généralités sur les phrases simples et les phrases complexes en français et en malgache

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Les déterminants

Les déterminants existent en français et en malgache mais sont loin de se présenter de la même façon..

En français

L’on a comme sous catégories celles des déterminants définis, des indéfinis, des déictiques, des possessifs, des partitifs, fin français, seuls les indéfinis ont la possibilité d’être conjoints mais ce phénomène n’est pas généralisabledans la mesure où il se trouve limité à un nombre restreint d’unités, les pronomslequel, laquelle, lesquel(le)s

En malgache

Par définition, est déterminant en malgache tout signe qui a pour rôle essentiel d’actualiser dans le cadre du discours un ternie isolé ou une séquence d’unité dans un syntagme. L’on a comme principaux sous-groupes les déterminants personnels et les déterminants non-personnels qui, selon le cas, ont une valeur de défini et/ou de déictique (sans oublier qu’il existe un cas unique de personnification), l’indéfini ou l’indétermination se résumant toujours à l’effacement, c’est-à-dire l’absence pure et simple de déterminant ici, donc aux sous-catégories de signes « zéro ».

Les déterminants français se présentent sous une forme simple ou sous une forme d’un morphème, donc inanalysable, mais il n’est relevé ucuna cas de déterminant à signifiants discontinus. Cette dernière sous-catégorie est pourtant la plus importante en malgache pour ne citer que les déterminants type:ity…ity, izao…izao, itony…itony, itsy…itsy, ireto…ireto..
Parmi les déterminants du malgache, on compte les formes conjointes i- ~ i, ilai – ~ ilay, etc.
Comme nous l’avons dit auparavant, en français comme en malgache, les noms fonctionnent avec un déterminant. Qu’en est-il exactement ?

Les déterminants du nom français

Le nom français est compatible avec un déterminant qui l’actualise mais pas les noms dits communs ; il existe des noms individuels et des noms collectifs, des noms concrets et des noms abstraits, des noms simples et des noms composés parmi les dénombrables et les non dénombrables (cf. M. GREVISSE, 1961, pp. 169 – 177).
Noms propres : Roger, Cathérine., Léoetc.
Noms communs : la classe, le chien, le couteau etc.
Le déterminant joue te rôle d’indicateur catégoriel(ou presque), dans la mesure où tous les noms sont compatibles avec un déterminant.
Le déterminant précède toujours le nom qu’il actualise, mais le choix, en réalité, est fonction du caractère discret ou non (au sens mathématique du terme) du nom, et justement les déterminants partitifs ne sont compatibles qu’avec des noms non-discrets, c’est-à-dire non dénombrables (cf (du courage, du beurre, de l’huile, du sang-froid etc.) alors que les déterminants non partitifs «le, la, les/ mon, ma, mes… / ce, cet, cette, ces / un, une, des » se combinent avec des noms dénombrables. Exemples :
/’enfant → les enfants
mon sac → mes sacs
ce dieu → ces dieux etc.
Mais cette corrélation « partitif ~ non partitif» ne semble pas pouvoir s’appliquer de façon rigoureuse car selon les contextes, on peut a voir une force qui alterne avec ma force et du savon avec mon savon et ce savon, même s’il est absolument impossible d’énoncer*du dieu ou * du sac sans qu’il soit question d’amalgames.

Le nom français accepte également qu’un adjectif qualificatif le détermine, qui subit en conséquence ses indices en genre et en nombres. Exemple : une petite table – un petit sot. Les autres adjectifs, essentiellement les numéraux cardinaux peuvent également accompagner le nom, avec ou sans l’appui d’un quelconque déterminant, d’où par exemple : les deux enfants, les dix paniers, et/ou deux enfants, dix paniers.
Mais puisqu’à l’aide de quelques subjonctifs, il est possible de créer soit un adjectif soit un adverbe par équivalence, on doit aussi s’attendre à ce qu’un nom accepte qu’une subordination le détermine. Exemple :
les nouvelles d’aujourd’hui
un homme de coeur
cette femme qui vous aime
En outre, il y a des adverbes qui se prêtent à la détermination de nom, exemple surtout: cette femme, juste une remarque etc.

