Gestion de réhabilitation et d’entretien du réseau routier de la commune urbaine de Mahajanga

Le transport routier joue un rôle essentiel dans l’économie malgache. Aussi la nécessité de protéger le réseau routier et de le conserver en bon état est d’une importance capitale. Le retard en matière de besoin de remise en état des routes peut avoir des conséquences graves : Escalade des coûts de réparation des routes, des coûts d’exploitation des véhicules, émergence des problèmes de sécurité. Ces dernières années, la ville de Mahajanga située au Nord –Ouest de Madagascar a rencontré de grandes difficultés dans ce domaine car l’ENTRETIEN ROUTIER a été délaissé. C’est depuis cette année 2006 que des efforts ont été entrepris dans la remise en état de l’infrastructure routière urbaine de Mahajanga.

Notre principal objectif est de proposer un outil d’ aide à la prise de décision de la commune urbaine dans son immense tâche car seule une parfaite compréhension de l’ENTRETIEN aux niveaux les plus élevés de la prise de décision et de la planification financière peut mener au succès .Une innovation a été apportée ,des outils informatiques ont été mis au point , parmi lesquels : le Système d’Information Géographique (SIG) qui prend en compte l’ensemble des préoccupations majeures des décideurs et leur permet d’orienter au mieux leur politique d’ENTRETIEN.

Généralités sur la commune urbaine de Mahajanga

Historique de la ville de Mahajanga

Origine Sakalava de la ville de Mahajanga 
Au début du 19ème siècle, Ravahiny, Reine des Sakalava ayant comme royaume « Boina » était installée à Marovoay. Elle avait une grande notoriété et avait de très bonnes relations avec Andrianampoinimerina, Roi des Merina. Mahajanga n’était pas encore la capitale du Boina, le réseau fluvial de ce temps était très dense et tous les navigateurs et les marchands devaient d’abord passer par Marovoay et avoir une autorisation de la Reine Ravahiny avant d’accéder à Mahajanga.

La reine Ravahiny était très riche et avait noué des relations avec Zanzibar, l’Afrique de l’Est et l’archipel des Comores. Son royaume jouissait d’une grande prospérité. Mahajanga a alors connu un développement commercial considérable. Des commerçants indopakistanais, arabes et d’autres étrangers s’y sont implantés. La ville a pris un essor tel qu’elle est devenue la capitale du Boina. Remarque : ethnie cosmopolite.

Nom de la ville :
La ville doit son nom au terme Sakalava «Maha Janga» ce qui se traduit par «Rend en bonne santé» En effet, la nature, l’air marin, le climat, le soleil radieux et la mer à Mahajanga jouent un rôle favorable sur la santé des gens. Beaucoup y ont passé des cures notamment la famille royale Sakalava. Par la suite, les arabes et africains parlant le swahili qui ont débarqué dans cette ville étaient ébahis par l’abondance des fleurs dans cette ville et l’ont appelé «Mji Aangaïa» Les deux mots «Maha Janga et Mji Aangaïa» ayant la même consonance le nom Mahajanga est retenu pour la ville . Pendant la période de la colonisation française, les Français ont eu des difficultés à prononcer ce mot et l’a appelé à leur façon « Majunga », mais actuellement le nom malagasy « Mahajanga » est acquis et définitif.

Les différentes subdivisions territoriales de la commune urbaine de Mahajanga

Du point de vue administratif, Mahajanga comporte 07 arrondissements et de 26 Fokontany qui sont les suivants : Mahajanga Ville, Antanambao/ Ambalavato, Ambalavola, Mangarivotra, Ambovalanana, Manga, Marovato/ Abattoir, Manjarisoa, Morafeno, Mahabibo kely, Fiofio, Antanimasaja, Tsaramandroso Ambony/ Ambany, Mahavoky Atsimo/ Avaratra, Amborovy, Ambohimandamina, Antanambao/ Sotema, Aranta, Antanimalandy, Mahatsinjo, Ambondrona, Tsararano Ambony, Tsararano Ambany, Anosikely/ Tsararano.

Répartition suivant le degré d’urbanisation

La ville se découpe en deux parties distinctes :
le site interne ;
le site externe.
Elles sont séparées par une zone inondable très basse, constituée par le Vallon Metzinger et la mangrove d’ Antsahabingo :

a)Le Site interne: C’est la partie ouest de l’agglomération, limitée à l’Est par le Vallon de Metzinger. Ce site est essentiellement urbain, et suit un schéma de développement organisé à plan géométrique s’étendant sur Mahajanga-Be et Mangarivotra.
b) Le Site externe: Zones d’extension de l’agglomération vers l’Est et le Nord-Est à partir de la rive gauche, désorganisé par l’absence de plan d’urbanisme et l’importance de flux migratoires, se distingue par l’acuité de leur sous-développement.

