Le contexte actuel de mondialisation de l’économie et de la libre concurrence, oblige toutes les entreprises à s’adapter à cette évolution. Ainsi, chaque entreprise doit s’améliorer pour rester présente sur le marché.
Depuis quelques années, la société TELECOM Malagasy est en concurrence avec d’autres sociétés et opérateurs des télécommunications. Pour faire face à cette évolution ainsi qu’à cette force de la concurrence, chaque société se sent obligée d’adopter une stratégie efficace pour assurer ses activités. En effet, les clients sont devenus de plus en plus exigeants que la société se doit de répondre le plus vite possible à leurs exigences et veiller à les satisfaire pleinement au risque de les perdre.
Présentation de la Société TELMA
Historique
Création de la société
Dans le cadre de l’ajustement structurel, Madagascar a opté pour la libéralisation de son économie par la mise en application des reformes institutionnelles dans le secteur des télécommunications. Plusieurs années d’existence et de présence sur le marché national, Telma a développé son expérience et son expertise dans la construction et l’exploitation des réseaux et des services de base de télécommunication sur tout le territoire de la République de Madagascar.
Depuis 1991, l’Etat malagasy a adopté la privatisation des sociétés étatisées pour mieux assurer l’économie malagasy. En effet, un document cadre a été élaborée pour la mise en route de la libéralisation ainsi que de la privatisation de 46 sociétés sous le contrôle de l’Etat malagasy ; Et TELMA en faisait partie car auparavant, elle était incorporée au sein du ministère des Postes et Télécommunications, et celui du secteur International placé sous la supervision de la Société des Télécommunications Internationales de Madagascar (STIMAD) .
Mais la loi n° 93 001 du 28 janvier 1994, portant sur réforme institutionnelle du secteur des télécommunications et du secteur de la poste, a eu pour effet des changements considérables dans le Ministère des Postes et Télécommunications, entraînant sa restructuration et la séparation entre les activités opérationnelles et les fonctions de réglementation. Les fonctions de réglementations relèvent des attributions du Ministère tandis que les activités opérationnelles appartiennent à la Poste et aux Télécommunications, ces deux organismes sont désormais détachés du Ministère.
Ainsi, la société Anonyme dénommée STELMAD (Société des Télécommunications de Madagascar), qui a été créée en septembre 1994 regroupait les activités de télécommunications nationales et internationales.
Cette période de transition a pris fin le 7 février 1995, TELECOM MALAGASY a été mise en place après fusion par absorption de la société STELMAD avec la STIMAD.
La loi n° 96-034 promulgué le 27 janvier 1997, a institué la libéralisation totale du secteur des télécommunications d’où :
– Octroi de licences aux quatre opérateurs cellulaires tels que TELECEL, SMM, MADACOM, SACEL, ANTARIS devenue ORANGE mais seuls deux d’entre eux sont opérationnels à présent et devenu les principaux concurrents de la société à savoir ORANGE et MADACOM.
– le « fonctionnaire » n’existe plus, il est devenu « personnel privé »
– La privatisation de TELECOM MALAGASY a été finalisée le 04 juin 2004 et a été acquis par l’actionnaire majoritaire Distacom.
Evolution et développement de la société : Buts, objectifs et mission
Buts et objectifs
Face à ses concurrents et aux fortes attentes de sa clientèle existante et future, TELMA étant la seule entreprise de distribution des produits de télécommunications filaires à Madagascar, a formulé ses objectifs fondamentaux.
Le premier objectif est de satisfaire les clients. En effet, étant encore Leader sur le marché, elle compte répondre aux attentes ses clients existants et futurs, pour conserver sa position. Nous savons tous que la satisfaction de la clientèle entraînera l’augmentation de la productivité la société en les fidélisant de plus en plus.
Le deuxième objectif consiste à engager le minimum de coût dans ses activités par l’utilisation optimale de ses ressources que ceux soient financiers, humains, ou matériels.
Le troisième est d’offrir la meilleure qualité de service pour faire face à ses concurrents donc exploiter au maximum ses réseaux ainsi que tous ses moyens. A présent, TELMA se concentre au lancement de son nouveau téléphone fixe sans fil ou le CDMA .
Mission
Ayant réussi son passage de l’administration publique à une entreprise à vocation commerciale, et étant dans une phase de post-privatisation, Telma concentre sa mission actuellement à ses clients qui sont « au cœur de leurs décisions » que se soit par la prospection des nouveaux clients et la fidélisation des clients existants, que ce soit par l’introduction de nouveaux produits sur le marché, que ce soit par l’amélioration des relations avec les autres entités privés ou publics en partenariat avec la société. D’où, la mission fondamentale consiste donc à répondre, dans un cadre contextuel, les attentes des clients existants et potentiels.
La privatisation
La privatisation de TELECOM MALAGASY a pris le 04 juin 2004. Telma a été acquis par Distacom, l’actionnaire majoritaire.
Comme le processus de privatisation de Telma a été entamé depuis 3 ans, beaucoup des données chiffrées de l’époque ont sensiblement évolué. La conclusion de ce contrat va permettre à Distacom de procéder à la due diligence, qui durera 4 mois environ, afin de vérifier les conditions essentielles des termes de l’appel d’offres, ceci concernant aussi bien des domaines comptables, juridiques, fonciers et sociaux que techniques. Cela entraînera certainement des retouches du business-plan de l’adjudicataire.
Distacom dans cette reprise au prix initialement convenu lors de l’adjudication de 12,6 millions dollars est associée à trois nébuleuses financières locales : la Financière de l’Océan Indien (FOI), Global Telecom et Madagascar Telecom. Au terme de cette signature qui met définitivement fin au monopole d’Etat sur la téléphonie fixe.
Après des intenses négociations, la signature du contrat définitif de cession des 34% des actions de l’Etat chez Telma au consortium Distacom a eu finalement lieu le 04 Mai 2004 à la salle de réunion du ministère de l’Economie, des Finances et du Budget à Antaninarenina par David White mandataire de Distacom et le président du Comité de privatisation, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget Benjamin Andriamparany Radavidson au nom de l’Etat malagasy.
Les dispositions du contrat s’énoncent comme suit : Distacom a pris le contrôle des 34% des actions de l’Etat pour 12,6 millions de dollars, le prix de cession n’a pas été modifié, il rachète les 34% de France Câble Radio (FCR) dans le capital où aucune objection n’a été faite selon le ministre des Finances après le verdict de la Chambre administrative sur l’action en justice faite par France Télécom.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE 1 : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA RECHERCHE
Chap. I : Présentation de la Société TELMA
Section 1 : Historique
1.1 Création de la société
1.2 Evolution et développement de la société : Buts, objectifs et mission
1.3 Privatisation de la société
Section 2 : Organisation et fonctionnement des travaux dans Telma
2.1 Structure et liaisons
2.2 Fonction : rôles et attributions
2.3 Présentation de la Direction d’Agence Tana Nord
Section 3 : Marketing Mix
3.1 Les produits et services offerts par Telma et ses tarifs
3.2 Le circuit de distribution de Telma
3.3 Actions de communication de vente
Chap. II : Cadre théorique du travail
Section 1 : Concept d’évaluation du personnel
1.1 Caractéristique et objectif d’un système d’évaluation
1.2 Evaluation de rendement
Section 2 : Gestion de formation
2.1 Objectif de la formation
2.2 Nécessité de la formation
PARTIE 2 : LES PROBLÉMATIQUES DU CHANGEMENT CHEZ TELMA
Chap. I : Problèmes engendrés par les changements non voulus par l’entreprise
Section 1 : Confusions causées par la conversion du franc malagasy en Ariary
1.1 Embarras dans l’adaptation à la nouvelle unité monétaire malagasy
1.2 Erreur dans les factures émises et reçues
Section 2 : Les difficultés engendrées par la transition du PCG 1987 au PCG 2005
2.1 Confusion dans l’affectation des comptes
2.2 Non maîtrise du nouveau logiciel
2.3 Besoin d’une réévaluation immédiate de l’exercice 2004 pour la transition
Chap. II : Problèmes engendrés par les changements voulus par l’entreprise
Section 1 : Lacunes au niveau des réformes organisationnelles causées par le passage à la privatisation
1.1 Organisation des hommes inadéquate
1.2 Locaux et moyens matériels insatisfaisants
Section 2 : Difficultés engendrées par l’introduction du CDMA sur le marché
2.1 Connexion des réseaux non satisfaisants
2.2 Débit de l’Internet non conforme au contrat
2.3 Stock limité
2.4 Faible intensité de couverture nationale
PARTIE 3 : PROPOSITIONS ET FAISABILITÉS D’ACTIONS
Chap. I : Solutions concernant les problèmes non voulus par l’entreprise
Section 1 : La conversion en Ariary
1.1 Habitude et adaptation des employés à la nouvelle unité monétaire
1.2 Obligation des rapprochements des factures
Section 2 : Le passage au changement du PCG 1987 en PCG 2005
1.1 Bien définir les affectations des comptes
1.2 Formation des personnels pour bien maîtriser le logiciel
1.3 Réévaluation financière immédiate de l’exercice 2004
Chap. II : Solutions concernant les problèmes voulus par l’entreprise
Section 1 : La réforme organisationnelle par le passage à la privatisation
1.1 Adopter une mode d’organisation appropriée
1.2 Acquérir des locaux et moyens matériels convenables
Section 2 : L’introduction du CDMA sur le marché
2.1 Améliorer le débit d’Internet pour être conforme au contrat
2.2 Améliorer la connexion au réseau
2.3Maîtriser le volume du stock satisfaisant la demande de la clientèle
2.4 Multiplier les sites de couverture nationale
Chap. III : Solution retenue et résultats attendus
Section 1 : Solutions retenues
1.1 Mise en place d’un nouveau système d’évaluation du personnel
1.2 Modèle de plan de formation
Section 2 : Résultats attendus et recommandation générale
2.1 Résultats Attendus
2.2 Recommandations générales
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES