GENERALITES SUR L’INFLAMMATION ET LES ANTALGIQUES

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COMPOSITION CHIMIQUE

Travaux antérieurs et principaux métabolites secondaires isolés du genre Zanthoxylum

Le genre Zanthoxylum fait partie de la famille des Rutaceae dont les représentants de par leur intérêt économique et thérapeutique ont fait l’objet de nombreuses études phytochimiques.
Ce genre constitue encore une source importante de nouveaux composés naturels à intérêt thérapeutique.

Les flavonoïdes

Les flavonoïdes sont des composés phénoliques très répandus dans ce genre. Ils sont présents dans presque tous les organes de la plante et jouent un rôle important dans le système de défense comme antioxydants.
Ils sont surtout représentés par des hétérosides de flavones, flavonols et flavanones.
Ces métabolites secondaires sont connus pour leurs diverses propriétés biologiques telles que : antioxydant, anti-inflammatoire, anti-thrombique, antibactérienne, anti-hépatotoxique, anti-tumorale, anti-hypertensive, antivirale, antiallergique [ANDERSSON et al. 1996]

Les lignanes et composés apparentés

Les lignanes sont issus de la condensation de deux unités phénylpropaniques (C6-C3).
Ces composés sont très répandus dans le règne végétal et possèdent de nombreuses activités biologiques qui leur confèrent une importance non négligeable en thérapeutique. Ils ont montré des propriétés antibactériennes, antifongiques, antioxydantes, anti-tumorales, antivirales, anti-hépatotoxiques, anti-nutritives, insecticides et oestrogéniques pour ne citer que les plus importantes.
Les composés suivants ont été isolés :
‐ La sésamine
‐ Le xanthoxylol
‐ L’asarinine

Les alcaloïdes

Les alcaloïdes forment une classe chimique très importante du genre Zanthoxylum. Des racines de Zanthoxylum xanthoxyloides (Lam.) ODEBIYI et SOFOWORA (1979) ont pu isoler et identifier :
‐ la canthin-6-one
‐ la chélérythine qui fut isolée pour la première fois de Chelidonium majus
‐ la berbérine, alcaloïde responsable de l’activité antimicrobienne de cette espèce [LEWIS, 1983].
Plusieurs travaux ont été effectués sur plusieurs espèces du genre Zanthoxylum, afin d’isoler les composés possédant une activité anti-tumorale spécifique contre certains types de cancers.
Il s’agit de :
‐ La berbérine
‐ La fagaronine
‐ La nitidine
‐ La 5-méthoxycanthin-6-one,
‐ La 4-méthylthiocanthin-6-one,
‐ L’acronycine
‐ La skimmianine. [LEWIS, 1983]
L’atanine (3-diméthylallyl-4-méthoxy-2-quinolone), fut isolée de Zanthoxylum xanthoxyloides.
Au cours des essais effectués, in vitro, cet alcaloïde a montré une activité antiparasitaire sur les larves de Schistosoma mansoni et Ostertagia circumcincta, des trématodes qui infectent l’homme et la forme adulte et larvaire de Caenorhabditis elegans, un nématode terrestre [PERRETT et WHITFIELD, 1995].

Les amides

Une isobutylamide à activité insecticide, la fagaramide, ainsi que la N-isobutyldécadiènamide, un anesthésique local, ont été isolées de Zanthoxylum xanthoxyloides Lam. [FISH et WATERMAN, 1973 ; ADESINA, 1986].

Les huiles essentielles

La plupart des représentants des Rutaceae possèdent des poches sécrétrices d’un type particulier appelées poches schizolysigènes dans lesquelles seront élaborées les huiles essentielles.
Ces composantes sont assez abondantes dans les fruits, mais aussi dans d’autres organes de la plante tels que : feuilles, écorces, bois, racines, rhizomes et graines.
Pour une même plante, leur composition est différente pour chaque organe et pour la même espèce [BRUNETON, 1999].

Les coumarines

Les coumarines sont très répandues dans le genre Zanthoxylum, elles sont représentées par :
-Le bergaptène
-La xanthoxine

Divers

Les stérols ont été mis en évidence dans le genre Zanthoxylum et sont principalement représentés par le β-sitostérol, qui est ubiquitaire dans le règne végétal [ADESINA, 1986].