On distingue cinq (05) types de quartiers dans ces sites :
❖ Les quartiers modernes :
➤Mahajanga Be, situé au port, occupe la façade occidentale de la ville.
Il présente une architecture et l’urbanisation type de la ville.
➤Mangarivotra, située au nord de l’Avenue de France et de la Libération, est la zone de grandes villas en bordure de mer, du bloc Administratif, de la Cité résidentielle du Plateaux des Tombes, de l’Hôpital d’ Androva et de la Caserne du Camp des Manguiers. Mahajanga Be et Mangarivotra constituent les quartiers aisés de la Ville de Mahajanga. Ils sont dotés d’équipements collectifs et du réseau d’assainissement et sont séparés des quartiers populaires par des grandes avenues.

❖ Les quartiers populaires :
Ils sont situés à l’est du centre ville, bordant la rive droite du Vallon de Metzinger. Ces quartiers, de 5 mètres d’altitude sont inondés périodiquement en saison de pluie. Il s’agit des quartiers de Mahabibo et Abattoir dominés par des cases en tôle et en végétal. Les habitations sont très précaires et insalubres (des cases en tôle et en végétal). Ces quartiers populaires ont une forte densité de population et sont à proximité des marchés, des écoles et des mosquées.

❖ Les quartiers spontanés :
L’habitat spontané s’est implanté sur la rive gauche du vallon Metzinger à la périphérie des quartiers populaires et en zone inondable. Ces quartiers sont caractérisés par la prédominance des migrants, l’absence de lotissements, d’infrastructures et d’équipements collectifs adéquats.

❖ Les quartiers mixtes :
Ce secteur s’étend de la partie Nord du quartier de Mahajanga Be au quartier de Mahavoky Avaratra. L’habitat est spontané à plus de 50%, mais on y trouve également des zones résidentielles sur les hauteurs et le long de la Corniche.L’équipement de ces quartiers mixtes semble être la meilleure de la ville, mais on y observe aussi un accroissement de l’habitat spontané proche de ces quartiers.

❖ Les quartiers ruraux :
Ils sont situés dans la zone Nord Est de la Ville. Environ 20 000 habitants y sont répartis mais la densité y est encore très faible. L’habitat rural y prédomine. C’est ici que se concentrent les activités rurales de la ville. La plupart des habitants du secteur sont des Immigrants. La qualité des routes témoigne des caractéristiques de chaque quartier.

Situation géographique, géologique et hydrologique

Géographie

La ville de Mahajanga est située au Nord-Ouest de Madagascar, à 570 km d’ Antananarivo.
– latitude Sud 15° 43’
– Longitude Est 46° 20’ .

Elle se trouve à l’embouchure du fleuve « Betsiboka », en bordure de la baie de Bombetoka, face à l’Afrique au bord du Canal de Mozambique. Sa superficie est de 53 km2 .

Géologie:
Du point de vue géologique, la ville a été construite sur des terrains sédimentaires datant du tertiaire et du quaternaire. Le substratum est constitué essentiellement par des roches meubles : des grès et du sable sauf pour quelques parties hautes rocailleuses.

