Génération de taches bicolores

UN GENERATEUR- DIGITAL DE CARACTERES

PRESENTATION DES CARACTERES D’IMPRIMERIE

L’ESPRIT ET LA LETTRE 

Depuis les grandes découvertes de la Renaissance, qui ont assuré la généralisation de sa diffusion par l’impression, l’écriture est, dans notre civilisation, l’instrument privilégié de la transmission de l’information et de la connaissance. Aujourd’hui encore, ses avantages : faible coût, disponibilité immédiate, faible dégradabilité, richesse graphique, confidentialité, etc … expliquent qu’elle résiste bien aux autres moyens de communication de notre époque (audiovisuel, télématique) ; ces avantages n’auraient jamais été valorisés sans les progrès continus des techniques d’impression et de manipulation du texte. A l’heure actuelle, la mémorisation des textes, leur mise en page sont effectuées sur des ordinateurs, et leur restitution sur des machines complexes (presses offset, héliogravure, imprimante) .

L’un des problèmes essentiels pour la reproduction des textes est le passage d’une représentation interne, (c’est-à-dire en machine), qui condense provisoirement le message en sa plus simple expression (codes ASCII, binaire … ) , à la représentation externe et définitive, dont la forme sur le support restitue le sens du message : c’est la phase de composition, d’abord manuelle, puis automatisée (HOU 78) qui engendre le texte en tant que forme.

Il est ici important de bien distinguer le sens d’un texte, le signifié, de la forme qu’il prend, le signifiant : un ensemble de symboles archétypiques, les caractères qui ne condensent aucune signification dans notre écriture se regroupent en mots, puis en phrases pour former un texte qui peut ou non avoir un sens,., Mais, comme c’est le cas pour d’autres canaux de communication (la parole par exemple), la forme de l’écriture est elle même chargée d’une signification secondaire (caract-ères anciens ou modernes, gras ou légers, ronds ou droits). Au message principal, le sens des mots et du texte se superpose un message secondaire , l’ambiance du texte. Même automatisé, le processus d’écriture doit conserver ces variations, ce surplus d’information, cette redondance qui permettent une meilleure lisibilité et restituent une certaine sensibilité.

Pour des raisons technologiques et économiques, 1′ informatique a beaucoup sous-estimé l’importance de la forme de l’écrit ; de toutes façons, l’informaticien, qui connaît le prix de l’information, n’aime guère la redondance. Tout cela rend les listages d’ordinateur à la fois si uniformes et si peu lisibles … Par contre, dans ses applications au traitement de texte et à l’impression classique, l’informatique doit permettre d’égaler la richesse graphique des outils qu’elle tend à supplanter (machines à écrire, caractères au plomb … ).

LE CARACTERE D’IMPRIMERIE

Les méthodes rapides d’impression pour le livre, la presse ou l’informatique exigent des méthodes rapides de restitution du texte ; il en existe deux grandes classes. Dans la première, la forme du caractère préexiste et est simplement transférée sur le support, par des moyens mécaniques (imprimantes à marguerites ou à chaîne) ou optiques (photocomposeuses à flash). De tels procédés ne nous concernent pas directement ; signalons cependant que les technologies utilisées ont limité l’évolution de deux caractéristiques importantes : la vitesse (à qualité donnée), et l’aptitude à manipuler la forme même du caractère (mise à l’échelle, inclinaison, épaississement). La seconde classe comprend toutes les méthodes où la forme du caractère doit être engendrée à chaque utilisation, (imprimantes à aiguille, afficheurs électroluminescents à segments ou à points, écrans de visualisation à balayage vidéo, photocomposeuses digitales) ; il faut alors mémoriser indépendamment de la technique de visualisation, une représentation du caractère. La plus commode, la mieux adaptée aux outils modernes de traitement de l’information, est la représentation digitale : la surface du caractère est discrétisée par échantillonnage sur une grille régulière, et on obtient une matrice de points blancs ou noirs, à laquelle on fait correspondre une matrice binaire, la matrice du caractère.

CODAGE DIGITAL DES CARACTERES D’IMPRIMERIE 

Avant d’expliciter les différentes catégories de code, nous allons décrire les variables qui vont nous permettre de les caractériser (COU -). Les premières ne dépendent que du code utilisé ; ces facteurs endogènes sont :
• la quantité moyenne de mémoire nécessaire à la description d’un caractère ; nous dirons la taille du code ;
• la dimension de la plus grande matrice de points engendrable sans déformation, ou qualité du code
• l’ensemble des diverses modifications (mise à l’échelle, rotations, inclinaisons, épaississement du trait) que la nature du code permet d’automatiser simplement, ou souplesse du code.

DEFINITION D’UN NOUVEAU GENERATEUR DIGITAL DE CARACTERES

CONSTAT INITIAL 

Local et global
Les codes qui autorisent des manipulations sur la forme des caractères utilisent une représentation très éloignée de la matrice d’origine. En effet, pour les inclinaisons, rotations … une information globale sur la structure est nécessaire ; elle ne peut être extraite des codes à dominante locale (matrice, contour), sans faire appel à des techniques complexes et coûteuses voisines de celles de la reconnaissance des formes.

