Généralités sur les solanacées

Généralités sur les solanacées 

La famille des solanacées fait partie de l’ordre des solanales qui comprend 7 familles et environ 7400 espèces. Cette famille est largement répandue sur le globe terrestre, mais surtout diversifiée dans la région tropicale du nouveau monde (Walter et al., 2002). La classification traditionnelle avait reconnu 2 sous-familles aux solanacées à savoir les Ccstroùlcac et les Solanoideae (D’Arcy, 1991). Une autre sous-famille, les Nolanoidcae a été isolée par certains taxonomistes comme étant une famille distincte, celle des Nolanaceae (Cronquist, (cité par Mahbubur et Moriom, 2016)). Cependant, depui s les années 1990, l’examen des relations phylogéniques au sein des solanacées a abouti à l’inclusion des Nolanaceae (Nolanoideae) dans la famille des solanacées (Olmstead et Palmer, 1992). Par la suite, avec l’avènement des marqueurs moléculaires révélateurs du polymorphisme de l’ADN, plusieurs autres membres de la famille ont été réorientés dans une logique phylogénique. Cela a conduit par exemple au passage des genres Lycopersicon (Spooner et al., 1993) dans le genre Solanum.

De nos jours la famille des solanacées compte 100 genres et 2500 espèces reconnus (Olmstead et al., 2008). On dénombre 15 genres qui fournissent des espèces qui sont beaucoup utilisées dans l’alimentation à travers le monde. En effet, le genre Solal1um, Capsicum, Lycium et Physali fournissent des espèces alimentaires d’une importance économique considérable (John, 2015). Au nombre de ces espèces on peut citer: le poivre de cayenne et les poivres rouges et velis (Capsicum spp.), l’aubergine (Solanum melongena), la pomme de tetTe (Solanum tuberosum) et la tomate (Lycopersicon esculentum) (Walter et al., 2002). Cette dernière présente un intérêt particulièrement important du fait de son cycle de production cOUli et de son haut rendement. Il serait donc intéressant de faire l’état des lieux de cette espèce afin de mieux la connaître.

Cas spécifique de la tomate 

Origine et répartition géographique de la tomate 

La tomate est originaire de la région des Andes d’Amérique du Sud. Elle fut cultivée pour la première fois au Mexique, puis introduite en Europe en 1544 par le conquistador allemand. De là, sa culture se propagea en Asie du Sud et du Nord, en Afrique et au Moyen Orient. La tomate est communément appelée « tomate » en France et en Espagne, « tomat » en Indonesie, « faan ke’e » en Chine, « tomati » en Afrique de l’Ouest, « jitomate » au Mexique et « pomodoro » en Italie (Naika et al., 2005).

Taxonomie de la tomate

Linné (1753) avait inclus la tomate dans le genre Solanum, en la nommant Solanum lycopersicum, mais Miller (1754-1768) la renomma Lycopersicon esculentum en créant le genre Lycopersicon qui regroupait les différentes variétés de tomate. De nos jours, des études phylogéniques récentes ont montré sans ambiguïté que la tomate est profondément imbriquée dans le genre solanum qui comporte 13 espèces (Peralta et al., 2008).

La classification de la tomate retenue et rappelée par Gaussen et al. (1982) est la suivante:

Règne: Végétal
Sous-règne: Trachenobionta
Division: Magnoliophyta
Classe: Magnoliopsida
Ordre: Solanales
Famille: Solanaceae
Genre: Lycopersicon
Espèce: Lycopersicon esculentum

Exigences écologiques de la tomate

Pour sa croissance et son développement, la température optimale pour la plupart des variétés se situe entre 21 et 24°C. La tomate peut surmonter des extrêmes de température, mais endessous de 10°C et au-dessus de 38°C, les tissus des plantes seront endommagés (Naika et al., 2005). La photopériode quant à elle influence la teneur en matière sèche. En jours relativement longs, on observe une croissance supérieure de même qu’une augmentation de la teneur en matière sèche des fruits (De Lannoy, 2001).

Température et lumière

Pour sa croissance et son développement, la température optimale pour la plupart des variétés se situe entre 21 et 24°C. La tomate peut surmonter des extrêmes de température, mais endessous de 10°C et au-dessus de 38°C, les tissus des plantes seront endommagés (Naika et al., 2005). La photopériode quant à elle influence la teneur en matière sèche. En jours relativement longs, on observe une croissance supérieure de même qu’une augmentation de la teneur en matière sèche des fruits (De Lannoy, 2001).

Sol
La tomate préfère des sols riches en matières organiques, meubles et profonds (15 à 20 cm), à forte capacité de rétention en eau et bien drainés (De Lannoy, 2001). L’intervalle de pH du sol dans lequel la tomate peut survivre est assez large. Cependant, le pH le plus favorable à son développement se situe entre 5,5 et 6,8 (Naika et al., 2005) .

Eau et humidité 

Importance économique et alimentaire de la tomate 

La tomate est la troisième espèce végétale cultivée au monde après la pomme de terre et la patate douce, et le deuxième légume le plus consommé (De Broglie et Guéroult, 2005). Selon FAO, plus de 170 pays produisent la tomate. La production mondiale de la tomate en 2013 était environ 160 millions de tonnes. Cette production est en augmentation constante avec 40 millions de tonnes supplémentaires en 10 ans (FAOSTAT, 2013).

Sur le plan alimentaire, la tomate garantit un régime sain et équilibré. Elle est riche en minéraux, en vitamines (surtout B et C), en acides aminés essentiels, en sucres ainsi qu’en fibres alimentaires (Naika et al., 2005). Cette importance économique et alimentaire de la tomate est cependant menacée par beaucoup de facteurs biotiques et abiotiques qui mettent en péril plusieurs exploitations de tomate.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LES SOLANACEES ET LE FLETRISSEMENT BACTERIEN DÛ A RALSTONIA SOLANACEARUM
1.1. Généralités sur les solanacées
1.1.1. Cas spécifique de la tomate
1.2. Généralités sur le flétrissement bactérien causé par Ralstonia solanacerum
1.2.1. Flétrissement bactérien en Afrique
1.2.2. Flétrissement bactérien au Burkina Faso
1.2.3. Gamme d’hôtes de l’agent pathogène
1.2.4. Symptomatologie de la maladie
1.2.5. Caractéristiques de l’agent causal, R. solallaacearum
CHAPITRE II: MATERIEL ET METHODES
II.1. Materiel
II.1.1. Présentation des sites
II.1.2. Matériel biologique
II.2. Méthodes
II.2.1. Prospection et échantillonnage
II.2.2. Isolément et identification des souches
II.2.3. Evaluation du pouvoir pathogène des souches
11.2.4. Criblage de 13 variétés de tomate avec les phylotypes de référence 1 et III de R. solanacearum
11.2.5. Analyses statistiques
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
III.l. Résultats
III.I.I. Caractérisation moléculaire des souches de R. solanacearwn collectées
III.l.2. Evaluation du pouvoir pathogène des souches collectées
IIL1.3. Interactions entre les souches collectées et les variétés de tomate
III.2. Discussion
III.2.I. Prévalences du flétrissement bactérien dans les provinces du Houet, du Passoré et du Kénédougou
IIL2.2. Prédominance du phylotypes III dans les 3 provinces
IIL2.3. Pouvoir pathogène des souches
IIL2.4. Variétés résistantes
CONCLUSION ET PERSPECTNES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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