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Eaux usées industrielles
Les eaux usées industrielles sont des eaux salies, impures et rejetées après des activités d’une entreprise qui nécessitent l’utilisation d’eau. Elles sont utilisées, par exemple, comme composant de dilution dans certaines industries. Elles peuvent intervenir comme agent de nettoyage ou de lavage de produits ou de machines. Elles constituent souvent un moyen de refroidissement, en particulier dans certaines usines métallurgiques ou dans les centrales thermiques et nucléaires. L’eau est également le vecteur d’élimination de certains déchets industriels. Leurs caractéristiques varient d’une industrie à l’autre.
Eaux de ruissellement
Les eaux de ruissellement comprennent les eaux pluviales, les eaux de lavage et les eaux de drainage. Les eaux pluviales proviennent de la précipitation durant une période pluvieuse. Les eaux de lavage sont les eaux issues du nettoyage de chaussée, des immeubles, des parkings et des voitures…. Les eaux de drainage sont les eaux d’une nappe qui montent en surface du sol suite à des aménagements hydrauliques et d’infrastructure urbaine. Ces eaux entrainent avec leur flux des fines particules solides.
Eaux usées agricoles
Il s’agit de liquides pollués par l’usage agricole. Leurs sources sont l’utilisation d’engrais, des pesticides, des herbicides,…..et les effluents des élevages; les animaux producteurs de lisier
(urine et matières fécales) sont des sources majeures de pollution azotée.
Caractéristiques des eaux usées
La composition des eaux usées est extrêmement variable en fonction de leur origine (industrielle, domestique, etc.). Elles peuvent contenir de nombreuses substances, sous forme solide ou dissoute, ainsi que de nombreux micro-organismes. On peut caractériser les effluents en fonction des paramètres indiqués ci-dessous.
Paramètres organoleptiques
Ce sont les paramètres détectés par les organes de sens :
Couleur
La coloration est due à la présence des matières organiques dissoutes, et de divers colloïdes.
Elle peut indiquer l’origine des eaux usées.
Exemple : les eaux usées domestiques fraîches sont grises ou noires.
Odeur
Elle est due au dégagement de gaz. Les eaux usées sans odeur contiennent suffisamment d’oxygène libre pour la digestion anaérobie.
Une mauvaise odeur (« d’œufs pourris ») provient du H2S (sulfure d’hydrogène) produit pendant la digestion anaérobie, spécialement si le pH est faible.
Il existe d’autres odeurs caractéristiques des eaux usées fraîches selon leurs origines.
Exemples :
les effluents de laiterie sentent l’effluent de laiterie ;
les effluents de distillerie ont une odeur caractéristique d’effluent de distillerie ;
etc.,
Paramètres physico-chimiques [B3] [B4], [10], [W27]
Température
Elle est exprimée en degré Celsius (°C) et mesurée par un thermomètre. Il est primordial de connaître la température d’une eau. En effet, elle joue un rôle très important dans la solubilité des sels et surtout des gaz sur le fonctionnement du processus biologique. La température est un facteur important parce que le rythme de développement des bactéries augmente avec la température, en deçà d’une certaine limite.
Conductivité
La conductivité exprimée en micro-siemens est une expression numérique de la capacité d’une solution à conduire le courant électrique. Elle constitue un paramètre commode et très utile, car elle fournit une indication globale sur les sels dissous et la minéralisation totale. Un grand nombre d’acides, de bases et de sels constitue un bon conducteur tandis que les molécules organiques qui ne se dissocient pas dans l’eau sont de mauvais conducteurs de courant.
pH
Il mesure la concentration en ion hydrogène (H+) dans l’eau. Un effluent avec un pH élevé révèle un faible taux de concentration d’ion H+ (pH > 7) qui indique l’alcalinisation de l’eau.
Tandis qu’un pH bas (pH < 7) caractérise l’acidification du milieu et la valeur médiane 7 correspond à une solution neutre. Il existe plusieurs méthodes pour mesurer le pH comme papier indicateur pH, pH –mètre (précision plus meilleures), …….
