Gestion des risques et catastrophes (GRC) et réduction des risques et catastrophes(RRC)

Gestion des risques et catastrophes (GRC) et réduction des risques et catastrophes(RRC)

La Gestion des risques de catastrophe (GRC) est un processus de recours systématique aux directives, compétences opérationnelles, capacités et organisation administratives pour mettre en œuvre les politiques, stratégies et capacités de réponse appropriées en vue d‟atténuer l‟impact des aléas naturels et risques de catastrophes environnementales et technologiques qui leur sont liées. Ce terme est une extension du terme plus général de “gestion des risques” pour traiter de la question particulière des risques de catastrophe. La gestion des risques de catastrophes a pour but d‟éviter, d‟atténuer ou de transférer les effets néfastes des risques par le biais d‟activités et de mesures de prévention, d‟atténuation et de préparation.

Le concept et pratique de la réduction des risques de catastrophe se définit grâce à des efforts pour analyser et gérer leurs causes, notamment par une réduction de l‟exposition aux risques, qui permet de réduire la vulnérabilité des personnes et des biens, la gestion rationnelle des terres et de l‟environnement et l‟amélioration de la préparation aux événements indésirables. Une approche globale pour réduire les risques de catastrophe est définie dans le Cadre d‟action de Hyogo, adopté en 2005, dont le résultat attendu est “La réduction importante des pertes, en cas de catastrophe, humaines, socio-économiques et environnementales, des communautés et des pays. “La Stratégie internationale de prévention des catastrophes (SIPC) fournit un mécanisme de coopération entre les gouvernements, les organisations et les acteurs de la société civile pour aider à la mise en œuvre du Cadre. Il faut noter que, bien que le terme “catastrophes” soit parfois utilisé, le terme “réduction des risques de catastrophe” offre une meilleure reconnaissance du caractère permanent des risques de catastrophe et de la possibilité de réduire ces risques .

Résilience

La capacité d‟un système, d‟une communauté ou d‟une société exposée aux risques de résister, d‟absorber, d‟accueillir et de corriger les effets d‟un danger, en temps opportun et de manière efficace, notamment par la préservation et la restauration de ses structures essentielles et de ses fonctions de base .. Elle désigne la capacité à «revenir» ou à «rebondir» après un choc.

Le risque de catastrophes est fonction de l‟aléa, de la vulnérabilité et la capacité Le risque est petit si la vulnérabilité est moins forte et la capacité est grande et vice versa En d‟autres termes

Risque de catastrophe = Aléa * Résilience

La vulnérabilité définit les caractéristiques et les circonstances d‟une communauté ou d‟un système qui le rendent susceptible de subir les effets d‟un danger .

Les recherches actuelles s‟accordent à reconnaître qu‟il reste difficile de différencier de manière précise les facteurs de résilience et ceux de vulnérabilité car ces facteurs reprennent les mêmes catégories : biophysiques (physiques, techniques), sociaux (socio-éco, juridiques, (géo)politiques, psychologiques, etc.) tout en précisant que les facteurs de résilience ne correspondent pas à l‟inverse des facteurs de vulnérabilité (Djament, 2011).

Ainsi, les indicateurs de vulnérabilité sont utilisés avant les perturbations afin de mettre en place les préventions des catastrophes, tandis que les indicateurs de résilience seront plutôt analysés après pour analyser « l‟état » de l‟élément exposé suite aux perturbations.

Un aléa traduit un phénomène dangereux, une substance, activité humaine ou condition pouvant causer des pertes de vies humaines, des blessures ou d‟autres effets sur la santé, des dommages aux biens, des pertes de moyens de subsistance et des services, des perturbations socio-économiques, ou des dommages à l‟environnement Exemple d‟aléa : cyclone , glissement de terrain, inondation, Un aléa peut ne pas conduire à une catastrophe s‟il n‟y a pas des éléments exposés au moment de l‟aléa .

Gouvernance

La Commission sur la gouvernance mondiale a affirmé, dans son rapport de 1995, que la gouvernance est comme « la somme des différentes façons dont les individus et les institutions, publics et privés, gèrent leurs affaires communes. C’est un processus continu de coopération et d’accommodement entre des intérêts divers et conflictuels. Elle inclut les institutions officielles et les régimes dotés de pouvoirs exécutoires tout aussi bien que les arrangements informels sur lesquels les peuples et les institutions sont tombés d’accord ou qu’ils perçoivent être de leur intérêt ». Cette définition semblerait la plus riche au point qu‟elle explique la mise en oeuvre, les acteurs, et les aboutissements de la gouvernance. Le terme de„gouvernance‟ se distingue de celui de „gestion‟. En effet, cette dernière se limite au côté administratif. Et comme l‟a expliqué Jean Roch, aucun changement ne peut être opéré dans le cadre de la gestion des affaires. Alors que la gouvernance irait plus loin en changeant les prévisions ou les cadres de travail dans le but d‟avoir le maximum d‟intérêt. Un intérêt qui ne se cantonne pas seulement à l‟atteinte des objectifs mais qui va au-delà même de ces objectifs.

