Gestion des taux butyreux et protéiques du lait

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Généralité sur le fonctionnement de l’estomac

La vache est un ruminant tout comme le mouton et la chèvre. ce sont des animaux qui font redevenir leur nourriture de l’estomac à la bo uche pour la mâcher à nouveau avant de l’avaler définitivement. Ils passent environ huit heures par jour à l’ingestion de leur alimentation. Ils attrapent leurs aliments avec leurs langues agiles et rêches ; et leurs incisives leurs permettent de couper l’herbe contre leurs bourrelets gingivaux. En procédant de cette façon, ils peuvent sélectionner les aliments qu’ils consomment et cela est d’autant plus flagrant au pâturage où ils laissent beaucoup de re fus. (2)

Période de tarissement

Sur cette période de repos physiologique, il faut chercher à maintenir un niveau élevé d’ingestion des fourrages pour favoriser une forte rumination, régime riche en cellulose, (foin, paille). Une période de tarissement dure 60jours, pendant laquelle la vache doit rendre son poids normal en apportant : 7 à 8 UFL, 900 à 10 00g de PDI, 10à 120 g de calcium, 40 à 50 g de phosphore. (5)

Préparations de lactation

C’est essentiellement une phase d’adaptation au régime alimentaire. Elle peut être de 30 jours pour les génisses, alors que 15 jours suffisent pour les vaches. Avant de vêler , les vaches recevront une ration fourragère identique à celle des laitières , avec une quantité des concentrés qui pourra atteindre de 03 à 04 kg par jours. (5)

Le début de lactation

Au début de lactation, même les vaches à faibles endementsr ont besoin d’une alimentation riche et abondante pour atteindre une production maximale. Dans la mesure du possible, au début de la lactation, les vaches devraient recevoir de quoi satisfaire largement leurs besoins alimentaires estimés. (5)
L’accroissement du niveau de production s’accompa gne d’un accroissement des besoins en énergies, en azote et en minéraux, besoin qui ne peut être couvert que si la capacité d’ingestion augmente. (2)

Le milieu de lactaion

Passé par la production maximale, le rendement laitier décline au rythme de 2.5% par semaine environ pour les races laitières. Chez les vaches qui produisent beaucoup, le rendement décroit parfois plus vite. Il convient d’adapter les rations selon le rendement laitier tout en surveillant la condition physique. Il faut bien planifier la nutrition à ce stade si l’on veut que les vaches soient à nouveau fécondées au meilleur moment. (2)

La fin lactation

Les vaches qui produisent du lait utilisent plus efficacement l’énergie des aliments que les vaches sèches. Cette particularité peut être exploitée dans la dernière période de la lactation pour lui faire regagner le poids perdu précédemment afin qu’elle soit en bonne condition pour la mise bas. Car, si la vache peut perdre du poids au début de la lactation (avec un maximum de 30kg ou 5 % du poids corporel), elle devrait regagner entre 0.5 et 0.75 kg par jours à partir du milieu lactation. (5)

Effet de la nature des concentrés

Les types de concentrés utilisés reflètent la nature des glucides de la ration. La quantité ainsi que le type de glucides ingérés parl’animal influencent les teneurs en matière grasse et protéique du lait. (7)

Effet de certains fourrages

Les fourrages contribuent dans l’augmentation du taux butyreux du lait par le biais des micro-organismes qui fermentent la cellulose et l’hémicellulose en acétate et butyrate, précurseurs de la fabrication de la matière grassedu lait. (7)
L’ensilage de maïs donne un lait riche en matières grasses en comparaison avec d’autres ensilages (tel que l’ensilage d’herbe). Car relativ ement bien pourvu en matières grasses (environ 4%) matières favorables aux fermentations butyriques. L’apport d’ensilage de maïs est aussi souvent associé des protéiques élevées,n eraison de valeur énergétique élevée. (7)
Les comparaisons faites entre ensilage et foins,ce dernier est plus efficace dans la ration d’un taux butyreux par rapport au même fourrage ensilé même s’ils présentent la quantité de fibre. (7)

Effet du ratio- fourrages / Concentrés

Le ratio- fourrages /Concentrés qui détermine la teneur en fibres et en glucides cytoplasmiques de la ration, est un important facteur de variation de la teneur en matière grasse du lait. Le taux butyreux du lait diminue quand, la part des aliments concentrés dans la ration augmente. Mais ce n’est qu’avec des proport ions très élevées d’aliments concentrés (plus de 40 % de la matière sèche de la ration) quele taux butyreux chute de façon nette. Cela peut varier de 3 à 10g /kg de lait selon le type d’ aliment complémentaire et /ou la nature de fourrage utilisé. (7)
Il est important d’incorporer du fourrage dans la ration à raison d’au moins 40% de la matière sèche totale et d’assure l’état de la ration de vaches. (3)