L’utilisation de codes à dominante globale présente cependant deux inconvénients majeurs d’une part les nombreux calculs limitent la vitesse de génération, et d’autre part une restitution en une passe de balayage est pratiquement impossible.

Si l’on ne veut pas tenir compte de la structure globale du caractère, les codages du contour, locaux (code par plages différentiel) ou interpolés (splines … ) sont optimaux au sens de la théorie de l’information.

Il est bien sûr toujours envisageable de rajouter des informations globales à un code local pour l’adapter.

Interpolation
On peut toujours améliorer un codage du contour par interpolation
– en choisissant comme noeuds des points significatifs du contour qui permettent de relier le local au global (points à tangente horizontale ou verticale, points d’inflexion ou de rebroussement).
– en déterminant un interpolant canonique qui soit à la fois suffisamment simple pour faciliter le codage, minimiser les calculs requis.par les opérations spéciales, augmenter la souplesse, tout en permettant une grande rapidité de décodage des contours (HOC 79) .

Vitesse et parallélisme
La vitesse effective du décodage peut être élevée, pour peu qu’on puisse découper le processus de génération en tâches indépendantes ; il suffit de prévoir leur réalisation en parallèle •

L’état de l’art
Les machines actuelles les plus modernes utilisent en fait un codage par contour, mais elles sont limitées par le choix des interpolants.

En particulier les interpolants polygonaux produisent des angles peu esthétiques (Linotron 202) ; les interpolants circulaires sont difficiles à placer sur le contour et les interpolants d’ordre supérieur engendrent trop de calculs. Signalons pour terminer que, faute de savoir décoder un contour suffisamment vite, les photocomposeuses de haut de gamme (Lasercomp, Digiset … ) utilisent un codage par plages, extrêmement coûteux en mémoire de masse.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : UN GENERATEUR DIGITAL DE CARACTERES
1.-Représentation des caractères d’imprimerie
A.-L’esprit et la lettre
B.-Le caractère d’imprimerie
c.-codage digital des caractères d’imprimerie
2.-Définition d’un nouveau générateur digital de caractères
A.-constat initial
B.-Objectif
c.~archés
3.-Principes de réalisation
A.-Interpolation du contour
1) Codage du contour
2) Compression numérique
3) Compression linguistique
B.-Structure de parallélisme
1) Mise en parallèle des parois
2) Pipe-line de décodage et modularité
3) Variantes
4.-Résultats obtenus
A.-Structure effective
1) Expansion linguistique
2) Expansion numérique
3) Suivi de contour
4) Mise à l’échelle
5) Synchronisation
6) Réalisation
B.-Performances
CHAPITRE 2 : INTRODUCTION AUX PROBLEMES DE NATURE GEŒŒTRIQUE
!.-POSITION DU PROBLEME
II.-cOURBE EVOLUEE
1.-Définition
2.-Décompositon en cercles
3.-Respect des contraintes
!!!.-PRESENTATION DES AUTRES CHAPITRES
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE DECQIPOSITION DES COURBES EVOLUEES
I.-PROBLEMES DE REALISATION
!!.-ETUDES PRELIMINAIRES
1.-Utilisation de circuits rapides
2.-Recherche d’algorithmes plus performants
2.1-Calcul par cosinus directeurs
2.2-calcul par les angles
2.3-Choix du point F
2.4-Précision des calculs sur les angles
2.5-Choix des points intermédiaires
2.6-Problèmes liés au suivi des contours
2. 7-Précision des calculs
3.-Mise en parallèle des calculs
III. -REALISATION
IV.-ANALYSE DES PERFORMANCES
CHAPITRE 4 DECOUPAGE AurœATIQUE DE CONTOUR
!.-PRESENTATION
II.-SAISIE DE L’IMAGE
!!!.-DECOUPAGE EN SOUS PAROIS
1.-Points particuliers
2.-Recherche du contour
3.-Suivi d’ une sous paroi
4.-Problèmes rencontrés
IV.-cODAGE DES SOUS PAROIS
1.-Choix des interpolants et de l’erreur
2.-Algorithme d’approximation
3.-Calcul de l’interpolant
4.-Filtrage des droites
V.-STRUCTURE D’ARBRE
VI. -DECODAGE
VII.-PERFORMANCES
1. -Réalisation
2. -:-Codage par droi.tes et courbes évoluées
3.-codage par droites uniquement
4.-Temps de cacul
CHAPITRE 5 TRANSFORMATIONS GEœETRIQUES
!.-PRESENTATION
II. -FORMULAIRE
III.-PROBLEMES LIES AUX TRANSFORMATIONS LOCALES
1.-La mise à l’échelle
2.-L’épaississement
3.-Répercution sur l’étape d’expansion
de courbes évoluées
4. -conclusion
IV.-TRANSFORMATIONS GLOBALES
1. -Modifications
2.-Transformations
3. -conclus ion
V.-INDICATION SUR LA REALISATION
1 • -Simulation
2.-Combinaison des transformations
3.-Insertion dans le pipe-line
4.-Mise à l’échelle
S. -Italique
6.-Rotation
7.-Epaississement
S.-Transformations globales
9.-Regroupement
CONCLUSION

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