Gestion des ressources en eau et lutte contre les inondations dans le bassin versant de la Maffragh

La gestion efficace et durable des eaux est une opération complexe, qui nécessite une nouvelle approche permettant l’amélioration de la situation hydrique des pays et par la même réaliser le développement durable qui prend en compte les politiques et les conventions adoptées à l’échelle internationale. Toute approche ne peut réussir sans prendre en considération les intérêts de tous les acteurs et les besoins d’un état en matière de la gestion efficace des ressources en eau. L’accroissement de la demande en matière d’eau alors que les ressources sont limitées, et parfois non renouvelables, et la parution des nouveaux modes de vie et des nouvelles industries ont abouti à la consommation excessive de l’eau. De même, le problème devient plus complexe lorsqu’il s’agit de pays partageant la même ressource ou le même cours d’eau. La concurrence est de plus en plus rude entre la ville et la campagne, entre le secteur industriel et le secteur touristique en matière d’eau et d’irrigation.

De plus, la croissance démographique galopante, l’accroissement de l’urbanisation et de l’industrialisation ont eu pour conséquence l’accroissement de la demande en matière d’eau. Par ailleurs, la désertification, la pollution de l’environnement, l’impact négatif des changements climatiques (sécheresse, inondation) commencent à ravager des grandes superficies du monde ; sachant que les ressources en eau ont subi des modifications profondes sur le plan quantitatif et qualitatif, et ont entravées les cours d’eau et les lieux de stockage (barrages, lacs, aquifères souterrains) ce qui a eu un impact négatif sur la sécurité de l’approvisionnement en eau. La gestion optimale des ressources en eau est le choix idoine pour planer sur ce problème de grande importance. En effet, sans une utilisation optimale de l’eau on ne peut répondre aux besoins de tous les secteurs en matière d’eau.

La disponibilité d’une eau de bonne qualité est un élément indispensable pour prévenir les maladies et améliorer la qualité de vie (Oluduro et Aderiye, 2007). Actuellement, la situation en Algérie se caractérise par une demande en eau croissante, alors que la qualité de l’eau se détériore. La politique algérienne de gestion de l’eau est centrée de plus sur la mobilisation de nouvelles ressources que sur la recherche d’une utilisation rationnelle des ressources déjà disponibles. Les associations d’usagers, et d’une façon générale la société civile, sont encore peu organisées et la consultation de leurs représentants des usagers demeure quasi inexistante en Algérie (Plan Bleu, 2010). Le concept de gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) est défini par le global water partnership (GWP) comme un processus facilitant les développement et la gestion coordonnées de l’eau, de la terre et des ressources qui leur sont liées, afin de maximiser le bien-être économique et social qui en découle, d’une manière équitable et sans compromettre la durabilité d’écosystèmes vitaux (Abu-Zeid, 1998).

Aperçus socio-économique

Etude démographique

Répartition des populations par commune
Les statistiques disponibles annoncent les résultats présentent dans le (Fig.1) pour l’ensemble du communes inclues dans le bassin de la Maffragh estimation 2008 selon recensement 2008.Cette population est fortement concentrée dans les agglomérations les plus important telles que : El Tarf- Ben M’hidi-El Chatt -Besbes…, La densité moyenne de cette population est de 55 hab/km2 , avec un taux d’accroissement démographique moyenne de l’ordre à (2,3% DPAT , 2008).

Agriculture

Les activités agricoles pratiquées par la population du bassin de la Maffragh sont toujours à l’état traditionnel ; représentées par les cultures maraîchères et fourragères pratiquées aux abords des sources et des zones humides et les cultures industrielles saisonnières [melon, pastèque, tomate, pomme de terre, haricots verts et poivron] qui prennent proches des points d’approvisionnement en eau, au détriment de la végétation qui protège les dunes et les aulnaies. Le bassin versant se trouve sous l’influence d’un climat méditerranéen sub- humide de pluviométrie moyenne annuelle comprise entre 700-1200 mm, aussi morphologie correspond plusieurs types de sols. Donc un tapis végétal diversifier. Les sols des plaines de Besbes, Ben M’hidi, Lac des Oiseaux, Boutheldja, El Tarf et Ain Assel sont en général favorables pour le développement de toutes les cultures. Néanmoins certains facteurs naturels (platitude du terrain, faible pente, relief …) limitent son expansion. L’agriculture vivrière est très répandue et occupe des petites surfaces favorisant le morcellement des terres. Seul le périmètre de la Bounamoussa est exploité à 30% de ses capacités. Le périmètre de la Bounamoussa a été réalisé en grande partie par la société Américaine « DRAVO. CORPORATION », il a été mis en exploitation pendant la campagne d’irrigation 1977-1978. Le périmètre occupe une superficie de 16 500 Ha, et une superficie nette irrigable de 13 721 Ha.

● Les cultures industrielles
Les cultures industrielles ont l’avantage de fournir un revenu élevé à l’hectare et procurer un haut niveau d’emploi et semblent être pratiquées depuis plusieurs années dans la région. La culture industrielle la plus rencontrée est la tomate industrielle, son importance est liés à : l’augmentation de la demande en tomate concentrée, une culture pour laquelle il existe des débouchés ou unités de transformation et limiter les importations de la tomate.

● Les cultures maraîchères
Les cultures maraîchères ont connu une nette augmentation, liée non seulement aux potentialités agronomique du périmètre mais surtout à la forte demande qui se fait sentir sur le marché local en particulier par sa diversification car les consommateurs des régions à passer cette évolution du niveau de vie et le changement dans les habitudes alimentaires qui donnent suivant préférence à des productions irriguées (légumes et fruits). Les cultures maraîchères qui semblent les plus réparties sont : pomme de terre, piment, vert, aubergine, salade, haricot vert, pois pastèque…etc.

