Généralités sur les PME

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La taille de l’entreprise ou la dimension

Selon la taille, on peut distinguer quatre catégories d’ entreprise : il y a en premier lieu les micro-entreprises, puis les très petites entreprises, ensuite les moyennes entreprises et finalement il y a les grandes entreprises. On peut distinguer la taille d’ une entreprise par l’ effectif de on personnel et par rapport à son chiffre d’affaire. D’ abord on va parler de la distinction par l’effectif du personnel. Les associés sont en nombre limité et ils se connaissent. Les associés peuvent regarder ce qui se passe à l’intérieur de l’entreprise. On va maintenant distinguer les catégories d’ entreprises suivant le nombre de son personnel : pour les micro-entreprises, elle est constituée de 1 à 9 salariés ; puis les petites entreprises sont constituées de 10 à 49 employés ; ensuite les moyennes entreprises sont constitués de 50 à 200 employés et enfin les grandes entreprises sont constituées de plus de 200 salariés pour le cas de Madagascar. Puis par rapport au chiffre d’affaire. Chaque pays a sa façon de distinguer l’entreprise au chiffre d’affaire et l’effectif. A Madagascar, si le chiffre d’affaire est moins de 20 millions d’Ariary, l’entreprise paie ce qu’on appelle impôt synthétique.
Le statut juridique
Selon le statut juridique, il existe l’ entreprise individuelle et la société. Une entreprise individuelle appartient à une seule personne, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’employé. Le statut juridique c’est par rapport au propriétaire. Puis  une  société se  diffère  selon  la  responsabilité des  associés  et  des  actionnaires. On y trouve le société anonyme (SA), la société à responsabilité limité (SARL), la société à responsabilité unipersonnelle (SARLU) et la société anonyme unipersonnelle (SAU).
Secteur économique et secteur d’activité
Premièrement dans le secteur économique, on distingue : le secteur primaire qui regroupe toutes les activités d’exploitation et de commercialisation des matières brutes sans transformation, puis le secteur secondaire qui regroupe toutes les activités qui transforment les matières premières en produits fini ou semi-fini, ensuite le secteur tertiaire regroupant toutes les activités des entreprises commerciales et services c’ est-à -dire ce qui achète et revendre, qui produit et commercialiser du service et finalement le secteur quaternaire qui regroupe toutes les entreprises qui exploitent et commercialisent la technologie de l’information et de la communication.
Deuxièmement, dans le secteur d’ activitéprenons deux exemples distincts. Le secteur textile regroupe les entreprises qui œ uvrent dans l’utilisation du coton pour base. Puis dans le secteur éducation ou les entreprises qui ont une activité de base le transfert de connaissance. Chaque entreprise se trouve dans un secteur d’activité économique et puis dans un secteur d’activité. Les entreprises ayant le même activité de base se trouvent dans le même secteur d’activités. Exemple: Star est dans le secteur secondaire, (économique) et secteur agro-alimentaire ou secteur boissons (secteur d’activité).
Selon le secteur formel et informel
On distingue l’entreprise de secteur formel et informel. Une entreprise est classée dans le secteur formel : lorsqu’elle a ces trois (3) documents : NIF, numéro statistique, RCS (registre de commerce). Sinon, elle est classée dans le secteur informel, c’ est-à -dire l’ entreprise possède des documents incomplets ou n’ en possède pas.
La structure de l’entreprise
L’entreprise est une organisation, c’est un groupement humain. Une structure organisationnelle est un agencement d’organe (relation entre l’ organe de l’entreprise). Il y a les organes internes de développement de l’entreprise. Elle détermine une répartition, une localisation du pouvoir entre les personnes et les groupes de personnes. La mise en place de la structure implique une diversification des tâches et une coordination de ces tâches. La structure a des effets de stabilité et d’unification, il n’y a pas de disfonctionnement dans l’exercice de l’entreprise car l’entreprise est structurée. Il n’existe pas de structure idéale ou une structure fixe, la structure est évolutive en fonction de l’environnement de l’entreprise dans laquelle elle exerce son activité. Les différents types de structures d’ une entreprise sont la structure entrepreneuriale, la structure fonctionnelle, la structure divisionnelle et la structure matricielle (SIMERAY, 1966). On a vu la notion sur l’entreprise et maintenant on va parler de la généralité sur les PME.

GENERALITES SUR LES PME

Dans cette chapitre, on va parles de la définition des PME, de la place des PME dans l’économie, des profils des PME Malgaches et des différents aspects des PME Malgaches.
Définition
A Madagascar on fait plutôt référence au critère quantitatif pour définir les PME bien que des outils d’évaluations précis n’existent pas encore. Mais cela rend la définition encore plus difficiles parce qu’il se peut qu’on les identifie avec plusieurs façons: selon le montant de ces investissements, selon l’effectif employé, selon leur chiffre d’affaire, selon la valeur de la capital investi, selon la valeur de ses actifs. Cependant la définition d’une PME à partir de ces caractéristiques peut parvenir à une contradiction car il est possible qu’une entreprise réponde à un des critères mais ne s’accorde pas aux autres. Pour invalider ces contradictions, la combinaison de ces différents critères est indispensable.

La place des PME dans l’économie

Les PME forment la carcasse de toutes les économies. Elles sont considérées en étant la source essentielle de croissance économique, de dynamisme et de flexibilité aussi bien dans les pays industrialisés avancés que dans les économies émergentes et en développement. La majorité des PME œuvre dans 04 principales branches d’activité: le commerce, la fabrication, la Construction et le Bâtiment et Travaux Publics (BTP), les Hô tels et Restaurants. La performance économique des PME peut être évaluée suivant la valeur ajoutée Et l’ emploi créé.
Dans ce cadre, les PME représentent 29,4% des valeurs ajoutées des entreprises formelles. Cependant, le marché des PME constitue également pour la BNI-CA 28% des ressources, 90%des emplois par caisse et 95% des engagements par signature de la banque. Les facteurs de non compétitivité des PME malgaches actuels sont : le coût des intrants, la disponibilité de main d’œuvre qualifié, surtout dans le secteur TIC et l’ insuffisance de la productivité de la main d’œuvre pour l’ensemble des secteurs.
Profils des PME Malgaches
Cette étude va nous permettre d’identifier les PME selon les critères que les données statistiques nous ont permis de constater. Les entreprises déclarées à Madagascar compte 475 911 environ (INSTAT, 2005). Mais il faut préciser que la majorité des micros et petites entreprises exercent leur activité de manière non déclaré. Elles représentent environ 60% du total des entreprises Malgaches. La domination informelle est la première caractéristique des PME Malgaches. La racine de cette informalisation est liée aux tracasseries et aux contrôles des agents des impôts. Mais elle est peut-être aussi causée par la lenteur des démarches administratives. On peut distinguer deux critères : la répartition géographique et la répartition par branche d’ activité dont on va voir ci-dessous.
Critère: Répartition géographique
Bien qu’on ne peut pas définir la répartition géographique des entreprises de manière exacte, on peut malgré tout envisager que plus de la moitié réside dans le capital de la grande île (INSTAT, 2005). Cette concentration est surement due au fait que ces régions bénéficient de la proximitédes matières premières, de l’abondance et de la compétence technique de la main d’œ uvre et de la qualitédes infrastructures au développement du secteur privé: institutions financières, débouchés important par rapport au reste du pays. Cependant, en dehors des grandes agglomérations les infrastructures routières sont mauvaises et limitent la circulation des produits. Egalement, en matière de télécommunication certaines régions à fort potentiel économique ne sont pas joignables que par le BLU.
Critère: répartition par branche d’activité
Dans le secteur primaire, les PME domine avec un nombre de 1976 établissements suivi de la sylviculture et de la vannerie à 844 établissements et enfin l’élevage, la pêche et la chasse au nombre de 762 établissements (INSTAT, 2005). Dans le domaine industriel, les PME représente près de la moitié des entreprises à Madagascar. Elles sont répartir comme suit: BTP: 29,2%, textile et habillement: 21,6%, industrie alimentaire: 9,17%, industrie et construction de machine: 12,51%, industrie de bois: 6% (INSTAT, 2005). Le PME constitue presque l’intégralité du commerce. Les PME sont aussi de plus en plus présentes dans le domaine de transport. D’un autre côté, les grandes mutations liées aux nouvelles technologies de l’information ont conçu une nouvelle apparition des PME dans les services correspondants.

Les différents aspects des PME 

Il y a trois aspects : l’ aspect économique, l’ aspect social et l’ aspect culturel.
Aspect économique
L’objectif de ce sous-section est de mettre en valeur la participation des PME au  processus  de  croissance  économique.  L’ importance  économique  et  stratégique des PME du secteur privé a été nettement mise en évidence lors des crises politiques survenues dans le pays notamment en 1991, en 2002 et en 2009. Ces événements se caractérisaient par la fermeture des ports et des aéroports qui seront traduits par l’ interdiction des transactions commerciales avec le reste de monde. Pendant de longue période de grève, les administrations, les banques et un parti des grosses entreprises du secteur privé avaient cessés toutes activités et ce sont les micros et PME qui ont pris le relais pour satisfaire une grande partie des besoins de l’ensemble des populations du pays et qui ont empêchées l’économie du pays de tomber dans le chaos.
La participation des PME à l’économie ne s’arrête pas à ce rôle provisoire joué pendant les crises car elles contribuent également à la croissance économique et au développement du pays.
La présence des masses des PME dans tous les secteurs d’ activités et dans toutes les provinces et régions du pays le placent au premier rang dans la recherche de cet objectif. Ainsi, l’ absence des PME dans le circuit économique du pays représente un risque énorme pour l’économie malgache tant à l’échelle micro-économique que macro-économique. Et les PME constituent la base du tissu économique de Madagascar car encore une fois, elles sont numériquement de loin les plus nombreux. A cet effet, elles participent évidemment de manière positive à la croissance économique. Leur contribution, se distinguent dans la résorption du chô mage et dans leur participation directe à la croissance.
Aspect social
Dans l’économie de Madagascar, les marchés correspondent à des besoins liés soit aux activités de substances soit aux besoins à caractère social qui permettent l’amélioration de cadre de vie.
On constate souvent que les produits importés sont destinés aux populations à revenu élevéet néglige les restes de la population incapable d’acquérir ces produits. Les PME tentent alors d’élaborer un lien avec ces derniers en produisant des biens correspondant à leur attente et adapter à leurs moyens. Le développement des activités des PME est vu comme un phénomène d’amélioration des conditions sociales et de valorisation du cadre de vie.
Aspect culturel
Madagascar est qualifié comme un pays lent. Cet aspect culturel influence la mentalité de sa population et retarde souvent le processus de décision dans divers domaines inclusivement les affaires. Cependant la population n’est pas la seule à être touché par ce lenteur et cette faiblesse de la propension à agir, les entrepreneurs sont aussi touchés. Par rapport au concurrent, la prise de décision est lente à Madagascar. Néanmoins on sait qu’au moment de la mondialisation toute est question de vitesse. Effectivement, si on n’est pas présent « juste à temps », nous sommes forcément dépassé par les autres; la raison pour laquelle les éléments préparatifs de cette propension doivent être identifié et créer pour augmenter la tension à agir.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE GENERALE SUR L’ENTREPRISE
Chapitre 1: NOTION L’ENTREPRISE
1- Définition
2- Typologie d’entreprise
a- La taille de l’entreprise ou la dimension
b- Le statut juridique
c- Secteur économique et secteur d’activité
d- Selon le secteur formel et informel
3- La structure de l’entreprise
CHAPITRE 2 : GENERALITES SUR LES PME
1- Définition
2- La place des PME dans l’économie
3- Profils des PME Malgaches
a- Critère: Répartition géographique
b- Critère: répartition par branche d’activité
4- Les différents aspects des PME Malgaches
a- Aspect économique
b- Aspect social
c- Aspect culturel
CHAPITRE 3: CROISSANCE AU NIVEAU DES ENTREPRISES
1- Les modalités de croissance
a- Croissance interne
b- Croissance externe
2- Les composantes de la croissance
a- La croissance quantitative ou qualitative de l’entreprise
b- Les opportunités de croissance de l’entreprise
CHAPITRE 4: LES CARACTERISTIQUES DES PME A FORTE CROISSANCE
PARTIE II : ANALYSE DES PME, CAS DE MADAGASCAR ENTRE 2008 ET 2012
CHAPITRE 1 :L’ENVIRONNEMENT DES ENTREPRISE A MADAGASCAR
1- L’environnement interne
2- L’environnement externe
a- Les facteurs politiques
b- Les facteurs économiques
c- Les facteurs socioculturels
d- Les facteurs technologiques
e- L’environnement des affaires à Madagascar
CHAPITRE 2 : DISCUSSION
1- Sur l’environnement interne des PME à Madagascar
2- Sur l’environnement externe des PME à Madagascar
a- Facteurs politiques
b- Les facteurs économiques
c- Les facteurs socioculturels
d- Les facteurs technologiques
CONCLUSION
Bibliographie
ANNEXES

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