GENERALITES SUR LES PROPRIETES DU SOL

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Vulnérabilité

La vulnérabilité qui se définit comme « les caractéristiques et les circonstances d’une communauté oud’un système qui le rendent susceptible de subir les effets d’un danger ». Néanmoins, cette définition varie selonl’étude et comme le rappel Patricia Bouleux, « il y a autant de définitions que d’indices proposé pour l’évaluer  » .
Les éléments vulnérables sont ainsi appelésobjets à protéger. Ils correspondent alors aux personnes, activités, biens … pouvant êtr e affectéspar un phénomènerésulte du croisement du phénomène naturel et des éléments vulnérables Il estgénéré par un danger naturel survenant dans un milieu qui est vulnérable. En effet, on ne parle pas derisque si le phénomène naturel ne menace pas d’activités humaines. De plus, le risque est plusou moins important selon la valeur économique, culturel, humaine mise en jeu.

Catastrophe

La catastrophe, dans sa première définition est une rupture grave du fonctionnement d’une communauté ou d’une société impliquant d’importants impacts et pertes humaines, matérielles, économiques ou environnementales que la communauté ou la société affectée ne peut surmonter avec ses seules ressources4.
Les catastrophes sont donc décrites comme le résultat d’une combinaison entre l’exposition à un danger, les conditions de vulnérabilité existantes, et l’insuffisance des capacités ou des mesures qui visent à réduire ou à faire face aux éventuelles conséquences négatives (Source : UNISDR Terminology 2009)
Et dans une autre définition, la catastrophe: estune grave perturbation du fonctionnement normal d’une population ou d’une société due à l’interaction de phénomènes physiques dangereux avec des conditions de vulnérabilité sociale, provoquant sur le plan humain, matériel, économique ou environnemental de vastes effets indésirables qui nécessite ainsi la prise mmédiate de mesures pour répondre aux besoins humains essentiels et exigeant parfois une assistance extérieure pour le relèvement5

Réduction de risques

Les directives de la DDC ou Direction du Développement et de la Coopération sur la réduction des risques de catastrophes estiment que les catastrophes surviennent lorsqu’un aléa qu’il soit naturel ou technologique coïncide avec une activité humaine vulnérable. Même si les aléas ne peuvent être totalement évités, les catastrophes peuvent être atténuées de façon considérable
Avec le mot «risque» on a deux connotations disti nctes: dans l’usage courant, l’accent est généralement mis sur la notion de chance ou la possibilité, comme dans “le risque d’un accident”, or dans son usage technique, l’accent est généralement mis sur les conséquences, en termes de “pertes potentielles” pour certains motifs, le lieu et la période

Définitions

Pour les définitions de référence internationalesqui sont communément utilisées du « Risque de Catastrophes » est égal aux pertes pote ntielles lors d’une catastrophe, en termes de vies, états de santé, moyens de subsistance, biens et services, qui pourraient survenir ou se produire au sein d’une communauté ou une société particulière, dans le futur à une période de temps spécifiée6. Le risque de catastrophe à son tour, est la Probabilité survenant, au cours d’une période donnée, de graves perturbations du fonctionnement normal d’une population ou d’une société qui sont dues à l’interaction de phénomènes physiques dangereux avec des conditions de vulnérabilité sociale, qui provoque sur le plan humain, matériel, économique ou environnemental de vastes effets indésirables et nécessitent la prise immédiate de mesures pour répondre aux besoins humains essentiels et exigeant parfois une assistance extérieure pour le relèvement7.

Objectifs de la RRC

La réduction des risques de catastrophes a pour objectif de :
– réduire les risques existants (vulnérabilités et aléas)
– s’adapter aux changements des facteurs de risques
– prévenir l’augmentation des risques à travers une meilleure prise de conscience du risque
L’objectif principal des activités de réduction des risques decatastrophes est de minimiser demanière durable les effets négatifs des catastrophes sur la population, les biens,l’économie et l’environnement. La RRC vise également à diminuer la vulnérabilité socio physique de la population en la préparant mieux aux menaces, et en renforçant ses capacités à anticiper, à s’adapter, à résister et à se relever après une catastrophe.
Le cadre de réduction des risques de catastrophes comprend les champs d’action suivants:
– Sensibilisation aux risques et évaluation des risques, avec analyse des aléas et de la vulnérabilité et/ou capacité
– Développement des connaissances, notamment l’éducation, la formation, la recherche et l’information ;
– Engagement du public et cadres institutionnels, notamment les actions touchant l’organisation, la politique, la législation et la communauté ;
– Application de mesures relatives a la gestion de l’environnement, à l’aménagement du territoire et à l’urbanisme, protection des installations de premières importances, application de la science et de la technologie, partenariat et mise en place de réseaux, et instruments financiers ;
– Mécanismes d’alerte rapide, notamment la prévision, la diffusion des alertes, les mesures de préparation et les capacités de réaction.