Les déterminants et modifieurs du nom malgache

Le nom malgache, quelle que soit sa nature (nom propre ou nom commun) s’accompagne systématiquement d’un déterminanqui l’actualise. Le choix de ces déterminants est imposé par une corrélation « personnel ~ non personnel » et une autre « spécifique ~ non spécifique ». Exemple : /neny (= la maman) ~ ny toeram-pitsaboana (= le dispensaire) et i Lova (nom propre d’une personne) ~ ny vola (l’argent).
Le nom malgache accepte qu’un autre nom le suive en tant que modifieur .Exemple : olona matanjaka (un homme robuste)
. afo mandoro (le feu brûlant)
Le nom se laisse modifier par un temporel. Exemple:
. ny tanora ankehitriny ( les jeunes d’aujourd’hui)
. ny nahandro rahampitso (les mets de demain)
Le nom peut se choisir enfin un verbe comme modifieur. Exemple :
. olona mianatra (une personne qui étudie )
. resaka miady (un débat animé)
Le nom peut également choisir son modifieur parmi esl adverbes souvent postposés.
Exemple :
. zaza fotsiny (rien que des enfants).
. angamba volamena (de l’or peut être)
Le nom malgache admet aussi comme modifieur des substituts. Exemple :
. olona aty (les gens d’ici)
. zavatra anao (quelque chose à toi)
Les modifîeurs du malgache, faute d’adjectif à proprement parler, peuvent être choisis de plusieurs catégories lexicales, à savoir celles des noms, des verbes, des substituts, des proformes, des numéraux cardinaux, des adverbiaux,voire des; présentatifs.
Le nom accepte qu’un auxiliaire vienne modifier son sens, cet auxiliaire étant préposé. Exemple : tena lehilahy (un vrai gentleman)
. saika zaza (presque un (des) enfant(s)
Le nom malgache porte la marque morphologique de la personne et du temps mais non celle du genre ni celle du nombre. Exemple :
. personne : tanako folaka → folaka tanako (mes bras cassés)
. patalohako madio → madio patalohako (mon pantalon propre)
. temps: ho olona mazoto (quelqu’un de courageux, dans le futur)
. olo biby ( l’homme bestial, dans le présent)
Le morphème du temps affecte en effet le nom (surtout dans les parlers), que ce dernier soit le noyau ou le modifieur. Il en va de même pour le morphème de la personne qui s’agglutine au nom modifié ou au nom modifieur. Mais à part le nom et certains nominaux comme les substituts locatifs ni le déterminant, ni les différents types de modifieurs ne se laissent fléchir.
La modalité du temps se réalise de la façon suivante en malgache :
– le morphème temporel nominal se limite à « zéro » et « ho » disjoints, le zéro ayant comme allomorphes « n- » au passé et « m – » au présent et « ho » désignant le futur et admet comme variante morphologique « h- » conjoint. Rappelons que dans les parlers régionaux, le morphème de passé est soitni- (nibiby : animal dans le passé) soitno- (no- biby, idem) ;
– les substituts locatifs ont comme morphèmes temporels zéropour le présent,ho pour le futur et t-pour le passé.
La combinaison du futur et du passé donne une valeur irréelle, semblable à celle que véhicule le conditionnel passé du français, soitho nibiby i (il eût été un animal).

Le verbe

La catégorie verbale est mentionnée pour les deuxlangues mais les exigences catégorielles que le verbe met en jeu, d’une langueà l’autre, sont loin d’être comparables.

Le verbe français

Du latin verbum qui signifie « parole », le verbe semble être au cœur de tout énoncé même réduit à ses constituants minimaux. Les verbes, dans leur comportement général, se conjuguent car non seulement ils portent les expressions morphologiques des notions de nombre et de personne mais à la différence des noms, qu’on leuroppose fondamentalement, ils sont compatibles avec les pronoms personnels disjoints, du moins avec une partie desdits personnels disjoints, et jamais ils n’admettent de déterminants.

Par définition donc, le verbe français est un signe qui porte à la fois les marques du temps et celles de la personnes grammaticale du fait qu’ils entretiennent un rapport morphologique étroit avec les pronoms personnels disjoints. Exemples :
(je) pars, tu auras, (il) court, (elle) discutait, (nom) finissons, (vous) auriez aimé, (ils) étaient sortis* (elles) se sont disputées, (que je) place, (que tu) payasse, (qu’il) tienne, (qu’elle) soit etc.
On peut dire, d’ailleurs, que seuls les verbes conjugués exigent la présence conjointe des pronoms personnels disjoints et que, compte tenu de cette exigence, les infinitifs sont écartés d’office» de même que les participes (présent et passé).
Parmi les verbes français, il existe des sous-catégories infiniment diversifiées : les verbes
pronominaux, réciproques dans certains cas, réfléchis ou non dans d’autres, comme par exemple : ils se disputent, elle se venge, il se reconnaît, etc.; les verbes transitifs et d’autres dits intransitifs suivant les exemples respectifs de je construirai un bateau (en cas de transitivité directe) je me rappelle son histoire (en cas de transitivité indirecte) /je lisais (en cas d’intransitivité). Mais on peut er ème ème groupes (exemples : chanter, citer dans le même sens l’existence du verbe du 1, du 2 et du 3 parler, partager, aller, etc / finir, nourrir etc. / émettre, écrire, dormir, etc, celle des verbes réguliers (comme par exemple donner, finir, écrire, etc ) qui sont conformes aux prévisions morphologiques les plus usitées, face aux verbes iréguliers et aux défectifs tels que aller:, savoir, et falloir, neiger, pleuvoir etc., sans oublier l’opposition initiale des verbes d’action aux verbes d’état.

Le verbe français est compatible avec un adjectif q ui modifie son sens parce qu’il existe des verbes à part entière et des verbes copules. Nous dirons que cette première remarque n’est valable que pour le 1er groupe parce que dans le deuxième l’adverbe est orienté plutôt par l’adjectif, ou le nom. Exemple : coup (er) sec, parl(er) vite, tourn(er) court etc.
Dans sa forme composée, le verbe français est accompagné d’un auxiliaire qui lui est antéposé. Exemple être: sorti,avoir perdu, etc.
Le verbe français est égalementcompatible avec un nom lorsqu’il a un emploi transitif dit direct. Exemple : chanter sa gloire, ouvrir la voie.
Le verbe a comme modalités le nombre, la personne,le mode, le temps, l’aspect, la voix, et les modalités qui lui sont propres mais qui se précisent en rapport avec le syntagme nominal ou la personne qui constitue avec le syntagme verbal les parties essentielles de l’énoncéà deux verbes. L’auxiliaire est toujours antéposé au verbe qui estl’élément central porteur du thème verbal(cf. s’être protégé).

Le verbe malgache

En malgache, le morphème temporel conjoint ou disjoint n’est pas le propre du verbe et ne peut faire l’objet d’une exigence catégorielle. Pour sonidentification, on pose comme condition sine qua non son incompatibilité avec «-ko » et ses homologues, tous suffixes. Le verbe ne comporte pas la marque de la personne grammaticale en malgache comme c’est le cas en français. Tout le monde sait qu’aucun verbe malgache ne peut revêtir deux formes qui opposent singulier et le pluriel.

La définition du verbe français perd toute sa valeur opératoire, confrontée à celle du verbe malgache puis qu’après analyse, seule marque temporelle reste valable d’une langue à l’autre. Les marques temporelles sont présentéœjlans le systèmeverbal malgache puisque le présent peut s’opposer ou au passé ou au futur, comme à travers les exemples suivants :
Mianatra aho (j’étudie) où tient lieu du morphème présent
~ Nianatra aho (j’ai étudié ou j’étudiais) oùn joue le rôle de morphème du passé
~ Hianatra aho (j’étudierai) ouh est mis pour signifier le futur
Lasa aho (je pars, je suis partis), où zéro couvre les domaine du présent et du passé
~ Ho lasa aho (je partirai), où ho représente le morphème futur.

Les adverbes

Les adverbes français

L’adverbe français n’admet comme co-occurrence qu’un autre adverbe qui le modifie. Exemple: bien plus (juste), si bien {fait)
On peut dire qu’il y a autant d’adverbes que d’adjectifs dans la langue française si l’on s’appuie sur la conception systématique de ces adverbes en -ment tous dérivés d’adjectifs. Exemple : évidemment, malheureusement, récemment, seulement issus des adjectifs évident, maleureux, récent, seul.
Cette sous-catégorie d’adverbes constitue une listeouverte qui peut s’opposer à une autre série d’adverbes monolithiques du typesi, très, mal, tôt , tard, trop souvent, surtout, etc.

Le français comporte une catégorie adverbiale qui se distingue des autres catégories d’adverbes par ses exigences allant dans le sens d’une invariabilité, d’une autonomie occurentielle généralisée se rapportant à la totalité des unitésqui s’y intègrent. Ce sont pour beaucoup des signes dérivés d’adjectifs et si l’on doit établir quelquerapport entre les adverbes malgaches et ceux du français, ce ne peut être qu’avec les non dérivables qui figurent dans cette dernière langue.
Ces non dérivables de la catégorie adverbiale française sont «plus ou moins, beaucoup, trop, souvent, peut-être, assez, très, bien, surtout, déjà etc.) ; beaucoup parmi eux sont aptes à être des modifieurs au 2eme degré (cf. trop souvent en retard, déjà peu confortable, bien plus malin, assez beaucoup d’argent) ; une telle aptitude rappelle bien celle des adverbes malgaches qui, de la même façon, ne refiisent pas la cooccurrence d’un homologue (cf. zareo koa moa (tsy tonga) (= eux non plus d’ailleurs n’étaient pas venus), et toutes les séquences du type indrindra mantsy, ihany koa, mihitsy tokoa fotsiny ihany etc.) qui sont familières aux malgachophones ( cf. minoa fotsitiny ihany).

Les adverbes malgaches

Est adverbe en malgache tout signe ne se présentant quesous une forme unique, incapable de s’agglutiner quelque morphème lexical ; il a la valeur d’un modifieur bénéficie danscertains cas d’une autonomie syntaxique en dépit de la position subséquente qu’il prend généralement vis-à-vis de l’élément modifié. Exemple:tokoa, ihany, hatrany, angamba, moa.
Il est à noter qu’en malgache, il existe toute une série d’adverbes propres au négatif. Ils ne sont guère utilisables dans des énoncés oùtsy, (l’unique particule négation en malgache) ne figure pas. Ce sont akory, velively, intsony. Cela ne signifie pas qu’il y ait une distribution complémentaire entre ces adverbes et tous les autres puisque ces derniers sont aussi visibles en contexte négatif alors qu’on ne dit jamais ?* izaho akory ity. On entend toujours dire izaho akory tsy zazakely (je ne suis tout de même pas un enfant). Akory n’est pas seul dans son cas, il existe d’autres adverbes qui nécessitent le même le même contexte négatifintsony: et velively. Exemple :
. Izaho akory tsy zazakely intsony (je ne suis tout de même plus un enfant)
. Tsy mandeha velively ity (ça ne marche pas du tout)
Tout comme en français, un noyau adverbial n’admet plus que la détermination adverbiale. Exemple : marina be mihitsy izany (cela peut être bien trop vrai), où l’adverbebe est déterminé par l’adverbe mihitsy ou inverselement..
Contrairement aux noms, verbe et substitut, l’adverbe malgache n’admet pas qu’un auxiliaire l’accompagne.

Conjonctions

Le malgache comporte incontestablement deux sortes de joncteurs : les conjonctions q« retient deux segments équifonctionnels ou isofonctionnels et les conjonctions qui unissent jeux segments disfonctionnels dans un rapport de subordination.

Les conjonctions en français

Nous avons en français deux sortes de conjonctions :
– Les conjonctions de coordination : et, ou, donc, alors, car, mais, ni, or. Exemples :
Les hommes vivaient parmi les bêtes et ils se réjouissaient de la beauté de la nature
La terre est fertile alors le rendement est bon
– Les conjonctions de subordination : qui, que, bien que pendant que, puis que, à condition que , etc. Exemple :
Je ne sortirai pas parce qu’il va pleuvoir.
Maître et élèves sont dans une salle qui donne surla route.
Les conjonctions de subordination se présentent sou diverses formes.
– sous formes simples : que, quand, comme, si, etc .
– sous formes composées :pour que, si bien que, depuis que, etc. Exemples : J’achèterai une grande villa si je suis riche.
Les élèves se mettent en rang quand la cloche sonne.
Tu as insulté Jean si bien qu’il est fâché.
II t’invite à danser pour que tu lui fasses plaisir .
– Sous une forme d’amalgames formels : c’est le cas de à et de en rapport avec certains types de déterminants tels que :
. à + le(s) quel(le)s → au(x) quel(l)es
. de + le quel → duquel
. de + les quel( le) → desquel(le)s

Les conjonctions en malgache

Comme nous l’avons déjà souligné, on appelle ainsi en malgache toutes les conjonctions qui lient deux segments équifonctionnels. Exemple : sy ( et ), ary (et ), samgy (mais ), nefa (mais ), ka (et / mais / donc ), dia (et ), fa (mais ), kanefa ( pourtant ), na (ou ), etc.
Les conjonctions de subordination en malgache renvoient à toute unité à l’union de deux segments disfonctionnels. C’est l’unité préspécialisée dans la jonction de deux segments disfonctionnels. Exemple : mandritra (durant), raha (si), noho (que/ parce que, ho (pour que/ en guise de), rehefa
(quand), matoa (si), fony (alors que), sahala (comme), eto (à), ao amina (dans, chez), etc.
Les conjonctions de coordination et de subordination malgaches doivent constituer deux catégories distinctes et qu’ils existent des éléments difficilement classablcs.

Conclusion partielle

La distance entre diverses catégories du français et du malgache commence par une différenciation lexicale avant de se manifester à divers niveaux.
Tout d’abord, la différence quantitative au niveaudes catégories de ces deux langues ne s’explique pas par un simple rajout de catégories nouvelles qui sont absentes en français, Mais, il y a une différence qualitative entre elles:
– Les catégories modales du genre, du nombre, du singulier et du pluriel n’existent pas en malgache.
– La différence entre les modifieurs du nom français et du nom malgache réside dans ce que là où un signe du malgache peut s’adjoindre directement à un titre de modifieur, celui du français exige qu’un fonctionnel l’introduise. Exemple :
les habitants d’ici (ny mponina eto)
quelqu’un de raisonnable (olona misaina)
– Les verbes du malgache sont tous des verbes d’action, ses adverbes sont tous des adverbes d’intensité par rapport à ce que nous connaissons du français ;
– L’auxiliaire en français est généralement un signe verbal qui fonctionne seul ou en compagnie d’autres unités comme termes accessoirestandis qu’en malgache, il s’identifie à toute unité accessoire ayant valeur modale ou aspectuelle;
– Sur le plan de la comptabilité, presque toutes les conjonctions de subordination malgaches n’ont pas de préspécialisation dans les différents modesde subordination alors qu’en français certains sont prédestinés aux propositions subordonées, d’autres à la jonction d’unités simples et de syntagmes, d’autres encore aux deux types envisagés. Exemple :
– en français :
// serait parti pendant que tu dormais (proposition subordonnée) II serait parti pendant le week-end (terme isolé = préposition).
// serait parti pendant le retour de ses amis (syntagme nominal)
Mais Quoique tu fasses, tu resteras toujours mon meilleur ami (proposition subordonnée)
Quoique chétive, tu resteras toujours mon meilleurami (terme isolé = nom) En malgache .
(a) Tezitra izy noho ny reniny (terme isolé = nom) (II est fâché à cause de sa mère)
(b) Nandeha izy noho ianao tsy ionga (proposition subordonnée)
(II est parti parce que tu n’étais pas venu)
(c) niova izy nony lehibe (terme isolé = nom)
(II a changé quand il a grandi)
(d) niova izy nony nisaraka izy mivady (syntagme prépositionnel) (II a changé quand il a divorcé avec sa femme)

Au niveau fonctionnel

Les toutes premières grammaires dont nous disposons du malgache ont été conçues par des missionnaires (français, norvégiens, anglais) qui n’ont pas été embarrassés par des risques éventuels d’un transfert terminologique : (cf. W. E. COUSINS, 1894, in-8°, pp 118, S. J. MALZAC, 1908, XII + 182 p).
L’héritage a été de tel que la suite d’une pratique du français s’est intensifiée. Le français a tellement bénéficié du statut de langueofficielle que toute la terminologie traditionnelle a reçu une équivalence en malgache. C’est ainsi que nous pouvons mettre en parallèle :
Sujet et lazaina
Verbe et matoanteny
Prédicat et enti-milaza
Enoncé ou phrase et fehezanteny
Structure non marquée et tso-drafitra
Strcture marquée et mivadi-drafitra
II va sans dire que l’analyse de la langue malgache et toutes les descriptions qui en découlent sont issues de la même méthode que cellesdu français Mais, on n’est pas sans savoir que les langues ne sont pas structurées de al même façon, malgré l’existence des traits umversaux qui les définissent toutes .Si chacune d’entre elles possède toutes ressources qui lui sont indispensables pour assurer les diverses fonctions du langage humain et si par conséquent elle est efficace au même titre que d’autres sans qu’il y ait besoin pour cela qu’elle soit la copie parfaite d’une autre langue de grande envergure, elle ne comporte pas toutes nécessairement le même nombre de catégorieset de la même fonction à la base, ni les mêmes structures. Cette dernière remarque représent la raison fondamentale de notre étude par la suite.
Nous allons répartir notre travail dans ce deuxièmechapitre en deux sections dans la première, nous montrerons que la langue malgache est une langue à prédicat alors que le français est une langue
à verbe. Dans la seconde, nous analyserons les apti tudes fonctionnelles des différents syntagmes qui composent les énoncés français et malgache.

La langue malgache est une langue à prédicat alors que la langue française est une langue à verbe

L’appellation de langue malgache est équivoque. Elle masque une réalité linguistique constituée par l’existence d’une langue officielle, promue depuis l’indépendance au rang de langue nationale et de l’existence de nombreux parlers régionaux, qui, audire du linguiste RABENILAINA R.B., ne constituent qu’une seule langue, malgré des variations, surtout d’ordres phonétique et lexical. La langue française est la langue parlée des Français et celle des pays francophones.

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Table des matières

Remerciements .
Introduction générale
Première partie : Distance interlinguistique du français et du malgache
I.1 – Niveau catégoriel
l.l.l-Le nom
I.1.1-Le nom français
I.l.l.2-Le nom malgache
I-1.2-Les détertinants
I.1.2.1-En français
I.1. 2.2- En malgache
I.2.3-Les déterminants du nom français
I.l .2.4-Les déterminants et modifieurs du nom malgache
I.1.3-Le verbe
I.1 .3.1- Le verbe français
I.1.3.2- Le verbe malgache
I.1.4 – Les auxiliaires
I.1.4.1- En français
I.1.4.2- En malgache
I.1.5- Les pronoms
I.1.6- Les adjectifs
1.1.7- Les adverbes
I.7.1 –Les adverbes français
I.1.7.2- Les adverbes malgaches
I.1.8- Conjonctions
I.18.1- Les conjonctions en français
1.1.8.2- Les conjonctions en malgache
Conclusion partielle
1.2 -Au niveau fonctionnel
1.2, l- La langue malgache est une langue à prédicat alors que la langue française est une langue à verbe
1.2.1.1- Les caractéristiques de la langue malgache
I.2.1.2- La langue française est une langue à verbe.
Conclusion partielle
1.2.2- Les aptitudes fonctionnelles des syntagmes en français et en malgache…
I.2.2.1- Les aptitudes fonctionnelles des syntagmes français
1.2.2.1.1- Syntagme nominal.,
I.2.2.1.1.1- Fonction sujet
I.2.2.1.1.2- Fonction prédicat
1.2.2.1.1.3- Fonction objet
I.2.2.1.1.4- Fonction de circonstant
I.2.2.1.2- Syntagme verbal
I.2.2.1.2.1-Le syntagme verbal peut prendre la fonction sujet
I.2.2.1.2.2- La fonction prédicative
I.2.2.1.2.3- Fonction objet
I.2.2.1.3- Syntagme adjectival
I.2.2.1.4- Syntagme adverbial
I. 2.2.2- Les aptitudes fonctionnelles des syntagmes du malgache
I.2.2.2.1- Syntagme nominal
I.2.2.2.11- Le syntagme nominal peut prendre la fonction sujet
I.2.2.2.1.2- Il peut prendre aussi la fonction de prédicat
I.2.2.2.1.3- Fonction objet
I.2.2.2.1.4- Fonction modifieur
I.2 2 2.1.5- Fonction circonstant
I.2.2.2.2- Le syntagme verbal
I.2.2.2.2.1- Le syntagme verbal peut être sujet
I.2.2.2.2.2- Le syntagme verbal peut prendre la fonction de prédicat
I.2.2.2.2.3- Il peut assumer ta fonction d’objet
I.2.2.2.2.4- Fonction demodifieur
I.2.2.2.3- Syntagme adverbial
I.2.2.2.3.1-Fonction de modifieur
Conclusion partielle
Deuxième partie : généralités sur les phrases simples et les phrases complexes en français et en malgache
II.1- De la phrase simple à la phrase complexe
II.1.1- La phrase simple en français
II.1.2- La phase simple en malgache
II.2- Les diverses formes des phrases simples
II.21- En français
II.2.2- En malgache
II.3- Structure de la phrase simple
II.3.1-Structure de la phrase simple française
II.3.2 – Structure de la phrase simple malgache
II.4- Des représentations de la phrase simple de ces deux langues
II.5- La phrase complexe
II.5.1- La phrase complexe française
II.5.2- La phrase complexe malgache
II.6- Divisions des phrases complexes
\\.6.\- Des phrases complexes à propositions coordonnées
II.6.2- Syntaxe des conjonctions de coordination des deux langues
II.6.2.1- En français
II.6.2.1- En malgache
II.6.2.21- La conjonction d’adjonction
II.6.2.2.1.1- Les conditions pour avoir la conjonction
II.6.2.2.1.2- La condition pour avoir la conjonction non adjonction
II.7- Syntaxe des conjonctions de subordination
II.8- Classification des phrases complexes à proposition subordonnée
II.9- Différenciation de sens
II.1. 0- Syntaxe transformationnelle
II.10.1- La transformation
II.10.1.1- En français
II.10.1.2- En malgache
II.10.2- Les procédures transformationnelles
II.10.3 Transformation généralisée
Conclusion de la partie
Troisième partie : La classe des verbes transitifs à complétive que P, fa P ou
III.1- Structure définitionnelle
III.l.1-Les similitudes ou les corrélations qui existent à l’étude de la complétive du français et du malgache
III.l .2-Analyse différentielle de chaque langue
III.1.2.1- En français
III.1.2.2.2- En malgache
III.l.2.2.1- La classe des verbes transitives à complétive fa P et [longueur P]
III.l .2.2.2- La classe des verbs à complétive fa P et le substantif
III.3- Application à la complétive que P, fa P de la transformation de restructuration
III.4 -L’atlternance des Pfx = : man- ou mi- et maha- avec les radicaux verbaux va de pair avec celles des Cs = : raha et fa respectivement
Conclusion partielle
III.2- La sous-classe des verbes toujours à complétive que P, fa P
I.I.I.2.1- Propriétés structurales
III.2.1-1- La sous-classe des verbes transitifs acceptant la restructuration
III.2.1.2-La sous-classe des verbes transitifs refusant la restructuration
III.2.1.3- Les différenciations qui existent entre le français le le malgache sur le plan structural
III.2.1.3.1- En français
III.2.1.3.2- En malgache
III.2.1.3.2.1 La transformation de restructuration est la raison d’existence de deux structures définitionnelles des verbes
III.2.1.3. 2.2- Le [samaka1] et [samaka3], le [samaka 3] étant les critères pour la distinction des deux classes
III.2.13.23- N2 et N3, résultat de [samaka3] mais non plus fa P = : N1. Catégorisation dam
d’autres classes qui acceptent la subordonnée Cs = : raha + sao tsy, sao ou le déterminant Dét = : ny
(II.2.13.2.4 – La classe des verbes qui acceptent la proposition ((raha + sao tsy), sao) P, acceptent également la complétive fa P si on utilise le préfixe maha-.Cependant, le choix du Cs = : raha + sao tsy et le Cs = : sao dépende du mot utilisé comme verbe
III.2.13.2.5 – La classe qui accepte la proposition de but (h-, ho) V1 et le déterminant Dét = :ny comme Cs. Nous distinguons deux sous-classes de prédicat selon l’acceptation ou non du Cs = : ny de changer en fa
III.2.2.1-En français
III.2.2.2- En malgache
III.2.2.3 – Certains prédicats exigent l’introduction d’un 2ème complément : Nq et Npsy pour qu’ils acceptent la proposition QUE P, FA
III.2.23.1- En français
III.2.2.3.2- En malgache
Conclusion partielle
III.3- Résumé des formulations eompiétives malgache que l’on a vu jusque là avec des exemples précis
III.3.1 – Les classes des verbes transitifs qui acceptent le premier complément N1 = : fa P
III.3.1.1- Les structures qui définisent les classes
III.3.1.1.1- Première structure [longueur]
III.3.1.1 2 – Deuxième structure [substantif]
1.13) Certains prédicats exigent l’introduction d’un deuxième complément N3 = : Nq, Npsy pour qu’il accepte la complétive fa P
III.1.2 Le critère pour la distinction des sous-classes : la première sous-classe (ZK1) accepte le
[samaka 3}, tandis que le second sous-classe (ZK2) ne l’accepte pas et pour cela on garde la complétive fa P = : fa V W et N3 pour désigner certains prédicats qui exigent l’introduction du second complément Nq et Npsy ; enfin, la formulation (g) et (h) montre la distinction des structures de la complétive qui dépendent du sujet N1 et No
III.4 La sous-classe des verbes transitifs qui refusent que P. fa P
III4.1- En français
III.2- En malgache
Conclusion de la parte.
Conclusion générale
Bibliographie commentée
Bibliographie

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