Granulométrie des aliments composés et fonctionnement du tube digestif

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GENERALITES SUR LE LAPIN ET LA CUNICULTURE

Description du lapin

Le lapin (Oryctolagus cuniculus) bien que partageant certains caractères avec les rongeurs, ne fait plus partie aujourd’hui de leur ordre, mais de celui des lagomorphes.
Le lapin est un animal à mœurs crépusculaires et nocturnes, constructeur de terriers en pleine nature. C’est aussi un animal calme, peu bruyant, docile et aimant la tranquillité (DJAGO et KPODEKON, 2000).
Pour la majorité des races, à l’exception des nains, l’allure générale du corps est différente selon le sexe. Une tête large et forte, un thorax développé, des membres relativement épais et une musculature bien extériorisée sont généralement caractéristiques du mâle. Les femelles présentent, toutes proportions gardées, plus de finesse générale avec une tête plus étroite, un corps paraissant plus allongé et une ossature un peu plus légère. Seul l’arrière-train est plus développé avec un bassin large. Les aspects morphologiques du lapin sont présentés sur la figure 1.
Dans la nature, le lapin sauvage, à l’aide des ongles très résistants de ses pattes, creuse des terriers dans le sol : juste après l’entrée, une galerie d’un à deux mètres se termine par un évasement qui lui sert d’aire de repos. Tous les terriers sont proches les uns des autres et communiquent parfois entre eux. L’ensemble forme une communauté appelée garenne. On retrouve bon nombre de modèles comportementaux du lapin sauvage chez le lapin domestique. En effet, il creuse un terrier si l’élevage se fait au sol. Pour ces lapins domestiques ou d’élevage, le logement est soit en clapier ou en cage dont le matériel diffère d’un pays à l’autre. Les facteurs qui déterminent leur conception sont le climat, le matériel disponible et son coût, l’échelle et le système de production ainsi que les compétences de l’éleveur (FIELDING, 1993).

Consommation du lapin dans le monde

Le lapin, espèce très prolifique, est également un herbivore capable de bien valoriser les fourrages. En effet, on constate que le lapin peut fixer au moins 20% des protéines alimentaires qu’il absorbe, sous forme de viande comestible (LEBAS et al., 1996). La chair du lapin est tendre et savoureuse, peu grasse et très nutritive. C’est une viande des fins gourmets. Elle est par ailleurs la viande des goutteux, car son taux de cholestérol (HDL cholestérol) est très faible : 0,46 ± 0,16 mol/l (BOUCHER, NOUAILLE, 1996), 1,93 ± 0,34 mmol/l (AGNIWO, 2005). Par rapport aux autres espèces, le gras de dépôt des lapins est caractérisé par sa teneur modeste en acides stéarique et oléique et par une forte proportion d’acides gras essentiels poly-insaturés : linoléique et linolinique (LEBAS et al., 1996).
L’acceptabilité de la viande de cet animal ne pose pas de problème dans les pays latins. Elle se situe parmi les viandes recherchées. Cependant, dans les pays anglo-saxons, la viande de lapin n’est pas prisée étant assimilée à la viande de « guerre », celle des périodes de pénuries alimentaires. Au Bénin, 64% de la population ont consommé au moins une fois la viande de lapin d’élevage et presque la quasi- totalité (95% des consommateurs) l’a apprécié (KPODEKON et TOMAGNIMENA, 1992).

Importance économique du lapin

Les lapins sont destinés soit à l’autoconsommation, soit à la commercialisation. Ces deux phénomènes ont une importance comparable mais l’autoconsommation domine dans les pays en voie de développement.
Toutefois, dans certains de ces pays comme le Cameroun, les éleveurs préfèrent plutôt vendre les animaux que de les consommer en raison du prix rémunérateur qu’ils en tirent. Il faut noter que la participation de la cuniculture traditionnelle à l’économie générale de certains pays est de loin négligeable comme. COLIN et LEBAS (1995) ont Montré des relations entre la valeur de la production cunicole et le PIB. La commercialisation des lapins produits est réalisée sous différentes formes : lapins vivants (mode de commercialisation le plus fréquent dans la plupart des pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie et certains pays d’Europe méditerranéenne) ; lapins abattus mais sans aucune présentation ; carcasse ; découpe et présentation sous barquette ; lapin congelé (provenant essentiellement des pays exportateurs et destinés à certains marchés très sensibles au prix). La commercialisation est assurée par les marchés, les boucheries traditionnelles, la distribution moderne (dont l’importance ne cesse de croître dans la plupart des pays européens, en rapport avec les nouvelles présentations : découpe, barquette…). La situation de la viande dans la restauration est assez paradoxale (en effet, elle est relativement peu présente dans les pays à tradition cunicole, à l’inverse elle joue un rôle plus important dans les pays où la cuniculture est moins pratiquée) et offre le double avantage d’écouler une partie de la production de lapins et de faire connaître la viande aux consommateurs.
A côté de la viande, le lapin peut assurer la fourniture d’autres produits, qui selon les cas, constituent la production principale ou un sous-produit améliorant la rentabilité de l’élevage : poil, peau du lapin Rex en particulier (dans l’industrie de la couperie pour la fabrication de feutre destiné à la confection de chapeaux ou d’engrais, dans l’industrie de la pelleterie pour la fabrication des gants), fumier et sous-produit d’abattage. Par ailleurs, le lapin est utilisé comme animal de laboratoire, animal de hobby (c’est-à-dire un animal de race pure présenté aux concours et aux foires), animal de compagnie « Pet » ou de repeuplement pour la chasse (l’homme a chassé le lapin sauvage dans son aire d’origine depuis des périodes très anciennes, d’abord pour se nourrir et plus récemment pour se divertir). Ce qui a entraîné une raréfaction de la population de lapins sauvages.
Le lapin angora est un lapin à poils longs ; cette longueur des poils est due à l’allongement de la période d’activité des follicules pileux. Ce lapin semble provenir d’Angleterre. Ce poil angora constitue une fibre d’excellente qualité et fait ainsi partie des fibres spéciales destinées à la confection de vêtements haut de gamme. Par rapport à la laine de mouton, il se caractérise par une grande légèreté, une meilleure isolation et une grande douceur au toucher (THEBAULT et de ROCHAMBEAU, 1989). Avec une production mondiale d’environ 10 000 tonnes/an, il constitue la troisième de ces fibres spéciales derrière la soie (72 000 tonnes/an) et le mohair produit par la chèvre angora (22 000 tonnes/an).

Importance agronomique du lapin

Nous parlerons dans cette partie de la valorisation des déjections. En effet, selon LEBAS et al. (1996), les déjections (litières, crottes accumulées sous les cages) représentent une valeur agronomique non négligeable.
En effet, ces déjections sont sensiblement plus riches en éléments fertilisants : phosphore, potassium, azote et minéraux (cuivre, magnésium, oxyde de magnésium, manganèse, fer, zinc) qu’un fumier de ferme moyen. De ce fait, les exploitations agricoles comprenant un élevage de lapin, peuvent économiser une partie des engrais. Les déjections sont une source d’engrais pour les cultures des jardiniers et maraîchers par exemple en Afrique ou en Chine. Une façon d’exploiter les déjections des lapins consiste à associer la pisciculture et l’élevage de lapin ; les déjections des lapins servant à nourrir les poissons (variétés de carpe en général en Chine ou de tilapia en Afrique). Cette pratique est assez répandue puisqu’elle est signalée en Chine, en Malaisie, au Cameroun (COLIN et LEBAS, 1995).