● Les cultures céréalières
Ce type de culture a été retenu en faible par sachant que les céréales présentent l’avantage d’être : produits de première nécessité facile à conserver, largement connu dans le périmètre, ne demande peu de travail dont les techniques culturales sont maîtrisée et un produits qui peut constituer l’alimentation de base du bétail.

● Les cultures fourragères
La production du lait en effet un facile écoulement vers Annaba tan disque le fumier produit contribuera à réduire le déficit en fumure organique des cultures maraîchères de même en vue de la production des protéines dont les besoins intérieurs vont en croissant et dont la carence et de plus en plus manifesté en irriguée les fourrages :  fourrage en sec et en irriguée permet :
-une amélioration des rendements de l’exploitation.
-une augmentation de nombre de têtes laitier.
-par une diminution des surfaces labourées conduisant à une réduction de la main d’œuvre.
-alimentation régulière sans période creuse.

L’élevage
Deuxième activité traditionnelle dans le bassin de la Maffragh après l’agriculture, les systèmes d’élevage qui sont pratiqués dans le bassin de la Maffragh ont une importance considérable pour l’économie rurale. La plupart de la population y compris des citadins dépendent d’un soutien de famille dont les principale sources de revenus est l’élevage. L’élevage est généralement pratiqué selon le mode traditionnel du type extensif, L’alimentation est basée essentiellement sur le pâturage naturel et auquel s’ajoutent les résidus de récolte [drèches de tomate,] .

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Table des matières

Introduction générale
CHAPITRE 01 : CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE DU BASSIN VERSANT DE LA MAFFRAGH
1. Aperçus socio-économique
1.1. Etude démographique
1.2. Répartition des populations par commune
1.3. Estimation de la population future par zone
1.4. Densité
1.5. Agriculture
1.5.1. L’élevage
1.5.2. Forêts
1.5.2.1. Série de Chêne Liège et Chêne Kermès
1.5.2.1.2. La Série de Chêne Zéen
1.5.2.1.3. Série de l’Oléo-Lentisque
1.5.2.1.4. Végétation de reboisements artificiels
1.5.3. Pêche
1.6. Industrie
1.7. Potentiel touristique
1.8. Facteurs de pollution
1.8.1 Pollution urbaine
1.8.2 Pollution industrielle
1.8.3 Pollution agricole
1.9. Conclusion
CHAPITRE 02 : LES CARACTERISTIQUES NATURELS DU BASSIN VERSANT DE LA MAFFRAGH
2. Etude du bassin versant de la Maffragh
2.1. Situation géographique
2.1.1. Identification administrative
2.2. Géomorphologie
2.2.1. Les Plaines Littorales
2.2.1.1. La Plaine de Boutheldja (basse vallée du Kébir-Est)
2.2.1.2. Les Bordures de la Plaine d’Annaba (Basse vallée de la Maffragh)
2.2.2. Les Bassins Intérieurs
2.2.2.1. Les Bassins Montagnards
2.2.2.2. Le Bassin de la Cheffia
2.2.2.2. Le Bassin d’Ain el Karma
2.2.2.3. Le bassin de Bouhadjar
2.2.3. Le Bassin des Plaines
2.2.4. Les Bassins Littoraux
2.3. Les Hautes Montagnes (Djebels)
2.3.1. Les Monts de la Cheffia
2.3.2. Les Monts de la Calle (El Kala)
2.3.3. Les Monts de la Medjerdah
2.4. Le Cordon Dunaire
2.5. Formes de Relief Marqués par des Tranches d’Altitudes
2.5.1. Plaines et épandages de 0 à 50 m
2.5.2. Les Versants
2.5.3. Les Collines
2.5.4. Les montagnes
2.6. Sol
2.7. Les caractéristiques morphometriques du bassin de la Maffragh
2.7.1. La courbe hypsométrique
2.7.2. Caractéristiques géométriques
2.7.2.1. La superficie
2.7.2.2. Le périmètre
2.7.3. Indice de compacité (coefficient de Gravelius)
2.7.4. Rectangle équivalent
2.7.5. L’indice de pente global (Ig)
2.7.5.1. Dénivelée simple
2.7.6. L’indice de pente moyenne
2.7.7. Dénivelée spécifique
2.7.7.1. La classe (0-2 %)
2.7.7.2. La classe (2-6 %)
2.7.7.3. La classe de (6- 12%)
2.7.7.4. La classe de (12-18%)
2.7.7.5. La classe supérieure à 18 %
2.8. Densité de drainage
2.9. Temps de concentration
2.10. Altitude moyenne
2.11. Conclusion
CHAPITRE 03 : LES CARACTERISTIQUES CLIMATIQUES
3. Introduction
3.1. Station de mesure
3.2. Facteur Climatique
3.2.1. Les températures
3.2.1.1. Les températures moyennes mensuelles (1975/1976-2014/2015)
3.2.2. Analyse des précipitations
3.2.2.1. Précipitations mensuelles
3.2.2.2. Les précipitations annuelles
3.2.2.3. Les courbes ombro-thermiques
3.3. Variations des précipitations dans le temps
3.3.1. Variations moyennes mensuelles et saisonnières
3.4. Coefficient pluviométrique (CP)
3.5. Détermination du type du climat (indice de Martonne E. De)
3.6. Le vent et l’ensoleillement
3.7. Bilan hydrique selon la méthode de THORNTHWAITE
3.7.1. Evapotranspiration
3.7.2. Evapotranspiration potentielle (ETP)
3.7.3. La formule de C.W. Thornthwaite(1948)
3.7.4. Le ruissellement
3.7.5. L’infiltration
3.7.6. Evapotranspiration réelle (ETR)
3.8. Formule de Turc (1961)
3.9. Conclusion
Conclusion générale

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