Generates sur les infections urinaires

Lโ€™infection urinaire (IU) occupe une place importante en pathologie infectieuse. Elle reprรฉsente un problรจme de santรฉ publique particuliรจrement important en raison de sa frรฉquence, de sa morbiditรฉ et des coรปts quโ€™elle engendre. La prรฉvalence des infections urinaires varie en fonction de lโ€™รขge et du sexe (Quรฉrin et Valiquette, 2000). Chez lโ€™adulte, elle prรฉdomine chez la femme (20 fois plus que chez lโ€™homme) ; 1 femme sur 3 aura une IU au cours de son existence, avec deux pics de frรฉquence retrouvรฉs : au dรฉbut de lโ€™activitรฉ sexuelle, et en post-mรฉnopause (Cornu et Rouprรชt, 2007). Chez la femme, elles se manifestent de faรงon concomitante au dรฉbut de lโ€™activitรฉ sexuelle et ne cessent de croรฎtre en frรฉquence par la suite ; elles sont le plus souvent dโ€™รฉvolution bรฉnigne. Chez lโ€™homme, les infections urinaires apparaissent parallรจlement au prostatisme ; elles font suite ร  lโ€™uropathie obstructive infravรฉsicale et ร  son instrumentation diagnostique et thรฉrapeutique. Durant lโ€™enfance, les infections urinaires sont souvent associรฉes ร  une anomalie anatomique ou fonctionnelle de lโ€™appareil urinaire justifiant ainsi un diagnostic et une exploration prรฉcoce pour prรฉvenir les rรฉcidives et lโ€™atteinte รฉventuelle de la fonction rรฉnale (Quรฉrin et Valiquette, 2000).

GENERATES SUR LES INFECTIONS URINAIRESย 

DEFINITION

Lโ€™infection urinaire est une prolifรฉration microbienne accompagnรฉe dโ€™une rรฉaction inflammatoire touchant nโ€™importe quel point de lโ€™appareil urinaire : pyรฉlonรฉphrite pour le rein, cystite en cas dโ€™atteinte de la vessie, prostatite pour la prostate, รฉpididymite pour lโ€™รฉpididyme, lโ€™orchite pour le parenchyme testiculaire (Cornu et Rouprรชt, 2007). Lโ€™arbre urinaire est normalement baignรฉ par une urine stรฉrile, sauf ร  la partie toute distale de lโ€™urรจtre. En prรฉsence de bactรฉries dans lโ€™arbre urinaire, on parle dโ€™une bactรฉriurie. Quand ces microorganismes bactรฉriens sont assez nombreux et virulents, il survient une inflammation de lโ€™arbre urinaire qui se traduit par la prรฉsence dans les urines de leucocytes (leucocyturie), voire des leucocytes altรฉrรฉs (pyurie). Dans ce cas, il peut apparaitre des symptรดmes irritatifs de lโ€™arbre urinaire (douleur, brรปlure, pollakiurie), ou des symptรดmes dโ€™infections parenchymateuses (douleur, fiรจvre) quand les bactรฉries ont pรฉnรฉtrรฉ un organe de contact avec les voies urinaires. La dรฉfinition dโ€™une infection urinaire sโ€™appuie sur la prรฉsence quantitative de germes dans les urines (cultures des espรจces bactรฉriennes, estimรฉes en unitรฉs formant des colonies UFC).

ANATOMIE DU SYSTEME URINAIRE

Lโ€™appareil urinaire se compose :
– de deux organes qui secrรจtent lโ€™urine : les reins
– des canaux excrรฉteurs chargรฉs de conduire lโ€™urine des reins jusquโ€™ร  la vessie : les calices, le bassinet et les uretรจres
– dโ€™un rรฉservoir oรน sโ€™accumule lโ€™urine dans lโ€™intervalle des mictions : la vessie
– dโ€™un canal terminal excrรฉteur : lโ€™urรจtre (Rouviรฉre et Delmas, 2002).