Contrôle laitier

Le CFP BEVALALA fait un contrôle laitier une fois par mois. Méthode: On prélève le lait à contrôler dont la températureest estimée entre30 à 34°C. On verse 10 cc de H2 SO4 dans le tube à essai et ensui te avec 1cc de lait et 11 cc d’alcool amylique. Puis on mélange le tout et on obtient, une solution de couleur un peu marron bien homogène. En fin, on les mets dans la centrifugeuse qu’on fait tourner pendant 3 à 5 minutes .On les trempe dans de l’eau chaude (50°C p endant une minute). Les matières grasses se séparent de la solution c’est-à-dire qu’ils flottent. Il ne reste plus qu’à lire.

Recherche documentaire

¾ Collecte des données ou information dans des bibliothèques.
Des documents dans la bibliothèque universitaire d’AMBONDRONA, dans des bibliothèques d’EPSA d’Antananarivo, bibliothèques de l’IBA, Bibliothèques nationales Antananarivo ont été consultés afin de collecter des données ou des informations intéressantes. Les références des documents importantes ont été rédigées.
¾ Collecte des informations dans le site web de l’internet.
Des sites web de l’internet ont été consultés pouravoir des informations importantes concernant notre thème. Les références des sites web qui correspondent à ces informations ont été notées.
¾ Collecte des informations dans des supports de cours.
Pour avoir d’autres informations concernant notre étude, des supports de cours ont été pris pour la réalisation de ce mémoire.

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Table des matières

Première partie : Présentation du CFP BEVALALA
I. PRESENTATION DU CFP BEVALALA
I.1. Historique
I.2. Objectifs du CFP Bevalala
I.3. Départments
I.3.1. Départment de formation
I.3.1.1. EPSA
I. 3.1.2. FIFA
I.3.1.3. ETB
I.3.2. Département de transformation..
I.3.2.1. Provenderie
I.3.2.2. Fromagerie
I.3.3 Département de production
I.3.3.1. Agriculture
I.3.3.2. Elevage
I.4. Climat
I.5. Caractéristiques du sol
I.6. Organigramme
Deuxième partie : RAPPEL BIBLIOGRAPHIQUE
II. Rappel bibliographique
II.1. Le fonctionnement de l’appareil digestif de la vache laitière
II.1.1 Appareil digestif
II.1.2 Généralité sur le fonctionnement de l’estomac
II .1.3 Digestion
II.1.4 Digestibilité
II.2. Programme d’alimentation de la vache laitière
II.3 .Alimentation de la vache laitière en lactation
II.3.1. Période de tarissement
II.3.2. Préparation de lactation
II.3.3. Le début de lactation
II.3.4. Le milieu de lactation
II .3.5. La fin lactation
II.4. Le lait et la lactation de vache
II.4.1. Lactation
II.4.2. Facteurs de variation de lactation
II.5. Le lait
II.5.1. Définition
II.5.2. Qualité du lait
II .5.3. Gestion des taux butyreux et protéiques du lait
II.5.3.1. Effet de la nature des concentrés
II.5.3.2. Effet de certains fourrages
II.5.3.3. Effet du ratio-fourrages/concentrés
Troisième partie : MATERIELS ET METHODES
III.1. Matériels utilisés dans la ferme
III.1.1. CFP Bevalala
III.1. 2. Matériel animal
III.1. 3. Matériel d’alimentation
III.1.4. Matériel d’étable
III.1. 5. Matériel d’hygiène
III.1.6. Matériel de traite
III.1.7. Matériel de transport
III.1.8. Matériels utilisés à la culture fourragère
III.1.9. Matériels utilisés à la provenderie
III.1.10. Matériels sanitaires
III.1.11. Matériel de recherche
III.1.12. Matériels d’enregistrement
III.2. Méthodes
III.2.1. Le respect de l’hygiène de l’étable
III.2.2. Superficie de la ferme
III.2.3. Mode de distribution de la ration alimentaire
III.2.4. Fabrication de provende du CFP Bevalala
III.2.5. Technique de conservation de fourrage
III.2.6. La traite
III.2.7. Contrôle laitier
III.2.8. Recherche documentaire
Quatrième partie : RESULTATS
IV. RESULTATS
IV.1. Interprétation du tableau n°2
IV.2. Interprétation du tableau n°3
IV.3. Interprétation du tableau n°4
IV.4.Taux butyreux des vaches « prime ‘Holstein » du CFP Bevalala pendant les 2 mois de stade (février ; mars)
IV.4.1. début lactation
IV.4.2. Vache en milieu lactation
IV.4.3. En fin lactation
IV.5. Interprétations des tableaux n°5 à 16
Cinquième partie : DISCUSSION et SUGGESTION
Discussion
Suggestion
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES