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Structure histologique
Aspect macroscopique
La branchie est un organe dโaspect striรฉ dont la structure fonctionnelle est la lamelle branchiale. Les lamelles sont implantรฉes sur des formations horizontales, les filaments, renfermant des vaisseaux affรฉrents et effรฉrents ainsi quโun axe cartilagineux. Les filaments eux-mรชmes sont insรฉrรฉs sur des piliers osseux entourant la cavitรฉ bucco-pharyngรฉe, les arcs branchiaux (BEAUMONT et al., 2000 ; EVANS et al, 2003 ; KINKELIN et al., 1985).
Cโest la stratification des filaments accrochรฉs ร leurs arcs qui forme une lame branchiale et donne ร la branchie lโaspect macroscopique striรฉ quโon lui connaรฎt. Deux lames sont implantรฉes sur chaque arc et constituent une branchie (KINKELIN et al., 1985).
Aspect microscopique
Structure dโune lamelle branchiale
Lโobservation au microscope dโune lamelle branchiale montre que celle-ci est essentiellement composรฉe de deux feuillets รฉpithรฉliaux dont les faces internes sont jointes par une sรฉrie de cellules individuelles appelรฉes cellules pilastres qui assurent donc la rigiditรฉ de lโensemble (figure 4 et 5). Le sang circule entre les espaces autour des cellules pilastres et entre les deux couches รฉpithรฉliales des lamelles branchiales (EVANS et al, 2003 ; KINKELIN et al., 1985).
Epithรฉlium branchial
Lโรฉpithรฉlium qui couvre les filaments et les lamelles constitue une barriรจre entre lโenvironnement externe du poisson et les fluides extracellulaires, mais il joue รฉgalement un rรดle important dans les fonctions physiologiques de la branchie (EVANS et al, 2003).
Lโรฉpithรฉlium branchial est composรฉ de plusieurs types cellulaires mais les principaux sont les cellules pavimenteuses (>90%) et les cellules riches en mitochondries (<10%), communรฉment appelรฉes chez les Tรฉlรฉostรฉens, cellules ร chlorure (LAURENT et al, 1980).
ร Cellules pavimenteuses
Mรชme si les cellules pavimenteuses couvrent la plus grande partie de la surface du filament branchial, elles ne jouent quโun rรดle passif dans les fonctions physiologiques de la branchie chez la plupart des poissons. Ce sont des cellules fines, squameuses ou cuboรฏdales avec une grande surface apicale. Elles constituent le principal type cellulaire qui couvre les sites oรน se passent les รฉchanges gazeux, c’est-ร -dire les lamelles branchiales (LAURENT et al, 1980 ; SARDET et al, 1979).
La membrane apicale des cellules pavimenteuses est caractรฉrisรฉe par la prรฉsence des microvillositรฉs et /ou des microcrรชtes dont lโarrangement varie en fonction des espรจces. Ces projections apicales augmentent considรฉrablement la surface fonctionnelle de lโรฉpithรฉlium mais elles servent aussi ร fixer le mucus ร la surface de lโรฉpithรฉlium (EVANS et al, 2003 ; LAURENT et al, 1980)(Figure 4 et 5).
ร Cellules ร chlorure
Les cellules ร chlorure sont des cellules larges, de forme ovoรฏde dont le cytoplasme est riche en mitochondries. De plus, ce sont des cellules polarisรฉes car leurs membranes cellulaires apicales et basolatรฉrale ont des morphologies diffรฉrentes. Elles doivent leur nom ร leur fonction sรฉcrรฉtoire du NaCl chez les tรฉlรฉostรฉens dโeau de mer.
Lโune des caractรฉristiques les plus frappantes des cellules ร chlorure est la prรฉsence dโun rรฉseau intriquรฉ formรฉ par dโรฉnormes invaginations de la membrane basolatรฉrale. Ce labyrinthe tubulo-membraneux sโรฉtend dans la grande partie du cytoplasme oรน il est fortement associรฉs aux mitochondries. Il constitue le site du transport actif par lโenzyme Na+/K+-ATPase, impliquรฉ dans la sรฉcrรฉtion du NaCl par ces cellules (PHILPOTT, 1980).
