Gestion publique et développement durable

A l’heur actuel de l’innovation technologique, le monde est en phase de mutation, qui se manifeste sur tous les domaines. A l’occurrence, sur le plan économique, l’économie d’un pays en voie de développement face à l’incontournable processus de « mondialisation » devrait s’adapter aux différentes conjonctures.

De ce faite, ces différents changements qu’a subis l’économie mondiale amènent à reconsidérer plusieurs questions fondamentales : qu’est-ce que l’Etat doit, peut et ne peut pas faire et quelle est la meilleure façon de procéder pour arriver vers la voie du développement durable ? .

L’EVOLUTION DU CONCEPT DE DEVELOPPEMENT 

LE SOUS – DEVELOPPEMENT

Les pays en voie de développement n’ont pas pu se développer car ils sont pris par le cercle vicieux du sous-développement dont l’aboutissement étant la pauvreté. Il est alors nécessaire pour ces pays de briser ces cercles vicieux. En d’autre thème, ces pays doivent adapter une stratégie de développement leur permettant de s’échapper de ces cercles vicieux afin d’atteindre l’objectif du troisième millénaire qui est le développement durable.

Les différentes théories relatives au sous – développement

L’approche libérale 

a)- La thèse évolutionniste de ROSTOV sur la théorie de modernisation
Cette théorie met l’accent sur la liberté de l’évolution sociale avec une succession de point de passage obligé et un point d’aboutissement unique. Ainsi, le sous-développement est assimilé à un retard ou à une réaction temporaire de la part des sociétés archaïques qui empêchent le pays de réunir les conditions préalables au décollage.

La mobilisation de l’épargne tient ici un rôle central en vue de générer un investissement suffisant pour accélérer la croissance économique. Par conséquent, un faible formation du capital constitue un obstacle majeur au développement ; et si l’entreprise intérieure n’arrive pas à couvrir les besoins en capital, il faut chercher les épargnes extérieures ( emprunt, aide, IDE….). Ainsi, cette théorie justifie d’une part les avances prises par les pays industrialisés et d’autre part les transferts massifs de capitaux ( sous forme d’aide) vers les pays sous-développés pendant la guerre froide. C’était en quelque sorte le plan MARSHALL pour les pays en voie de développement. Cette théorie libérale préconise également la nécessité d’une transformation des mentalités, le recours au marché, l’insertion dans les échanges internationaux et le respect du principe d’avantage comparatif, l’émergence d’entrepreneur individuel et la lutte contre la faible productivité en milieu rural.

Cependant la limite de cette théorie réside dans le fait que l’épargne et l’investissement ne sont pas suffisant pour faire décoller l’économie d’un pays en voie de développement. En effet, le plan MARSHALL marche à merveille pour les Européens car ils ont déjà les conditions structurelles et institutionnelles permettant le développement et l’utilisation de ces aides de façon productives et efficaces ( infrastructure, éducation, bonne gouvernance….). Or, ces conditions préalables sont absentes chez les pays en voie de développement.

Par ailleurs, les pays en voie de développement font partie des systèmes internationale hautement intégrés et complexes où les meilleures stratégies de développement peuvent être mises à l’échec par des forces externes difficile à contrôler. En d’autre terme, la situation actuelle des pays en voie de développement est très différente sur plusieurs point du passé préindustriel des pays développés. La forte croissance démographique, c’est à dire que la possibilité d’assimiler les techniques modernes devenues trop complexe, le contrôle des marchés mondiaux, de la part des pays riches imposent aux pays pauvres la reconquête de leur marché domestique.

b)- Le modèle néoclassique de changement structurel ( Modèle de LEWIS)
Selon le modèle de LEWIS, le taux de transfert main d’œuvre ; c’est à dire la création d’emploie dépend du taux d’accumulation dans le secteur moderne. Une accumulation plus rapide entraîne la croissance rapide du secteur moderne, donc la création d’emploie plus rapide.

