Habitat et distribution géographique de Borreria verticillata

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Description botanique de Borreria verticillata

Borreria verticillata est un arbuste ligneux, broussailleux. Il est vivace et atteint 1m de hauteur, glabre, droit avec beaucoup de ramifications (Figure 1 et 2).
Le tronc est anguleux avec des gaines stipulées qui sont glabres ou rugueux.
Les feuilles sont lancéolées de 3 à 5 cm de long sur 5 à 10 mm de large, glabres avec de légères nervures latérales (Sofowora, 1996). Elles sont opposées par deux en disposition décussée. En réalité, ces feuilles peuvent être considérées comme sessiles car le pétiole minuscule n’est constitué que par une sorte d’étranglement extrêmement court. Ce qui justifie le fait que certains auteurs parlent de feuilles subsessiles (Maynart, 1980). Ces tiges glabres et anguleuses portent des feuilles parfois étroitement elliptiques, disposées par verticilles localisées au niveau des nœuds (Boullard, 2001). Elles se ramifient très facilement à l’aisselle des feuilles, de ce fait les jeunes rameaux très courts restent longtemps associés aux feuilles et c’est cet ensemble qui prend l’allure de feuilles verticillées d’où le nom de la plante.
L’inflorescence terminale est périphérique, de 1 à 1,5 cm de diamètre avec deux bractées de feuilles d’environ 1cm de longueur, recourbée vers le bas (Organisation de l’Unité Africaine, 1985). Ainsi selon Maynart (1980), l’inflorescence est définie comme un ensemble de fleurs qui, chez les Spermacoceae de façon générale et chez les Borreria en particulier sont regroupées en glomérules axillaires ou terminaux. Chez la plupart de ces espèces les inflorescences sont complexes, aux moins doubles. En effet il apparait à un niveau variable d’une tige à l’autre, à l’aisselle des feuilles, une inflorescence par feuille. Comme les feuilles sont opposées, les deux inflorescences vont fusionner au cours de leur développement et former un glomérule qui, plus ou moins important, va entourer la tige plus ou moins complète.
Les fleurs sont généralement bisexuées, petites et blanches d’environ 3 cm de long. Elles sont disposées en glomérules le long des tiges et à leur sommet (Enda, 1998).
Le calice est adné à l’ovaire avec une corolle épigyne plus ou moins tubulaire, en forme de tube très court tétralobé. Les lobes (4 à 12) sont contorsionnés. Les étamines épipétales et alternes avec les tubes corollaires. Les anthères sont la plupart séparés et bicellulaires. L’ovaire est inférieur avec deux cellules ou plus, un axile et un placenta apical ou basal. Le style est grêle. Le fruit est une drupe sèche et déhissante contenant de petites graines plates. Les graines d’environ 8 mm de diamètre sont pour la plupart avec endosperme. L’embryon est soit droit soit courbé (Okeizie et al., 1989; Organisation de l’Unité Africaine, 1985).
La racine de Borreria verticillata est de type dicotylédone ramifiée classique. Le collet et la région voisine prennent de l’importance chez la plante âgée à l’aspect de sous-arbrisseau. L’enracinement est à la fois étalé et en profondeur (Maynart, 1980).

Autres images de Borreria verticillata

Remarque : Borreria verticillata est souvent confondu avec une espèce voisine, le Mitracarpus scaber, non seulement par les tradipraticiens, mais aussi dans les herbiers. Ceci peut expliquer les appellations communes aux deux plantes, en wolof « Ndatukan ». Du point de vue botanique, Borreria verticillata possède rarement plus de 8 glomérules par rameau, alors que Mitracarpus scarber en présente un grand nombre. Ce dernier ne possède toutefois pas les mêmes propriétés (Fortin et al., 1990).
En effet, M. scaber est une plante appartenant à la même famille (Rubiaceae) mesurant 10 à 50 cm de haut, étalée, diffuse. Les feuilles sont subséssiles, opposées décussées, lancéolées, de 1cm de large sur 3 cm de long. La tige est ramifiée, cylindrique, blanchâtre, pubérante. Elle a de très petites fleurs regroupées en glomérules axillaires compactes (Tedajo, 1996).
Cette plante est retrouvée dans les cultures où elle fleurit et se fructifie après enlèvement des récoltes, dans les prairies estivales du sahel et dans les lieux ensoleillés du sahel le long des routes et pistes (Kerharo et al., 1974).
Par ailleurs, les feuilles de Mitracarpus scarber sont un peu plus larges que celles de Borreria verticillata.