Les eaux usées ayant un pH inférieur à 4 ou 5 (acide) ou supérieur à 9 (basique) seront difficiles à traiter chimiquement. Il peut être nécessaire de mélanger le contenu de plusieurs cuves à pH différents pour rétablir un équilibre au niveau du pH, ou de neutraliser le pH ; par exemple l’ajout des réactifs chimiques comme le carbonate de calcium (CaCO3), la soude (NaOH), la chaux (Ca(OH)2), le carbonate de sodium (Na 2CO3) pour la neutralisation et, l’acide sulfurique (H2SO4) ou l’acide chlorhydrique (HCl) pour l’acidification.
Matière en suspension(MES)
Les « matières en suspension » (MES) englobent tous les éléments en suspension dans l’eau. Ils se composent des particules fines insolubles dans l’eau, provenant de l’érosion des sols, de détritus organiques, des rejets urbains ou industriels (agro-alimentaires, papeterie, textile, chimie).Ces particules sont électriquement négatives qui se repoussent les unes des autres et se maintiennent en suspension. Elles décrivent la quantité de matière organique ou inorganique décantable (se déposent au fond en quelques heures à peine) et non décantable (particule de très faible dimension) en suspension dans l’eau. Sa mesure est exprimée en mg.L-1.
Remarque : les colloïdes sont des solides en suspension de très petite taille qui traversent le papier filtre mais ne sont pas complètement dissous dans l’eau. Cette notion sera utilisée ultérieurement dans cette étude, dans la partie traitant la coagulation-floculation.
Turbidité
La turbidité désigne la teneur d’une eau en particules suspendues qui la troublent. Ainsi une eau très trouble indique la présence d’un pourcentage élevé de matières en suspension. Le turbidimètre est son appareil de mesure et son unité fondamentale est le NTU (NephelometricTurbidity Unit). En relation avec les matières en suspension ; Metcalf et Eddy dans ([B9]) donnent la formule reliant turbidité et les matières en suspension :
Turbidité (NTU) = MES [mg.L-1] /2,35.
Selon (Ali Hannouche,2002), le rapport entre les matières en suspension et la turbidité étant la répartition en taille des particules en suspension.
Ce facteur varie entre le temps sec et le temps de pluie ainsi que la nature de l’eau :
• par exemple elle varie de 0,5 à 0,8 pendent la saison sec ;
• et de 0 ,6 à 1,4 pendant les évènements pluvieux.
Remarque : Pour diminuer le taux de la turbidité il faut réduire les charges répulsives en ajoutant des coagulants (les cations qui neutralisent la répulsion) et créer des liaisons chimiques, ioniques ou électrostatiques entre les particules qui formeront des flocs décantables et faciles à filtrer.
Matières azotées
Le terme couvre l’ensemble des formes azotées présent dans l’eau dont l’azote ammoniacal, le nitrate (NO3-) et le nitrite (NO2 -). Leurs différentes formes sont un bon indicateur de ce qui se passe et ce qui s’est déjà passé au cours du traitement de l’eau. Par exemple, au cours de la décomposition des matières azotées, on trouve de l’azote sous forme d’ammoniaque libre (NH3). Mais l’ammoniaque se dissout dans l’eau et se transforme en ammonium (NH4+) si le pH est faible.
Matières phosphatées
Le phosphore (P) est un paramètre important dans le cas des eaux usées sur le développement des bactéries, et particulièrement la relation entre le phosphore, l’oxygène et l’azote. Par exemple un rapport DBO/P approximativement égal à 100 ou N/P approximativement égal à 5 est nécessaire pour que les bactéries se développent. S’il y a un déficit en phosphore, il y aura moins d’activités bactériennes.
A l’autre extrême, une quantité trop importante de phosphore dans les effluents entraînent une pollution de l’eau par développement des algues.
Matières organiques
Les matières organiques (M.O) sont des composantes des milieux aquatiques naturels. Elles sont constituées d’un ensemble de composés complexes et hétérogènes. Leurs origines peuvent être autochtones (générées dans le milieu aquatique par l’activité microbienne) ou allochtones (ou terrestre, provenant du lessivage des sols et de la percolation des eaux dans les sols). Elle est exprimée en mg d’O2.L-1.
Paramètres biologiques
Demande chimique en oxygène(DCO)
C’est le paramètre le plus répandu pour mesurer la pollution organique. Elle correspond à la consommation globale à chaud de l’oxygène, la majorité des composés organiques ainsi que les sels minéraux oxydables (sulfures, sels de métaux,…).
Donc, elle mesure la quantité d’oxygène nécessaire pour oxyder toute la matière organique et inorganique contenue dans l’eau.