Répartition géographique de la cuniculture dans le monde

Si la domestication des espèces de grande taille à intérêt zootechnique (bovins, ovins, porcins) comme celle des espèces de petite taille (volailles) se perd dans la nuit de la préhistoire, celle du lapin est plus récente. En effet, originaire du Sud de l’Europe et de l’Afrique du Nord, le lapin sauvage, Oryctolagus cuniculus, aurait été «découvert» par les Phéniciens lors de leur prise de contact avec l’Espagne vers l’an 1000 avant Jésus-Christ (LEBAS et al., 1996). Au temps des Romains, le lapin reste le symbole de l’Espagne. Il semble bien que ce soit les Romains qui aient disséminé le lapin dans l’empire comme animal gibier. Dès le 16ème siècle, on connaît plusieurs races dont la domestication remonte de ce fait au Moyen âge. Au début du 19ème siècle, l’élevage du lapin en clapiers se développe dans toute l’Europe Occidentale, aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. A partir du 19ème siècle et surtout au début du 20ème siècle, les races de lapins se multiplient par repérage, protection et multiplication de races peu adaptées à la vie domestique ; les techniques d’élevage se rationalisent. Au cours des années 50, l’élevage cunicole subit de profondes transformations notamment dans les méthodes de production. En même temps, apparaissent des troubles pathologiques (entérites mucoïdes, troubles respiratoires, troubles digestifs, etc…) jusqu’alors inconnus, apparemment liés aux nouvelles méthodes « d’élevage intensif ».
La production totale du lapin dans le monde a été estimée par LEBAS et al., (1996) à 1,2 million de tonnes de carcasses en 1992 et à 1,5 million en 1994. Les principaux pays producteurs sont l’Italie, la Russie, l’Ukraine, la Hongrie, la France, la Chine et l’Espagne. L’Europe assure 75% de la production mondiale, la Chine assurant la majorité de la production restante. L’élevage du lapin est presque inexistant dans la majorité des Pays du Proche-Orient. Des foyers d’élevage existent dans quelques régions d’Amérique Centrale, en Asie du Sud-est et en Afrique.
Les pays de l’Afrique Sud Sahélienne n’ont pas de tradition cunicole en raison de l’origine assez récente de ce type d’élevage. La viande de lapin est jusqu’à aujourd’hui encore assez peu consommée. Le lapin a fait son apparition dans les pays du Golfe de Guinée (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria) depuis le XIXème siècle. En effet, il y fut introduit par les missionnaires (KPODEKON, 1988b) ou les colons. A partir des années 70, les gouvernements de ces pays afin d’améliorer l’alimentation des populations sans aggraver le déficit du commerce extérieur ont été amenés à développer la production cunicole : le Ghana en 1972 avec le projet « National Rabbit Project », le Bénin à travers le « Centre Cunicole de Recherches et d’Information » (CE.CU.R.I) en 1988 (KPODEKON et COUDERT, 1993). De même, au Nigéria la Fédération des Coopératives dispose d’un centre de diffusion des reproducteurs à Ibadan à 100 km au Nord de Lagos. Le Togo possède trois (3) fermes modèles : BENA-DEVELOPPEMENT, BETANIA et le centre de formation de Batome (COLIN et LEBAS, 1995).

Elevage du lapin au Bénin

La cuniculture au Bénin a connu ces dernières années une évolution spectaculaire. En effet, le Bénin comptait en 1986 environ 400 élevages répartis dans tout le pays, (KPODEKON, 1988 a et b). En 1988, la création du Centre Cunicole de Recherche et d’Information (CE.CU.R.I) près de Cotonou a permis de définir des conditions de développement d’une cuniculture locale et de réaliser un important effort de formation et de vulgarisation (KPODEKON et COUDERT, 1993). Selon les statistiques de l’Association Béninoise des Cuniculteurs (A.Be.C) mises à jour le 22 novembre 2002, le nombre d’éleveurs dans les départements du Sud et du Centre est de 330 pour un effectif de 5085 lapines mères. En 2005, ce nombre est passé à 667 avec un effectif de lapines mères de 8724 (KENOUKON, 2005).
Les élevages de l’A.Be.C ont au moins 6 lapines ; la plupart ont un effectif compris entre 10 et 50 lapines mères ; il existe quelques unités plus importantes (100 à 200 lapines mères). La production de carcasse de lapin de l’A.Be.C a atteint les 400 tonnes en 2005 (KENOUKON, 2005). Les lapins ont une origine génétique très variée et sont le plus souvent métissés de manière anarchique.
De plus en plus, la viande de lapin entre dans les habitudes alimentaires des béninois. Le marché est très florissant, avec une demande plus élevée que l’offre. La plus grosse clientèle reste les supermarchés, les boucheries modernes, les restaurants et les hôtels, bien qu’actuellement la demande augmente chez les particuliers qui servent cette viande lors des anniversaires, des mariages, des baptêmes et au cours des réjouissances. Les lapins produits sont souvent livrés abattus s’ils sont destinés à la consommation directe, ou vivants comme reproducteurs dans les élevages. En 2002, la situation de la vente se présente comme suit : 45% des éleveurs pratiquent un prix identique que le lapin soit abattu ou vif, soit entre 1800 et 2500 FCFA / pièce, alors que le pourcentage restant des éleveurs vend le kg vif entre 900 et 1250 FCFA/ kg ou entre 1200 à 1800 FCFA /kg pour les lapins abattus et conditionnés. Au CE.CU.R.I , le lapin abattu est actuellement vendu à 2000 FCFA/kg , tandis que les reproducteurs sont vendus à l’âge de 4 à 5 mois à 3000 FCFA/ animal. Pour aider ses éleveurs, l’A.Be.C a créé deux postes de vente à Cotonou et à Bohicon où tout membre peut venir vendre ses lapins abattus à 1600 FCFA/kg. Toutefois, la fonction jouée par les postes de vente reste secondaire et les éleveurs créent eux mêmes leur circuit de commercialisation pour arriver à un développement rapide de la filière (HULET, 2003).