Les reins
Les reins sont des organes glandulaires pairs dont la fonction principale est la sรฉcrรฉtion de lโ€™urine. Ils jouent un rรดle capital dans la rรฉgulation de lโ€™homรฉostasie. Ils sont constituรฉs du parenchyme rรฉnal entourรฉ dโ€™une capsule fibreuse et creusรฉs du sinus rรฉnal. Le parenchyme comprend deux parties, lโ€™une externe, le cortex et lโ€™autre interne, la zone mรฉdullaire (Sefraoui, 2015).

Les uretรจres
Ce sont des longs conduits qui relient le bassinet et la vessie. Ils sont appliquรฉs sur la paroi abdominale postรฉrieure puis sur la paroi pelvienne. Ils sont animรฉs de mouvements ยซ pรฉristaltiques ยป et comprennent quatre options : lombaire, iliaque, pelvienne et vรฉsicale qui dรฉbouchent dans le bas fond vรฉsical (Rouviรฉre et Delmas, 2002).

La vessie
– Organe creux, elle contient lโ€™urine, entre chaque miction. Sous-pรฉritonรฉale, elle est situรฉe dans la partie antรฉrieure du pelvien, derriรจre le pubis.
– De forme ovoรฏde, on lui distingue 3 faces (1 postรฉrieure et 2 latรฉrales).

La prostate
La prostate est une glande gรฉnitale exocrine (production du liquide prostatique qui rentre dans la composition du sperme (Desgrandchamps et al., 2011-2012).

INFECTIONS URINAIRESย 

Infections urinaires bactรฉriennes

– Les entรฉrobactรฉries (Escherichia coli et autres) reprรฉsentent 90% des germes en cause.
– Escherichia coli reprรฉsente 80% des cas.
– Les autres germes les plus frรฉquemment retrouvรฉs sont :
o Entรฉrocoques,
o Staphylocoques,
o Pseudomonas (Collรจge universitaire des enseignements dโ€™urologie, 2011).

Infections urinaires non bactรฉriennes
Une infection urinaire peut parfois รชtre causรฉe par des pathogรจnes ยซ exotiques ยป quโ€™il faut garder ร  lโ€™esprit dans des conditions cliniques particuliรจres. Ces microorganismes causent de vรฉritables infections, parfois trรจs graves, mรชme si la culture dโ€™urine est nรฉgative. Lโ€™analyse dโ€™urine, cependant, est toujours perturbรฉe (leucocyturie), ce qui reflรจte une atteinte inflammatoire des voies urinaires. Les microorganismes en cause seront identifiรฉs par des cultures spรฉcifiques et dโ€™autres mรฉthodes diagnostiques. Les recherches microbiologiques spรฉciales peuvent mettre en รฉvidence la prรฉsence de virus dans lโ€™urine. Une virurie ne reflรจte souvent quโ€™une virรฉmie face ร  laquelle les reins ne jouent quโ€™un rรดle de filtre passif (oreillons, rougeole, infection ร  adรฉnovirus ou cytomรฉgalovirus) (Quรฉrin et Valiquette, 2000). Les infections virales qui atteignent spรฉcifiquement les reins sont rares (Williams, 1974). Des levures sont souvent dรฉcrites ร  lโ€™analyse dโ€™urine chez la femme et reprรฉsentent habituellement une contamination vaginale ou lors dโ€™un prรฉlรจvement. Les deux principaux organismes pathogรจnes sont Candida albicans et plus rarement Candida tropicalis. Les facteurs de risque associรฉs ร  ce type dโ€™infection sont les cathรฉters laissรฉs en place de faรงon prolongรฉe, les cathรฉters veineux centraux, lโ€™antibiothรฉrapie ร  large spectre, lโ€™immunodรฉfficience, le diabรจte, la vaginite ร  Candida (Quรฉrin et Valiquette, 2000). Saccharomyces cerevisiae est une levure commensale du tube digestif. Devant un terrain dโ€™immunodรฉficience, cette levure peut รชtre incriminรฉe dans diverses mycoses profondes, notamment des IU (Saoud et Aoufi, 2017). La bilharziose, encore appelรฉe shistosomiase, est une affection parasitaire causรฉe par un trรฉmatode : Schistosoma haematobium (Barraud, 1982).

Le rapport de stage ou le pfe est un document dโ€™analyse, de synthรจse et dโ€™รฉvaluation de votre apprentissage, cโ€™est pour cela chatpfe.com propose le tรฉlรฉchargement des modรจles complet de projet de fin dโ€™รฉtude, rapport de stage, mรฉmoire, pfe, thรจse, pour connaรฎtre la mรฉthodologie ร  avoir et savoir comment construire les parties dโ€™un projet de fin dโ€™รฉtude.

Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERATES SUR LES INFECTIONS URINAIRES
I. DEFINITION
II. ANATOMIE DU SYSTEME URINAIRE
II.1. Les reins
II.2. Les uretรจres
II.3. La vessie
II.4. La prostate
III. INFECTIONS URINAIRES
III.1. Infections urinaires bactรฉriennes
III.2. Infections urinaires non bactรฉriennes
IV. PHYSIOPATHOLOGIE
IV.1. Voie de contamination
IV.2. Facteurs favorisant lโ€™infection
IV.2.1. Facteurs liรฉs aux bactรฉries
IV.2.2. Facteurs liรฉs ร  lโ€™hรดte
V. ETUDES CLINIQUES
V.1. Cystite
V.1.1. Cystite aiguรซ
V.1.2. Cystite rรฉcidivante
V.1.3. Cystite hรฉmaturique
V.2. Infections rรฉnales
V.2.1. Pyรฉlonรฉphrite
V.2.2. Infections rรฉnales de traitement chirurgical
V.2.2.1. Pyonรฉphrose
V.2.2.2. Abcรจs du rein
V.2.2.3. Phlegmon pรฉrinรฉphrรฉtique
V.3. Prostatite
V.4. Mannifestations cliniques des infections urinaires non bactรฉriennes
V.4.1. Prostatite aiguรซ
V.4.2. Prostatite chronique
VI. DIAGNOSTIC
VI.1. La bandelette urinaire (BU)
VI.2. Lโ€™analyse de lโ€™urine
VI.3. Lโ€™examen cytobactรฉriologique
VI.4. Le toucher rectal
VI.5. Lโ€™imagerie
VI.6. Examen parasitologique des urines
VII. TRAITEMENT
VII.1. Rรจgles gรฉnรฉrales de lโ€™antibiothรฉrapie
VII.2. Choix en fonction des germes responsables
VII.2.1.Escherichia coli
VII.2.2.Klebsiella pneumoniae
VII.2.3.Pseudomonas aeruginosa
VII.2.4.Autres Enterobacter
VII.2.5.Staphylococcus aureus
VII.3. Indication
VII.3.1.Traitement de la cystite
VII.3.2.Traitement de lโ€™infection des reins
VII.3.2.1. Traitement de la pyรฉlonรฉphrite
VII.3.2.2. Attitudes thรฉrapeutiques du traitement chururgical des infections des reins
VII.3.3.Traitement de la prostatite
VII.3.4.Traitement des IU non bactรฉrienne
DEUXIEME PARTIE : ENQUETE ETHNOBOTANIQUE
I. BUT DE Lโ€™ETUDE
II. METHODOLOGIE DE Lโ€™ETUDE
II.1. Echantillonnage
II.1.1. Critรจres de sรฉlection du site
II.1.2. Critรจre de sรฉlection des informateurs
II.2. Mรฉthode de recueil des donnรฉes
II.3. Traitement des donnรฉes
II.4. Identification botanique
II.5. Difficultรฉs rencontrรฉes
III. RESULTATS ET COMMENTAIRES
III.1. Profil des informateurs
III.1.1. Rรฉpartition selon lโ€™รขge
III.1.2. Rรฉpartition selon le sexe
III.1.3. Rรฉpartition selon lโ€™ethnie
III.2. Listes des plantes recensรฉes
III.3. Les plantes recensรฉes et leurs indications thรฉrapeutiques
III.4. Les parties de plantes utilisรฉes
III.5. Modes de prรฉparation et dโ€™emploi
IV. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
ICONOGRAPHIE

Lire le rapport complet

Tรฉlรฉcharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiรฉe. Les champs obligatoires sont indiquรฉs avec *