Demande biochimique en oxygène(DBO)/DBO5
C’est la quantité d’oxygène consommée à 20°C et à l’obscurité pendant un temps donné pour assurer par voie biologique l’oxydation des matières organiques présentes dans l’eau. Il faut environ 20 jours pour activer la totalité de la DBO carbonée.
Mais on utilise conventionnellement la DBO5 (la quantité d’oxygène consommé après 5 jours d’inculbation) pour gagner du temps. C’est une fraction entre 50 et 70 % de la DBO absolue.
Paramètres bactériologiques
Les eaux usées contiennent de nombreux germes (champignons, amibes, protozoaires, bactéries, virus) dont certains sont pathogènes c’est-à-dire ceux qui causent des maladies. Ils sont des organismes cellulaires invisibles à l’œil nu de tailles de 0,5 à 15µm qui ne contiennent pas de noyau et qui sont d’habitude trouvés en très grand nombre parce qu’ils peuvent se multiplier rapidement.
Bactérie
Il y a plusieurs types de bactéries qui sont toutes séparées dans différents groupes ayant des propriétés uniques. Leurs éléments constitutifs sont représentés dans la figure 1 ci-dessous :
À l’intérieur de la membrane cellulaire un liquide aqueux appelé le cytoplasme est constitué d’environ 70% d’eau et 30% d’enzyme. Au centre de la cellule, il y a l’ADN environ 1000 fois plus long que la cellule entière, il flotte dans le cytoplasme. Attaché à l’extérieur de la cellule les flagelles permettent à la cellule de se déplacer. Ce ne sont pas toutes les bactéries qui ont des flagelles quoique certaines aient des façons de se déplacer. Ils sont microscopiques, beaucoup de formes et de tailles différentes. Les formes les plus communes sont les tiges, les coccidies (circulaire) et la spirale. Dans ces groupes les bactéries peuvent être grandes, petites, ovales grasses, longues, courtes et encore plus épaisses. On appelle toutes ces caractéristiques la morphologie des bactéries
Figure 2 : différentes formes des bactéries
Source : [W2]
Protozoaires :
Ils sont présents dans les eaux usées à l’état de kystes. La principale forme pathogène pour l’homme est Entamoebahistolytica, agent responsable de la dysenterie amibienne.
Helminthes :
Les helminthes sont rencontrés dans les eaux usées sous forme des œufs et proviennent des excréments des personnes ou des animaux infectés et peuvent constituer une source de réinfection par voie orale, respiratoire.
Virus :
Les virus se trouvent dans les eaux résiduaires à des concentrations de l’ordre de milliers d’unités infectieuses par millilitre d’eau. Parmi les infections virales d’origine hydraulique, on trouve la poliomyélite, également on peut citer l’hépatite A.
Eaux de surface
Origine:
Elles englobent toutes les eaux circulantes ou stockées à la surface des continents. Elles peuvent se trouver stockées en réserves naturelles (lacs) ou artificielles (retenues, barrages).
Classification:
Pour Madagascar, l’article 3 du décret n°2003/464 du 15/04/03 portant « Classification des eaux de surface et réglementation des rejets d’effluents liquides » indique la classification des eaux de surface.
Article 3 : Les eaux de surface (cours d’eau, lacs et tous plans d’eau) sont classées de la manière suivante :
• Classe A: bonne qualité, usages multiples possibles
• Classe B: qualité moyenne, loisirs possibles, baignade pouvant être interdite
• Classe C: qualité médiocre, baignade interdite
• HC: hors classe, contamination excessive, aucun usage possible à part la navigation. La présence de germes pathogènes désigne directement une catégorie hors classe.
Les caractéristiques de ces différentes classes sont détaillées dans l’annexe 1.
Gestion et traitements des eaux usées domestiques
Définitions:
« Traiter l’eau usée, c’est séparer les parties solides et stabiliser les polluants. C’est à dire dégrader la matière organique jusqu’à ce qu’il ne s’y produise plus de réaction chimique ou biologique ». [B3]
« Traiter, cela peut aussi vouloir dire retirer les substances toxiques ou autrement dangereuses (par exemple les métaux lourds, les matières organiques, les composés azotés,…)
qui pourraient être préjudiciables au déroulement des cycles biologiques, même dans une eau stabilisée ». [B1]
Mode de gestion des eaux usées domestiques
Il existe deux modes de gestion des eaux usées domestiques : l’assainissement individuel ou regroupé appliqué à une habitation, appelé souvent assainissement autonome et l’assainissement collectif.
Traitement non collectif ou autonome
Toutes les habitations non raccordées au réseau collectif d’eaux usées doivent disposer d’un système d’assainissement non collectif, pour traiter leurs effluents.
Les figures ci-dessous illustrent le dispositif montrant la collecte (canalisations), le prétraitement (fosses toutes eaux ou autre dispositif), l’épuration (tranchées d’épandage, lits à massifs de sable ou de zéolithe, ou autre dispositif agréés), l’infiltration/dispersion ou le rejet des eaux traitées vers le milieu hydraulique superficiel.
Figure 3 : Dispositif du traitement autonome des eaux usées domestiques.
Source :[W3]
Collecte
Les eaux usées sont produites à différents endroits de la maison. Il faut d’abord les collecter pour pouvoir les traiter. Toutes les eaux usées de l’habitation : eaux des WC, eaux de cuisine, eaux de salle de bains, eaux de machines à laver doivent être collectées puis dirigées, vers l’installation d’assainissement non collectif.
Prétraitement
Les eaux usées collectées contiennent des particules solides et des graisses qu’il faut éliminer afin de ne pas perturber le traitement ultérieur : c’est le rôle du prétraitement. Ce prétraitement est en général réalisé dans une fosse, appelée fosse toutes eaux (ou parfois, fosse septique toutes eaux), qui recueille donc toutes les eaux usées collectées. Les matières solides qui se déposent et s’accumulent dans la fosse devront être régulièrement évacuées, au moins tous les 4 ans (sauf circonstances particulières) : c’est l’opération de vidange de la fosse. En sortie de la fosse, les eaux sont débarrassées des particules indésirables et peuvent ainsi être traitées par le sol.
Traitement et évacuation des eaux
En sortie de la fosse toutes eaux, l’eau est débarrassée des éléments solides, mais elle est encore fortement polluée : elle doit donc être traitée. L’élimination de la pollution est alors obtenue par infiltration des eaux dans le sol ou dans un massif de sable, grâce à l’action des micro-organismes qui y sont naturellement présents. Les eaux ainsi traitées se dispersent par écoulement dans le sous-sol.
Si cela n’est pas possible (sol argileux…), un rejet en surface par exemple dans un fossé peut être envisagé.
Les contraintes du terrain
Elles sont liées aux caractéristiques de la parcelle et en particulier :
au sol : perméabilité, épaisseur, possibilité de rejet de l’eau traitée…
à la présence d’eau : niveau de la nappe d’eau souterraine (nappe phréatique) ;
à la pente du terrain ;
à la surface disponible et à l’encombrement de la parcelle (limite de propriété, présence d’un potager, d’un accès à un garage…) ;
à l’existence d’un puits à proximité.
Entretenir des installations
Une installation d’assainissement non collectif n’exige pas de modification de l’habitude, une utilisation normale des produits ménagers (eau de javel, lessive, liquide vaisselle…) ne perturbe pas le fonctionnement de la fosse toutes eaux.
Une vérification et un entretien régulier de l’installation sont nécessaires. La fosse toutes eaux doit être notamment vidangée par une entreprise spécialisée.
Pour une utilisation normale, la fréquence des vidanges sera de 4 ans.
Si l’installation possède des équipements complémentaires (bac à graisse ou pré-filtre), il faut s’assurer régulièrement de leur bon fonctionnement et de leur entretien.
Traitement collectif
Ce mode d’assainissement consiste à stocker dans chaque habitation les effluents les plus concentrés dans les fosses étanches dont le contenu est régulièrement évacué vers une station centrale de traitement.
Avant de passer au traitement proprement dit, les eaux brutes doivent subir des traitements primaires ou prétraitements.
Prétraitements ou traitements primaires
Ils regroupent les procédés physiques visant à éliminer par décantation une forte proportion de matières minérales ou organiques en suspension. A l’issue du traitement primaire, seul 50 à 60 % des matières en suspension sont éliminées. Ces traitements primaires ne permettent d’obtenir qu’une épuration partielle des eaux usées. Ils consistent à débarrasser les eaux usées des polluants solides les plus grossiers. Ce sont de simples étapes de séparation physique. Les dispositifs de prétraitement sont présents dans toutes les stations d’épuration, quels que soient les procédés mis en œuvre à l’aval.
Ils ont pour but d’éliminer les éléments solides ou particulières les plus grossiers, susceptibles de gêner les traitements ultérieurs ou d’endommager les équipements : déchets volumineux (dégrillage), sables (dessablage) et corps gras (dégraissage – déshuilage),……
Ils enlèvent de l’eau les éléments grossiers et les sables ainsi que 80 à 90 % des graisses et matières flottantes (soit 30 à 40 % des graisses totales)
Dégrillage
Le dégrillage est considéré comme la première étape absolument indispensable dans tout système d’épuration. Il consiste à faire passer les eaux usées au travers d’une grille dont les barreaux sont plus ou moins espacés. Il retient les gros objets susceptibles de boucher les stations. Après nettoyage des grilles par des moyens mécaniques, manuels ou automatiques, les déchets sont évacués avec les ordures ménagères.
Son efficacité varie en fonction de l’écartement entre les barreaux de grille :
• Dégrillage fin : pour écartement de 3 à 10 mm ;
• Dégrillage moyen : pour un écartement de 10 à 25 mm ;
• Pré-dégrillage : pour un écartement de 50 à 100 mm, prévu pour être nettoyée manuellement.
Dessablage
Il a pour but d’extraire les graviers, les sables et les particules plus ou moins fines de façon à éviter les dépôts dans les canaux de conduite.
Déshuilage-dégraissage
Le déshuilage est une opération liquide-liquide. Il a pour but de séparer les huiles libres afin d’éviter qu’elles soient passées dans le traitement précédent. Tandis que le dégraissage est une opération de séparation solide-liquide.
Les huiles et les graisses étant généralement plus légères que l’eau tendent à remonter en surface.
Tamisage
C’est une filtration sur support mince. Suivant la dimension des orifices de passage du support on distingue deux variantes :
• Le macrotamissage : destiné à retenir certaines matières en suspension, débris végétaux, insectes, etc. de dimension autour de 0,2 mm.
• Le microtamissage : destiné à retenir les matières en suspension très petites dimensions (100 microns) contenues dans l’eau.
Traitements secondaires
Après les prétraitements qui portent sur les matières particulaires décantables, il reste dans l’eau une charge polluante dissoute et des matières en suspension.
Les traitements secondaires recouvrent les techniques d’élimination des matières polluantes solubles (carbone, azote, et phosphore). Ils existent plusieurs méthodes appliquées : traitement physico-chimique, traitement biologique,……
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE: ETUDES THEORIQUES
I. Généralité
I.1 Eaux usées
I.1.1 Définition
I.1.1.1 Eaux usées urbaines
a. Eaux usées résiduaires
b. Eaux pluviales
I.1.1.2 Eaux usées industrielles
I.1.1.3 Eaux de ruissellement
I.1.1.4 Eaux usées agricoles
I.1.2 Caractéristiques des eaux usées
I.1.2.1 Paramètres organoleptiques
a. Couleur
b. Odeur
I.1.2.2 Paramètres physico-chimiques
a. Température
b. Conductivité
c. pH
d. Matière en suspension(MES)
e. Turbidité
f. Matières azotées
g. Matières phosphatées
h. Matières organiques
I.1.2.3 Paramètres biologiques
a. Demande chimique en oxygène(DCO)
b. Demande biochimique en oxygène(DBO / DBO5)
I.1.2.4 Paramètres bactériologiques
a. Bactérie
b. Protozoaires
c. Helminthes
d. Virus
I.2 Eaux de surface
I.2.1 Origine
I.2.2 Classification
II. Gestion et traitements des eaux usées domestiques
II.1 Définitions
II.2 Mode de géstion des eaux usées domestiques
II.2.1 Traitement non collectif ou autonome
II.2.1.1 Collecte
II.2.1.2 Prétraitement
