GESTION DE LA VOIP PAR « CISCO UNIFIED CALLMANAGER »

La couche Accès Réseau

          Cette couche permet d’envoyer des paquets IP sur le réseau à travers la connexion au medium (câble, ondes, ..). Par contre, rien n’est très précis concernant la méthode à utiliser, tout va dépendre de la technologie utilisée. Par exemple, si on est dans un réseau local, il est possible qu’on utilise l’implémentation Ethernet de cette couche [6].

Résolution d’adresses : ARP et RARP

                 Chaque machine raccordée au réseau logique IP, est identifiée par un identifiant logique appelé adresse IP indépendant de l’adressage physique utilisé dans le réseau réel. Le réseau logique IP masquant le réseau physique, pour assurer l’acheminement des données, il est nécessaire de définir des mécanismes de mise en relation de l’adresse logique, seule connue des applications avec l’adresse physique correspondante (résolution d’adresses). Les techniques utilisées pour réaliser la mise en correspondance des adresses diffèrent selon que le réseau supporte ou non la diffusion [2]. Dans les réseaux où la diffusion est réalisable, la machine source diffuse un message du type broadcast pour s’acquérir de l’adresse physique du destinataire. Seul le destinataire, qui reconnaît son adresse IP, répond en indiquant quelle est son adresse physique. L’émetteur mémorise cette correspondance pour une utilisation ultérieure dans une table dite table ARP ou cache ARP. C’est le protocole ARP qui se charge de cette résolution d’adresse IP en adresse physique. L’opération inverse (adresse physique vers adresse IP) met en jeu le protocole RARP [2].

Adresses privées et adresses publiques

               L’organisme IANA offre un plan d’attribution d’adresse pour les réseaux connectés à Internet (réseau publique). Or, tous les réseaux n’ont pas nécessairement un besoin d’interconnexion via un réseau public, dans ce cas l’unicité d’adresse au plan mondial est inutile. Certaines entreprises disposent de leur propre réseau (réseau privé) et n’ont aucun besoin d’interconnexion vers l’extérieur, il est alors possible d’utiliser n’importe quelle adresse IP. Toutefois, afin d’éviter l’anarchie dans l’utilisation des adresses, l’IANA a défini dans la RFC 1918 des plages d’adresses réservées pour ces réseaux privés. Ces adresses sont dites privées et donc non routables sur Internet. Dès que ces réseaux privés ont des besoins de se connecter à un réseau public comme Internet, il faut convertir ces adresses privées en des adresses publiques. Pour ce faire on doit renuméroter tous les terminaux avec des adresses publiques ou bien réaliser une translation d’adresses au moyen d’un translateur d’adresse NAT [1] [2]. Le processus de NAT fait intervenir une entité entre un terminal, ayant une adresse IP privée, et tout autre ayant une adresse IP publique. Ce mécanisme consiste à insérer un boîtier, appelé passerelle NAT, entre le réseau Internet et le réseau privé (LAN, intranet d’une entreprise,…). Ce boîtier se charge de la translation des adresses IP privées en des adresses IP publiques, et effectue aussi l’opération inverse. Actuellement, la plupart des boîtiers (Internet Box) des FAI proposent à leurs abonnés cette fonctionnalité. La figure 1.05 illustre ce principe de NAT [1] [2]. La traduction d’adresse par la passerelle NAT peut être statique ou dynamique. Dans le cas du NAT statique, une adresse IP public fixe est associée à chaque adresse IP privée. Une table NAT renseignée par l’administrateur du réseau contient cette association d’adresse. Pour le NAT dynamique, une plage d’adresses publiques est disponible et partagée par tous les utilisateurs du réseau privé. Chaque fois qu’une demande d’un utilisateur du réseau privé arrive à la passerelle NAT, celui-ci attribut dynamiquement une adresse IP publique [1].

Principe du routage

             Les routeurs sont des périphériques de la couche Internet du modèle DoD qui correspond à la couche 3 du modèle OSI. Un routeur dispose au moins deux ports. Quand un datagramme IP arrive sur le port du routeur, le logiciel de routage intégré dans le routeur examine l’en-tête du datagramme pour déterminer la manière dont on doit la transmettre. L’information la plus déterminante est l’adresse de destination du datagramme. Le logiciel de routage consulte la table de routage qui se trouve sur le routeur, puis transmet le datagramme par le biais d’un des ports du routeur [4].