Analyse de la plante

Les premières études datent de 1887. Elles ont été effectuées par GIACOSA et MORARI . Les études chimiques concernant Zanthoxylum xanthoxyloïdes ont été pratiquées sur des échantillons d’Afrique occidentale (Sénégal, Togo, Côte d’Ivoire, Nigéria).
Zanthoxylum xanthoxylïodes fournit une gomme contenant :
• Du galactose
• De l’arabinose
• De l’acide 4-0 méthylglucuronique.
L’hydrolyse partielle de cette gomme révèle la présence d’un acide aldobiouronique qui est le (4 – o méthyl –glucuronosyl) – D galactose.

Analyse des différentes parties de la plante (tableau III)

Les feuilles

Elles renferment :
– de l’essence
– des traces d’alcaloïdes
– un hétéroside flavonique qui pourrait être le rutoside. [KERHARO et ADAM, 1974]

Les fruits

Les fruits livrent par distillation à la vapeur d’eau une huile essentielle composée surtout :
– de méthyl nonyl cétone
– de linalol
– d’ester acétique et caprique -de sesquiterpènes
-de deux coumarines (Zanthoxine et Bergaptène)

Action anti drépanocytaire

C’est en examinant les propriétés antibactériennes d’un extrait de la plante sur un milieu de culture contenant du sang que le Professeur Sofowora du Nigéria constata que le sang sur lequel on avait déposé le « Dengidek » restait rouge très longtemps. Il en déduisit que la plante devait empêcher l’hémolyse des globules rouges [POUSSET, 1989].
De nombreuses publications ont précisé l’action anti-drépanocytaire de la plante ; elle possède la propriété de redonner aux globules rouges leur forme normale ronde chez les malades drépanocytaires et de permettre un meilleur apport d’oxygène.
A partir d’un extrait aqueux de racines de Zanthoxylum xanthoxyloides, l’acide hydroxy-2-méthyl-benzoïque, responsable de cette activité, a été isolé, de même que le xanthoxylol. Au Nigéria le principe actif de la plante a été formulé sous forme de comprimés. [SOFOWORA et al 1985]. L’acide hydroxy-2-méthyl-benzoïque est commercialisé sous forme de comprimés par un laboratoire togolais, qui a reçu une autorisation de sa mise sur le marché, sous le nom de Drépanostat® pour le traitement de la drépanocytose [POUSSET, 2002].
Il a été aussi constaté que des érythrocytes préalablement traités par du métasulfite et mis en présence d’un extrait aqueux de racines de Fagara xanthoxyloides reprenaient une configuration normale. Des études de résistance à la falciformation des globules rouges préalablement incubés avec l’extrait, furent effectuées par ces mêmes auteurs et s’avèrent très concluantes [SOFOWORA et al, 1975].
Au Mali, une étude clinique a été réalisée sur l’efficacité d’un extrait hydroalcoolique des racines de Fagara zanthoxyloïdes comparée à celle du kétoprofène dans le traitement des crises vaso-occlusives, chez les drépanocytaires.
Cet extrait a montré un pouvoir inhibiteur de la falciformation des hématies avec une bonne tolérance et un taux de sédation des crises douloureuses de 70 % [DIALLO, 1998].
Au Burkina faso, une étude pharmacologique comparative entre la Dihydroergotoxine Hydergine® d’une part, et l’association de poudres de Fagara zanthoxyloïdes et de Calotropis procera d’autre part a été réalisée chez les enfants en crise drépanocytaire. La poudre des deux plantes associées sous forme de gélules s’est révélée inhibitrice, in vitro, de la falciformation des globules rouges et in vivo sur la crise drépanocytaire [GUISSOU, 1990].

Propriétés antifongique et antiparasitaire

Les extraits aqueux d’éthanol 90 % de feuilles, racines et écorces des pieds de Zanthoxylum xanthoxyloïdes ont été étudiés pour leurs propriétés antifongiques par des méthodes de dilution sur milieux solide et liquide.
Ceux-ci provoquent à des degrés divers, une inhibition in vitro de la croissance de Candida albicans, Cryptococcus neoformans et de champignons filamenteux testés.
Les extraits des racines et des écorces de tiges de la plante ont montré une activité antifongique sur ces germes avec un minimum de concentration inhibitrice de 0,5 à 1 mg/ml pour les racines et de 0,125 à 1 mg/ml pour les écorces de tiges [BIYITI et al, 2000].
Bossokpi, dans ses travaux effectués au Mali a montré que les extraits préparés avec l’éther de pétrole, dichlorométhane et méthanolique de Zanthoxylum xanthoxyloides ont réagi positivement en inhibant la croissance de Candida albicans. L’extrait éthéré a montré la meilleure activité antifongique. D’après l’auteur cette activité antifongique est due à la présence d’alcaloïdes dans la plante [Bossokpi, 2003].
Les alcaloïdes du groupe de la benzophénanthridine sont responsables de l’activité antifongique et antiparasitaire [WAGUE, 1987].

