Generalites sur les routes revetues

La route est un moyen facile et pratique pour la circulation dans un pays. En effet, le réseau routier établit la liaison entre les villes et les agglomérations et facilite les moyens de transactions et échanges commerciaux. Le réseau routier constitue alors un facteur clé à la croissance d’un pays. Lorsque les zones économiques et commerciales sont bien reliées, il y aura certainement beaucoup d’évolutions et développements dans le pays, en partant des régions, districts et provinces. La création de nouvelles routes comme les by-pass et les voies rapides, devra faciliter la circulation par fluidification des embouteillages dans les villes et aussi devra faciliter les transferts et toutes échanges.

Des matériaux en provenance de différents sites et ayant des propriétés et caractéristiques différents sont utilisés pour la construction routière. Nous pensons que le fait d’enregistrer et de stocker les informations sur ces matériaux est nécessaire. Des plusieurs méthodes peuvent-être utilisés, nous nous proposons d’utiliser la base de donnée SIG car ce dernier constitue non seulement de stockage de données et informations mais surtout de la manipulation géographique du site étudié. C’est dans cette optique que nous avons avancé le thème de notre mémoire intitulé : « ELABORATION D’UNE BASE DE DONNEES SIG SUR LES MATERIAUX UTILISES POUR COUCHE DE FONDATION DE LA ROUTE RELIANT TSARASAOTRA ET IVATO ».

GENERALITES SUR LES ROUTES

Définitions

Une route est au sens littéral, une voie terrestre (au niveau du sol ou sur viaduc) aménagée pour permettre la circulation de véhicules à roues. Une route revêtue ou encore chaussée revêtue est une route dont la partie superficielle ou couche de surface est construite à partir des enrobées. On utilise souvent à tort et à travers les mots « enrobé », « goudron », « bitume », « asphalte » pour désigner le revêtement qui recouvre les routes, les trottoirs ou les zones de stationnement. Ces différentes surfaces ne possèdent pas exactement le même aspect, la même texture.

Structure d’une chaussée
La chaussée est une structure linéaire de grande envergure composée de plusieurs couches de différents matériaux. Cette structure, présentée par la figure 1, est typiquement formée de trois couches [2] : La première couche – couche de surface, peut être en béton bitumineux ou en béton de ciment. La deuxième couche– couche d’assise, est composée de matériaux granulaires. La couche de forme – troisième couche, est-elle aussi composée de matériaux granulaires très fins.

La couche de surface

La couche de surface assure les revêtements de la chaussée et elle est le siège des déplacements des véhicules. Elle est constituée par :
● La couche de roulement, qui est la couche supérieure de la structure de chaussée sur laquelle s’exercent directement les agressions conjuguées du trafic et du climat. Elle doit par conséquent, résister à la chaleur ; résister aux efforts tangentiels provoqués par les pneumatiques ; assurer l’étanchéité et la bonne protection des sous-couches adjacentes ; permettre aux véhicules de circuler dans les bonnes conditions de confort et de sécurité. [11]
● La couche de liaison (ou couche d’accrochage), placée entre la couche de base et la couche de roulement.

La couche d’assise
Les couches d’assise sont généralement composées de deux couches différentes telles que la couche de base et la couche de fondation. [13]
● La couche de base
Elle se trouve au-dessus de la couche de fondation, elle est donc soumise à des contraintes plus élevées par rapport à celui-ci. Cette couche est généralement réalisée avec un matériau grossier (gravier ou pierre concassée), sinon avec d’autres matériaux répondant aux spécifications requises. Elle encaisse une partie de la force verticale transmise par les roues des véhicules et transmet l’autre partie vers la couche de fondation. [11]
● La couche de fondation
Elle assure une diffusion des contraintes afin de les amener à un taux compatible avec la portance de la plateforme. L’épaisseur minimale de cette couche est généralement de 20 cm. La couche de fondation a pour rôle de diminuer les charges transmises au sol de plate-forme et d’assurer la transition entre celle-ci et les couches supérieures de la chaussée.

La couche de forme

Elle constitue l’infrastructure ou le support de la chaussée. Elle requiert un traitement tout particulier, puisque la plupart des méthodes de dimensionnement s’appuieront sur la résistance au poinçonnement du sol de plateforme.

