Les causes de vulnérabilité des ressources en eau
La vulnérabilité résulte donc de plusieurs facteurs :
– la croissance démographique provoque une augmentation de besoin en eau potable donc de l’exploitation des ressources existantes
– les facteurs anthropiques en particulier les pollutions dues à l’urbanisation, l’industrialisation, l’agriculture,…..
– les facteurs physico – chimique du sol et sous-sol dont la nature lithologique (porosité et perméabilité, la structure et texture de l’aquifère) pour les eaux souterraines.
– les facteurs climatiques surtout la variabilité et le changement du climat avec une faible ou forte pluviosité (cyclone, inondation, sécheresse) ou une forte évapotranspiration, …
Dans ce mémoire, nous penserons aux facteurs climatiques en particulier les changements climatiques comme facteur de vulnérabilité des ressources en eau.
Les différents effets possibles lie à l’infection
La dégradation des ressources en eau provoquent des différents effets sur la vie de la population comme les effets sociaux et économiques. Nous étudierons les deux effets les plus rencontres rencontre dans les différents effets possible lié à l’infection :
A- Effets de la forte évaporation: Sous l’effet de la forte évaporation, il peut y avoir une augmentation de la teneur en sel des points d’eau ou une tendance à un accroissement de la concentration en polluants dans l’eau. En outre, l’élévation des températures entraînerait une hausse de température de l’eau qui se met en équilibre avec le milieu. Ce changement pourrait contribuer à réduire la concentration d’oxygène dissous, à accroître les concentrations des nutriments comme les phosphores et à donner à l’eau un goût et une odeur désagréable pendant la saison chaude. Le changement climatique pourrait également dégrader la qualité d’eau souterraine. Il peut y avoir intrusion d’eau salée ou montée du niveau marin et infiltration dans les aquifères des régions côtières (www.cc.gc.ca/water/fr/info/pubs/FS/f_FSA9.htm).
B-Effets des crues : L’augmentation des débits et la fréquence des inondations accentuent la turbidité de l’eau, l’érosion et le lavage chimique des sols (sédimentation ou ensablement, différentes formes d’érosions). Les précipitations intenses augmentent le risque de propagation ou de dispersion des rejets contaminants (déchets urbains, animaux, …) et des maladies d’origine hydrique. Par ailleurs, on pourra avoir aussi une destruction des infrastructures à cause d’un fort débit dû à un cyclone
Eau de surfaces
L’eau de surfaces inclue : les eaux des ruisseaux, des rivières et fleuves, des lacs et marais. Elle provienne de l’eau de pluie tombée sur le bassin versant récepteur et (ou) de vidange des nappes souterraines au niveau des sources et suintements. Pour Madagascar, nous allons voir la carte de l’eau dans l’annexe II.
a) Eau des fleuves et rivières : Madagascar dispose plus de 3.000 km environ de fleuves et rivières réparties dans 5 unités hydrologiques (www.refer.mg/cop/nature/fr/index.htm). Pour évaluer leurs potentialités on procède à un jaugeage pour les rivières et fleuves. Les eaux des réseaux de surface peuvent aussi alimenter ou drainer les nappes par le système rivière – eaux souterraines. (Castany, 1982).
b) Eau des lacs et marais : Outre, les marais dont la plupart sont transformés en rizières, plus de 3000 lacs couvrent environ 2000 km² (Fleuves et rivières de Madagascar). Compte tenu de leur nombre, les lacs de Madagascar représentent une ressource importante pour l’irrigation, l’hydroélectricité et l’alimentation en eau des villes et biodiversité aquatiques. Ils sont aussi des zones privilégiées de loisirs d’où leur intérêt particulier pour le développement du tourisme. Leurs origines et leurs types nous ont permis de distinguer : les lacs tectoniques, les lacs volcaniques, les lacs des plaines alluviales, les lacs littoraux ou lagunes côtières et les lacs artificiels ou naturels aménagés (Encyclopédie Encarta2004). La capacité d’un lac peut être estimée par une étude bathymétrique. La quantité stockée s’exprime en volume (m3) ou en hauteur d’eau (mm). Les eaux de ces réservoirs peuvent alimenter les nappes souterraines par le système lac – eaux souterraines. Certaines sont des affleurements des nappes d’eau souterraines.
Les associations d’usagers
Ce sont des associations déclarées, à but non lucratif. Elles sont chargées de garantir aux usagers un accès équitable à l’eau, assurer la pérennité des installations, gérer les fonds de façon transparente, faire payer toute quantité d’eau consommée, être représentative de l’ensemble des usagers, et utiliser les recettes de la vente de l’eau exclusivement à des fins de fonctionnement et de développement des systèmes. Les qualités demandées à leurs membres sont semblables aux précédentes. Elles sont régies par des statuts et un règlement auquel doit se conformer tout usager de l’eau. Ces associations qui doivent rendre des comptes régulièrement se rapprochent donc au plus près d’un fonctionnement démocratique et davantage en mesure d’assurer leur pérennité.
