Dans le monde où nous vivons, le développement de chaque pays ne peut s’assurer que par une cohabitation des différents domaines qui surgissent, sur le sens du progrès. Il en résulte de ce fait, divers externalités qui peuvent encastrer, retarder et ralentir le processus de développement. La pauvreté, dans les pays en voix de développement ou PVD, est d’une part assurée la mauvaise répartition des revenus sur la base des inégalités sociales et d’autre part sur le phénomène d’inégalité de sexe. Les femmes sont pus exposées au phénomène de la pauvreté, et, surtout la pauvreté monétaire du fait que leur revenu sont très faibles. Depuis les années 1970 se développe une prise de conscience du rôle important que jouent les femmes dans le processus de développement.
Cependant, les acteurs politico-économiques internationaux sont incapables de les prendre considération. Le concept « genre » apparaît alors dans la suite des débats sur l’intégration des femmes, puis du genre dans le développement, comme concept polysémique, encore assez flou, et parfois utilisé de manière contradictoire par les mouvements de femmes à la base et les institutions internationales. Dans le monde, et principalement en Amérique latine, par exemple, les mouvements féministes revendiquent l’empowerment ou prise de pouvoir des femmes en mettant l’accent sur le pouvoir que les femmes peuvent acquérir sur elles-mêmes en renforçant l’« estime de soi », et aussi sur le pouvoir collectif à la base des changements sociaux (notamment des changements des rapports hommes/femmes). Notre analyse met en l’Homme (homme et femme) au centre d’étude.
LE CONTEXTE DE GENRE ET DE DEVELOPPEMENT
Le contexte historique de genre
Les revendications pour l’égalité du genre, à travers le monde sont très tôt apparues. D’abords dans le mouvement général de défense des valeurs modernes de liberté, d’égalité et de démocratie. Elles ont été véhiculées par les mouvements féministes qui prônaient l’émancipation des femmes et leur égalité avec les hommes, suivant cette approche , l’objectif de résorption des disparités entre les genres dans les différents domaines d’activités de la vie sociale, économique et politique de l’être humain était focalisé essentiellement ,voire même exclusivement, sur la femme.
Le décollage par les ONG (organismes non gouvernemental)
Depuis les années 70, le monde se révèle du problème de distinction et de différenciation entre homme et femme. Par son aspect physique de féminité, la femme subisse des écarts considérables vis-à-vis de l’homme. C’est un problème mental et social qui met à l’écart la femme aux différents domaines de développement social, économique, juridique, politique … De nature, la femme est toujours considérée comme faible vis-à-vis de l’homme. Le développement de chaque pays demande l’essor considérable de tout les ressources (naturelles, technique, technologique, capital humain …) et de tout un chacun, sans distinction de sexe Pour remédier à ce fléau les Nations Unis n’ont cessées d’organiser des assises internationales, sur la valorisation de la femme. Notamment sur le concept: égalité de sexe, émancipation de la femme. Les années 70 et 80 , sont considérées comme étant la décennie de la femme , l’opinion international déclara la conférence mondiale de la femme à Nairobi en 1985 . Elle est suivie par le sommet de Copenhague sur « le développement social », de BEINJING (5eme conférence) sur « la promotion des femmes », du CAIRE sur « la population et le développement ». A près ces conférences et assises internationales, des ONG et des associations féminines ont vu le jour.
Définition du concept genre
Dans les débats théoriques et de pratiques, les revendications sur l’égalité de sexe se sont imposées dans le développement. Le genre est définit au sens propre, comme la distinction entre le sexe masculin et le sexe féminin, qui est une différenciation biologique. Le genre qui nous préoccupe, exprime la distinction entre homme et femme. Sur tout sur le concept de la valorisation de l’homme par rapport à la femme. Après une décennie de débats, le concept de genre fait désormais partie du paysage intellectuel du monde. Traduction du terme tender, le concept de genre a permis d’historiciser les identités, les rôles et les attributs symboliques du féminin et du masculin, les définissant, non seulement comme le produit d’une socialisation différenciée des individus, propre à chaque société et variable dans le temps, mais aussi comme l’effet d’une relation asymétrique, d’un rapport de pouvoir. En ce sens, le rapport de genre peut être défini avec Joan Scott de la façon suivante : « Le genre est une façon première de signifier des rapports de pouvoir » Les catégories du masculin et du féminin, comme les « hommes » et les « femmes » n’ont donc de sens et d’existence que dans leur rapport antagonique et non pas en tant qu’« identités » ou, en tant qu’« essences » prises isolément.
De nos jours, le concept de genre peut se différencier de celui du sexe. Le genre exprime une distinction sur les rôles familiales, sociales, culturels, économiques, politiques… Les femmes devraient en avoir un très grand rôle participatif au développement. La femme, active, instruite et expérimentale ou non est un atout considérable pour l’éradication de la pauvreté. Au foyer elle occupe des charges et de la gestion de la maison, de son mari et des enfants. Les changements positifs concernant les femmes dans les sociétés occidentales du XXe siècle servent de preuve. Mais sa reste sceptique sur la possibilité d’une véritable égalité entre hommes et femmes parce que, les sociétés ne peuvent être construites autrement que sur « cet ensemble d’armatures étroitement soudées les unes aux autres que sont la prohibition de l’inceste, la répartition sexuelle des tâches, une forme légale ou reconnue d’union stable et la valence différentielle des sexes » Grace à ces taches considérables, elle reste, la plus expérimentée et active sur la gestion familiale. Et pourquoi ne devrait –elle pas assurer le développement régional, national et international ?
Economie des biens symboliques et stratégies de reproduction
L’économie perpétue les différences entre les genres. En effet, les activités de commerce sont symboliques. Elles visent à conserver et à augmenter le capital symbolique des familles. Les femmes ont longtemps été exclues des choses sérieuses, des affaires publiques et économiques. Elles sont donc restées cantonnées dans l’univers domestique et social. L’activité économique conserve les valeurs de la domination masculine.
La force de la structure
Le rapport de domination entre les hommes et les femmes s’établit non seulement au sein de la famille, mais également dans le monde scolaire et dans le monde du travail. La domination masculine est un fait constant et fort, car enraciné. En effet, c’est un fait social inscrit dans les corps et dans un univers. La force de la structure qui, en dépit des avancées substantielles de la condition des femmes, permet que se reproduise dans de nouvelles recompositions subtiles la domination masculine (cf. Les facteurs de changement). Ici, Bourdieu insiste sur l’extraordinaire puissance des structures symboliques sur les individus, puisque leurs choix (inconscients) suivent des tracés prévisibles.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I: approche théorique et historique des rapports de genre et développement
Chapitre I : le contexte de genre et de développement
section1. Le contexte historique de genre
1.1 Le décollage par les ONG (organismes non gouvernemental)
1.2 Définition du concept genre
1.6 Economie des biens symboliques et stratégies de reproduction
1.4. La force de la structure
2.1 L’étude de la femme
2.1.1 Une différenciation avec le sexe biologique et le sexe social
2.1.2 Les relations et les rapports construisent entre les sexes
2.1.3 Une vision transversale du social
2.1.4 L’emploi par genre : les faits historiques, culturels et religieux
section2. Des effets dévastateurs sur l’égalité professionnelle entre les hommes et femme
1.1 L’emploi de proximité a un genre
1.2 Les qualifications apportées aux salariés à domicile
1.3 Une pratique féminine
1.4 Le genre d’emploi proposé aux femmes
1.5 Un ghetto d’emplois féminins
2.1 les différents besoins
2.1.1 Les besoins pratiques et intérêts stratégiques
2.1.2 Les besoins pratiques
2.1.3 Les activités de développement par rapport au genre
3.1 Les ressources disponibles pour les femmes
3.3.1 Les ressources de types socioéconomiques
3.1.2 Les ressources de types socioculturel et politique
4.1 La politique des gouvernements à l’égard des femmes
4.1.1 La volonté politique
4.1.2 Le rôle des femmes dans la planification du développement
4.1.3 Les femmes et la coopération technique
5.1 Mesures à moyen terme
5.1.1 Elaboration des diagnostics et de programmes d’actions
5.1.2 Initiative des ONG
6.1 Définition du concept développement
6.2 L’importance des microcrédits aux femmes
6.3 Orientation des ressources des femmes
Chapitre II : Le rapport de genre et problème de développement : institut de développement de Harvard
Section. Les principales approches concernant les rapports entre femmes
1.1L’approche Wel fare : Bien -être social
1.2L’approche équité. (WID: WOMEN in Development)
1.3. L’approche anti-pauvreté (WID)
1.4- L’approche efficacité (WID)
1.5 L’approche ‘’empowerment’’ (WAD : women And Développement)
1.6 Une approche un peu plus marginale : l’approche Emancipation
1.7 L’approche ‘’Genre et Développement’’(GAD)
Partie II : Analyse de la situation genre et développement aux Comores
Chapitre : situation socioéconomique, politique et juridique du genre
section1 : Approche conceptuelle de genre
1.1 L’emploi par genre : les faits historiques, culturels et religieux
1.2Historique et approche de la femme Comorienne
1.3Le genre sur le plan politico juridique actuel
1.3.1Le Code de la Famille et la Promotion de la Femme
1.3.2 Les institutions au service de genre
1.3.2.1 La direction nationale de la promotion de genre
1.3.2.2 La délégation générale aux droits de l’homme Justice
1.4. Les structures non gouvernementales
1.4.2. Le Réseau National Femme et Développement(RNFD)
1.4.2. Le FAWECOM
1.5 Effort du Gouvernement
Section 2 : Facilitation des disparités entre les sexes dans les enseignements primaire et secondaire et a tous les niveaux de l’enseignement
1.1Situation et tendance de la scolarisation de la fille
1.2Priorités pour l’aide et la coopération
1.3Contexte économique
1.3.1Le genre sur le marché du travail
1.3.2La pauvreté suivant le genre et la micro finance
1.3.2 Le chômage
1.3.3. Les femmes dans les affaires et l’accès au crédit
2.1 Les actifs par genre selon la situation dans l’activité
2.2 Quelques activités occupées
3.1 Evaluation de la capacité de suivi des engagements du millénaire aux Comores
3.2 Le Problème d’aide publique au développement
3.3 Principaux défis
Chapitre II: La situation de l’équité socioéconomique, politico juridique et culturelle
section1 : Importance numérique des femmes
1.1 Caractéristique sociodémographique
1.2. Notion générale de pauvreté et situation aux Comores
1.2.1 La pauvreté selon le genre
2.1 Mesure de développement humain aux Comores
2.1.1 Notion de développement humain
2.1.2 Évolution de l’IDH aux Comores
2.1.3 Evolution des composantes de l’IDH aux Comores
Section 2 : Mesures des inégalités entre les sexes en matière de développement humain
4.1 L’indicateur saxo spécifique de développement humain (ISDH)
4.2 L’indicateur de revenu suivant le genre
4.3 Indicateur d’éducation suivant le genre
4.4 L’indicateur de santé selon le genre
4.4.1 Fécondité
4.4.2 Planification familiale
4.4.3 Prévalence du VIH/SIDA actions contre la pandémie
4.4.4 La malnutrition
4.4.4.1 Malnutrition des enfants
4.4.4.2 Malnutrition des mère
4.4.4.3 la mortalité maternelle
4.5 L’indicateur de participation des femmes(IPF)
CONCLUSION