Préparation à la RRC

La préparation consiste à renforcer les capacités d’un système pour qu’il puisse faire face, avec succès et sur tous les plans, au risque. La préparation consiste à éviter les effets néfastesd’une catastrophe par le biais d’une mise en place des kits nécessaires aux réponses d’urgence (pré-positionnement des fonds, matériels, nourritures, médicaments, . . .), et à mener desactions d’anticipation. La préparation vise ainsi à éviter les chocs et permettre une « transitionharmonieuse entre la réponse et la reprise soutenue».
La réponse d’urgence consistent en « la fourniture de services d’urgence et de l’assistancepublique pendant ou immédiatement après une catastrophe afin de sauver des vies, de réduireles impacts sur la santé, d’assurer la sécurité du public, de répondre aux besoins essentiels de subsistance des personnes touchées ». La réponse consiste donc à prendre en charge lessinistrés pour minimiser les pertes surtout en vie humaine.
La réhabilitation consiste à mener des actions permettant à la société de retrouver sonrythme normal d’avant la catastrophe. La réhabilitation peut être considérée comme « unepériode transitoire entre les secours d’urgence, ou une reconstruction plus importante et plus durable, et la poursuite du développement en cours ».
La reconstruction consiste à mener des actions de réparations durables des structuresendommagées et/ou d’en construire de nouvelles, dans un but visant le long terme.
Lareconstruction s’inscrit donc dans le cadre du développement à long terme.La phase de la prévention a été choisie pour cette étude car elle a pour but d’évitercomplètement l’effet négatif d’un aléa.
Après avoir vu les concepts et mots clés utiles de la réduction de risques et des catastrophes dans le premier chapitre, nous allons voir dans le second les généralités sur le mouvement de terrain.
Ce deuxième chapitre nous permettra de connaitre un peu plus sur ce que c’est un mouvement de terrain.

Généralités sur le mouvement de terrain

Définition et historique

Historiques des grands glissements de terrain dans le monde.

Ce n’est pas seulement notre pays qui a connu des mouvements de terrains, on en a trouve aussi un peu partout dans le monde, mais les plus marquants sont : . -Au Japon
Il est en tout premier rang des pays affectés par les mouvements de terrain tant par leur nombre (plusieursmilliers) que leurs variétés et leurs effets sur les installations et activités humaines. Cette situation est dueau relief, 70% de l’archipel est montagneux, les pentes sont fortes et la pluviométrie élevée.
Une enquête de 1958 a dénombré 5584 sites de glissement, entre 1962 et 1972, 7328 maisons ont étéendommagées et 519 tués par desmouvements de terrain provoqués par des pluies fortes et destremblements de terre.
-En Italie
En Italie, les dégâts ont été estimés à 1 milliard de lires d’après une enquête de l’UNESCO de 1976. Lacatastrophe du barrage Longarone en Italie a provoqué la mort de 2000 personnes
Les mouvements glissement de Smina BEJAIALe glissement de Smina situé sur le flan Sud de Gouraya est caractérisé par un certain nombre de facteurs défavorables. On citera :
– un terrain en pente
– une forte concentration d’habitations
– un sol composé de marnes très altérées
– sa situation dans un talweg (exutoire naturel des eaux)
– une forte pluviométrie en hiver
En amont, on est en présence d’un glissement type rotationnel q ui s’étale sur une surface de 100x60mpuis à mesure que le talweg se rétrécit, le glissement se transforme en coulées boueuses.
Photo 1- Exemple de coulée boueuse (source.www.vivrelaphoto.com)
-A Madagascar
Notre pays a connu aussi des glissements de terrains, récemmment les mois de mars et avril 2015, princippalement à Antananarivo la capitale. Ceeux-ci ont causés beaucoup de dégâts tant huumains que matériels.

Définition du glissement de terrain

Les glissements de terrain regroupent un ensemble de déplaacements, plus ou moins brutaux, du sol ouu du sous-sol, d’origine naturelle ou anthropique. Les volumes en jeux sont comppris entre quelques mètres cubes et queelques millions de mètres cubes. Les déplaceements peuvent être lents (quelques milli mètres par an) ou très rapides (quelques centtaines de mètres par jour).

Formes de maniffestation

Les différents mouvements de terrain

On citera deux grandes formmes de manifestation :

Les mouvements lents et continus

Les tassements et les affaissements :

Certains sols compressibles peuvent se tasser sous l’effet de surcharges (constructions, remblais) ou en cas d’assèchement (drainage, pompage). Ce phénomène est à l’origine du tassement de sept mètres de la ville de Mexico

Le retrait-gonflement des argiles :

Les variations de la quantité d’eau dans certains terrains argileux produisent des gonflements (période humide) et des tassements (périodes sèches).
Les glissements de terrain se produisent généralement en situation de forte saturation des sols en eau. Ils peuvent mobiliser des volumes considérables de terrain, qui se déplacent le long d’une surface de rupture.

Les mouvements rapides et discontinus

Les effondrements de cavités souterraines :

L’évolution des cavités souterraines naturelles (dissolution de gypse) ou artificielles (carrières et ouvrages souterrains) peut entraîner l’effondrement du toit de la cavité et provoquer en surface une dépression généralement de forme circulaire.

Les écroulements et les chutes de blocs :

L’évolution des falaises et des versants rocheux engendre des chutes de pierres (volume inférieur à 1 dm3), des chutes de blocs (volume supérieur à 1 dm3) ou des écroulements en masse (volume pouvant atteindre plusieurs millions de m3).
Les blocs isolés rebondissent ou roulent sur le versant, tandis que dans le cas des écroulements en masse, les matériaux  » s’écoulent « à grande -vitesse sur une très grande distance (cas de l’écroulement du Mont Granier en Savoie qui a parcouru une distance horizontale de 7 km).

Les coulées bouueuses et torrentielles

Elles sont caractérisées par un transport de matériaux sous formme plus ou moins fluide. Les coulées boueusses se produisent sur des pentes, par déégénérescence de certains glissements avec afflux d’eau. Les coulées torrentielles see produisent dans le lit de torrents au moment des crues.

Quelques glissements de terrain à Antananarivo e n mars et avril 2015

La vitesse de ces déplacements en masse est très variable. Notons que la solifluxion qui est un déplacement très lent de la pellicule superficielle sur une pente, les coulées de boues qui sont constituées d’un fluide visqueux fait d’un mélange d’eau et de formations superficielles et les écroulements qui sont les plus rapides (chute d’un pan de falaise, fonte de neige),sont aussi de mouvements de terrains mais que l’on ne rencontre que rarement. Surtout a`Madagascar
Les glissements se font rarement sur un plan car il faut un plan de glissement préexistant: stratification, natures de matériaux différentes, revêtement de talus rapporté. Le plus souvent la surface de rupture d’une pente est courbe et ressemble à une section de cylindre. L’eau joue un rôle important sur la stabilité d’une pente par la pression hydrostatique développée par une nappe ou les forces dues à l’écoulement: l’eau s’écoule dans le sol selon la ignel de pente et ajoute son action à la gravité. La stabilité d’un sable sur un talus est réduite de moitié si le sable est traversé par un écoulement d’eau. Les terrains contenant des corps plastiques comme les argiles gorgées d’eau seront instables sur des pentes même faibles (une pente de 1% suffit à une coulée de boue).

GENERALITES SUR LES PROPRIETES DU SOL

Lorsqu’on parle de glissement de terrain, il est utile d’aborder aussi du sol, car glissement de terrain et sol ne peuvent pas être sé parés. C’est pour cela que dans le présent chapitre, nous ne parlerons uniquement que des différentes propriétés du sol.

Propriétés physique du so l

La structure rocheuse des collines et les contraintes, auxquelles les roches sont soumises, sont des causes importantes d’instabilité des terrains

Granulométrie

Elle se fait par tamisage au travers d’une colonne de tamis normalisée. On distingue plusieurs classes granulométriques: cailloux, graviers, sables grossiers, sables fins, limons, argiles.

Densité apparente

Un sol est constitué de grains solides baignant dans de l’eau et/ou de l’air. La masse volumique apparente, ou densité, est la masse d’un volume unité de sol (grains+eau+air). La masse volumique sèche ne comprend que les grains.

Porosité et perméabilité

La porosité

La porosité est l’ensemble des vides (pores) d’un matériau solide, ces vides sont remplis par des fluides (liquide ou gaz). C’est une grandeur physique qui conditionne les capacités d’écoulement et de rétention d’un substrat (voir aussi Loi de Darcy).

Propriétés physico-chimiques

Observation du sol sur le terrain

On réalise une coupe de terrain pour pouvoir observer directement le sol, en effectuant si besoin des analyses de laboratoire sur certains échantillons prélevés. On peut déjà constater visuellement qu’on a en fait plusieurs couches de couleur et de structure différentes, qu’on appelle horizons. Dans ses horizons, le plus profond est celui correspondant à la roche mère, recouverte par d’autres couches supérieures. L’ensemble des horizons et leur structure constitue le profil pédologique, qui est en fait la coupe, et ce profil varie grandement suivant les différentes catégories de sols que l’on peut étudier.
Afin de caractériser chaque horizon, on peut étudier les caractéristiques suivantes :
-sa profondeur,
-son épaisseur
-ses limites avec les horizons voisins : nette, graduelle, rectiligne, ondulée…
-sa couleur
-sa texture, appréciée au toucher sur un échantillon de terre sèche écrasée ou de terre humide pétrie
-sa pierrosité (abondance de cailloux…)
-sa structure : la façon dont les constituants du sol sont assemblés
-sa teneur en calcaire : par un test d’effervescence à l’acide chlorhydrique sur la terre et les cailloux
-son activité biologique (présence de racines, de galeries d’animaux…).

Constituants et caractéristiques du sol

Les principaux constituants du sol sont de quatre types : constituants organiques (débris d’organismes végétaux par exemple), constituants minéraux (sable, argile…), des gaz qui circulent dans les interstices du sol, et enfin la  » solution du sol « , formée d’eau et d’ions. A partir de là, un sol va avoir différentes caractéristiques que l’on peut déterminer en effectuant des analyses physico-chimiques :
Texture : composition granulométrique du sol, c’est à dire la proportion de chacun de ses constituants solides (argiles, sables, graviers…) , qui ont des tailles différentes.
Structure : façon dont ses constituants sont agencés les uns par rapport aux autres. Dans un sol brun, on a des agrégats de sable et de complexe argilo-humique qui peuvent être agencés de façon plus ou moins fragmentée.
Porosité : volume total des espaces laissés libres entre les agrégats ou les particules solides. Elle conditionne la circulation de l’eau, des gaz et de certains animaux dans le sol.
La perméabilité du sol :dépend de la structure du sol, c’est sa capacité à laisser passer l’eau vers les couches inférieures.
Capacité de rétention en eau :quantité d’eau retenue par le sol et soit utilisable par les plantes, soit liée à des particules solides par des forces physiques qui empêchent cette utilisation.
Le pouvoir absorbant : capacité à fixer des ions et à rendre ainsi plus aisé le passage de ces ions de l’humus aux racines des plantes, notamment par la création de complexes argilo-humiques, aussi appelés complexes absorbants, qui fixent des ions positifs apportés par les engrais. Leur présence dans le sol est un facteur essentiel de sa fertilité.

La formation d’un sol

Les facteurs entrant en jeu

Un sol est le résultat d’une altération superficiele d’une roche mère, et d’un enrichissement en matières organiques issue d’êtres -vivants, du fait de la décomposition de la litière par des organismes décomposeurs.
On a ainsi 3 facteurs entrant en jeu dans la formation d’un sol :
-la roche mère : ses propriétés physiques ou sa composition chimique ont une influence directe sur la nature et sur la rapidité de l’évolution d’un sol
-les végétaux :fournisseurs de l’essentiel de la matière organique présente dans le sol, et qui influencent aussi son évolution
-le climat, qui affecte les deux facteurs précédents, par la température en ce qui concerne l’altération de la roche mère, et les précipitations pour les phénomènes de migration se déroulant au niveau du sol.

Comment se forme un sol ?

On peut distinguer globalement 3 étapes :
-Altération de la roche mère : elle est le résultat de processus physiques (gel, pénétration des racines…) qui fragmentent la roche, et de processus chimiques (action des eaux chargées d’acides) qui dissolvent calcaires et hydrolysent minéraux silicatés pour engendrer des complexes d’altération (argile, oxydes de fer, sels…) cimentant les grains résultant de la précédente fragmentation.
-Incorporation de la matière organique par minéralisation de molécules organiques et humification, c’est à dire édification d’acides humiques à partir des molécules issues de cette minéralisation.
-Les horizons se différencient enfin sous l’action des eaux d’infiltration (lessivage) : les éléments solubles sont entraînés et accumuléspour former des horizons dits d’accumulation.
Un sol possède donc une dynamique, dépendante des divers facteurs qui constituent son milieu.
Cette première partie achevée où nous avons vu les cadres théoriques du devoir, et maintenant, passons au coté pratique de ce mémoire.

ANALYSE DU MOUVEMENT DE TERRAIN DANS LE FOKONTANY D’OUEST AMBOHIJANAHARY

Cette deuxième partie sera la partie pratique du devoir, nous y trouverons tout ce concerne notre zone d’étude, les causes et conséquences du glissement de terrain dans cette zone et enfin les recommandations faites pour la réduction des ces risques de glissement de terrain.

Préparation de la zone d’étude et analyse de l’aléa

Notons d’abord que les glissements de terrain sont des mouvements de terrains qui se développent dans des matériaux en général argileux (perte de résistance au cisaillement), contrairement aux éboulements rocheux et aux coulées boueuses qui se manifestent brusquement, les glissements évoluent en général lentement. Le volume des glissements de terrain est très variable : de quelques mètres cubes (loupes) à plusieurs millions de mètres cubes (versants entiers).
L’étude des glissements de terrain présente une grande importance pratique :
– par les risques qu’ils font encourir aux habitations ou aux ouvrages, et l’ampleur de ces risques
– par la difficulté technique d’y porter remède.
– par le coût toujours élevé des travaux confortement

Présentation de la zone d`étude

Avant d’aborder le sujet concernant notre zone d’étude le Fokontany d’Andrefan’Ambohijanahary, il serait mieux de parler de la ville d’Antananarivo dans laquelle se situe cette dernière.
Antananarivo est située dans la région des Hauts-plateaux de Madagascar dont la principale caractéristique géomorphologique est l’existence d’une zone en relief. Cette dernière comprend des collines latéritiques et de zones basses constituées principalement par des plaines alluvialesdans lesquelles s’écoulent généralement les rivières, avec parfois des marécages.
Deux types de terrain sont présents, les collines avec de fortes pentes et une plaine à très faible pente engendrant alors une accumulation des eaux au niveau de la plaine qui s’écoulent lentement vers l’exutoire. Ele est caractérisée essentiellement par des tourbes, des argiles plastiques et des argiles sableuses alluvionnaires. Leurs formations sont issues de l’altération et la dégradation des roches dont leur structure se forme couches successives au fil des temps. Elles ont une perméabilité faible inférieure à 10-7 m/s. Les zones les plus concernées sont ceux de l’arrondissement de la commune urbaine et les communes situées au nord et à l’ouest d’Antananarivo figure suivante.
Le Fokontany d’Andrefan’Ambohijanahary , d’une superficie de 0,25 km2 pour une population de 5800 personnes en 2013 (http://tvmada.com/lcvmada/Fokontany-andrefana-ambohijanahary/),est délimité à l’Est par la rue du Dr Davioud Jacques vers l’hôpital de Befelatanana, à l’ouest par le premier tronçon du canal Andriatany et la RN 1 et la rue Mohamed V à Anosy au nord.
Le système de drainage d’eau pluviale du quartier d’Andrefan’Ambohijanahary est constitué par des canalisations couverts longeant les passages dans les quartiers d’habitation fortement urbanisés entre la rue du Pasteur Ratsimba et la première portion de la RN 7.
L’eau ruisselée dans ces canaux et de l’ensemble du quartier est ensuite recueillie par les 6 dalots collecteurs situés le long de la route RN 7. Ce Fokontany constitue également le passage des eaux de ruissellement du mont Ambohijanahary et du quartier Mahamasina Sud.
Des canaux en béton proviennent d’Ambohijanahary et de Fort Voyron et sont connectés aux autres dalots localisés au niveau de l’EPP d’Andrefan’Ambohijanahary, du camp de la gendarmerie ‘Toby Ratsimandrava’ et près de la Société Cimelta. Ces dalots sont, ensuite, raccordés aux autres canalisations qui traversent perpendiculairement la RN7 et se déversent dans la plaine rizicole située à l’ouest suivant des canaux d’évacuations avant de rejoindre le canal Andriatany.. Il s’agit des buses en béton de dimension de 1000mm. Les deux premières buses sont en mauvais état à cause du manque d’entretien tandis que les deux dernières fonctionnent assez bien. La figure suivante illustre les détails du système.
Les constructions illicites bouchent parfois le chemin des différents canaux d’évacuation ouréduisent leur dimension. Certaines buses d’évacuation sont partiellement ou totalement comblées par la population riveraine. Le dysfonctionnement du réseau se manifeste aussi au niveau du canal d’évacuation vers le canal d’Andriatany suite à son obturation et les différents dépôts dans les égouts.
Des inondations se produisent lors de la saison des pluies notamment dans les secteurs 4 et 5.
Toutes les eaux provenant de la face Ouest d’Ambohijanahary passent par le Fokontany.
L’Association Mirindra comprend les riverains du secteur 4 du Fokontany dont la principale activité est la gestion des bornes fontaines et des lavoirs mais elle s’occupe plus ou moins des canaux d’évacuation du secteur.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
.PREMIERE PARTIE- CADRAGE THEORIQUE
CHAPITRE 1 : DEFINITIONS ET CONCEPTS
1-1-1 Notions de risques et catastrophe
.1-1-1-1. Aléa
.1-1-1-2. Vulnérabilité
1-1-1-3. Catastrophe
1-1-2: Réduction de risques
1-1-2-1. Définitions
1-1-2-2. Objectifs de la RRC
1-1-2-3. Préparation à la RRC
Chapitre 2 : Généralités sur le mouvement de terrain
1-2-1- : Définition et historique
1-2-1-1. Historiques des grands glissements de terrain dans le monde.
1-2-1-2) Définition du glissement de terrain
1-2-2: Formes de manifestation
1-2-2-1 Les différents mouvements de terrain
1-2-2-1-A) Les mouvements lents et continus
1-2-2-2. Les mouvements rapides et discontinus
1-2-2-2-A) Les effondrements de cavités souterraines :
1-2-2-2-B) Les écroulements et les chutes de blocs :
1-2-2-2-C) Les coulées boueuses et torrentielles
1-2-2-2-D) Quelques glissements de terrain à Antananarivo en mars et avril 2015
Chapitre 3 : GENERALITES SUR LES PROPRIETES DU SOL
1-3-1- Propriétés physique du sol
1-3-1-1- Granulométrie
1-3-1-2 Densité apparente
1-3-1-3 Porosité et perméabilité
1-3-1-3-A) La porosité
1-3-1-3-B) La perméabilité
1-3-1-3-C) La capillarite
1-3.1.4 Teneur en eau et degré de saturation
1-3-1-.5 Compactage
1.3.1.6 Liquidité, plasticité
1.3.1.7 Résistance à la compression et au cisaillement
1-3-1-8 Déformation par compression :
1-3-1-9 Résistance au cisaillement
1.3.1.10 Gélivité
1.3.1.11- Texture
1-3-2-: Propriétés physico-chimiques
1-3-.2-1 Observation du sol sur le terrain
1-3-2-2 Constituants et caractéristiques du sol
1-3-.3 La formation d’un sol
1-3-3-1 Les facteurs entrant en jeu
1-3-3-2. Comment se forme un sol ?
Chapitre 4: Préparation de la zone d’étude et analyse de l’aléa
2-4-1- Présentation de la zone d`étude
2-4-2: Evaluation de l’aléa
2-4-2-1-Historique du phénomène dans la ville
2-4-2-2 –Approche méthodologique :
Chapitre 5 : Analyse de la vulnérabilité et capacités
2-5-1. Les facteurs aggravants
2-5-1-1.La pluie
2-5-1-2 La gravité
2-5-1-3. La pente
2-5-1-4 Le déboisement
2-5-1-5 Les constructions inconséquentes sur les pentes abruptes
2-5-1-6 Profils des risques sur la colline d’Andrefan’Ambohijanahary
2-5-2: Les causes sous-jacentes
2-5-2-1 L’administration
2-5-2-2 La croissance démographique
Chapitre 6: Propositions de Solutions réduisant les risques de glissement
2-6-1 Les enjeux
2-6-2 La gestion du risque de mouvements de terrain
2-6-3 La prévention
2-6-3-1 L’urbanisation
2-6-3-2 La construction
2-6-3-3 L’éducation citoyenne
2-6-4 La protection
2-6-5 L’organisation des secours
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *