Soutenance mémoire
L’aménagement est une organisation globale de l’espace destinée à satisfaire les besoins de la population et à améliorer le bien-être de l’humanité. Dans les pays en voie de développement comme Madagascar, l’aménagement est basé sur la mise en place des équipements nécessaires et la valorisation des ressources naturelles. C’est l’abondance de ces ressources naturelles qui entraîne le développement de l’économie rurale et urbaine. Par ailleurs, le Lac Andraikiba d’Antsirabe est l’une des ressources naturelles de cette ville. Ce Lac est capté par le JIRAMA afin de produire de l’eau potable pour les habitants de la ville. Actuellement l’eau n’arrive plus à satisfaire les besoins pour les habitants de cette ville.
L’APPROCHE DESCRIPTIVE ET PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’INTERVENTION
Le Contexte du Lac d’Andraikiba
La situation géographique
Géographiquement, le Lac d’Andraikiba se trouve dans la Région du Vankinankaratra, district d’Antsirabe I, Fokontany Talata Andraikiba, sixième arrondissement de la ville d’Antsirabe, à 07 km à l’Ouest du centre-ville.
Dans ce sixième arrondissement, nous trouvons deux lacs volcaniques qui sont les plus grandes attractions de la Région du Vakinankaratra. Le Lac d’Andraikiba se situe à 01km du Bureau du Fokontany et le Lac de Tritriva à 10 km. Pourtant, nous nous intéressons au Lac d’Andraikiba pour étudier le développement touristique d’Antsirabe et l’alimentation en eau potable pour les habitants de la ville par la protection de ce Lac.
Le Lac se trouve sur la RN34 vers le district de Betafo, il est délimité :
➤ au Centre Fokontany Talata Andraikiba
➤ à l’Est Fokontany Antsanga
➤ au Sud Fokontany Belazao
➤ à l’Ouest Fokontany Andrianana
➤ au Nord Fokontany Antsongobe .
L’historique Coordonnée géographique : Labord Madagascar
Historiquement, le nom « ANTSIRABE » actuel chef-lieu de la Région du Vakinankaratra, vient du terme « Any sira be » qui se traduit littéralement par « là où abonde le sel ». Et plus tard, le terme morphologiquement est devenu « Antsirabe » est dû à la présence d’eau thermale de la ville. Une première explication montre que l’origine du nom de la ville d’Antsirabe vienne de l’abondance des eaux thermales qui ont un goût plutôt salé. Le lac d’Andraikiba est un beau lac formé par le cratère d’ancien [glossaire] volcan en eaux profondes. Comme autour de tant de beaux sites naturels, dont les pittoresques ont frappé l’imagination des anciens, en conséquence, une légende touchante s’est tissée autour du lac d’Andraikiba. Un homme appelé RAKOTOARIVELO avait une femme nommée RANGORIVAO. Celle-ci, restée longtemps stérile, n’a eu aucun enfant qu’au seuil de la vieillesse, un garçon à qui elle a donné le nom d’INDRINIRINA (Désiré). Entre-temps RAKOTOARIVELO s’éprend d’une jeune fille prétentieuse, RAZANABOROMANGA. Il fait part à RANGORIVAO son intention de devenir bigame. Sur le refus obstiné de son épouse, il propose alors, un pari : celle des deux femmes, RANGORIVAO ou RAZANABOROMANGA qui arrivera à traverser le lac dans les deux sens et la plus vite deviendra sa favorite. Elles partent, et RAKOTOARIVELO disait que RANGORIVAO est affaiblie par l’âge, elle se perd et même se coule. Elle a juste le temps de lancer à son mari ce cri désespéré : « veloma efa kiba », cela signifie « adieu, je meurs ». C’est depuis ce jour-là dit-on que le lac est appelé Andrenikina, là où une mère avait été mort. Ce nom s’est modifié par la suite en « Andraikiba », là où un père s’est tué.
Le contexte socio-économique de la zone d’étude
Démographie
L’origine de la population
La population d’Antsirabe est un brassage de gens d’origine différents, à prédominance « Merina ». Sa position de carrefour lui attribue aussi des origines Betsileo, venant de la région à proximité de la province de Fianarantsoa. Néanmoins, il y a du métissage avec la population étrangère installée depuis longtemps comme les Indes Pakistanaises (HERIZO Donald ; 2008) .
Toutes ces populations cohabitent de manière harmonieuse, malgré quelque signe de violence de temps en temps envers la communauté Indienne ou Pakistanaise. La ville d’Antsirabe a connu une forte croissance démographique due à l’industrialisation depuis une trentaine d’années. Elle est devenue la deuxième ville de Madagascar et se voit confrontée aux problèmes d’infrastructure urbaine. Actuellement 52% de la population vivent dans le centreville.
La situation des migrations
La migration se présente sous deux aspects :
➤ Les mouvements migratoires internes qui sont constitués par les déplacements des élèves des écoles primaires des Fokontany pour rejoindre les collèges ou Lycées (enseignement secondaire) des Arrondissements et/ou des Sous-Préfectures.
➤ Les mouvements migratoires des travailleurs saisonniers ou permanents, des marchands ambulants et des petits métiers, ainsi que la migration qui s’apparente à un exode rural, ceux-ci résultent de l’insécurité physique de certaines populations.
La première sorte de migration, constituée de la population scolaire, est commune dans toute la totalité de la province d’Antananarivo tandis que la deuxième a un caractère plus ou moins spécifique selon la région. Dans la Commune Urbaine et la zone périurbaine, la mobilité des habitants va toujours dans un double sens : centrifuge vers la périphérie (disponibilité de terrains à bâtir, vie moins chère) et centripète (attractivité des équipements centraux). Les mouvements vers la capitale du Vakinankaratra connaissent une intensité notable due au foisonnement des activités informelles et à l’importance des traditionnelles fonctions industrielles et commerciales de la ville, depuis longtemps. Ces mouvements ne manquent pas d’attirer les sous espaces de la périphérie immédiate. Par contre, il existe d’une part une partie de la population qui quitte la région pour leurs études à l’université et ou aux grandes écoles et d’autre part des salariés migrants vers d’autres régions à cause de leurs obligations du travail (Rapport diagnostique) .
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I. L’APPROCHE DESCRIPTIVE ET PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’INTERVENTION
I.1. Le Contexte du Lac d’Andraikiba
I.3 : Les caractéristiques physiques de la zone d’étude
I.4. Les caractéristiques environnementales de la zone d’étude
I.5. La justification et organisation du mémoire
I.6. Les objectifs et les résultats attendus
I.7. Les cadres Juridiques et règlementaires sur l’aménagement des lacs lacustres
Partie II. LA METHODOLOGIE ET LES RESULTATS
I. LA METHODOLOGIE
II. L’APPLICATION
III. LES RESULTATS
III.1. LA SITUATION ACTUELLE DE LA ZONE D’INTERVENETION
III.2. LA PROPOSITION D’AMENAGEMENT DU BASSIN VERSANT
III.3. LES DISCUSSIONS ET LES IMPACTS
III.4. LES RECOMMANDATIONS
Partie III. UNE DISCUSSION SUR L’APPLICABILITE DE LA METHODE DE DEMING A L’AMENAGEMENT DU BASSIN VERSANT DU LAC
CONCLUSION
Références bibliographies
Sitographies
