Géologie du socle cristallin de Madagascar par le PGRM 2012

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Réseau hydrographique

Une cinquantaine de cours d’eau traversent la Région Alaotra Mangoro, 24 lacs naturels, huit plans d’eau artificielle, un site de marécages et un site de marais y ont été inventoriés
Dans la partie d’Ambatondrazaka, les cours d’eau, les lacs et rivières sont nombreux comme Sahabe, Lohafasika, Sahasomanga, Maningory, et Lovoka… Mais dont les plus importants sont :
• la Sahabe : un des principaux tributaires du Lac Alaotra, elle se prolonge dans le Lac par un chenal de 3 km, constituant une voie d’eau pour les pirogues des pêcheurs.
• la Sahasomanga : cette rivière trouve son importance dans l’irrigation de quelques 4000 ha de rizières (PC 15).
• la Maningory (sur la limite nord de la sous-préfecture) : seul exutoire du Lac qui se jette dans l’Océan indien.

Aperçu géologique

Géologie du socle cristallin de Madagascar par le PGRM 2012

Plusieurs auteurs sont effectués des études sur le Précambrien malgache mais nous retiendrons le concept du PGRM en 2012.
Le socle Précambrien composé d’une grande variété de lithologies d’âge Archéen à fini-Protérozoïque (~3.2 Ga à 530 Ma) est divisé en six domaines: Antongil-Masora, Antananarivo, Ikalamavony, Androyen-Anosyen, Bemarivo et Vohibory.
Notre zone d’étude appartient au domaine d’Antananarivo. Le Domaine d’Antananarivo, qui correspond aux hauts plateaux du centre de Madagascar. Le domaine d’Antananarivo est une vaste étendue composée d’orthogneiss et de paragneiss d’âge Néoarchéen en faciès schiste vert à granulitique.

Géologie régionale

La région du lac Alaotra est essentiellement constituée d’un vieux socle Androyen formé de schistes cristallins fortement métamorphisés, traversés par des roches éruptives anciennes : granites et gabbros, pegmatites. (Brenon P., 1949 ; Besairie, 1973 ; Pichot J., 1966). Elle appartient au domaine d’Antananarivo, dans le complexe de Tsaratanana.
Etant sur la rive Ouest du Lac Alaotra, le substratum géologique de la zone d’étude est composé de migmatite et de gneiss (Raunet, 1984). Cette formation géologique se caractérise par la dominance des migmatites granitoïdes, marqués par des filons de quartzite à magnétite, et par des granites leucocrates, ainsi que des gneiss qui sont tous à la fois à biotite.
La formation géologique dans le commune rurale de Menaloha est constituée de gabbro, et dans le commune d’Ambodivoara est formé de pyroxéno-amphibolite.
Dans cette région on y trouve des fractures, et les fractures majeures sont de direction à peu près N140.

Généralité sur les Lavaka

Description :

Lavaka vient du mot malgache « trou ou fosse ».
Le lavaka est une forme d’érosion constituée d’un ravin profond, élargi de 30 à 200 mètres, en forme d’entonnoir en amont et rétréci en aval pour former l’exutoire réduit de 2 à 3 mètres de large. Sa profondeur peut varier de 10 à 30 mètres. Il est caractérisé par une grande excavation à parois quasi verticales au flanc d’une colline. Il est souvent des formes ovoïdes, en éventail ou en feuille de trèfle.
Le lavaka est une forme particulière d’érosion en ravine très répandue à Madagascar. Ce sont souvent des sols à forte teneur argileuse qui subissent l’action de l’érosion en lavaka. Les lavaka se forment en général sur les terrains présentant une pente assez forte.
On distingue deux types de lavaka : les lavaka élémentaires et les lavaka composés (Bourdiec (1972))
• Les lavaka élémentaires ont une forme allongée avec un exutoire plutôt étroit et un cône de déjection plat, où se sont déposés les éléments sablo-argileux.
• Les lavaka composés sont en général plus large et plus complexe que les lavaka élémentaires, leur forme ramifiée est liée à la juxtaposition de deux ou plusieurs lavaka élémentaires. Ce sont d’énormes cirques avec une forme bien définie, l’imbrication peut se faire soit par les côtés soit à l’extrémité du
versant. C’est le cas le plus fréquent à Madagascar, notamment à l’est et à l’ouest du lac Alaotra dans ce secteur faillé.
On peut classer aussi avec ses formes :
• Lavaka linéaire : représenté par des lignes horizontales
• Lavaka piriforme : en forme de poire
• Lavaka digité : formé de plusieurs lavaka mais un seul exutoire

Origine :

En général, les lavaka sont engendrés par une situation hydrogéologique naturelle donc une cause interne et d’autres facteurs externes tels que l’homme et les troupeaux d’animaux. (ANDRIAMBOLASOA Belzard, 2002)
Lorsque l’eau souterraine entraîne des particules, ceci provoque des affaissements internes qui se répercutent en surface, favorisant l’érosion externes. Dès que la couche supérieure plus compacte est fissurée, le ruissellement de surface s’engouffre dans les fentes et atteint la couche altérée sous-jacente. La couche supérieure se brise alors par éléments successifs en remontant la pente. Ceci est à l’origine des effondrements et des éboulis à l’intérieur des lavaka.
Les actions de l’homme et des animaux conditionnent aussi la formation des lavaka.
Les feux de brousse et le piétinement par le bétail à la surface du sol, produisent des fentes de dessiccation. Au moment des fortes pluies, une quantité importante d’eau pénètre dans les fentes et arrive jusqu’à la zone d’altération, ce qui provoque le déclenchement de l’érosion en lavaka. Les éléments d’origine humaine sont les facteurs les plus importants qui aggravent le phénomène d’érosion.

METHODOLOGIE

Collecte des Données

Afin d’avoir connaître les zones étudiées, des études bibliographiques ont été faites. Des recherches sur internet ainsi que des études cartographiques pour les extractions des données disponibles ont été effectuées comme les suivants :
– Recherches bibliographiques
– BD 500 de FTM
– Carte géologique d’Ambatondrazaka Manakambahiny Est
La démarche à suivre à cette méthode peut présenter suivante (figure9) :

Les logiciels utilisés :

Google Earth :

Google Earth est un logiciel propriété de la société Google, permettant une visualisation de la terre avec un assemblage de photographies aériennes ou satellitaires. Ce logiciel permet à tout utilisateur de survoler la Terre et de zoomer sur un lieu de son choix comme des bâtiments 3D, des images et des reliefs etc.

Arc GIS 10.1:

L’Arc GIS 10.1 est un modèle de Système d’information géographique (SIG) pour le traitement d’image et le contrôle des bases de données. Ce système permet de Gérer les données des informations spatiales, et de diffuser des données mise à jour issues de différentes sources. Il est possible de faire des analyses les données spatiales sous plusieurs aspects temporel, spatial et statistique, pour automatiser les processus de travail.
Ce système d’information géographique est constitué par cinq modules dont : ArcMap ; ArcCatalog ; ArcScene ; ArcGlobe ; et ArcReader.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LA ZONE D’ETUDE
1-1 Localisation administrative
1-2 Situation géographique
1-2-1 Relief
1-2-2 Végétation
1-2-3 Climat
1-2-4 Réseau hydrographique
1-3 Aperçu géologique
1-3-1 Géologie du socle cristallin de Madagascar par le PGRM 2012
1-3-2 Géologie régionale
1-4 Généralité sur les Lavaka
1-4-1 Description :
1-4-2 Origine
PARTIE II : METHODOLOGIE
2-1 Collecte des Données
2-2 Les logiciels utilisés
2-2-1 Google Earth
2-2-2 Arc GIS 10.1
PARTIE III : RESULTATS ET INTERPRETATION
3-1 Résultats
3-2 Interprétation
3-3 Stabilisation des lavaka :
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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