de l’alimentation des hommes, ainsi que nous en avons fait état, dans notre chapitre antérieur, au sujet du régime alimentaire. Pourtant, les auteurs anciens ont parlé très peu de cette flore, ce qui prouve le manque d’importance accordée à ces arbres ou fleurs qui ne faisaient pas partie des rares espèces qu’on importait d’Afrique. Malgré tout, certains auteurs, amoureux de la nature ou soucieux d’accomplir un travail de botaniste pour la postérité, ont été attirés par cette flore qu’ils ont mentionnée dans leurs écrits. L’amour de la nature leur a permis de fournir aux générations futures une meilleure connaissance du mode alimentaire des Africains en ces temps reculés de leur histoire. Cependant, précisons dès le début qu’il nous est impossible de dresser un tableau complet de cette flore. Il y eut des arbres ou des fleurs omis par les écrivains soit par ignorance, soit par impossibilité de faire un recensement complet d’une végétation aussi variée. C’est pourquoi nous nous limiterons à parler de la flore la plus récurrente dans les écrits. De celle-ci dont se nourrissaient les hommes, on peut citer le palmier doum trouvé en Egypte, Libye et Ethiopie. Cet arbre dichotomique était appelé marna par les Egyptiens et doum par les Arabes, d’où le nom palmier doum. Le fruit de l’arbre fut nommé qouqoii par les habitants du Nil. Cette appellation a amené une controverse au sein des botanistes dont beaucoup firent le rapprochement entre le nom égyptien ; et celui français, noix de coco, ce qui n’est pas exact parce que les Egyptiens ne connurent pas le cocotier. En revanche, ils laissèrent beaucoup de fruits du palmier doum dans leurs tombes, prouvant qu’ils les appréciaient bien. Mais l’utilité de l’arbre ne se limite pas à ses fruits qu’il offrait ; ses feuilles servaient aussi à confectionner des sandales et des nattes. A présent les feuilles du palmier doum sont utilisées dans la vannerie pour le tissage de corbeilles, de nattes et de cordes. Le fruit, lui, se consomme vert ou non. En effet, lorsqu’il est vert on peut casser l’écorce pour en soustraire le noyau blanc qui est comestible. On peut également mâcher l’écorce, qui a une sève sucrée, quand le fruit devient rouge, donc mûr. De plus, dans les villes de Zinder et Diffa, situées dans la partie Est du Niger, les femmes tirent du palmier doum un délicieux jus marron en broyant l’écorce du fruit ; ce même jus s’emploie pour faire des galettes de mil. Bref, partout en Afrique où pousse le palmier doum, par exemple en Egypte, en Ethiopie, au Soudan, au Niger, au Sénégal, les hommes utilisent son bois dans la construction. Cette utilité de l’arbre fit que les Egyptiens anciens le représentaient sur leurs monuments à côté du dattier. Le dattier, comme le palmier, fait partie de la famille des arecaceae. D’ailleurs, il est souvent appelé palmier dattier. Durant l’Antiquité, les Egyptiens le nommaient bounnou ou phounnou. Cette dernière appellation est à l’origine du nom grec foi’niz. Le palmier dattier poussait en abondance en Egypte, mais surtout en Libye, plus précisément à Augila où les Nasamons se rendaient pour récolter ses fruits, selon Hérodote62. Pourtant, ce furent leurs voisins Egyptiens qui montrèrent une connaissance avancée de l’arbre. Ils savaient déjà les sexes des dattiers dont ils représentaient, différemment de nous, le mâle comme étant celui qui donne des fruits et la femelle l’autre. Tout comme le palmier doum, le dattier, en plus des fruits doux et sucrés qu’en tirèrent les Anciens, fut d’un grand avantage. Avec les nervures médianes des feuilles, on fabriquait des cages et des sièges légers tandis que les filaments offraient des brosses pour le nettoyage des objets fragiles et des sabots des taureaux destinés au sacrifice. De ces mêmes feuilles aussi on obtenait nattes, sandales et corbeilles au moment où les dattes étaient recommandées contre la constipation. Aujourd’hui, nous faisons le même usage de l’arbre et de ses fruits. Avec les dattes, les modernes fabriquent du miel appelé nob, de l’alcool, du vinaigre et une boisson très aimée au nord de l’Afrique, le legmi, constitué de la sève du palmier. Ce breuvage, qui se fermente rapidement, peut servir de boisson alcoolisée. Par ailleurs, le bourgeon du dattier est consommé comme chou palmiste et l’arbre sert à orner nos édifices. Tous ces bienfaits justifient la présence massive