Par contre, si les profits, sont réinvestis dans les activités qui utilisent des technique plus sophistiqués et économisent des main d’œuvre, où si les profits sont capturés à l’extérieur, il y aura pas création d’emploie. C’est ce qu’on appelle « croissance anti développement » où les fuites de la croissance est distribuée aux mains des propriétaires du capital. Le modèle de LEWIS suppose l’existence d’un surplus de main d’œuvre dans l’agriculture et le plein emploie en industrie. Mais la réalité étant l’inverse, c’est à dire que un chômage élevé dans le milieu urbain et que de surplus de main d’œuvre dans le milieu rural. C’est donc en milieu urbain qu’on trouve un surplus de main d’œuvre.

En outre, l’existence des marchés de travail compétitif qui garantie l’existence continue des salaires réels constant jusqu’au point de commercialisation caractérise le modèl de LEWIS. En réalité, on observe une tendance à la hausse des salaires dans le milieu urbain, malgré le chômage à cause des actions syndicales, la hausse de salaire des fonctionnaires est aussi le rôle des firmes multinationales.

L’approche structuraliste ou les théories de la dépendance

Selon cette théorie, le sous développement est le résultat d’une dominance exercée par certains pays ( centre) aux dépends du reste du monde ( les périphériques).

Ainsi, les problèmes du sous développement ne sont pas internes aux pays en voie de développement mais sont déterminés par les facteurs externes et par la façon dont les anciens dominent sont intégré dans l’économie mondiale. Cette intégration a mis les pays en voie de développement dans une situation de dépendance. La dépendance est une situation dans laquelle un certain groupe de pays voient leur économie conditionnée par le développement et l’expansion d’une autre économie à la quelle la première est soumise. Donc, le sous développement est la conséquence du développement des pays de l’Ouest où le pouvoir économique et les décisions politiques sont concentrés.

Ainsi, le monde est un ensemble au sein du quel les chances même du développement sont inégalement reparties entre les économies centrales et les économies périphérique. Néanmoins, les théoriciens de la dépendance trouvent que certains structures ont été à l’origine du sous développement. Ce sont surtout les rigidités politiques et sociales, l’inégalité sociale produite par l’hétérogénéité des structures productives (dualisme), et du spécialisation internationale héritée du 19 e siècle ( détérioration de terme de l’échange et croissance appauvrissant.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE – I : L’EVOLUTION DU CONCEPT DE DEVELOPPEMENT
I : LE SOUS – DEVELOPPEMENT
I.1. Les différentes théories relatives au sous – développement
I.1.1. L’approche libérale
I.1.2. L’approche structuraliste ou les théories de la dépendance
I.2. Les stratégies de développement
I.2.1. Les stratégies industrielles
I.2.2. Les stratégies d’insertion internationale
II : LA NAISSANCE DU DEVELOPPEMENT DURABLE
II.1. Concept d’écodéveloppement : un autre modèl du développement
II.1.1. Le contenu du concept
II.1.2. Les stratégies liées au concept
II.2. Développement durable : prolongement de l’écodéveloppement
II.2.1. Définition du concept
II.2.2. Les axes stratégiques du développement durable
PARTIE – II : EVALUATION DE LA GESTION PUBLIQUE CAS DE LA BONNE GOUVERNANCE A MADAGASCAR PAR RAPPORT AUX OBJECTIFS DU DEVELOPPEMENT DURABLE
I : EVOLUTION DES POLITIQUES UTILISEES
I.1. Les politiques publics des années 80
I.1.1. Orientation et stratégie de la politique
I.1.2. Limites de la politique
I.2. la nécessite d’une nouvelle politique de gestion publique
II : LA NOUVELLE GESTION PUBLIQUE :« LA BONNE GOUVERNANCE »
II.1. Présentation du concept
II.1.1. Définition et objet
II.1.2. Les éléments constituants de la bonne gouvernance
II.2. Programme National de Bonne Gouvernance
II. 2. 1. Contexte de la bonne gouvernance
II. 2. 2. Politique de bonne gouvernance
II. 2. 3. Mise en oeuvre du programme
II. 2. 4. Réalisations du programme
II.3. Portée et limite de la Bonne Gouvernance à Madagascar
II.3.1. Résultats constatés
II.3.1.1. Sur le plan économique
II.3.1.2. Sur le plan social et moral
II.3.1.3. Sur le plan environnemental
II.3.2. Limites et suggestions
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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