Gestion des risques et catastrophes

La population Malagasy active est très majoritairement agricole, plus de 75%, et le PIB agricole est estimé à près d’un tiers du PIB global et la filière riz y occupe une première place. Marovoay et Alaotra prennent la première place dans la production du riz à Madagascar.

Et on s’est intéressé tout particulièrement à la plaine rizicole de Marovoay où la production connait une réduction remarquable depuis quelques décennies, sa potentialité économique est mise en jeu par cette baisse de production. Une des principales causes de cette baisse de production est la dégradation des sols entrainant l’ensablement des rizières et des ouvrages hydro-agricoles que sont les canaux d’irrigation, les drains et les barrages. L’ensablement est surtout favorisé par la vulnérabilité des bassins versants bordant la plaine de Marovoay à une érosion linéaire sous forme d’ablation (Lavaka, ravine, déforestation la couverture végétale).

Cette baisse de production tend vers une situation d’insécurité alimentaire qui observée dans le pays. Actuellement, la hausse du prix du riz frappe tout le pays. Marovoay, malgré qu’il s’agisse d’une zone productrice, atteint une hausse importante de 10% du prix du paddy.

GESTION DES RISQUES ET CATASTROPHES

Définitions de quelques concepts de base dans la GRC 

Pour faciliter la compréhension de la GRC, il est nécessaire de définir quelques termes clés jugés importants et qu’on utilise souvent.

Aléa
L’aléa est « un évènement rare ou extrême, naturel ou causé par l’homme, qui menace d’affecter négativement la vie humaine, les biens et les activités, au point de créer une situation potentielle ou existante qui peut affecter les populations, détériorer les biens ou l’environnement » [PNUD]. L’aléa est donc un danger éventuel plus ou moins prévisible et il en existe plusieurs types comme les aléas naturels, les aléas socio-naturels, les aléas anthropiques, les aléas environnementaux ou encore les aléas complexes. Il est aussi possible de classer les aléas selon leur durée dans le temps. Ainsi, nous avons les aléas brusques à développement soudain et les aléas progressifs à déclenchement soudain.

Risques
Le risque est la probabilité de l’apparition d’un danger. Le risque est calculé à partir de la probabilité d’un danger potentiel qui menace la population et les moyens d’existence, et à partir du degré de vulnérabilité aux sinistres d’un groupe d’individus. En d’autres termes, il désigne des pertes attendues causées par un phénomène particulier. Mais également, il exprime la combinaison de la probabilité d’un événement et de ses conséquences négatives [UNISDR].

Catastrophes
Le terme catastrophe désigne « un événement, soudain ou progressif, soit d’origine naturelle, soit causé par l’homme, dont l’impact est tel, que la communauté affectée doit réagir par des mesures exceptionnelles» [SNGRC]. Donc, elle peut être interprétée comme une grave interruption du fonctionnement normal d’une société, qui conduit à la perte de vies humaines des ressources matérielles et environnementales et qui dépasse les capacités de réaction des communautés touchées. Donc, la catastrophe est la combinaison de l’aléa et la vulnérabilité d’une communauté.

Vulnérabilité
La vulnérabilité désigne le « degré auquel une communauté, une structure, un service ou une région géographique sont exposés à vraisemblablement subir des dommages ou de graves perturbations sous l’impact d’une catastrophe menaçante particulière, dommages dus à leur nature, à leur type de construction, et à leur proximité d’une zone dangereuse ou d’une région sujette aux catastrophes » [PNUD]. En d’autres termes, la vulnérabilité est une condition déterminée par des facteurs ou processus physiques, sociaux, économiques ou environnementaux qui accentuent la sensibilité d’une communauté aux conséquences des aléas.