Numéros d’herbiers de Borreria verticillata

Les numéros d’herbiers attribués à la plante ont été recueillis à l’IFAN (Institut Française d’Afrique Noire) situé au sein de l’Université Cheich Anta Diop de Dakar (UCAD). Les numéros sont répertoriés dans le Tableau I. Au département de biologie végétale de l’UCAD, nous avons trouvé d’autres numéros d’herbiers attribués à Borreria verticillata (BÂ et al., 1998).

Habitat et distribution géographique de Borreria verticillata

Borreria verticillata existe dans les zones tropicales sud-américaines, ouest- africaine et à Madagascar où il bénéficie d’une large réputation en médecine traditionnelle (Paris et al., 1975). Cette plante se développe bien autour des lieux humides non boisés et des terres cultivées des pays tropicaux. Au Sénégal, elle est rencontrée en peuplement dans le delta du fleuve Sénégal, dans la vallée jusqu’à Matam, dans la zone des Niayes entre Saint-Louis et Dakar. La plante est fréquente dans le delta, les berges du Sine-Saloum jusqu’à Kaolack et dans des rizières de Casamance. Borreria verticillata est très souvent messicole (Fortin et al., 1990). C’est une espèce qui croit presque dans toute l’Amérique équinoxiale, au brésil, à la Guyane, à Caracas, et aux Antilles. On lui a souvent donné le nom d’Ipécacuanha des Antilles dont la racine est désignée dans le commerce qui l’a plus d’une fois importée en Europe (Dechambre, 1869).

Définition de la drogue

Les parties aériennes notamment les feuilles de Borreria verticillata sont les drogues les plus utilisées. On note quelques fois l’utilisation des racines de cette plante.

Utilisation en médecine traditionnelle de Borreria verticillata

Principales utilisations de Borreria verticillata

Borreria verticillata est très utilisée en médecine populaire pour soigner une multitude d’indispositions et de maladies en particulier : lèpre, syphilis, blennorragie, panaris, furoncles, bilharziose. On lui reconnaît des propriétés antibactériennes dans les préparations dermatologiques, des propriétés abortives, anti-inflammatoires, cicatrisantes, diurétiques, galactogènes et laxatives.

Au Sénégal

Au Sénégal, le macéré aqueux ou le suc des feuilles est utilisé comme laxatif alors que, le décocté de la plante entière administrée en quantité non limitée est indiqué dans le traitement des bilharzioses et des blennorragies (Enda, 1998).
Les feuilles entrent également dans la préparation d’une pommade en y associant Datura metel et Adansonia digitata, pour le traitement d’une sorte de paralysie appelée « Endu » dans le pays des toucouleurs. Cette paralysie est caractérisée par des membres enflés et inertes (bras, jambes, etc. …). La pommade est appliquée sur les membres par onctions plus « Diatte » (invocations avec versets du coran) fréquentes. La même préparation est utilisée en médecine traditionnelle vétérinaire (Maynart, 1980).
Dans le Nguénar (préfecture de Matam), au village Diané Baella où exerçait un guérisseur de lèpre célèbre, ce sont les feuilles et l’inflorescence de Borreria verticillata qui sont la base des traitements pratiqués par voie interne et externe de la lèpre. En Casamance, on emploie le décocté de Borreria verticillata (entière) avec d’autres espèces actives telles que Psorospermum senegalense comme antilépreux (Kerharo, 1974).
En Casamance toujours, les panaris et les furoncles sont traités par l’application d’une pâte obtenue en broyant les feuilles de Borreria verticillata dans un mortier avec l’extrait de Carapa procera appelé huile touloucouna (Kerharo, 1974). En cas de blessure, après avoir nettoyé la plaie, faire couler le jus des feuilles fraiches pilées sur la plaie et faire un pansement. Ce dernier est renouveler tous les trois jours (Sambou, 1998).
Notons que le macéré des racines de la plante est reconnu comme diurétique et laxatif. Des guérisseurs Séreres associe au Borreria verticillata les racines de trois plantes : (Zizuphus mauritiana, Euphorbia balsamifera et Prosopis africana pour traiter la blennorragie) dans 1 /2 litre d’eau. C’est un traitement en boisson qui dure quatre jours. Elle traite aussi la bilharziose en associant les racines de Borreria verticillata avec les feuilles de Combretum glutinosum et des rameaux de Securinega virosa (notes manuscrites de Kerharo) bien mélangé et pulvérisé avec de l’eau (1/2 en macéré ; 1/2 en décocté), (Fortin et al., 1990).
Un guérisseur répondant au nom de Modiké séwane (wolof), originaire de Dagana, ajoute aux racines de Borreria celles de Ipomea repens et la terre de nid de mouches maçonnes. On pile au mortier en y ajoutant de l’eau macéré en boisson. Ensuite, on prend la chaussure gauche de la patiente et on la frotte inlassablement sur le ventre de la patiente en l’imbibant de temps en temps du macéré, pour effectuer un avortement (Kerharo et al., 1974).

Dans les autres pays d’Afrique de l’Ouest

Borreria verticillata est également connu et très utilisé dans la médecine traditionnelle pour divers traitements.
Au Mali, la plante à été signalée que l’association des feuilles et fleurs de Borreria verticillata aux feuilles tendres du Guiera sénégalensis pulvérisées puis mélangées dans une farine de petit mil, est recommandée pour favoriser la lactation de la mère et le développement du bébé. L’infusion refroidie de la plante entière est indiquée dans les cas de dysenterie amibienne (Enda, 1998).
La constipation serait traitée par une infusion de rameaux feuillés (Traoré, 1983 In Fortin et al., 1990). Par ailleurs en association avec d’autres végétaux, Borreria verticillata est utilisé pour guérir l’eczéma, les éruptions cutanées, les diarrhées, les furoncles, et les ostéites fistulisées. Pour la diarrhée on recommande plus spécifiquement d’absorber une eau filtrée dans laquelle ont séjourné des racines pulvérisées (Fortin et al., 1990).
Au Cameroun, selon le guérisseur FONGUE, le décocté aqueux des feuilles aurait des propriétés anti-infectieuses urinaires. Ce même décocté est utilisé par des guérisseurs comme diurétiques administré à raison d’un verre trois fois par jour, après chaque repas (Enda, 1998).
Au Togo, la poudre de la plante entière écrasée, est appliquée sur des scarifications effectuées sous le sein en cas d’anémie (Adjanohoun et al., 1986).
Au Nigéria, et dans des pays de l’Afrique de l’Est, les feuilles sont utilisées pour un certains nombre de maladies de la peau (Irvine, 1961 ; Kokwaro, 1976). Le jus des feuilles broyées peut être appliqué directement sur les plaies de la peau, furoncles et panaris après désinfection : application renouvelable trois fois par jour.
En guinée Conakry, les écorces des tiges de Borreria verticillata sont utilisées en décoction par voie orale comme antiseptique, cicatrisant, désinfectant, anti infectieux, cautérisant maturatif et vulnéraire (Magassouba et al. 2007).
En Côte d’Ivoire au Nord, la décoction des feuilles de Cussonia arborea, en association avec Imperata cylindrica et Borreria verticillata est utilisée par voie orale 2 fois par jour en cas de toux des enfants et de fièvre (Koné et al., 2002).
A Madagascar, dans le Sud de l’île, le jus provenant du broyat des feuilles est appliqué sur les plaies comme cicatrisant (André, 1976).

Autres utilisations de Borreria verticillata

En Inde, la décoction des racines de Borreria verticillata sous forme de thé est utilisée dans le traitement des leucorrhées et des gonorrhées (Sankaranarayanan et al., 2010).
Au Brésil, les racines de Borreria verticillata sont utilisées dans le traitement des leucorrhées et blennorrhées (Pedro et al., 2002).
Borreria verticillata est aussi utilisé en médecine vétérinaire : la décoction de la plante entière est utilisée en lotion pour traiter les affections cutanées des chevaux. Les Mossi s’en servent en lavement, pour soigner les diarrhées infantiles (Kerharo et al., 1950).
Au Sénégal la plante est utilisée pour faire des fumigations pour les chevaux souffrant du « mal de tête » (Daziel, 1956, cité par Sofowora, 1996).
En Gambie la lotion de la plante est utilisée pour soigner les enfants fébriles.
Dans le Cayor, elle est utilisée quelques fois comme antigonococcique (Fortin et al., 1990).
Dans le village de Dialambéré (région Patimkibo), Souma baldi (peul) utilise Borreria verticillata comme galactagogue pour vaches venant vêler.
Selon Nwude et al., (1980), les feuilles de Borreria verticillata, macérées dans l’eau sont utilisées en cas d’épitaxis et d’hémorragie du post-partum, par voie orale.
Conclusion : Lorsque nous faisons un bilan sur l’utilisation de Borreria verticillata en médecine traditionnelle au Sénégal et ailleurs, nous notons une grande diversité des indications thérapeutiques basées sur celle ci. Borreria verticillata est souvent utilisée en association avec d’autres plantes et son administration est accompagnée quelque fois de rites religieux élaborés dans le traitement abortif. Ces rites sont en général notés chez plusieurs plantes utilisées en médecine populaire. Elle est également utilisée seule dans certains traitements.
L’utilité de Borreria verticillata est très connue en Afrique et ici au Sénégal particulièrement en Casamance où elle est très utilisée.

Etude chimique de Borreria verticilata

Composés isolés de la plante et activités associées

Pendant longtemps, du fait de la dénomination du faux Ipéca de Borreria verticillata en Argentine, on a cru que cette plante contenait de l’émétine (principal alcaloïde) et de la cépheline : alcaloïdes appartenant à l’ipéca, qui est également une plante de la famille des rubiacées.
Orazi a fait l’historique de l’étude de la drogue. Il a trouvé dans les racines 0,10% d’alcaloïdes et signalé parmi ceux-ci la présence d’émétine, mais un autre alcaloïde, vraisemblablement la cépheline ou une autre base de référence très voisine.
Par ailleurs, Moreira (1963) dans un mémoire important, fait de son coté une revue bibliographique des données pharmacologiques et chimiques sur cinq espèces de Borreria verticillata. Il a examiné en détail la constitution alcaloïdique des racines, tiges, feuilles et sommités fleuries. Seul Borreria verticillata renferme de l’émétine dans les racines. Parmi les dosages effectués , citons ceux qui ont été réalisés par la méthode gravimétrique de la pharmacopée française et qui ont abouti aux résultats suivants comparativement avec les résultats obtenus sur les racines ipéca : alcaloïdes totaux 0,13% (2, 12% pour l’ipéca) ; alcaloïdes non phénoliques 0,12% (1,27% pour l’ipéca).
Une des publications datant de 1985 du comité interafricain sur les plantes médicinales et la médecine traditionnelle africaine, rapporte que les racines contiennent 0,1% d’émétine, sans cépheline ni tétrahydro-B-carboline (Organisation de l’Unité Africaine, 1985).
Des rapports plus récents, effectués à Dakar n’ont retrouvé ni émétine ni cépheline. Ils ont montré que, les alcaloïdes retrouvés au niveau de la partie aérienne des échantillons récoltés en guinée, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, étaient indoliques (Paris, 1975).
Les travaux de Pousset (1973) montrent que le taux d’alcaloïdes contenu dans la plante varie en fonction de la pluviométrie de 0,01 à 0,26%. Le totum des alcaloïdes est essentiellement composé de Borrerine (C16H20N2) et de Borreverine (C32H40N4), (Fortin et al 1990).
Une étude du spécimen sénégalais montre que les racines contiennent les deux alcaloïdes à un taux représentant presque 88% de la fraction d’alcaloïdes indoliques. Ces alcaloïdes ont été trouvés dans les racines mais la partie aérienne contient une bonne quantité d’alcaloïdes totaux (Sofowora, 1996).

Activités biologiques et pharmacologiques de Borreria verticillata

Maynart et al. (1980) et Manart (1980), ont démontré que le tartrate de borreverine possède une activité antimicrobienne à des concentrations variables, en fonction de l’espèce bactérienne. Pour certaines espèces, en particulier pour Staphylococcus aureus (agent responsable de la plupart du temps des furoncles et panaris) et Sarcina lutea, la concentration minimale inhibitrice (CMI), ainsi que la concentration minimale bactéricide (CMB) sont de même ordre de grandeur que pour les antibiotiques commerciaux ( Sofowora, 1996).
Kerharo (1974), rapporte d’après les travaux de Spener, une légère action antipaludique des extraits chloroformiques des racines de Borreria verticillata dans la malaria expérimentale des oiseaux. Il signale également une action hémolytique causée par un saponoside extrait de la plante.
D’autre part, l’huile contenue dans les feuilles de Borreria verticillata a une action antiseptique démontrée par Benjamin (1980). Cette huile est obtenue par distillation prolongée sous vide, dans une atmosphère azotée, inhibant la croissance des bactéries Gram (+) et Gram (-). Il déduit alors qu’il existe des preuves importantes attestant l’utilisation de cette plante dans le traitement des maladies cutanées dues à Staphylococcus aureus, et dans le traitement de quelques autres infections bactériennes (Pousset, 1989).
Par ailleurs, il est à signaler que les extraits aqueux et éthanoliques des racines de l’espèce brésilienne sont stimulants sur l’utérus de la rate et sur le duodénum du lapin (Kerharo et al., 1974).
L’huile essentielle de Borreria verticillata à une activité contre les Schistosoma hematobium à une concentration de 100mg /ml (Sofowora, 1996).
Les travaux de Tedajo (1996), sur la pommade à base de beurre de karité et de deux plantes : Borreria verticillata et Mytracarpus scarber ont montré que l’extrait de Borreria verticillata a une activité antibactérienne marquée non seulement sur Staphylococcus aureus, mais également sur candida albicans et proteus mirabilis à de faible concentrations (0,94mg/ml).
Cet extrait est d’autant plus actif seul qu’en association aux excipients (vaseline, lanoline, beurre de karité). De plus, les pommades à base de Borreria et de vaseline ou de beurre de karité ont une meilleure efficacité par rapport aux pommades contenant de la lanoline (Tedajo, 1996).

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Table des matières

Introduction
PREMIERE PARTIE : Etude bibliographique de Borreria verticillata
I- Etude botanique de Borreria verticillata
I-1-Dénomination de Borreria verticillata
I-2-Famille
I-3-Synonymes et noms communs de Borreria verticillata
I-4-Noms en langues locales :
II-escription botanique de Borreria verticillata
II-1- Autres images de Borreria verticillata
II-2-Numéros d’herbiers de Borreria verticillata
II-3-Habitat et distribution géographique de Borreria verticillata
III- Définition de la drogue
IV- Utilisation en médécine traditionnelle de Borreria verticillata
IV-1-Principales utilisations de Borreria verticillata
IV-2-Utilisations au Sénégal
IV-3- Dans les autres pays d’Afrique de l’Ouest
IV-4- Autres utilisations de Borreria verticillata
V-Etude chimique de Borreria verticillata
V-1- Composés isolés de la plante et activités associées
V-2-Autres composés non liés à l’activité
VI-Activités biologiques et pharmacologiques de Borreria verticillata
VII- Donnés clininiques et sécurité d’utilisation
DEUXIEME PARTIE : Essais sur Borreria verticillata
I- Récolte et conservation de l’échantillon
I-1-Obtention
I-2-Préparation de l’échantillon
I-3 Matériels de laboratoire
II-Méthodes
II-1-Teneur en eau du matériel végétal
II-1-1-Principe :
II-1-2-Mode opératoire :
II-2-Teneur des cendres
II-2-1-Principe :
II-2-2-Mode opératoire :
II-3-Dosage du calcium et magnésium
II-3-1-Mode opératoire :
II-3-1-1-Dosage du calcium
II-3-1-2-Dosage du magnésium
II-4-Préparation des extraits
II-4-1-Extractibles à l’eau
II-4-2-Préparation de l’extrait sec pour des essais physico chimiques37
II-5- Screening phytochimique
II-5-1-Recherche des alcaloïdes
II-5-1-1-Définition des alcaloïdes
II-5-1-2-Extraction et purification des alcaloïdes
II-5-1-3-Caractérisation des alcaloïdes
II-5-1-4-Chromatographie sur couche mince des alcaloïdes
II-5-2-Recherche des hétérosides cardiotoniques
II-5-2-1-Dégraissage
II-5-2-2-Extraction
II-5-2-3-Caractérisation
II-5-3-Recherche des hétérosides anthracéniques
II-5-3-1-Principe
II-5-3-2-Caractérisation
II-5-4-Recherche des hétérosides flavoniques
II-5-4-1-Réactions générales de caractérisation des flavonoïdes
a- Coloration en milieu alcalin
b- Coloration par le perchlorure de fer
c- Réaction de la cyanidine
II-5-5-Recherche des tanins
a- Extraction
b- Caractérisation générale
c- Caractérisation par le chlorure ferrique
d- Caractérisation par l’acide phosphotungstique
e- Différenciation des tanins
II-5-6-Recherche des saponosides
II-5-6-1- Principe
II-5-6-2- Extraction
II-5-6-3- Caractérisation par mesure de l’indice de mousse
III – Résultats
III-1-Teneur en eau
III-2-Teneur en cendres
III-3- Dosage du calcium
III-4- Dosag du magnésium
III-5- Rendement des extractibles à l’eau
III-6-Caractéristions et CCM des alcaloides
III-6-1-Caractérisations des alcaloides
III-6-2- CCM des alcaloïdes
III-7- Caractérisations des hétérosides cardiotoniques et anthracéniques
III-8- Caractérisations et CCM des hétérosides flavoniques
III-8-1- Réactions de caractérisation des hétérosides flavoniques
III-8-2- CCM des flavonoïdes
III-9- Caractérisations générales et CCM des tanins
III-9-1- Réactions de caractérisation des tanins
III-9-1-1- Différenciation des tanins
III-9-1-2- Oxydation des tanins
III -9-2- CCM des tanins
III-10- Caractérisation des saponosides
IV- DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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