ALIMENTATION DU LAPIN

Besoins nutritionnels

Besoins en eau

Le lapin boit beaucoup d’eau. Lorsqu’il est entretenu rationnellement et alimenté à base d’un aliment sec, granulé qui n’est en fait qu’un assemblage de produits naturels séchés, il boit deux à trois fois plus que la quantité d’aliment sec qu’il mange (LEBAS, 1991). Ainsi, il faut prévoir en moyenne 0,2 litre par jour pour un lapin en engraissement ; 0,6 litre d’eau par jour pour une lapine en lactation et un (1) litre d’eau pour la lapine et sa portée (DJAGO et KPODEKON, 2000).

Besoins en énergie et en cellulose

Selon LEBAS (1989), pour le lapin, le système énergétique employé de la manière la plus courante pour exprimer les besoins est celui de l’énergie digestible (ED). En effet, l’énergie métabolisable représente une part relativement fixe de l’énergie digestible (94 à 96%). Le besoin d’entretien quotidien d’énergie digestible d’un lapin a été estimé par PARIGI-BINI et XICCATO (1986) à 484 KJ/kg de poids métabolisable.
L’énergie contenue dans l’aliment sert à couvrir les besoins d’entretien et de production. Dans l’alimentation, l’énergie est essentiellement fournie par les glucides, les lipides et quelques fois par les protéines après désamination. Un besoin strict en énergie n’a pas pu être déterminé ; toutefois, on a pu montrer que l’ingestion n’est correctement régulière qu’entre 2200 et 3200 kcal ED/kg d’aliment (LEBAS et al., 1996). Dans le tableau II figurent les valeurs de l’énergie indispensable aux différentes catégories de lapins.
Le lapin présente un besoin spécifique en acide linoléique (acide gras essentiel) ; une ration classique contenant 3 à 4% de matières grasses est suffisante pour le couvrir. Une augmentation de la teneur en lipides de l’aliment du lapin ne semble pas indispensable car les matières premières composant la ration du lapin contiennent suffisamment de matières grasses naturelles allant de 3 à 5% (JOUVE et HENAFF, 1988). Chez les lapines reproductrices ou chez les lapins en croissance-finition, une partie importante de l’énergie alimentaire peut être apportée sous forme d’amidon car le tube digestif n’a pas encore atteint sa maturité fonctionnelle. Ainsi, en période de post-sevrage, il convient de respecter un taux d’amidon inférieur à 14% (LEBAS, 2000).
La cellulose quant à elle joue un rôle capital dans l’alimentation du lapin en fournissant le lest. Une teneur de 13 à 14% apparaît comme suffisante pour les lapins en croissance. Une trop forte réduction de la quantité de fibres ingérées entraîne des baisses de vitesse de croissance, souvent associées à des troubles de l’ingestion ou de la digestion et des mortalités par diarrhée (GIDENNE, 2001).
Par ailleurs, des observations de terrain ont montré que les lapins qui ingèrent des aliments contenant très peu de fibres (teneurs inférieures à 10%), consomment parallèlement les poils comme pour compenser le manque de fibre dans l’aliment (ROSSILET, 2004).
Il convient, cependant, de souligner que le lapin a besoin d’ingérer des aliments fibreux tels que l’herbe ou les racines alimentaires. Les fibres qu’ils contiennent jouent un rôle important dans le passage normal des aliments tout au long du système digestif (transit digestif). Un lapin qui n’ingère pas assez de matières fibreuses peut commencer à mordre le morceau de bois à sa portée et peut même s’en prendre à la fourrure de ses congénères (FIELDING, 1993).

Besoins en protéines et acides aminés

Les matières azotées sont indispensables à l’alimentation du lapin. Les travaux de BLUM (1984) ont permis de montrer que 10 des 21 acides aminés sont les plus essentiels. Un onzième, la glycine est semi essentiel Les matières azotées représentent 15
à 16% de la ration pour les jeunes en croissance et 16 à 18% pour les mères allaitantes. Quand la teneur en matières azotées des aliments est inférieure à 12%, il s’ensuit une baisse de la production laitière de la lapine, ce qui entraîne une moindre croissance des lapereaux avec un poids vif au sevrage faible et une croissance ralentie au cours de l’engraissement sans compter les risques accrus de diarrhées (ROSSILET, 2004). La teneur en protéines doit évoluer avec le niveau énergétique de la ration (LEBAS, 1991).
Les besoins du lapin en acides aminés n’ont pratiquement été étudiés que pour la lysine, l’arginine et les acides aminés soufrés (méthionine, cystine). Ainsi, les besoins en lysine et en acides aminés soufrés sont proches de 0,6 % et ceux en arginine sont d’au moins 0,8% (BLUM, 1984).

Besoins en vitamines et en minéraux

Les microorganismes de la flore digestive synthétisent des quantités importantes de vitamines hydrosolubles qui sont valorisées par le lapin grâce à la cæcotrophie (BLUM, 1989). Si l’apport pour l’une ou l’autre de ces vitamines devient excessif ou insuffisant, cela peut entraîner des troubles digestifs, un retard de croissance, une mortalité et des avortements. Un excès ou une carence en vitamine se traduit chez les lapines gestantes par des avortements et la mise bas de lapereaux mort-nés. Par contre aucun symptôme externe n’est visible chez les lapereaux en croissance recevant un aliment surchargé en vitamine A (LEBAS, 2000). Un apport excessif de vitamine D entraîne une calcification rénale et aortique, le seuil de 2000 UI/kg ne devait jamais être dépassé (BLUM, 1989). Les besoins du lapin en principaux minéraux et vitamines sont consignés dans le tableau III.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE LAPIN ET LA CUNICULTURE
1.1-Description du lapin
1.2- Taxonomie du lapin
1.3- Consommation du lapin dans le monde
1.4- Importance économique du lapin
1.5- Importance agronomique du lapin
1.6- Répartition géographique de la cuniculture dans le monde
1.7- Elevage du lapin au Bénin
CHAPITRE II : ALIMENTATION DU LAPIN
2.1- Besoins nutritionnels
2.1.1- Besoins en eau
2.1.2- Besoins en énergie et en cellulose
2.1.3- Besoins en protéines et en acides aminés
2.1.4- Besoins en vitamines et en minéraux
2.2 – Comportement alimentaire
2.3- Particularités anatomiques du tube digestif
2.4- Spécificités physiologiques de l’appareil digestif du lapin
2.5- Granulométrie des aliments composés et fonctionnement du tube digestif
2.6 – Présentation des aliments
2.7- Fabrication des aliments
2.8- Facteurs influençant l’appétit chez le lapin
2.8.1- Apport en eau
2.8.2- Température ambiante
2.8.3- Santé et état physiologique
2.8.4- Aliment
2.8.5- Conception et accessibilité de la mangeoire
2.9- Facteurs influençant la période post – sevrage chez le lapin
2.9.1- Age au sevrage
2.9.2- Densité et aliment
CHAPITRE III : GENERALITES SUR QUELQUES MATIERES PREMIERES UTILISEES DANS L’ALIMENTATION DU LAPIN
3.1- Maïs (Zea mays)
3.2- Sons
3.2.2- Son de blé (Triticum aestivum)
3.2.3- Son de riz
3.3-Tourteaux
3.3.1- Tourteau de coton (Gossypium sp)
3.3.2- Tourteau de soja
3.3.3- Tourteau de palmiste
3.3.4- Tourteau de tournesol
3.4- Sciure de bois
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
1.1- Matériel d’étude
1.1.1- Cadre d’étude
1.1.2- Bâtiment d’élevage
1.1.3- Animaux et aliments d’expérimentation
1.1.4- Balance et instruments de marquage
1.1.5- Produits vétérinaires
1.1.6- Matériel de laboratoire
1.2- Méthodes
1.2.1- Constitution des lots
1.2.2- Transition alimentaire et durée des expérimentations
1.2.3- Mesure et calcul de la consommation
1.2.4- Calcul du Gain Moyen Quotidien
1.2.5- Indice de consommation
1.2.6- Mortalité
1.2.7- Analyses de laboratoire
1.2.7.1- Prélèvement et traitement des crottes
1.2.7.2- Observation microscopique et comptage des oocystes de coccidies
1.2.8- Traitement statistique des résultats
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
2.1- Résultats
2.1.1- Effets des aliments farineux (standard du CE.CU.R.I) et granulé à base de tourteau de tournesol sur le poids et la croissance (1ère expérimentation)
2.1.2- Effets des aliments farineux à base de tourteau de tournesol et granulé à base de tourteau de tournesol sur le poids et la croissance (2ème expérimentation)
2.1.3- Consommation alimentaire (1ère expérimentation)
2.1.4- Consommation alimentaire (2ème expérimentation)
2.1.5- Gaspillage d’aliment (1ère expérimentation)
2.1.6- Gaspillage d’aliment (2ème expérimentation)
2.1.7- Indices de consommation (1ère expérimentation)
2.1.8- Indices de consommation (2ème expérimentation)
2.1.9- Mortalité
2.1.10- Examens coprologiques
2.1.11- Aspects économiques
2.2- Discussion
2.2.1-Effets des aliments farineux et granulé sur le poids et la vitesse de croissance
2.2.2- Indices de consommation
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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