des dattes dans les tombes égyptiennes et la culture de l’arbre qui s’est pérennisée en Egypte et en Libye anciennes. Les Anciens connaissaient également l’olivier. La présence de celui-ci a été mentionnée en Libye par Hérodote63dans l’île de Kyravis en face du territoire des Gysantes où il se développait en masse. La même plante était aussi connue en Ethiopie et en Egypte. Avec les feuilles d’olivier on dressait des couronnes et les fruits, olives, étaient consommées. On tirait des olives une huile employée aussi bien dans l’alimentation que dans l’éclairage. Les Egyptiens utilisaient l’huile d’olive pour maintenir les lampes des temples allumées durant toute la nuit. Des siècles après, les Romains encouragèrent la culture de cette plante en Afrique du Nord où elle s’est maintenue comme source de revenue. Actuellement, nous préparons certains de nos mets avec l’huile d’olive. A coté de l’olivier, les Anciens cultivaient la vigne dans leurs jardins sur des treillages en rangs espacés. Les raisins étaient consommés et servaient à fabriquer du vin. Le lotos croissait en Libye où il a donné son nom à une ethnie, les Lotophages. Homère, Hérodote et Polybe ont évoqué cette plante dans le régime alimentaire africain. Voici, à ce propos, ce qu’écrit Hérodote : « Une pointe qui fait saillie dans la mer en avant de ces Gindanes est occupée par les Lotophages, qui vivent en ne mangeant que le fruit du lotos. »64 Cette plante dont les fruits furent tant aimés des Lotophages qui en tirèrent l’essentiel de leur nourriture est le rhamnus lotus ou zizyphus lotus, espèce de jujubier sauvage. L’arbre est petit avec une taille moyenne faisant qu’on atteint son sommet sur ses pieds. Il a des branches pourvues d’épine avec de petites feuilles allongées à l’extrémité pointue. Au printemps il a des fleurs d’un blanc sombre qui donneront des fruits, n’atteignant pas la grosseur d’une bille, parfois, et très délicieux de couleur brun clair. C’est en effet une variété du jujubier dont nous consommons souvent les fruits. Il existe encore dans beaucoup de pays du Sahel et en Libye où, selon Ch. Tissot65 , Desfontaines l’a trouvé en abondance sur les rivages de la Syrte où les indigènes l’appellent sedar ou sidra. Au Sénégal, par exemple, il est bien connu des populations, une ethnie telle que celle des Sérères l’appelle guith a kob qui signifie jujubier sauvage par opposition àcelui qui se trouve dans ou à proximité des habitations. Une autre ethnie cette fois- ci, wolof, a conservé la racine du nom donné au fruit par ceux dont a parlé Desfontaines. Chez les wolofs du Sénégal, les jujubes sont nommés sidem, mot dérivé de sidra, appellation arabe. Fait étonnant alors, puisqu’on peut se demander si les wolofs connurent ce fruit auparavant. Certes, oui, et l’explication serait que la langue wolof est une langue d’emprunt qui contient un certain vocabulaire des dialectes ou langues ayant eu un contact étroit avec elle. La preuve en est que le wolof tel qu’il est parlé au Sénégal, aujourd’hui, renferme en son sein beaucoup de mots français à cause de la colonisation.
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Table des matières
Introduction
Première partie : La géopolitique et l’anthropologie
Chapitre I : La géopolitique
A- La géographie
a-Géographie physique
b-Géographie humaine
B- La politique et le social
a- L’exercice du pouvoir
b- Les relations sociales
Chapitre II : L’anthropologie
A- La religion
a- Les divinités et les croyances
b- Les pratiques et les interdits
B- Les mœurs
a- Le régime alimentaire
b- La circoncision
c-La divination
Deuxième partie : La vie économique
Chapitre I : La faune et la flore
A- La faune
a- Les animaux domestiques
b- Les animaux sauvages
B- La flore
a- La flore comestible
b- La flore sauvage
Chapitre II : Les activités de développement
A- Les sources de revenu
a- Le commerce
b- Les impôts et les taxes
B- L’exploitation de la terre
a- Les carrières et les mines
b- L’agriculture
Troisième partie : La science et la technique
Chapitre I : La technique
A- Les aménagements hydrauliques
a- Les digues et les canalisations
b- La conservation de l’eau
B- La construction
a- Les pyramides
b- L’habitat
Chapitre II : La science
A- Les inventions
a- L’écriture
b- Le calendrier
B- La médecine
a- L’embaumement
b- Les soins
Conclusion
Bibliographie
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