L’irrigation goutte à goutte
Dans l’irrigation goutte à goutte, l’eau est livrée à la plante à faible dose entraînant ainsi l’humidification d’une fraction du sol. Ceci permet de limiter les pertes par évaporation et percolation. Elle permet aussi de réduire le développement des mauvaises herbes. Elle met également en œuvre des équipements fixes et légers, et permet la fertigation. Dans la plupart des cas, elle exige une automatisation à travers des contrôleurs associés à des vannes volumétriques et/ou hydrauliques et des électrovannes.
• Equipements du système goutte à goutte :L’installation est composée d’une source d’eau, d’une station de pompage, d’une unité de tête, des canalisations principales et secondaires, de porte rampes et rampes, et enfin de distributeurs.
• Unité de tête : L’unité de tête comporte les éléments nécessaires au conditionnement et à la sécurité de fonctionnement.
• Les distributeurs : Les distributeurs peuvent être classés selon leur débit de fonctionnement. On distingue alors les goutteurs, les diffuseurs et les micro-asperseurs. Les goutteurs ont un faible débit (entre 1 et 16 l/h) et fonctionnent sous une pression relativement faible (environ 1 bar). Dans la pratique, on utilise souvent des goutteurs de 2 l/h pour les cultures maraîchères et de 4 l/h pour les cultures pérennes (arbres fruitiers et vignes). Selon le type de goutteur, le mode de fixation sur la rampe peut être soit en dérivation, en ligne ou intégré. Actuellement, on tend de plus en plus vers le mode intégré vu son faible coût de fabrication ainsi que sa facilité d’installation sur le terrain. En effet, il suffit de dérouler la rampe alors que pour les autres modes, les goutteurs sont à installer un par un, suivant les espacements désirés. Dans la fixation en dérivée, on peut trouver des circuits courts ou des circuits longs. Ces derniers ont l’avantage de couvrir une grande surface et peuvent être disposés en formant un cercle, pour couvrir une surface plus grande. Dans certains projets d’irrigation goutte à goutte pour des cultures pérennes, on peut volontairement employer une rampe de faible diamètre lorsque les plants sont petits pour ensuite rajouter une deuxième rampe lorsque les besoins en eau sont plus importants.
Les enrouleurs
Les enrouleurs sont des machines d’irrigation à tambour et à tuyau flexible. Ils sont actuellement désignés par « enrouleurs » à cause de leur principe de fonctionnement. En effet, le porte asperseur est placé à l’une des extrémités du flexible et l’autre extrémité est fixée sur le tambour sur lequel il s’enroule. Ainsi, l’irrigation s’effectue peu à peu sur une bande en tirant le porte asperseur. L’enrouleur peut également fonctionner avec une rampe. L’enrouleur est une machine automotrice disponible en plusieurs tailles; la longueur et le diamètre peuvent respectivement varier entre 100 et 600 m et entre 50 et 140 mm. Le débit peut atteindre 50 m3/h et la portée du jet de l’asperseur peut dépasser 100 m de rayon. L’enrouleur est constitué des éléments suivants: le tambour, le châssis, le mécanisme d’enroulement, l’asperseur et le porte asperseur, le flexible en polyéthylène, un système de régulation de la vitesse d’avancement, un système d’enroulement uniforme du flexible et un système de sécurité de fin de course.
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Table des matières
Partie I : ANALYSE THEORIQUE DES RESSOURCES EN EAU (L’OFFRE ET LA DEMANDE EN EAU
Chapitre I : LA VULNERABILITE DES RESSOURCES EN EAU ET LES CONSEQUENCES DE CETTE VULNERABILITE AUX NIVEAUX DES AGENTS ECONOMIQUE
Section I : VULNERABILITE DES RESSOURCES EN EAU
Section II : LES CONSEQUENCES DE LA DEGRADATION DES RESSOURCES EN EAU
Chapitre II : L’OFFRE DE L’EAU.
Section I : LES DIFFERENTS TYPES DE RESSOURCES EN EAU
Section II : L’APPROVISIONNEMENT EN EAU
Chapitre III : DEMANDE EN EAU
Section I : L’AGRICULTURE
Section II : LES INDUSTRIES
Section III : LES MENAGES
Partie II : LES DIFFERENTS STRATEGIES DE LA GESTION DES RESSOURCES EN EAU
Chapitre I : CONFRONTATION ENTRE OFFRE ET DEMANDE EN EAU A MADAGASCAR
Section I : L’OFFRE ET LA DEMANDE EN EAU A MADAGASCAR
Section II : LES CONSEQUENCES DE LA DEGRADATION DES RESSOURCES EN EAU
Chapitre II : LES MESURES A PRENDRE POUR UNE MEILLEURE GESTION EN EAU
Section I : AMENAGEMENT ET ASSAINISSEMENT OU CONSTRUCTION DE NOUVELLES INFRASTRUCTURES POUR LA PROTECTION DES RESSOURCES EN EAU
Section II : GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU (G.I.RE)
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