Activité anti-inflammatoire

BOSSOKPI (2003) a réalisé une étude sur l’activité anti-inflammatoire de l’extrait aqueux de racines de Fagara zanthoxyloïdes 3heures après l’induction de l’œdème à la carragénine.
L’extrait aqueux de la plante a montré un effet dose-dépendant, l’extrait à la dose de 1500 mg /kg, a montré une activité anti-inflammatoire deux fois supérieure à celle de l’Aspirine® et de l’Indométacine aux doses de 200 mg/kg et 5 mg /kg respectivement.

Action antalgique et fébrifuge

L’action dépressive sur le système nerveux central et l’effet relaxant sur les fibres musculaires des alcaloïdes du groupe benzophénanthridine, pourraient expliquer l’effet de sédation de la douleur. BOSSOKPI (2003) ayant réalisé une étude sur l’activité antalgique de l’extrait aqueux de racines de Fagara zanthoxyloïdes contre les torsions provoquées par l’acide acétique a montré un effet dose-dépendant de cet extrait.
L’extrait à la dose de 1500 mg/kg a eu les mêmes effets d’inhibition de la douleur que l’indométacine à 5 mg/kg à environ 53 % et légèrement inférieure à l’effet du Tramadol qui a été de 57 %.
L’action fébrifuge s’expliquerait de même par la présence de chélérythine. [WAGUE, 1987].

Propriétés anti-tumorales

L’activité anti-tumorale est due à la présence de Fagaronine isolée par MESSMER et al (1972) mais aussi à la berbérine et à la skimmianine.
Ces auteurs ont constaté que plusieurs souris leucémiques traitées par la fagaronine ont été considérées comme étant guéries.
En 1985 COMOE et al, ont mis en évidence l’activité cytotoxique de l’extrait aqueux des racines de Zanthoxylum xanthoxyloides sur les cellules tumorales en culture. Ils ont ensuite recherché les effets biologiques de la fagaronine sur la lignée leucémique humaine K 562.

Propriétés antioxydantes

Les antioxydants naturels sont présents dans toutes les parties des plantes supérieures. Ce sont pour la plupart des composés phénoliques.
On définit par composé phénolique, tout composé possédant un noyau aromatique contenant un ou plusieurs substituants hydroxyles, incluant différents groupes fonctionnels dérivés (esters, glycosides, etc…). Ils sont répandus parmi les plantes alimentaires et sont régulièrement consommés par un grand nombre de personnes. Parmi ces composés, les flavonoïdes représentent la classe de substances la plus étudiée.
On les trouve dans presque toutes les parties de la plante à différentes concentrations, où ils jouent un rôle déterminant dans le système de défense.
N’oublions cependant pas de mentionner d’autres classes de substances telles que les xanthones (Mangiférine), les caroténoïdes, les dérivés de l’acide hydroxycinnamique, les tanins et les lignanes pour lesquelles on a également pu établir des activités antioxydantes. [BORS et al, 1990].

Autres propriétés (KERHARO et ADAM, 1974)

La Zanthoxine des fruits est bien connue pour ses propriétés ichtyotoxiques déjà manifestées à la concentration de 1/100 000 et serait même plus active que la picrotoxine.
L’artarine irrite le système musculaire, coagule la myosine et provoque des mouvements spasmodiques. Elle augmente l’énergie des battements du cœur.
La fagaramide serait douée de propriétés narcotiques mais uniquement sur les animaux à sang froid. Il y a lieu de signaler également que la sésamine (ou fagarol) est connue pour son action synergique avec les pyréthrines dont elle exalte les propriétés insecticides.
La N-isobutyl décadiène est un léger anesthésique local des muqueuses et donne la saveur piquante aux écorces de tige et surtout de racine.

DONNÉES TOXICOLOGIQUES

Les études menées sur Zanthoxylum xanthoxyloides (Lam.) Watermann n’ont démontré aucune toxicité de la plante entière par voie orale et pour les autres voies d’administration, cette toxicité est très faible [POUSSET, 1989].
Les essais de toxicité aigüe effectués sur des rats avec le lyophilisat du décocté de poudre de racine [WAGUE, 1987] ne révèlent aucun décès à la dose de10 g/kg par voie orale.
Par contre, les essais de toxicité effectués sur la souris ont montré que l’écorce des racines est toxique et que son administration par voie sous-cutanée, à une dose correspondant à 10 g/kg, provoque la mort de 80 % des souris. Cette toxicité est due à la présence d’alcaloïdes : Fagaronine, Skimmianine et Atanine. L’écorce des tiges, ainsi que les feuilles se sont révélées moins toxiques [KOURI, 2004].

EMPLOIS

Les différentes parties de Zanthoxylum xanthoxyloïdes sont indiquées dans plusieurs affections.

Les feuilles :

Associées à Cymbopogon giganteus les feuilles sont réputées comme sudorifiques, stimulantes et même fébrifuges.
Le décocté de feuilles est utilisé per os dans les fièvres éruptives et les leucorrhées. [ADJANOHOUN et al, 1989]
KERHARO et ADAM (1974) font mention de l’usage des feuilles et des racines chez les Wolofs, dans les cas d’entérites, de dysenteries, de diarrhées profuses et contre les vers intestinaux, les urétrites.
Les feuilles ainsi que les écorces de tiges et surtout de racines, après avoir été fractionnées et plus ou moins froissées, sont utilisées en aromathérapie contre les migraines et les névralgies selon diverses modalités (application sur la tête et le front, répartition sur la couche du malade) [KERHARO et ADAM, 1974].
Les feuilles sont également recommandées contre les stomatites, les gingivites et les caries [KERHARO et ADAM, 1974].

Les racines :

Le décocté aqueux de racine est utilisé per os dans le traitement de la drépanocytose et de la blennorragie. Le décocté chaud d’une botte de racine fraîche ou sèche est utilisé pour faire des bains de siège en cas d’hémorroïdes [ADJANOHOUN et al, 1989].
En usage externe, les préparations de racines sont très utilisées pour les ulcères, les plaies suppurantes et les morsures de serpents. L’écorce de la racine, à saveur piquante est nettement sialagogue et fréquemment prescrite comme anti-odontalgique. Certains guérisseurs utilisent des fragments de racines qui sont mâchés, d’autres par contre utilisent le décocté de racine sous forme de gargarisme. Les écorces de racines pilées au mortier donnent une pâte qui est très efficace contre les œdèmes et les douleurs rhumatismales. Cette même pâte est délayée dans une petite quantité d’eau ; la masse semi liquide obtenue est passée sur du linge propre et le jus est utilisé en bain oculaire dans le traitement des conjonctivites purulentes (antiseptique). La poudre de racine possède des propriétés antiseptiques et même analgésiques sur les chancres syphilitiques et les ulcérations lépreuses. Les racines constituent des frottes dents particulièrement appréciés. [KERHARO et ADAM, 1974].
L’écorce de racine serait un narcotique pour la pêche, la graine mure servirait de poivre et certains guérisseurs utiliseraient le macéré de feuilles pour favoriser les accouchements [AUBREVILLE, 1950].
Le décocté aqueux bouillant de la racine fraîche ou sèche est utilisé en bains de vapeurs, tiédi, il s’emploie en bains de bouche répétés dans les angines et pharyngites. [ADJANOHOUN et al, 1985].
Associée à Aframomum melegueta, la poudre d’écorce de Zanthoxylum xanthoxyloïdes est utilisée pour lutter contre l’hyperthermie et les douleurs abdominales [ADJANOHOUN et al, 1986].

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Table des matières

NTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
A – GENERALITES SUR ZANTHOXYLUM XANTHOXYLOÏDES
I ‐ DIFFERENTES APPELLATIONS
I.1 Noms scientifiques
I.2 Noms locaux
II ‐ REPARTITION GEOGRAPHIQUE ET HABITAT
III ‐ POSITION SYSTEMATIQUE DANS LES CLASSIFICATIONS
IV ‐ CARACTERES BOTANIQUES REMARQUABLES [KERHARO ET ADAM, 1974]
IV.1. Le port
IV.2. La tige
IV.3. La racine
IV.4. Les feuilles
IV.5. La morphologie florale
IV.6. Les fruits
V ‐ COMPOSITION CHIMIQUE
V.1. Travaux antérieurs et principaux métabolites secondaires isolés du genre Zanthoxylum
V.1.1. Les flavonoïdes
V.I. 2. Les lignanes et composés apparentés
V.1. 3.Les alcaloïdes
V.1.4. Les amides
V.1.5. Les huiles essentielles
V.1.6. Les coumarines
V.1.7. Divers
V.2. Analyse de la plante
V.3. Analyse des différentes parties de la plante (tableau III)
V.3.1. Les feuilles
V.3.2.Les fruits
V.3.3. Les écorces des racines
V.3.4. Le bois
V.3.5. Les écorces de tiges
V.3.6. La tige
VI ‐ PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
VI.1. Propriétés antibactériennes
VI.2. Action anti drépanocytaire
VI.3. Propriétés antifongique et antiparasitaire
VI.4 Activité anti‐inflammatoire
VI.5. Action antalgique et fébrifuge
VI.6. Propriétés anti‐tumorales
VI.7. Propriétés antioxydantes
VI.8. Autres propriétés (KERHARO et ADAM, 1974)
VII ‐ DONNÉES TOXICOLOGIQUES
VIII ‐ EMPLOIS
VIII.1. Les feuilles :
VIII.2. Les racines :
B ‐ GENERALITES SUR L’INFLAMMATION
I ‐ DEFINITION [GALANAUD, 1995 ; AVOUAC, 1981 ; WEILL ET BATTEUX, 2003].
II ‐ LES CAUSES [BOURIN ET AL, 1993 ; MOULIN ET COQUEREL , 2002 ]
II.1. Les agents pathogènes exogènes
II.2. Les agents pathogènes endogènes
III ‐ NOTIONS D’INFLAMMATION AIGUE ET D’INFLAMMATION CHRONIQUE [THIVOLET, 1992 ; BOUVENOT ET AL, 1994 ; BOURIN ET AL, 1993]
III.1. L’inflammation aiguë
III.2. Les inflammations chroniques
IV‐ LES DIFFERENTES PHASES DE LA REACTION INFLAMMATOIRE AIGUE [THIVOLET ET BEJUI, 1992 ; BOURIN ET AL, 1993]
IV.1. Les réactions vasculo‐sanguines
IV.1.1. La congestion active
IV.1.2. L’œdème inflammatoire
IV.1.3. Diapédèse leucocytaire
IV.2 La réaction cellulaire
IV.3. La détersion
IV.4. La réparation [ALLAIN, 1999]
V. LES MEDIATEURS DE L’INFLAMMATION
V.1. Médiateurs d’origine cellulaire
V.1.1. Les amines vaso‐actives
V.1.2. Les médiateurs lipidiques [GALANAUD, 1995].
V.1.2.1. Les dérivés de l’acide arachidonique
V.1.2.2. Facteur d’activation plaquettaire
V.1.3. Les cytokines
V.1.4 Enzymes et métabolites des polynucléaires et des macrophages
V.1.4.1. Les enzymes lysosomiaux
V.1.4.2. Les radicaux libres dérivés de l’oxygène
V.1.5. Les molécules d’adhérence
V.1.6. Les facteurs de croissance
V.1.7. Le monoxyde d’azote (NO)
V.2. Les médiateurs circulants ou plasmatiques
V.2. 1. Le système du complément
V. 2.2. Le système des kinines
V.2.3. Les facteurs de la coagulation / fibrinoformation / fibrinolyse
VI. LE TRAITEMENT DE L’INFLAMMATION : LES ANTI‐INFLAMMATOIRES
VI.1. Définition
VI.2. Les anti‐inflammatoires stéroïdiens : (A.I.S.)
VI.2.1. Classification
VI.2.2. Mécanismes d’action anti‐inflammatoire des glucocorticoïdes
VI.2.3. Propriétés pharmacodynamiques
VI. 2. 4. Interactions médicamenteuses
VI.2.4.1 Pharmacodynamie
VI.2.4.2. Pharmacocinétique
VI.2.5. Indications
VI.2.6. Effets indésirables
VI.2.7. Quelques structures chimiques des AIS
VI.3. Les anti‐ inflammatoires non stéroïdiens (A.I.N.S) [PAWLOSTKY, 1995]
VI.3.1. Définition
VI.3.2. Mécanisme d’action
VI. 3.3. Classification
VI.3.4 Les effets indésirables des AINS
VI.3.5. Les indications
VI.3.6. Contre‐indication des AINS
VI.4. Autres médicaments de l’inflammation
VI.5. Formules chimiques des AINS les plus couramment employés
VII. LES METHODES D’ETUDES DES ANTI‐INFLAMMATOIRES
VII.1. Erythème aux rayons ultras violets chez le cobaye
VII.2. Perméabilité capillaire chez le lapin
VII.3. Œdème de la patte de rat
VII.4. Test du granulome à la carragénine
VII.5. Arthrite de l’adjudant de Freund
VIII. QUELQUES PLANTES A ACTIVITE ANTI‐INFLAMMATOIRE
C ‐ GENERALITES SUR LES ANTALGIQUES
I ‐ DEFINITION DE LA DOULEUR
I.1. Caractéristiques de la douleur [BOSSOKPI, 2003]
I.2. Mécanismes de déclenchement de différents types de douleur
I.3. Différents types de douleur
II ‐ LES ANTALGIQUES
II.1. Les antalgiques de niveau 1
II.1.1. L’aspirine
II.1.2. Le paracétamol
II.2. Les antalgiques de niveau 2
II.2.1. La codéine
II.2.2. Le dextropropoxyphène
II.3 Les antalgiques de niveau 3
II.3.1. Agoniste pur et complet
II.3.1.1. La morphine
II.3.1.2‐ Autres agonistes purs et complets [GUEYE, 2008]
II.3.1.3‐ Antagonistes partiels et agonistes antagonistes
II.3.1.4‐Antagonistes purs
III. MODELES D’ETUDE DE L’ACTIVITE ANALGESIQUE
III.1. Test à l’acide acétique
III.2. Randall SELLITO Test
III.3. Plaque chauffante
III.4. Pression de la queue
III.5. Immersion de la queue
III.6. Antagonisme par la Naloxone
III.7. Technique de DAMOUR et SMITH
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
I. MATERIEL ET METHODES
I.1. Matériel
I.2. Détermination de la teneur en eau et en cendres
I.2.1. Détermination de la teneur en eau
I.2.2. Détermination de la teneur en cendres
I.3. Étude phytochimique
I.3.1. Récolte et conservation des échantillons
I.3.2. Préparation de l’extrait
I.3.3. Caractérisation phytochimique :
I.3.3.1. Recherche des alcaloïdes
I.3.3.2. Recherche des hétérosides flavoniques
I.3.3.3. Recherche des hétérosides anthracéniques
I.3.3.4. Recherche des hétérosides cardiotoniques
I.3.3.5. Recherche des tanins
I.3.3.6. Recherche de saponosides
I.4. Etude de l’activité anti‐inflammatoire
I.4.1. Matériel animal
I.4.2. Instruments et appareils
1.4.3. Solutions utilisées :
I.4.4 . Protocole expérimentale
I.4.4.1. Principe de l’œdème à la carraghénine
I.4.4.2. Protocole expérimental
I.4.4.2.1. Mode opératoire
I.4.4.2.2. Mise en œuvre
I.5. Etude de l’activité analgésique
I.5.1. Matériel animal
I.5.2. Instruments et appareils
I.5.3. Solutions utilisées
I.5.4. Méthodologie d’étude de l’activité analgésique
I.5.4.1. Principe du test à l’acide acétique
I.5.4.2. Répartition des souris
II. RESULTATS
II.1. Résultats du screening phytochimique
II.1.1. Rendement de l’extraction
II.1.2. La teneur en eau et en cendres des échantillons
II.1.3. Résultats des essais de mise en évidence des groupes chimiques
II.2. Résultats des essais pharmacologiques
II.2.1. Étude de l’activité anti‐inflammatoire
II.2.1.1. Induction de l’œdème aigu chez des rats Wistar après administration de l’eau physiologique 9 ‰
II.2.I.2. Prévention de l’œdème inflammatoire à la carraghénine par l’administration de l’acide acétylsalicylique à la dose de 100 mg/kg
II.2.1.3. Effet anti‐inflammatoire de l’extrait hydroalcoolique sur l’œdème aigu à la carraghénine
II.2.2. Etude de l’activité analgésique
II.2.2.1. Induction de la douleur chez des souris « SWISS » après administration de l’eau physiologique
II.2.2.2. Prévention de la douleur induite par l’acide acétique par l’administration d’acide acétylsalicylique à la dose de 100 mg/kg
II.2.2.3. Effet analgésique de l’ extrait hydroalcoolique sur la douleur à l’acide acétique
III. DISCUSSION
IV. CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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