Gestion de l’entretien du réseau de voirie avec le système d’information géographique (SIG)

A la fin de la période coloniale en 1960, la qualité du réseau routier malagasy était satisfaisante, mais il n’a cessé de se dégrader en quarante ans, faute d’entretien. Cette situation concerne non seulement le réseau national, mais aussi le réseau au sein des collectivités administratives décentralisées comme la Commune. Face à cette situation, le Gouvernement actuel a classé la construction routière et l’entretien routier dans son objectif primordial de développement. Le but étant de permettre la circulation des biens et des personnes dans des conditions normales en toutes saisons et dans toutes les régions.

Pour la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), l’entretien de son réseau de voirie a passé aussi une période un peu difficile durant la dernière décennie. Pendant ces temps là, les voies se dégradent et atteignent un niveau très bas jusqu’à impraticable. Mais depuis quelques années, la CUA n’a pas ménagé ses efforts pour respecter l’entretien de ces voies. Pour atteindre ce but, on cherche à utiliser un moyen plus fiable pour gérer l’entretien de ces réseaux. C’est ainsi que nous proposons dans cette étude l’exploitation de l’informatique par l’utilisation d’un système dit « Système d’Information Géographique » ou SIG. Comme application, nous allons baser notre étude dans le 6ème arrondissement de la capitale .

Avant 1970, cet arrondissement avait un statut semi indépendant de la Capitale. De plus, par sa situation géographique il est un peu écarté du centre ville et semble le moins urbanisé des arrondissements. De ces faits, l’entretien de ses réseaux de voirie n’était pas toujours la priorité de la Commune. Parmi les 46.490 Km de son réseau de voirie, 24.890 Km sont des routes communales dont les 15.520 Km sont en mauvais état, soit 44.48% de la voirie communale.

Notions sur la voirie urbaine et celle de la Commune Urbaine d’Antananarivo

La voirie urbaine

Définitions

D’après le dictionnaire Larousse, nous avons les définitions suivantes :

La voirie : « C’est l’ensemble des voies de communication utilisées soit directement par le public, soit par les services publics de transport, et qui constitue un des éléments essentiels du domaine public, aux règles générales duquel il est soumis. » Ces voies de communication peuvent être terrestres, fluviales, maritimes et aériennes appartenant au domaine public.

La voie : On désigne par « voie » :
o la route ou le chemin par où l’on va d’un lieu à un autre : voie de communication,
o le parcours suivi pour aller d’un point à un autre : se frayer une voie dans la brousse (synonyme : passage, chemin) ; prendre une mauvaise voie (synonyme : itinéraire, trajet)
o toute installation permettant la circulation des personnes et des biens sur terre, sur l’eau et dans les airs : voie de communication, voie navigable.

Le réseau : C’est l’ensemble des voies ferrées, de lignes téléphoniques, de canalisations d’eau ou de gaz, de liaisons hertziennes, … reliant une même unité géographique : réseau routier, réseau téléphonique.

Rue : C’est une voie publique aménagée dans une agglomération, entre les maisons ou les propriétés closes : une rue passante, desserte.

Avenue : C’est une grande voie urbaine, souvent bordée d’arbres.

Boulevard : C’est une rue large, généralement plantée d’arbres (à l’origine sur l’emplacement d’anciens remparts) .

Spécificités de la voirie urbaine

D’après les définitions précédentes, la voirie urbaine fait partie des équipements publics. L’utilisateur principal est le public et les entretiens (nettoyages, réparations,…) incombent au service public. Comme toutes les routes du réseau national, les voies urbaines ont aussi leur classement administratif comme : Route Nationale, Route Provinciale, Route communale. Mais en traversant la ville, ces voies possèdent de plus un nom dont les plus fréquents sont : rue, avenue, boulevard. Par conséquent, la voirie urbaine est parfaitement identifiée.

Le plus souvent, les voies urbaines sont limitées par des propriétés bâties. Ces bâtiments peuvent être construits avant ou après la construction de la voie. Ce phénomène pose souvent des problèmes sur l’entretien de ces voies comme la présence de seuil, de soupiraux. En ce point, les chaussées urbaines se distinguent des chaussées en rase campagne par :
– Des emprises limitées avec des profils particuliers. En effet, à part des profils en travers classiques (Remblai, Déblai, Mixte), la voirie urbaine épouse souvent le profil en long et le profil en travers de celui du terrain naturel.
– Des canalisations en sous-sol qui doivent être protégées et qui imposent des contraintes d’épaisseur.
– Des trottoirs et caniveaux, des sorties de riverains qui imposent des contraintes de profil en long.
– Une circulation souvent intense induisant des efforts dynamiques importants (freinage, manœuvre, trafic canalisé).

Vu l’augmentation de la population urbaine, la voie devient aussi un lieu d’échanges exceptionnels. Ce phénomène est plus accentué dans les quartiers où il existe un marché (on distingue deux types de marchés : les marchés journaliers des quartiers et les marchés périodiques ou plus précisément hebdomadaires des arrondissements). Dans ce cas, les utilisateurs (piétons, deux roues, charrettes et voitures) et les usages (voie de circulation, lieu de commerce, lieu de rencontre) sont intimement mêlés. De plus, les voies urbaines reçoivent dans son emprise plusieurs types de signalisation. Parmi ces types, les signalisations verticales (les panneaux de signalisations, les feux tricolores) peuvent êtres encombrants. Tout cela pourra poser des problèmes sur la sécurité de la circulation et sur l’organisation ou la gestion de la voirie urbaine. Du point de vue architectural, les voies urbaines participent à la structuration de la ville. C’est pourquoi les habitants et les usagers sont très sensibles aux couleurs, à la structure, au confort, à l’insonorité des matériaux de construction utilisés surtout pour la couche de roulement. La voirie urbaine contribue alors à l’environnement, au cadre et à la qualité de vie de la ville. Un autre rôle important est assigné à la voirie urbaine, celui de permettre le passage des différents réseaux des concessionnaires (eau, téléphone).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Partie A : Notions sur la voirie urbaine et celle de la Commune Urbaine d’Antananarivo
Chapitre I : La voirie urbaine
Chapitre II : La voirie de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) et celle du 6è Arrondissement
Partie B: L’entretien routier et la gestion de l’entretien du réseau routier
Chapitre I : Aperçu général
Chapitre II : L’entretien routier au sein de la CUA
Chapitre III : Gestion de l’entretien routier
Partie C: Utilisation du Système d’Information Géographique (S.I.G.) dans la gestion de l’entretien routier
Chapitre I : Généralités
Chapitre II : La base de données
Partie D : Recommandation d’entretien du réseau routier du 6ème Arrondissement
Chapitre I : Présentation des axes à entretenir
Chapitre II : Etude d’aménagement de chaussée
Chapitre III : Etude financière
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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