Generalites sur les meningites bacteriennes

DEFINITION DE LA MENINGITE BACTERIENNES

La mรฉningite bactรฉrienne est une inflammation des mรฉninges (fines membranes protectrices entourant le cerveau et la moelle รฉpiniรจre) causรฉe par des bactรฉries. Le dรฉbut est brutal et les symptรดmes les plus frรฉquents sont: la fiรจvre รฉlevรฉe, les cรฉphalรฉes, la raideur de la nuque et la photophobie. Il est difficile de diffรฉrencier ร  partir de la symptomatologie clinique la nature des germes, bien que les infections ร  Haemophi/us influenzae soient l’apanage des enfants de moins de 5 ans et que celles dues au pneumocoque entrainent une lรฉtalitรฉ plus รฉlevรฉe et de lourdes sรฉquelles (Chanteau., et al, 2006).

EPIDEMIOLOGIE DES MENINGITES BACTERIENNES AIGรœESย 

Les mรฉningites bactรฉriennes reprรฉsentent un important problรจme de santรฉ publique, en particulier chez l’enfant: plus des 2/3 des mรฉningites surviennent avant l’รขge de 5 ans (Guide o.MS, 1995). Malgrรฉ les progrรจs thรฉrapeutiques, la lรฉtalitรฉ ainsi que les sรฉquelles demeurent รฉlevรฉes. On estime qu’au moins 1,2 millions de cas peuvent se dรฉclarer chaque annรฉe dont 135.000 d’entre eux seront fatals (Agui/era., et al, 2002). Les plus grandes รฉpidรฉmies se situent dans les rรฉgions d’Afrique sub-saharienne ยซceinture mรฉningitiqueยป (Figure 1) qui s’รฉtend de l’Est du continent Africain (Ethiopie) ร  l’Ouest du continent Africain (Sรฉnรฉgal). Dans cette zone les รฉpidรฉmies apparaissent durant la saison sรจche.

PHYSIOPATHOLOGIE ET PATHOGENIES DES MENINGITES

L’habitat naturel des bactรฉries le plus souvent mise en cause dans les mรฉningites primitives (Haemophilus influenzae b, Neisseria meningitidis et StreptococCliS pneumoniae) est l’oropharynx de l’homme. Dans certaines circonstances, encore mรฉconnues, ces bactรฉries peuvent devenir invasives et รชtre responsables de bactรฉriรฉmies au cours desquelles un ensemencement mรฉningรฉ peut se produire.

Un prรฉrequis nรฉcessaire au dรฉclenchement d’une mรฉningite est la pรฉnรฉtration des bactรฉries dans le liquide cรฉphalorachidien CLCR). Les trois agents pathogรจnes responsables de la majoritรฉ des mรฉningites purulentes communautaires sont saprophytes du rhinopharynx. Il est donc permis d’envisager une contamination des mรฉninges ร  partir de l’extension d’un foyer rรฉgional, ce qui pourrait รชtre le cas au cours des mรฉningites ร  pneumocoque dans lesquelles une otite est souvent contemporaine d’un รฉpisode mรฉningรฉ. Cependant, dans le cas des mรฉningites ร  Neisseria meningitidis, Haemophilus injluenzae b et la plupart des mรฉningites ร  Streptococcus pneumoniae, diffรฉrents arguments plaident en faveur d’un ensemencement du LCR par voie hรฉmatogรจne, avec franchissement secondaire de la barriรจre hรฉmatomรฉningรฉe (Devoe., et al, 1982).

ETIOLOGIE DES MENINGITES BACTERIENNES

Les germes responsables des mรฉningites primitives sont: Neisseria meningitidis; HaemophiJus influenzae b et Streptococcus pneumoniae.

Neisseria meningitidis

Caractรฉristique bactรฉriologiques
Dans le LCR les mรฉningocoques sont en petit nombre in leucocytaire, ils ont la forme d’une coque ovoรฏde mesurant 0,8 ร  1 micromรจtre (Riou., et al, 1989). Ils forment des diplocoques ressemblant ร  des grains de cafรฉ au nombre de 2 ร  8 dans un leucocyte. Les mรฉningocoques sont des Cocci ร  Gram nรฉgatif (Figure 2) Neisseria meningitidis est une bactรฉrie aรฉrobie stricte qui n’a aรนcune exigence pour le COz. Sa culture reste dรฉlicate bien que possible sur milieu non sรฉlectif de type gรฉlose au sang cuit ou sur gรฉJose nutritive. L’incubation a lieu ร  37ยฐC pendant un temps allant de 18 ร  24 heures en prรฉsence de 10% de COโ‚‚. De nombreux antigรจnes caractรฉrisent Neisseria meningitidis: les antigรจnes capsulaires polysaccharidiques, les protรฉines des membranes . . . . externes (PME) et les lipopolysaccharides.

Caractรฉristiques รฉpidรฉmiologiques

Habitat
Le mรฉningocoque est une bactรฉrie uniquement rencontrรฉe chez l’homme. Le rhino-pharynx est la porte d’entrรฉe du germe dans l’organisme humain.

Transmission
La transmission est aรฉrienne interhumaine directe. A partir d’un porteur, les mรฉningocoques sont vรฉhiculรฉs par les gouttelettes de Pf1รผgge et vont coloniser le rhino-pharynx d’un autre individu.

Rรฉpartition gรฉographique
Bactรฉrie cosmopolite, le mรฉningocoque est surtout frรฉquent pendant les mois chauds de l’annรฉe. Il prรฉdomine en Afrique, en Amรฉrique et en Europe occidentale.

Prรฉvalence
En Afrique, dans une zone intertropicale soudano-sahรฉlienne dite ceinture de la mรฉningite de, l’infection est endรฉmique et prend les dimensions d’un problรจme de santรฉ publique (Devoe., et al, 1982) Dans ces pays, sur fond d’endรฉmicitรฉ รฉlevรฉe (25 cas pour 100000 habitants par an) se greffent des รฉpidรฉmies meurtriรจres pรฉriodiques au cours de desquelles le taux atteint 500 ร  1000 cas pour 100000 habitants. La raison de l’apparition d’รฉpidรฉmie n’est pas claire mais il est probable que l’introduction d’une nouvelle souche joue un rรดle dรฉterminant.

Haemophilus influenzae

Haemophilus influenzae sรฉrotype b est une bactรฉrie polymorphe qui se prรฉsente sous forme de bacilles fins courts ou allongรฉs voire cocco bacillaire. Il mesure 0,3 ร  0,4 micron de diamรจtre. Il est immobile, non sporulรฉ, ร  Gram nรฉgatif, souvent capsulรฉ. Cette forme peut รชtre la seule visible, elle peut รฉgalement coexister avec des bacilles plus longs de formes filamenteuses (Figure 3). Ce polymorphisme est caractรฉristique de l’espรจce. Haemophilus influenzae b est une espรจce exigeante qui se cultive sur gรฉlose au sang, sous atmosphรจre enrichie en COz ร  37ยฐC. Haemophilus influenzae b requiert de facteurs de croissance particuliers tels que le NAD (facteur V) et hรฉmine (facteur X).

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
CHAPITRE 1: GENERALITES SUR LES MENINGITES BACTERIENNES
1- DEFINITION DE LA MENINGITE BACTERIENNES
11- EPIDEMIOLOGIE DES MENINGITES BACTERIENNES AIGรœES
111- PHYSIOPATHOLOGIE ET PATHOGENIES DES MENINGITES
IV- ETIOLOGIE DES MENINGITES BACTERIENNES
IV.l- Neisseria meningitidis
IV.2- Haemophilus inftuenzae
IV.3- Streptococcus pneumoniae
V- DIAGNOSTIC DES MENINGITES BACTERIENNES
V.l- Le prรฉlรจvement du LCR
V.2- Examen direct du LCR
V.3- Le test d’agglutination au latex
V.4- Isolement par la culture
V.5- Identification et Antibiogramme
CHAPITRE Il: MATERIELS ET METHODE
1- METHODOLOGIE PRATIQUE
1.1- Pรฉriode, type et cadre d’รฉtude
1.2- Population d’รฉtude, รฉchantillonnage, Variable d’รฉtude et collecte des donnรฉes
1.3- Examen cytobactรฉriologique
CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION
1- RESULTATS
1.1- Caractรฉristiques รฉpidรฉmiologiques de la population d’รฉtude
1.2- Rรฉsultats des examens bactรฉriologiques
11- DISCUSSION
11.1- Rรฉpartition des รฉchantillons de LCR selon la pรฉriode d’รฉtude
11.2- Rรฉpartition de la population selon l’รขge et le sexe
11.2. Caractรฉristiques bactรฉriologiques des รฉchantillons de LCR
11.3.Limites et contraintes de l’รฉtude
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
Bibliographie
ANNEXE

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