La Réduction des Risques de Catastrophes

Définition

La RRC est définie comme « mesures à long terme destinées à réduire l’amplitude ou la durée des effets négatifs éventuels sur une société menacée par des risques de catastrophes inévitables ou impossibles à prévenir; on y parvient en réduisant la vulnérabilité de la population, des structures, des services, des activités économiques par rapport aux aléas considérés» [01]. Cela veut dire que la RRC désigne les activités à entreprendre avant l’arrivée d’une catastrophe pour réduire ou minimiser les conséquences néfastes sur la vie de la communauté. Elle décrit les mesures qui aident à réduire l’ampleur des dégâts des catastrophes. De ce fait, « le terme réduction des risques de catastrophes est utilisé pour définir une approche pour minimiser la vulnérabilité et les risques de catastrophes, afin d’éviter ou de limiter les impacts dévastateurs des aléas» [02]. Notons que la RRC est un problème collectif qui exige une démarche collective, à laquelle participent le gouvernement central, les collectivités territoriales décentralisées, les communautés et les organisations humanitaires agissant de manière intégrée et coordonnée.

Les objectifs de la RRC

« La RRC a pour but d’éviter, d’atténuer ou de transférer les effets néfastes des risques par le biais d’activités et de mesures de prévention, d’atténuation et de préparation» [03]. Ce qui veut dire que l’objectif principal des activités de réduction des risques de catastrophes est de minimiser les effets négatifs des catastrophes sur la population, les biens, l’économie et l’environnement. En outre, la RRC vise aussi à atténuer la vulnérabilité socio-économique et physique de la population en la préparant mieux aux menaces, et en renforçant ses capacités à anticiper, à s’adapter, à résister et à se relever après une catastrophe. La RRC permet de sauver des vies, de préserver les moyens d’existence et de protéger les biens. Elle améliore la condition des sécurités de la communauté.

Bref, la RRC vise à réduire la vulnérabilité de la communauté et à atténuer l’impact des aléas sur une communauté exposée aux catastrophes, en faisant le maximum avant l’arrivée d’une catastrophe pour protéger les vies, limiter les dommages et renforcer leur capacité de se relever rapidement. Donc, la réduction des risques de catastrophe peut contribuer au développement d’une communauté et fait partie intégrante de la lutte contre la pauvreté, grâce à la réduction des pertes et dégâts humains, économiques, environnementaux et matériels.

Place de la RRC dans le cycle de GRC

« Le cycle de GRC consiste en une série de phases étroitement reliées les unes aux autres qui comprennent la prévention des catastrophes, la préparation, la réponse, le rétablissement, la reconstruction et le développement. Bien que le schéma classique du cycle indique un rapport linéaire et séquentiel entre les différentes phases, ceci n’est pas le cas en réalité car le processus de la gestion des catastrophes peut déclencher plusieurs phases simultanément» [SNGRC]. Autrement dit, le cycle de GRC comprend les phases qui précèdent l’avènement de catastrophe dont notamment la prévention et la préparation, ainsi que les phases après la catastrophe qui sont la réponse aux urgences, le rétablissement et la reconstruction. Notons que la RRC est incluse dans le cycle de GRC. Elle englobe toutes les activités à entreprendre avant l’arrivée d’un aléa.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : CONTEXTE GENERAL
Chapitre I. GESTION DES RISQUES ET CATASTROPHES
Chapitre II. PROBLEMATIQUES
Chapitre III. ETUDES DOCUMENTAIRES
PARTIE II : METHODOLOGIE
Chapitre V. TELEDETECTION ET SIG
Chapitre VI. CONDUITE DE L’ETUDE CARTOGRAPHIQUE
PARTIE III : PRESENTATION DES RESULTATS ET PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
Chapitre VII. PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Chapitre VIII. RECOMMANDATIONS SUR L’INSECURITE ALIMENTAIRE ET PROPOSITIONS DE REAMENAGEMENT DU BASSIN VERSANT DE MAROVOAY
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES / WEBOGRAPHIES
TABLE DES MATIERES
ANNEXES

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