Gouvernance environnementale

Gouvernance environnementale

Revue de littรฉrature

La revue de littรฉrature scientifique propose un sommaire critique des significations et des sens attribuรฉs, au fil du temps, ร  certains thรจmes clรฉs du projet de recherche. La rรฉgion mรฉtropolitaine, le dรฉveloppement durable, la rรฉsilience urbaine et la gestion intรฉgrรฉe des ressources hydriques sont donc dรปment รฉclaircis en fonction de leur lien avec lโ€™รฉtude.

Rรฉgion mรฉtropolitaine

La mรฉtropole constitue le niveau supรฉrieur atteint par les centres urbains de grande envergure intรฉgrant des rรฉseaux dโ€™influence ร  lโ€™รฉchelle mondiale. La mondialisation, lโ€™augmentation de la population et lโ€™exode rural, phรฉnomรจnes saillants au tournant du XXe siรจcle, ont contribuรฉ ร  la polaritรฉ croissante exercรฉe par ces villes. Les fonctions de gouvernance politique, dโ€™รฉpicentre industriel, financier et commercial et lโ€™offre de services spรฉcialisรฉs ร  haute valeur ajoutรฉe sont gรฉnรฉralement appropriรฉes par de telles aires urbaines. De surcroรฎt, les capacitรฉs dโ€™innovations scientifiques et technologiques y sont concentrรฉes. En effet, les grandes agglomรฉrations urbaines sont des pรดles de savoir, alors que les institutions universitaires et de recherche y fleurissent. Additionnรฉ ร  une dรฉmographie imposante, cela entraine le dรฉploiement de mouvements sociaux et environnementaux importants (Gรฉoconfluences, 2013).Dโ€™un autre cรดtรฉ, plus grande est la dรฉmographie dโ€™une ville et plus les activitรฉs รฉconomiques et industrielles y sont nombreuses, plus la pression sur le milieu naturel y est importante. Comparativement aux centres urbains plus anciens, les villes contemporaines sont plus imposantes en termes de taille, croissent ร  un rythme plus rapide et adoptent une configuration plus complexe, alors que les types dโ€™usage des sols y sont grandement diversifiรฉs. Lโ€™empreinte รฉcologique des noyaux urbains a aussi suivi une ascension au fil du temps (Wu, 2014). Les mรฉtropoles sont, par exemple, des sources รฉnormes de demande en eau et de pollution hydrique par les eaux usรฉes dรฉversรฉes dans les รฉcosystรจmes urbains, alors quโ€™encore aujourdโ€™hui, 80 pour cent de ces eaux non dรฉpolluรฉes rejoignent les cours dโ€™eau et les mers (Nations unies, 2015). Bien que les villes suivent des trajectoires difficilement contrรดlables, il est essentiel dโ€™adopter une gestion urbaine faisant de la planification stratรฉgique et durable un principe central, car ce sont les interactions entre lโ€™humain et lโ€™environnement qui dรฉterminent la structure, les fonctions et les dynamiques de lโ€™aire urbaine (Wu, 2014). La reconnaissance et lโ€™intรฉgration des services รฉcosystรฉmiques sont entre autres des voies ร  privilรฉgier en amรฉnagement urbain, la ville รฉtant fortement dรฉpendante de ceux-ci (Balez et Reunkrilerk, 2013).Bref, la mรฉtropole, source de perturbation des milieux naturels, mais รฉgalement de concentration des compรฉtences politiques, รฉconomiques, sociales et intellectuelles, dรฉtient un rรดle primordial dans la transition vers un monde plus durable (Wu, 2014). Cet espace est indubitablement pertinent au prรฉsent projet de recherche portant sur les capacitรฉs de gouvernance visant la gestion efficace du systรจme hydrique et la mitigation des effets de la variabilitรฉ climatique.

Dรฉveloppement durable

Bien que la nรฉcessitรฉ de joindre les principes de dรฉveloppement et de durabilitรฉ ait รฉtรฉ soulevรฉe par la prรฉsidente de lโ€™Institut international de lโ€™environnement et du dรฉveloppement, Barbara Ward, et ce, au dรฉbut des annรฉes 1970, lโ€™utilisation du concept de dรฉveloppement durable sโ€™est plutรดt accentuรฉe ร  partir de la fin des annรฉes 1980 (Satterthwaite, 1999). Effectivement, le concept est alors lโ€™objet central du Rapport Notre avenir ร  tous, aussi nommรฉ Rapport Brundtland, publiรฉ en 1987 par la Commission mondiale sur lโ€™environnement et le dรฉveloppement (Bourg, 2015). La dรฉfinition bien connue du concept par la Commission est la suivante : ยซ le dรฉveloppement qui rรฉpond aux besoins du prรฉsent sans compromettre la capacitรฉ des gรฉnรฉrations futures de rรฉpondre aux leurs ยป (Brundtland, 1987 : 40). Les auteurs mettent lโ€™accent sur la nรฉcessitรฉ dโ€™agir face ร  lโ€™inรฉgalitรฉ รฉconomique mondiale flagrante et aux ravages รฉcologiques en augmentation (Bourg, 2015). Pour atteindre un plus grand respect des sociรฉtรฉs et de leur environnement, lโ€™organisation sociale de la planรจte doit prรฉconiser des systรจmes politiques oรน la dรฉmocratie et la participation citoyenne sont intรฉgrรฉes aux processus de dรฉcision. Finalement, la Commission stipule que le dรฉveloppement durable est un processus de changement plus quโ€™un รฉtat dโ€™รฉquilibre. Les investissements, les ressources naturelles, le dรฉveloppement technique et les institutions doivent sโ€™adapter aux besoins visibles et prรฉvus (Brundtland, 1987). Lโ€™usage frรฉquent de ce concept et de cette dรฉfinition au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, en 1992, et au Sommet de Johannesburg, en 2002, a contribuรฉ ร  sa diffusion mondiale (Bourg, 2015). Dโ€™ailleurs, aujourdโ€™hui, dans la majoritรฉ des centres urbains de la planรจte, les instances responsables de lโ€™urbanisme et de lโ€™amรฉnagement du territoire font du dรฉveloppement durable un principe dโ€™action primordial (Gariรฉpy et Gauthier, 2009).
En observant ces dรฉfinitions, il est admissible que le dรฉveloppement durable englobe trois dimensions, soit le social, lโ€™รฉconomie et lโ€™environnement, qui sont en interrelation grรขce ร  un systรจme de gouvernance intรฉgral (Figure 3). Lโ€™articulation des รฉchelles territoriales et la considรฉration du court et du long terme caractรฉrisent cette gouvernance (Gauthier et al., 2008; Gariรฉpy et Gauthier, 2009). David Satterthwaite (1999) stipule que les interprรฉtations du dรฉveloppement durable dans la littรฉrature scientifique peuvent รชtre diverses en fonction de la dimension sur laquelle lโ€™accent est mis. Dans cette prรฉsente recherche, ce sont les principes de soutien, de conservation et de protection du capital naturel ainsi que les mรฉcanismes de prise de dรฉcision en matiรจre dโ€™environnement qui sont surtout abordรฉs. Ainsi, il est principalement question de la dimension environnementale du dรฉveloppement durable et de la gouvernance qui le soutient.

Rรฉsilience urbaine

Dans cette mouvance oรน lโ€™adaptation et la mitigation aux changements climatiques sont devenues des sujets primordiaux ร  lโ€™รฉchelle mondiale, le dรฉveloppement de la rรฉsilience รฉmerge comme une stratรฉgie de gestion de risque dans le domaine de la planification urbaine.Contrairement ร  un milieu rรฉsistant, un systรจme rรฉsilient ne cherche point ร  รฉviter la perturbation, le choc ou lโ€™รฉpisode de stress, mais plutรดt ร  en rรฉduire les impacts (Dauphinรฉ et Provitolo, 2007). La majoritรฉ des auteurs dรฉfinissent la rรฉsilience urbaine comme la disposition dโ€™une ville ร  entretenir ou ร  redresser rapidement les fonctions urbaines suite ร  un รฉvรจnement perturbant en minimisant les coรปts humains, sociaux, รฉconomiques et environnementaux. Les manifestations de la variabilitรฉ climatique sont รฉvidemment comprises comme une perturbation digne de ce nom (Leichenko, 2010). En dโ€™autres mots, la ville rรฉsiliente et les รฉcosystรจmes qui la composent dรฉtiennent une bonne capacitรฉ dโ€™absorption, รฉtant capables dโ€™opรฉrer malgrรฉ un certain bouleversement. Plusieurs auteurs avancent que la rรฉsilience dโ€™un systรจme sโ€™acquiert grรขce ร  la diversitรฉ, lโ€™efficacitรฉ, la flexibilitรฉ, lโ€™adaptabilitรฉ, lโ€™autonomie, mais รฉgalement la collaboration entre les gestionnaires et les utilisateurs de ce systรจme (Lhomme et al., 2013). La sensibilisation de la population joue un rรดle clรฉ, alors que lโ€™รฉvolution des comportements en faveur dโ€™un รฉcosystรจme urbain durable permet lโ€™efficience des mesures et innovations mises en place (Balez et Reunkrilerk, 2013). La prise en compte des apprentissages du passรฉ et lโ€™affrontement des incertitudes futures sont รฉgalement importants (Lhomme et al., 2013). A contrario, un systรจme de gouvernance excessivement contrรดlant et centralisรฉ et le refus de lโ€™innovation restreindraient la rรฉsilience dโ€™un peuple et de son รฉcosystรจme (Dauphinรฉ et Provitolo, 2007). Folke (2006) explique รฉgalement que le concept, dโ€™abord dรฉrivรฉ du domaine de lโ€™รฉcologie, peut prendre diffรฉrentes formes, allant de la rรฉsilience de lโ€™ingรฉnierie et de la rรฉsilience รฉcosystรฉmique ร  la rรฉsilience socioรฉcologique. De surcroรฎt, comme le lien entre systรจme humain et รฉcologique est de plus en plus reconnu, on identifie davantage la rรฉsilience au degrรฉ dโ€™interaction entre ces deux systรจmes et non plus ร  la stabilitรฉ des diverses composantes (Klein et al., 2003).La gestion de risque, prise dans sa gรฉnรฉralitรฉ, est une approche qui a รฉtรฉ graduellement intรฉgrรฉe, depuis la fin des annรฉes 1990, aux mรฉcanismes de prise de dรฉcision des institutions financiรจres, amรฉnagistes, environnementales et autres. Elle apparait dans une optique de confrontation de la complexitรฉ grandissante du monde et des incertitudes associรฉes, alors que lโ€™on dรฉsire esquiver les crises et les catastrophes dโ€™envergure (BAC, 2009; Jardat et Pesqueux, 2011). Les scientifiques soutiennent que le risque, de son cรดtรฉ, est le produit de deux facteurs, soit lโ€™alรฉa, compris comme un phรฉnomรจne naturel menaรงant, et la vulnรฉrabilitรฉ, constituant le potentiel endommagement du milieu de par son exposition et sa fragilitรฉ (Rioust, 2012). Comme le soulรจve Beck (2003 : 62) : ยซ les risques constituent des biens quโ€™il sโ€™agit dโ€™รฉviter ยป. Le risque est un ยซ รฉvรจnement-non-encore-survenu qui motive lโ€™action ยป (idem : 60). Ainsi, lโ€™amรฉlioration de la rรฉsilience dโ€™une ville contribue ร  rรฉduire son niveau de vulnรฉrabilitรฉ, et, par consรฉquent, ร  รฉradiquer certains risques (Rioust, 2012).Le concept de rรฉsilience des รฉcosystรจmes urbains, compris comme la capacitรฉ de rรฉcupรฉrer suite aux chocs en milieu mรฉtropolitain, est central ร  la prรฉsente recherche. Cette rรฉsilience est lโ€™objectif de toute mesure de gestion des risques liรฉs aux incertitudes climatiques telle que la construction de villes vertes, par exemple, alors que ces derniรจres dรฉtiendraient une rรฉsilience renforcรฉe face aux effets de la variabilitรฉ climatique. Lโ€™atteinte dโ€™un tel verdissement urbain est toutefois fortement dรฉpendante de la capacitรฉ dโ€™implantation de politiques publiques et de mesures environnementales innovantes et efficaces (Momm-Schult et al., 2013; Mees et Driessen, 2011).

Gestion intรฉgrรฉe des ressources hydriques

Le transfert des pouvoirs du gouvernement vers la communautรฉ dans le domaine de la gestion des ressources naturelles est une tendance introduite dans les annรฉes 1980, alors que la capacitรฉ des instances รฉtatiques centralisรฉes ร  assurer toute responsabilitรฉ de gestion durable et รฉquitable des ressources รฉtait mise en doute. Les annรฉes 1990 virent ainsi apparaitre de multiples rรฉformes de dรฉcentralisation favorisant la participation citoyenne au sein des processus politiques (Berkes, 2010).La gestion intรฉgrรฉe des ressources hydriques (Integrated Water Resources Management) est une approche actuellement en vogue dans le domaine de la gestion de lโ€™eau. Le concept fut officiellement introduit dans le plan Action 21 issu de la confรฉrence des Nations unies sur l’environnement et le dรฉveloppement de 1992, communรฉment appelรฉe le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro. Au fil du temps, les principes de la gestion intรฉgrรฉe des ressources hydriques ont gagnรฉ en importance, alors qu’en 2012, plus de 80 pour cent des pays du monde les ont intรฉgrรฉs ร  leur politique de lโ€™eau. Les deux tiers des ร‰tats ont รฉgalement, de faรงon plus concrรจte, dressรฉ un plan national de gestion intรฉgrรฉe des ressources hydriques (Vaillancourt, 2002; Cherlet, 2012 : 31). Selon Cardwell et al. (2006), cette gestion intรฉgrรฉe se dรฉfinit comme un processus de contrรดle du dรฉveloppement et de lโ€™utilisation du systรจme hydrique caractรฉrisรฉ par la coordination et dรฉterminรฉ par des objectifs communs ร  atteindre. Les auteurs stipulent que plus lโ€™approche dรฉtient un fort degrรฉ dโ€™intรฉgration et de collaboration entre les composantes de la gestion de lโ€™eau, plus les valeurs sociales et les savoirs scientifiques sont considรฉrรฉs et, par consรฉquent, plus le dรฉveloppement durable de la ressource hydrique est assurรฉ. La recherche dโ€™une intรฉgration sโ€™applique sur quatre axes diffรฉrents, soit lโ€™intรฉgration des objectifs, lโ€™intรฉgration institutionnelle, lโ€™intรฉgration temporelle et lโ€™intรฉgration spatiale. Bref, il doit y avoir un commun accord sur les cibles ร  atteindre, une coordination des actions menรฉes par les secteurs public, privรฉ et civil, une prise en compte des รฉchelles de temps courtes et longues, et ce, dans un espace gรฉographique oรน toute composante influenรงant le cycle hydrologique est considรฉrรฉe (Cardwell et al., 2006). La principale difficultรฉ de cette approche rรฉsiderait dans la nรฉcessitรฉ de consultation entre les divers acteurs alors que les enjeux entourant la gestion de lโ€™eau doivent รชtre bien compris par tous (Martin et al., 2006).Cette gestion intรฉgrรฉe, ou cogestion des ressources naturelles, est aujourdโ€™hui analysรฉe par de nombreux auteurs se questionnant sur ses facteurs de rรฉussite. Parmi ceux-ci, Berkes (2010) identifie les conditions permettant une gouvernance participative efficace comme รฉtant, dโ€™abord, un apprentissage continu, partagรฉ, interdisciplinaire et basรฉ sur les expรฉriences du groupe dโ€™acteurs. De plus, la prรฉsence dโ€™organisations adoptant le rรดle de passerelle entre les divers acteurs et niveaux de gouvernance est aussi importante, contribuant ร  la crรฉation dโ€™un espace dโ€™interaction institutionnelle et de coproduction des savoirs (idem, 2009). La communication, la construction dโ€™un capital social, la participation active des protagonistes et la prรฉsence de coordinateurs et de leaders sont รฉgalement des impรฉratifs ร  lโ€™atteinte dโ€™une cogestion efficace. Le processus continu dโ€™apprentissage, de nรฉgociation et de dรฉveloppement de stratรฉgies รฉvolue au fil du temps, sโ€™inscrivant dans une รฉchelle spatiale de plus en plus importante, intรฉgrant de plus en plus dโ€™acteurs diversifiรฉs au sein du rรฉseau et rรฉsolvant des enjeux de plus en plus complexes. Une gestion partenariale capable de sโ€™adapter au systรจme socioรฉcologique en constant changement est alors obtenue (Berkes, 2009; Berkes, 2010). Berkes (1991) est รฉgalement ร  lโ€™origine de lโ€™รฉchelle de la co-gestion des ressources, qui illustre les divers degrรฉs que peut atteindre la gestion partagรฉe des ressources naturelles. Celle-ci permet de saisir diffรฉrentes รฉtapes ร  franchir pour lโ€™atteinte dโ€™une gestion intรฉgrรฉe.La ville de Guelph, en Ontario, constitue un exemple oรน la gestion intรฉgrรฉe des ressources hydriques est relativement avancรฉe. Dans un contexte oรน lโ€™accroissement dรฉmographique se poursuit et oรน la disponibilitรฉ hydrique est compromise par une dรฉpendance ร  des rรฉserves souterraines limitรฉes, lโ€™administration municipale a mis sur pied divers programmes visant la conservation de lโ€™eau. Une concertation avec les instances provinciales permit dโ€™abord de rรฉduire les objectifs de croissance urbaine associรฉs ร  la ville afin de favoriser le contrรดle de la disponibilitรฉ hydrique par habitant. Outre une collaboration politique importante, Guelph est reconnue pour lโ€™engagement de ses citoyens envers la conservation de lโ€™eau. Les projets et les initiatives locales sont encadrรฉs par diverses institutions, dont lโ€™Universitรฉ de Guelph, productrices de savoirs sur le sujet (de Lรถe et al., 2002; Binstock, 2010).Un exemple de programme promu par la ville de Guelph est le Cityโ€™s Outside Water Use Program (OWUP). Crรฉรฉ en 2002, il permet dโ€™aviser la population des conditions du bassin versant afin que celle-ci restreigne sa consommation hydrique dรฉdiรฉe ร  des usages extรฉrieurs, tels que lโ€™arrosage des vรฉgรฉtaux et le nettoyage des automobiles. Trois niveaux de restriction de la consommation sont proposรฉs en fonction de la disponibilitรฉ hydrique enregistrรฉe. Ils vont de la modรฉration ร  l’interdiction des utilisations non essentielles. De plus, des efforts sont entrepris par la municipalitรฉ pour lโ€™รฉducation et la sensibilisation de la population ร  la conservation de lโ€™eau. En 2017, non moins de 97 pour cent des rรฉsidents reconnaissaient et respectaient les avis de la municipalitรฉ, principalement communiquรฉs en saison estivale (City of Guelph, 2017). Cette communautรฉ urbaine dรฉtient donc une gestion hydrique adaptรฉe aux rรฉalitรฉs territoriales, qui, dans ce cas, impliquent des rรฉserves hydriques souterraines frรฉquemment affectรฉes par les conditions climatiques. Lโ€™intรฉgration des acteurs et des objectifs est assurรฉe par une considรฉration et une participation des usagers aux programmes visant une utilisation durable de la ressource. Certes, la conscientisation des citoyens de la ville aux enjeux hydriques fut un prรฉalable ร  leur grande mobilisation.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthรจse et d’รฉvaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le tรฉlรฉchargement des modรจles gratuits de projet de fin d’รฉtude, rapport de stage, mรฉmoire, pfe, thรจse, pour connaรฎtre la mรฉthodologie ?avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’รฉtude.

Table des matiรจres

Introduction
Problรฉmatique
Objectifs de recherche
Questions de recherche
Hypothรจse
Territoire et pรฉriode dโ€™analyse
Intรฉrรชt et contribution de la recherche
Limites de la recherche
Cadre conceptuel
Variabilitรฉ climatique
Services รฉcosystรฉmiques
Ceinture verte
Savoirs scientifiques et savoirs locaux
1 Cadre thรฉorique
1.1 Voie douce de lโ€™eau โ€“ Water soft path
1.2 Thรฉorie de lโ€™acteur-rรฉseau
1.3 Gouvernance environnementale
2 Revue de littรฉrature
2.1 Rรฉgion mรฉtropolitaine
2.2 Dรฉveloppement durable
2.3 Rรฉsilience urbaine
2.4 Gestion intรฉgrรฉe des ressources hydriques
3 Contexte historique
3.1 De 1553 ร  1800 โ€“ La fondation de la Vila de Sรฃo Paulo de Piratininga
3.2 De 1800 ร  1900 โ€“ Lโ€™รฉmergence dโ€™un centre รฉconomique dโ€™importance
3.3 De 1900 ร  1950 โ€“ La modernisation de Sรฃo Paulo
3.4 De 1950 ร  aujourdโ€™hui โ€“ Lโ€™expansion effrรฉnรฉe de Sรฃo Paulo
3.5 La favรฉlisation
3.6 Conclusion de chapitre
4 Mรฉthodologie
4.1 Stratรฉgie dโ€™enquรชte
4.1.1 Donnรฉes primaires
4.1.2 Donnรฉes secondaires
4.2 Mรฉthodes de traitement des donnรฉes
5 Rรฉsultats de l’analyse
5.1 ร‰cosystรจmes mรฉtropolitains โ€“ le cas de Sรฃo Paulo
5.1.1 Superficies naturelles et services รฉcosystรฉmiques
5.1.2 Conditions des eaux de surface
5.1.3 Impacts actuels de la variabilitรฉ climatique
5.1.4 Impacts prรฉvisibles des changements climatiques
5.1.5 Conclusion de chapitre
5.2 Les enjeux de la planification environnementale en milieu mรฉtropolitain
5.2.1 Protection environnementale de lโ€™ร‰tat de Sรฃo Paulo
5.2.2 Protection environnementale de la municipalitรฉ de Sรฃo Paulo
5.2.3 Application des rรจglements et politiques de protection des espaces verts et des sources dโ€™eau
5.2.4 Conclusion de chapitre
5.3 La gestion de lโ€™eau mรฉtropolitaine, objet de nombreuses critiques
5.3.1 Augmentation de lโ€™offre hydrique
5.3.2 Traitement des eaux usรฉes
5.3.3 Pertes hydriques
5.3.4 Droits dโ€™accรจs ร  lโ€™eau
5.3.5 Tarification
5.3.6 Gestion de lโ€™eau en temps de crise
5.3.7 Conclusion de chapitre
5.4 Les stratรฉgies mรฉtropolitaines de construction de la capacitรฉ dโ€™adaptation et de la rรฉsilience ร  la variabilitรฉ climatique
5.4.1 Programmes de lโ€™ร‰tat de Sรฃo Paulo
5.4.2 Programmes de la municipalitรฉ de Sรฃo Paulo
5.4.3 Intรฉgration de la gestion des risques associรฉs aux variations climatiques dans la planification urbaine
5.4.4 Perception des acteurs en environnement sur la variabilitรฉ climatique ร  Sรฃo Paulo
5.4.5 Conclusion de chapitre
5.5 La gouvernance environnementale : systรจme de prise de dรฉcision et politiques publiques
5.5.1 Systรจme intรฉgrรฉ de gestion des ressources hydriques
5.5.2 Transparence politique et รฉducation environnementale
5.5.3 Intรฉgration de la sociรฉtรฉ civile et participation citoyenne
5.5.4 Intรฉgration des connaissances scientifiques ร  la sphรจre politique
5.5.5 Collaboration verticale du secteur public
5.5.6 Conclusion de chapitre
6 Interprรฉtation et enseignements : Quelle voie pour le modรจle pauliste?
6.1 La gouvernance environnementale de la rรฉgion mรฉtropolitaine de Sรฃo Paulo et la thรฉorie de lโ€™acteur-rรฉseau
6.1.1 Configuration et influence du rรฉseau dโ€™acteurs
6.1.2 Incorporation des savoirs scientifiques
6.1.3 Acteurs externes au rรฉseau de prise de dรฉcision
6.2 La possibilitรฉ dโ€™appliquer la Voie douce de lโ€™eau ร  la mรฉtropole de Sรฃo Paulo
6.3 La mรฉtropole de Sรฃo Paulo, une ville-verte en voie dโ€™adaptation ร  la variabilitรฉ climatique?
Conclusion
Bibliographie

Rapport PFE, mรฉmoire et thรจse PDFTรฉlรฉcharger le rapport complet

Tรฉlรฉcharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiรฉe. Les champs obligatoires sont indiquรฉs avec *