II.2.1.3 Traitements et évacuation des eaux
II.2.2 Traitement collectif
II.2.2.1 Prétraitements ou traitements primaires
a. Dégrillage
b. Dessablage
c. Déshuilage-dégraissage
d. Tamissage
II.2.2.2 Traitements secondaires
III. Différents types de traitements
III.1 Coagulation-floculation
III.1.1 Définitions
III.1.2 Réactifs
III.1.2.1 Coagulants
a. Coagulants minéraux
b. Autre coaguant minéral
III.1.2.2 Floculants
a. Floculant minéral
b. Floculants organiques (polymères organiques)
III.1.3 Mécanisme de coagulation
III.2 Filtration
III.2.1 Définition
III.2.2 Mécanismes de filtration
III.2.2.1 Mécanismes de dépot
III.2.2.2 Mécanismes de fixation
III.2.2.3 Mécanismes de détachement
III.2.3 Différents types de filtre
III.2.3.1 Filtres verticaux
a. Principe
b. Elément principal du filtre
III.2.3.2 Filtres horizontaux
III.2.3.3 Filtre vertical à sable
III.2.4 Matériaux filtrants
III.2.4.1 Caractéristiques des matériaux
III.2.4.2 Entretien
III.3 Traitements biologiques
III.3.1 Généralité
III.3.2 Exemples de traitement biologique
III.4 Lagunage
a. Lagunage naturel
b. Lagunage aérobie
c. Lagunage anaérobie
III.3.2.1 Systèmes à plantes aquatiques(macrophytes)
a. Jacinthe d’eau
b. Lentille d’eau
c. Phragmite
d. Papyryus
e. Algue
IV. Réutilisation de l’eau
IV.1 Usage domestique et municipal
IV.2 Usage agricole
IV.3 Usage industriel
DEUXIEME PARTIE: ETUDES EXPERIMENTALES
I. Matériels et méthodes
I.1 Echantillonnage
I.2 Essai de traitements
I.2.1 Traitement physique(filtre à sable)
I.2.1.1 Caractéristiques des matériaux filtrants
I.2.1.2 Dispositifs du filtre
I.2.1.3 Elaboration du filtre
a. But
b. Principe
c. Matériels utilisés
d. Montage du filrre
e. Mode opératoire
I.2.2 Traitement chimique(coagulation-floculation)
a. But
b. Principe
c. Matériels utilisés
d. Réactifs utilisés
e. Mode opératoire
I.3 Méthode d’analyse
I.3.1 Paramètres physiques
I.3.1.1 Conductivité
I.3.1.2 Turbidité et couleur
I.3.1.3 Matière en suspension
I.3.2 Paramètres chimiques
I.3.2.1 pH
I.3.2.2 Azote ammoniacal
I.3.2.3 Nitrate
I.3.2.4 Nitrite
I.3.2.5 Matières organiques
I.3.3 Paramètres biologiques
I.3.3.1 Demande chimique en oxygène(DCO)
I.3.3.2 Demande biochimique en oxygène(DBO5)
II. Résultats et discussions
II.1 Paramètres de l’eau brute
II.2 Traitement physique
II.2.1 Filtration
II.2.2 Résultats obtenus
II.2.3 Interprétation des résultats
II.2.3.1 Paramètres physiques
a. Observation sur les pH
b. Observation thermodynamiques
c. Turbidité
II.2.3.2 Composés azotés
II.2.3.3 Matières organiques
II.2.4 Avantages et inconvenients du filtre à sables
II.2.5 Conclusion
II.3 Traitement chimique
II.3.1 Jar test
II.3.1.1 Résultats obtenus
II.3.1.2 Interprétation des résultats obtenus
II.3.1.3 Conclusion
II.3.2 Filtration de l’eau décantée
II.3.2.1 Résultats obtenus
II.3.2.2 Interprétation des résultats obtenus
a. Turbidité et matière en suspension
b. Composés azotés
c. Paramètre biologique
II.3.3 Avantages et incovenients
II.3.4 Conclusion
II.4 Comparaison entre traitement chimique et physique
II.5 Contrainte
III. Conclusion de la deuxième partie
TROISIEME PARTIE: INTERETS PEDAGOGIQUES
I. Généralité sur la pédagogie et la didactique
I.1 Définitions
I.2 Structure didactique
II. Fiches pédagogiques
II.1 Définition
II.2 Caractéristiques d’une fiche pédagogique
II.3 Intérets d’une fiches pédagogique
III. Proposition de fiches de préparation
III.1 Fiche n°1:
III.2 Fiche n°2:
III.3 Fiche n°3:
CONCLUSION GENERALE
DOCUMENTATION
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