Les principes de la VoIP

Le principe consiste à :
 Convertir la voix (signal analogique) en un code numérique.
 Compresser le code obtenu (pour diminuer la quantité de données à transmettre).
 Supprimer les silences.
 Expédier les données sur le réseau de la même manière qu’une page web ou un courrier par exemple :
 Découpage en paquets.
 Identification (Port source, Port dest, @IP source, @IP dest, …). [13]

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 LES RESEAUX IP
1.1 Introduction
1.2 L’architecture TCP/IP
1.2.1 La couche Accès Réseau
1.2.2 La couche Internet
1.2.3 La couche transport Hôte à Hôte
1.2.4 La couche Application
1.2.5 Principe d’encapsulation dans le réseau TCP/IP
1.2.6 Hiérarchie de l’implémentation TCP/IP
1.3 L’adressage dans les réseaux IP
1.3.1 Résolution d’adresses : ARP et RARP
1.3.2 Adresse IP
1.4 Le protocole IP
1.4.1 Format du datagramme IP
1.4.2 Taille du datagramme IP
1.4.3 Fragmentation IP
1.4.4 Routage IP
1.5 Les protocoles TCP et UDP
1.5.1 Notions de port
1.5.2 Le protocole TCP
1.5.3 Le protocole UDP
1.6 Conclusion
CHAPITRE 2 L’ENVIRONNEMENT DE LA VOIP ET DE LA TOIP
2.1 Généralités sur la voix sur IP
2.1.1 Définition
2.1.2 Les familles de Voix sur IP
2.1.3 Les principes de la VoIP
2.1.4 Les protocoles de signalisation de la VoIP
2.1.5 Représentation en couche de l’architecture VoIP
2.2 Le protocole H323
2.2.1 Présentation générale
2.2.2 Le H.320 et le H.323
2.2.3 Les principaux apports de H.323
2.2.4 Les fonctions
2.2.5 Le gatekeeper
2.3 Le protocole Session Initiation Protocol
2.3.1 Architecture de Session Initiation Protocol
2.3.2 Etablissement d’une communication en mode client serveur
2.3.3 Les messages Session Initiation Protocole
2.3.4 Les en-têtes Session Initiation Protocole
2.3.5 Comparaison entre H.323 et SIP
2.4 Le protocole MGCP
2.4.1 Généralités
2.4.2 Principe de fonctionnement de MGCP
2.4.3 Etablissement d’une communication MGCP
2.4.4 Messages MGCP
2.4.5 Les requêtes MGCP
2.4.6 Les réponses MGCP
2.5 Les protocoles de transport
2.5.1 Le protocole RTP
2.5.2 Le protocole RTCP
2.6 Le protocole T38
2.6.1 Définition
2.6.2 Mode de fonctionnement
2.7 Conclusion
CHAPITRE 3 IMPLEMENTATION DE LA COMMUNICATION SUR LA VoIP
3.1 Introduction
3.2 Les Logiciels utilisés
3.2.1 Etude comparative des IPBX
3.2.2 Présentation de Cisco Unified Communications Manager
3.2.3 Le logiciel de Fax sur IP avec Open Text Fax Server, Right Fax Edition
3.2.4 Les équipements clés d’une communication ToIP
3.2.5 Représentation du site pris en compte
3.2.6 Architecture du réseau IP pris en compte
3.2.7 Conclusion
CHAPITRE 4 REALISATION D’UN RESEAU LOCAL GERE PAR CISCO UNIFIED COMMUNICATIONS MANAGER
4.1 Les équipements mis en jeu
4.1.1 Un routeur
4.1.2 Un switch
4.1.3 Les Téléphones IP
4.1.4 Vue en perspective du réseau local entrepris nommé « LAB »
4.1.5 Test de l’opérabilité du réseau par un appel entre les téléphones IP
4.2 Conclusion
CONCLUSION GENERALE

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