Les roches dures étant surtout des calcaires et des dolomies. Le relief est peu accidenté (altitude 15 mètres : Androva, Mangarivotra (Bloc administratif). Une extension de la ville de Mahajanga est située sur des dunes (quartier de Mahavoky) et des zones basses marécageuses ( Tsaramandroso, Tsararano). La nature du sol est sablo-argileuse. La connaissance de la géologie des terrains sous- jacents revêt une importance capitale lors de la construction et / ou la réhabilitation du réseau routier.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I : Généralités sur la commune urbaine de Mahajanga
I-1. Historique de la ville de Mahajanga
I-1-1. Origine Sakalava de la ville de Mahajanga
I-1-2. Nom de la ville
I-1-3. Les différentes subdivisions territoriales de la commune urbaine de Mahajanga
I-1-4. Répartition suivant le degré d’urbanisation
I-2. Situation géographique, géologique et hydrologique
I-2-1. Géographie
I-2-2. Géologie
I-2-3. Climat
I-3. Situation démographique
I-3-1. Population
I-3-2. Mouvements migratoires
I-4. Situation économique
I-4-1. Agriculture
I-4-2. Elevage
I-4-3. La pêche et l’aquaculture
I-4-4. Transports
I-4-5. Les communications
I-4-6. Le Commerce
I-4-7. L’industrie
I-4-8. Artisanat
I-4-9. L’emploi dans la ville de Mahajanga
I-4-10. L’enseignement
I-4-11. Tourisme
Chapitre II : Historique du Réseau Routier de la commune de Mahajanga
II-1. Durant la royauté Sakalava
II-2. Durant la colonisation française
II-3. Durant la Première République
II-4. Durant la deuxième république
Chapitre III : L’environnement dans la ville de Mahajanga
III-1. Gestion des déchets solides
III-1-1. Ordures ménagères
III-1-2. Pollution industrielle
III-2. Evacuation des eaux usées
III-3. Gestion des ressources en eau
III-3-1. Station d’Amboaboaka
III-3-2. b)Station de pompage d’Ambondrona
III-3-3. Station de pompage d’Andranotakatra
III-3-4. Stations de pompage de Mahavelona, d’Ampombonavony
III-4. Insuffisance des espaces verts et des aires de recréation
III-5. Pollution de l’air
Chapitre I : Système d’Information Géographique
I-1. Généralités sur le Système d’Information géographique
I-2. Information géographique et information graphique
I-3. Définitions
I-4. Domaine d’application des SIG
I-5. Les fonctions des SIG
I-6. Mode de représentation des informations géographiques dans un SIG
I-7. Les composantes des SIG
I-8. Récapitulation
Chapitre II : Le Logiciel Mapinfo 7.0
II-1. Généralités
II-2. Notions de tables
II-3. Les fichiers de MAPINFO Professionnal
II-4. Fenêtres de MAPINFO Professionnal
II-5. Les outils de MAPINFO Professionnal
II-5-1. La boîte à outils « Standard »
II-5-2. La boîte à outils « Général »
II-5-3. La boîte à outils « Dessins »
II-6. Clé de lecture
II-7. Opérations sur les tables
II-7-1. Création d’une table
II-7-2. Ouverture d’une table
II-7-3. Visualisation de la totalité d’une table
II-7-4. Enregistrement d’une table
II-7-5. Enregistrement d’un document Mapinfo
II-7-6. Modification de la structure d’une table
II-8. Gestion des données
II-8-1. Sélection d’un objet d’une table
II-8-2. Visualisation/modification de la valeur des attributs d’un objet
II-8-3. Contrôle de l’affichage des couches d’une fenêtre carte
II-8-4. Modification des objets d’une table
Chapitre I : Cas général sur le réseau routier de la commune urbaine de Mahajanga
I-1. Les différentes catégories de route du réseau routier de Mahajanga
I-2. Historique de l ‘entretien routier de Mahajanga
I-3. Description de l’état actuel du réseau urbain de Mahajanga
Chapitre II : Cas particulier d’étude de deux tronçons
II-1. Critères de Choix des deux tronçons
II-2. Caractéristiques des deux tronçons étudiés
II-2-1. Tronçon du Boulevard Marcoz
II-2-2. La route du Bloc Administratif
II-3. Etude du trafic
II-3-1. Pesage
II-3-2. Estimation du trafic prévisionnel
II-4. Etude de dimensionnement
II-4-1. Dimensionnement de chaussée
II-5. Etudes hydrauliques
II-6. Etudes financières
Chapitre III : Gestion de réhabilitation et d’entretien du réseau routier de Mahajanga
III-1. Classification des routes à Madagascar
III-1-1. Le réseau des routes nationales
III-1-2. Le réseau des routes provinciales
III-1-3. Le réseau des routes communales
III-2. L’entretien routier
III-3. Création de base de données dans le SIG
Chapitre IV : Etudes d’Impacts Environnementaux
IV-1. Introduction
IV-2. Analyses des impacts prévisibles des rues
IV-2-1. Impacts positifs
IV-2-2. Impacts négatifs
IV-3. Evaluation des mesures environnementales
IV-3-1. Mesures de compensation des impacts positifs
IV-3-2. Mesures d’atténuation des impacts négatifs
IV-4. Plan de gestion environnemental
IV-4-1. Contrôle des travaux
IV-4-2. Suivi environnemental
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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