Type de couche de Fondation

Cette couche a pour rôles :
● De transmettre et de répartir sur la couche inférieure les charges appliquées au revêtement ;
● De faciliter la mise en œuvre des couches supérieures en réalisant une surface de pose unie sur laquelle l’accès reste aisé en toutes circonstances. On peut distinguer plusieurs types de fondations suivant les traitements :
● La fondation en empierrements traités au ciment ;
● La fondation en sable-ciment ;
● La fondation en béton maigre ;
● La fondation en béton maigre poreux ;
● La fondation en béton sec compacté.

La stabilisation au ciment permet aussi la réutilisation, en fondation, de matériaux considérés autrefois comme des déchets et généralement voués à la décharge. Des expériences prometteuses ont été effectuées avec d’anciens bétons concassés, des granulats issus du raclage ou de la démolition de revêtements hydrocarbonés, des cendres volantes, des schistes houillers brûlés.

Exigences relatives aux matériaux de fondation des chaussées

Plusieurs exigences doivent être satisfaites afin qu’un granulat puisse être utilisé comme matériau granulaire pour les fondations. En ce qui concerne les caractéristiques intrinsèques, le granulat doit respecter les valeurs suivantes :
● Micro-Deval inférieur à 35%,
● Los Angeles inférieur à 50%
● Somme de MDE+LA inférieure à 80%.
● Pourcentage de fragmentation supérieur ou égal à 50%.
● Pourcentage de matière organique doit être inférieur ou égal à 0,8%.
● VB doit être inférieure ou égale à 0,20 cm³/g.

Caractéristiques des granulats

Lorsqu’ils sont soumis à des sollicitations mécaniques diverses, autant avant, pendant et après la mise en œuvre, les granulats peuvent se fissurer et/ou se fragmenter, s’user par attrition et frottement réciproque et se polir. Toujours selon ce dernier, la résistance à l’abrasion d’un granulat (résistance à l’usure) est largement influencée par des caractéristiques minéralogiques comme la dureté, la texture, la cohésion entre les grains et la présence de plans de faiblesse. Par conséquent, les granites et les gneiss sont souvent les meilleurs granulats du point de vue de la résistance à l’abrasion, entre autres parce que ces roches contiennent du quartz et du feldspath, des minéraux durs et résistants en abrasion. Une faible résistance à l’abrasion peut engendrer une production de fines plus importante lors du compactage et des étapes de manutention, accroître la déformabilité et augmenter la gélivité (par présence d’un excès de fines). À titre d’exemple, un calcaire cristallin est moins résistant à la fragmentation qu’un calcaire à grains très fins. Pour une même composition minéralogique, les roches volcaniques (grains fins) sont plus résistantes que leurs équivalents plutoniques (grains grossiers) comme par exemple une rhyolite par rapport à un granite. Comme le quartz est un minéral relativement peu résistant à l’impact, les roches en contenant beaucoup sont généralement moins résistantes à la fragmentation en particulier si, comme il a été mentionné, le grain est grossier. La granulométrie d’un granulat a un effet sur plusieurs paramètres influençant le comportement de ce dernier.

Compacité : Un matériau à granulométrie étalée se compacte mieux qu’un matériau à granulométrie serrée (surtout si la teneur en eau est à ou près de l’optimum) ;
● Conductivité hydraulique : Plus les grains sont gros et de taille uniforme, plus la conductivité hydraulique sera élevée ; Gélivité : Le gel est moins dommageable lorsque le matériau est perméable et lorsque le front de gel se propage rapidement (généralement le cas dans les fondations routières). Si le granulat est peu perméable, il y a risque de formation de lentilles de glace.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre 1 : GENERALITES SUR LES ROUTES REVETUES
Chapitre 2 : LES MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION
Chapitre 3 : DIMENSIONNEMENT DE LA ROUTE
Chapitre 4 : NOTION DE BASE DE DONNEES
Chapitre 5 : PRESENTATION DU SIG ET SES FONCTIONNALITES
PARTIE 2 : ETUDES TECHNIQUES
Chapitre 6 : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDES
Chapitre 7 : CARACTERISATION DES MATERIAUX
Chapitre 8 : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
Chapitre 9 : CARACTERISTIQUES POUR COUCHE DE ROULEMENT
PARTIE 3 : ELABORATION DE LA BASE DE DONNEE
Chapitre 10 : MANIPULATION DU LOGICIEL QGIS
Chapitre 11 : EVALUATION FINANCIERE DU SIG
CONCLUSION
Références Bibliographiques
Références Webographiques
Annexes
Table des matières
RESUME

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