Le terme de gouvernance, pris dans son sens large actuel, se réfère à un mode d‟intervention où plusieurs types d‟acteurs, publics et privés, prévoient ensemble la gestion de leurs affaires communément. Ces acteurs autant publics que privés sont tous responsables de chaque prise de décision relative à la modification des actions et même à la modification des prévisions déjà élaborées en fonction des besoins identifiés au cours des réalisations. La gouvernance implique ainsi autant d‟acteurs publiques que privées .

Le Bassin Versant

Par définition un Bassin Versant, ayant une section droite d‟un cours d‟eau considéré comme exutoire, est la totalité de la surface topographique amont drainée par ses cours d‟eau et ses affluents En principe, l‟ensemble des écoulements prenant naissance à l‟intérieur de cette surface doit traverser la section droite considérée comme exutoire avant de poursuivre leur trajet vers l‟aval.

Au fait, un bassin versant hydrographique est un territoire sur lequel tous les écoulements des eaux convergent vers un même point, nommé exutoire du bassin versant. La limite physique de ce domaine est la ligne des crêtes appelée ligne de partage des eaux.

De la même manière on peut définir pour les eaux souterraines, un bassin versant hydrogéologique englobant les circulations des eaux dans le domaine souterrain.

L’hydrologie peut être définie brièvement comme la science qui étudie le cycle de l‟eau dans la nature et l‟évolution de celle-ci à la surface de la terre et dans le sol sous ses trois états : liquide, solide et gazeux. L‟une des branches principales est consacrée à l‟analyse du débit des crues des cours d‟eau. L‟hydrologie fait appel à des nombreuses sciences, certainesrattachées à la physique du globe telle que : la météorologie, la climatologie, la géographie physique, la géologie, etc.

Les composantes de base du cycle hydrologique incluent : les précipitations, l‟évapotranspiration, l‟infiltration, l‟écoulement de surface et l‟écoulement souterrain. Le mouvement de l‟eau entre les différentes phases du cycle hydrologique est irrégulier dans l‟espace et dans le temps pouvant produire des extrêmes d‟inondations et de sècheresse. La détermination de la magnitude et l‟intensité de ces éventuels extrêmes sont d‟une grande importance en hydrologie.

L‟eau est présente dans le système climatique sous trois états: gaz (inodore, incolore, invisible, liquide et solide (grêle, neige, glace);

Précipitations: toute forme solide ou liquide tombant vers le sol; Les précipitations font partie intégrante du cycle de l‟eau: « circulation générale de l‟eau en circuit fermé, avec changement d‟état entre les réservoirs de l‟hydrosphère-océan,atmosphère, surface et sous sol des terres émergées – mettant en jeu les phénomènes d‟évaporation, de convection , de condensation et de précipitation, d‟écoulement et d‟écoulement et d‟infiltration, Le cycle de l‟eau est mu par l‟énergie solaire .

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : CONTEXTE DE L‟ETUDE
CHAPITRE I : CADRAGE CONCEPTUEL
Section 1 : Inondation
Section 2 : Gestion des risques et catastrophes (GRC) et réduction des risques et catastrophes(RRC)
Section 3 : Résilience
Section 4 : Gouvernance
Section 5 : Le Bassin Versant
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA ZONE D‟ETUDE
Section 1 : Localisation géographique et contexte hydrographique – météorologique
Section 2 : Contexte socio-économique
PARTIE II : ANALYSE DU MODE DE GOUVERNANCE ET RESILIENCE
CHAPITRE III : EVALUATION DE LA CAPACITE DE GOUVERNANCE ACTUELLE
Section 1 : Cadre politique, stratégique et juridique de la RRC
1. Cadre politique
2. Cadre stratégique et programmatique
3. Cadre juridique
4. Cadre juridique à la RRC
Section 2 : Cadre institutionnel
1. La Primature
2. Le CRIC (Comité de Réflexion des Intervenants en Catastrophes)
3. Le Conseil National de Gestion des Risques et des Catastrophes
4. La Cellule de Prévention et de Gestion des Urgences (CPGU)
5. Le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC)
6. Autres acteurs en GRC
7. Institution d‟intervention en matière d‟ inondation
Section 3 : Coordination
Section 4 : le vécu des intervenants
1. La GRC dans les provinces
2. La GRC à AMPANEFY
CHAPITRE IV : FORCES ET FAIBLESSES DE LA GOUVERNANCE
Section 1 : Modèle de gouvernance
Section 2 : Mobilisation des ressources et organisation
Section 3 : Répartition adéquate des attributions en matière de GRC
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES

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