La membrane apicale est concave et repose en dessous de la surface des cellules pavimenteuses voisines pour former un pรดle apical ou crypte commun ร dโautres cellules ร chlorure (EVANS et al, 2003 ; FOSKETT et al., 1981 ; HOOTMAN et al., 1980).
Contrairement aux cellules pavimenteuses, les cellules ร chlorure occupent la plus petite fraction de lโรฉpithรฉlium branchial, mais elles sont considรฉrรฉes comme le site principal des processus physiologiques actifs dans les branchies. Alors que les cellules pavimenteuses se trouvent dans toutes les rรฉgions des filaments branchiaux, les cellules ร chlorure sont le plus souvent rencontrรฉes sur le bord affรฉrent des filaments mais aussi au niveau des rรฉgions interlamellaires. Aussi, les cellules ร chlorure ne sont pas toujours prรฉsentes dans lโรฉpithรฉlium branchial, mais certaines conditions de lโenvironnement sont liรฉes ร la prรฉsence de ces cellules dans certaines espรจces (EVANS et al, 2003 ; VARSAMOS et al, 2002).
(figure 4 et 5).
Les causes des maladies des poissons
Les causes dโordre physique
Dโabord constituรฉes par les propriรฉtรฉs physiques de lโeau (tempรฉrature, teneur en matiรจres en suspension ou MES), elles comprennent ensuite les rayonnements et tous les traumatismes rรฉsultant du comportement des animaux ou des pratiques piscicoles. Un exemple dโinteraction de ces facteurs รฉtiologiques est donnรฉ dโemblรฉe par la tempรฉrature qui, en dehors de tout effet lรฉtal direct, intervient sur de nombreux facteurs impliquรฉs dans la santรฉ des poissons. En effet, comme il sโagit dโanimaux ร tempรฉrature variable, toute la physiologie de lโespรจce donnรฉe se trouvera influencรฉe par la tempรฉrature de lโeau et, partant, sa rรฉceptivitรฉ vis-ร -vis des agents infectieux pourra รชtre diffรฉrente. La tempรฉrature conditionnera en mรชme temps la teneur en oxygรจne dissous dont un certain niveau est indispensable au maintient de la santรฉ du poisson, et se rรฉpercutera sur toutes ses fonctions. Dโun cรดtรฉ encore, la tempรฉrature fera varier la toxicitรฉ de nombreux polluants, soit en modulant leur transformation en leur forme toxique, soit en facilitant leur absorption branchiale par รฉlรฉvation du rythme respiratoire (DU et al., 2008 ; KINKELIN et al., 1985).
Les causes dโordre chimique
Ce sont tout dโabord les propriรฉtรฉs et la composition de lโeau (pH, alcalinitรฉ, teneur en gaz dissous, en matiรจres azotรฉes, en toxines sรฉcrรฉtรฉes par les algues ou en polluants divers tels que les chlorures, sulfates, mercure, acides, pesticides, chlorophรฉnols, dรฉtergents, hydrocarbures, etc.) Un exemple important dโinteraction de causes dโordre chimique et physique est celui de la toxicitรฉ de lโammoniac modulรฉe ร la fois par le pH, la tempรฉrature, la salinitรฉ et la teneur en oxygรจne de lโeau pour une espรจce de Poisson donnรฉe, dans un รฉtat physiologique donnรฉ. Le deuxiรจme groupe de facteurs dโordre chimique est constituรฉ par lโalimentation sous ses aspects qualitatif et quantitatif (KINKELIN et al., 1985).
Les causes dโordre biologique
Les virus, bactรฉries et parasites (ou bioagresseurs) reprรฉsentent les causes biologiques des maladies. Nombre de ces bioagresseurs voient leur propre physiologie conditionnรฉe par les facteurs physico-chimiques de lโenvironnement (KINKELIN et al., 1985).
Les viroses
Malgrรฉ le nombre important dโespรจces de poissons, il nโy a que moins de 45 virus qui ont รฉtรฉ isolรฉs ou observรฉs. Cela est dรป au fait que ce nโest quโen รฉlevage (intensif surtout) que les conditions de contagion se trouvent rรฉunies pour rรฉvรฉler lโexistence de virus ; peu dโespรจces de poissons faisant partie dโun รฉlevage, le nombre de virus connus ne sโest accru que lentement.
Les viroses majeures en aquaculture sont les herpรจsviroses des Salmonidae, les rhabdoviroses (la Septicรฉmie hรฉmorragique virale ou SVH, la nรฉcrose hรฉmatopoรฏรฉtique infectieuse ou NHI, la virรฉmie printaniรจre de la carpe ou VPC), la nรฉcrose pancrรฉatique infectieuse (NPI) et la branchio-nรฉphrite de lโanguille (KINKELIN et al., 1985 ; MEYER, 1991).
Les bactรฉrioses
Les bactรฉries pathogรจnes causent plus de maladies des poissons que toutes les autres causes rรฉunies. Sur le plan lรฉsionnel, on rencontre plus souvent les septicรฉmies ร dominante nรฉcro-hรฉmorragique (vibriose, furonculose, yersiniose), les infections locales (cutanรฉes surtout) ร dominante nรฉcro-hรฉmorragique, les infections gรฉnรฉrales ร manifestations noduleuses et hypertrophiantes ainsi que les infections localisรฉes ร manifestations hypertrophiantes et hyperplasiques. Les bactรฉries en causes sont surtout les bacilles Gram nรฉgatif (KINKELIN et al., 1985 ; MEYER, 1991).
Les mycoses
La prolifรฉration des champignons ร la surface des ลufs et des larves des Poissons peut causer des mortalitรฉs considรฉrables. Ils apparaissent le plus souvent comme envahisseurs secondaires dans les plaies et les lรฉsions causรฉes par les bactรฉries pathogรจnes ou les parasites. Certains champignons sont nรฉanmoins, des agents pathogรจnes primaires et peuvent รชtre ร lโorigine des mortalitรฉs importantes (MEYER, 1991).
Les parasitoses
Le parasitisme est frรฉquent, sinon constant, chez les poissons, mais les maladies parasitaires ne sโextรฉriorisent que lorsque les conditions de lโenvironnement permettent la prolifรฉration du parasite. De ce fait, les parasitoses cliniques sont rares ร lโรฉtat naturel, mais beaucoup plus rรฉpandues en รฉlevage dans la mesure oรน lโhabitat favorise la transmission des parasites monoxรจnes et/ou la persistance des porteurs ou des hรดtes intermรฉdiaires.
Les protozoaires reprรฉsentent lโun des groupes de parasites pathogรจnes qui affectent la santรฉ des poissons. Un certain nombre de protozoaires parasites, sont connus pour รชtre des agents causals des maladies sรฉvรจres des poissons. Cโest le cas par exemple, des flagellรฉes du genre Piscionodinium, pathogรจnes des poissons dโeau douce ou encore du genre Amyloodinium, pathogรจnes des poissons marins. Les autres parasites des poissons appartiennent aux groupes des Myxozoaires (Myxozoa), des helminthes et des crustacรฉs (SCHOLZ, 1999).
Dans les รฉcloseries et les รฉlevages intensifs dโeau douce, ce sont les microparasites ร tropisme cutanรฉ qui sont les plus dangereux. En mer, les Poissons sont principalement sous la menace des crustacรฉs parasites. Dans les รฉtangs dโeau douce, ce sont encore les crustacรฉs, avec le renfort des sangsues, qui constituent le plus grand danger parasitaire (KINKELIN et al., 1985)
Ces deux premiers chapitres nous ont permis de comprendre la biologie et les maladies des poissons en gรฉnรฉral. En effet, la constitution du poisson y a รฉtรฉ dรฉcrite de mรชme que les causes susceptibles de rendre les poissons malades. Le troisiรจme chapitre de la premiรจre partie que nous aborderons, traitera dโune pathologie particuliรจre, lโรฉpithรฉliocytose, qui affecte lโappareil respiratoire des poissons cโest-ร -dire les branchies.
LโEPITHELIOCYTOSE CHEZ LES POISSONS
Lโรฉpithรฉliocytose est une maladie dโorigine infectieuse commune ร plusieurs espรจces de poissons due ร des organismes apparentรฉs aux chlamydies.
Cโest une infection intracellulaire ร bactรฉries Gram nรฉgatifs, qui affecte ร la fois les branchies et la peau.
Elle se caractรฉrise par des lรฉsions dโhypertrophie des cellules hรดtes (cellules รฉpithรฉliales principalement) et la formation de kystes sphรฉriques au niveau des lamelles branchiales et de lโรฉpiderme.
Le terme รฉpithรฉliocytose provient donc de lโaspect histologique des lรฉsions รฉpithรฉliales secondaires ร lโinfection.
Historique
Lโรฉpithรฉliocytose a รฉtรฉ dรฉcrite pour la premiรจre fois chez la carpe commune, Cyprinus carpio L., comme รฉtant la mucophilose (PLEHN, 1920).
Elle a รฉtรฉ dรฉcouverte par la suite chez dโautres espรจces de poissons et bien identifiรฉe comme une maladie due ร un agent bactรฉrien apparentรฉ aux chlamydies (HOFFMAN et al 1969).
Importance
Lโรฉpithรฉliocytose est une maladie ayant une double importance aussi bien mรฉdicale quโรฉconomique. Elle a รฉtรฉ dรฉcrite chez divers tรฉlรฉostรฉens (PAPERNA, et al, 1980 ; WOLF, 1988; TURNBULL, 1993; FRYER et al 1994).
Elle a รฉtรฉ associรฉe ร des morbiditรฉs et des mortalitรฉs dans les รฉlevages de poisson. Cependant, le lien direct entre l’รฉpithรฉliocytose et ces mortalitรฉs nโest pas encore รฉtabli par manque de modรจle dโexpรฉrimental de la maladie. En effet, il nโexiste pas ร ce jour de mรฉthode de culture de lโagent causal.
Les mortalitรฉs associรฉes ร lโรฉpithรฉliocytose ont รฉtรฉ signalรฉes seulement chez les poissons en รฉlevage ร des taux allant de 4 ร 100%. De plus, la plupart des mortalitรฉs sont observรฉes aux toutes premiรจres รฉtapes de la vie des poissons ร lโexception de quelques espรจces (Tableau I).
Etiologie de lโรฉpithรฉliocytose
Classification des agents pathogรจnes
Les agents pathogรจnes responsables de lโรฉpithรฉliocytose sont des bactรฉries Gram nรฉgatifs, qui sur la base de leur ultrastructure ont รฉtรฉ classรฉs dans la famille des Chlamydiaceae (PAPERNA et al. 1981; GROFF et al. 1996; SZAKOLCZAI et al. 1999) ou des Rickettsiaceae (ZACHARY et al. 1977; MIYAZAKI et al. (1986). Enfin, NYLUND et al. (1998) pensent que lโagent causal de lโรฉpithรฉliocytose pourrait รชtre aussi bien des Chalmydies comme des Rickestties.
Cycle de dรฉveloppement des agents pathogรจnes
Selon WARD (1998), lโagent causal de lโรฉpithรฉliocytose prรฉsente un cycle de dรฉveloppement similaire ร celui des Chlamydies.
Quant ร CRESPO et al. (1999), ils suggรจrent lโhypothรจse selon laquelle lโรฉpithรฉliocytose est soit causรฉe par les Chlamydies ou les Rickesttsies, soit quโelle est causรฉe par un agent pathogรจne qui utilise deux cycles de dรฉveloppement de maniรจre commutative: le cycle I ou cycle de dรฉveloppement typique des Chlamydies et un cycle II.
Le cycle de dรฉveloppement typique des Chlamydies (cycle I) comprend un corps รฉlรฉmentaire infectieux (EB), un corps rรฉticulรฉ (RB) et un corps intermรฉdiaire (IB) (Figure 6a et 6a’).
Les Chlamydies pรฉnรจtrent dans la cellule par phagocytose sous forme de corps รฉlรฉmentaires infectieux (CE, EB) de 0,2 ยตm et sont englobรฉs dans une vacuole dans laquelle ils se transforment en corps intermรฉdiaires (CI, IB) puis en corps rรฉticulรฉs (CR, RB) (0,8 ร 1 ยตm). Ils se multiplient par division binaire; la vacuole augmente de taille et devient une grande inclusion basophile. Aprรจs 4 ร 5 divisions, les corps rรฉticulรฉs subissent une maturation en corps intermรฉdiaires puis en nouveaux corps รฉlรฉmentaires. L’inclusion finit, aprรจs un dรฉlai de 48 ร 72 heures, par รฉclater en lysant la cellule hรดte et en libรฉrant des corps รฉlรฉmentaires qui parasitent de nouvelles cellules. Les corps รฉlรฉmentaires sont la forme virulente mais leur pouvoir infectieux diminue sitรดt entrรฉe dans la cellule et devient nul pour les corps rรฉticulรฉs.
Dans certaines espรจces de poissons, il a รฉtรฉ dรฉcrit un autre cycle de dรฉveloppement de lโagent causal de lโรฉpithรฉliocytose appelรฉ cycle II, dans lequel, lโinfection est initiรฉe par la pรฉnรฉtration de grandes cellules primaires (PLC) qui se transforment en grandes cellules intermรฉdiaires non vacuolisรฉes (ILC) puis en petites cellules vacuolisรฉes (SC) (Figure 6b, CRESPO et al., 1999).
La commutation entre les deux cycles de dรฉveloppement de lโagent causal de lโรฉpithรฉliocytose serait influencรฉe par lโรขge, le stress, les conditions du milieu (CRESPO et al., 1999) et par le type de cellule infectรฉe ( PAPERNA et ALVES DE MATOS, 1984).
CRESPO et al., (1999) ont rapportรฉ que les cellules caractรฉristiques les deux cycles de dรฉveloppement peuvent se retrouver dans la mรชme espรจce de poisson ce qui suggรจre que le cycle de dรฉveloppement nโest pas spรฉcifique ร lโespรจce hรดte ou de la bactรฉrie pathogรจne.
Identification des agents pathogรจnes
Malgrรฉ les nombreuses tentatives, jusquโa ce jour, lโagent pathogรจne de lโรฉpithรฉliocytose nโa pu รชtre cultivรฉ in vitro. Cependant, rรฉcemment de grands progrรจs dans le cadre de lโidentification de lโagent causal de lโรฉpithรฉliocytose dans certaines espรจces de poissons ont รฉtรฉ rรฉalisรฉs. Cโest ainsi que la prรฉsence dโantigรจne de Chlamydia ร รฉtรฉ mis en รฉvidence dans les inclusions cytoplasmiques de lโesturgeon blanc (Acipenser transmontanus, Richardson) par la technique immunohistochimique grรขce ร un anticorps spรฉcifique des Chlamydies de (GROFF et al., 1996). Malheureusement, les anticorps anti-Chlamydies ne rรฉagissent pas chez la plupart des espรจces de poissons atteints dโรฉpithรฉliocytose (NOWAK et LaPATRA, 2006).
Le tableau II montre lโexistence dโune grande variation du point de vue taxonomique entre les agents pathogรจnes responsables de lโรฉpithรฉliocytose. De plus, les infections dans une mรชme espรจce de poissons peuvent donner des rรฉsultats diffรฉrents. Par exemple, lโรฉpithรฉliocytose chez la truite arc-en-ciel provenant de lโIdaho rรฉagit positivement alors quelle est nรฉgative avec le poisson de la mรชme espรจce provenant de Washington et du Montana.
Tout cela confirme toute la difficultรฉ de lโidentification de lโagent pathogรจne dans les diffรฉrentes espรจces de poissons.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I : GENERALITES SUR LA BIOLOGIE DES POISSONS
I.1. Biologie du Poisson
I.1.1. Classification
I.1.2. Caractรจres gรฉnรฉraux des Poissons
I.1.2.1. Tรฉguments
I.1.2.1.1. Epiderme
I.1.2.1.2. Derme
I.1.2.1.3. Phanรจres
I.1.2.1.4. Glandes cutanรฉes
I.1.2.1.5. Ecailles
I.1.2.2. Squelette
I.1.2.2.1. Squelette cรฉphalique ou crรขnien
I.1.2.2.2. Squelette axial
I.1.2.2.3. Squelette appendiculaire (membres)
I.1.2.3. Systรจme nerveux et organes sensoriels
I.1.2.3.1. Systรจme nerveux
I.1.2.3.2. Organes sensoriels
I.1.2.4. Appareil uro-gรฉnital
I.1.2.4.1. Appareil urinaire
I.1.2.4.2. Appareil gรฉnital
I.1.2.5. Appareil digestif et Vessie natatoire
I.1.2.5.1. Appareil digestif
I.1.2.5.2. Vessie natatoire
I.1.2.6. Appareil circulatoire
I.1.2.7. Appareil respiratoire
I.1.2.7.1 Aspect normal des branchies
Chapitre II : GENERALITES SUR LES MALADIES DES POISSONS
II.1. Les causes des maladies des Poissons
II.1.1.Les causes dโordre physique
II.1.2. Les causes dโordre chimique
II.1.3. Les causes dโordre biologique
II.1.3.1. Les viroses
II.1.3.2. Les bactรฉrioses
II.1.3.3. Les mycoses
II.1.3.4. Les parasitoses
Chapitre III : LโEPITHELIOCYTOSE CHEZ LES POISSONS
III.1. Introduction
III.1.1. Dรฉfinition
III.1.2. Historique
III.1.3. Importance
III.2. Etiologie de lโรฉpithรฉliocytose
III.2.1. Classification des agents pathogรจnes
III.2.2. Cycle de dรฉveloppement des agents pathogรจnes
III.3. Epidรฉmiologie de lโรฉpithรฉliocytose
III.3.1. Rรฉpartition gรฉographique et espรจces affectรฉes
III.3.2. Rรฉceptivitรฉ et sensibilitรฉ des espรจces hรดtes
III.3.2.1. Facteurs intrinsรจques
III.3.2.1.1. Espรจces
III.3.2.1.2. Age
III.3.2.2. Facteurs extrinsรจques
III.3.2.2.1. Fortes densitรฉs dโรฉlevage et prรฉsence de nutriment
III.3.2.2.2. La saison et la tempรฉrature
III.3.3. Mode de transmission
II.4. Etudes cliniques
II.4.1 Symptรดmes
III.4.2. Lรฉsions
III.4.2.1. Lรฉsions macroscopiques
III.4.2.2. Lรฉsions microscopiques
III.5. Diagnostic
III.6. Traitement
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
Chapitre I : MATERIEL ET METHODES
I.1 Lieux dโรฉtude
I.1.1 Village de Badoudou (Sรฉnรฉgal)
I.1.2 La Station Expรฉrimentale dโAquaculture de Layo de Dabou
I.1.3 Station piscicole de Azaguiรฉ
I.2 Matรฉriel
I.2.1 Matรฉriel animal
I.2.2. Matรฉriel technique
I.2.2.1. Matรฉriel de prรฉlรจvement et de transport
I.2.2.2. Matรฉriel de mesure et de pesรฉe
I.2.2.3. Matรฉriel dโextraction des branchies
I.2.2.4. Produits pour la confection des coupes histologiques
I.2.2.5. Matรฉriel pour la confection des coupes
I.3. Mรฉthodes
I.3.1. Mensurations et pesรฉes
I.3.2. Extraction et conservation des branchies
II.3.3. Rรฉalisation des coupes histologiques.
I.3.4 Colorations et rรฉactions histologique
I.3.4.1. Coloration ร lโHรฉmalun – Eosine (HE)
I.3.4.2. Rรฉaction immunohistochimique
I.4. Montage des lamelles
I.5. Observation des lames
I.6. Etude histomorphomรฉtrique
Chapitre II : RESULTATS
II.1. Mensurations
II.2. Rรฉsultats
II.2.1. Lรฉsions macroscopiques
II.2.2. Lรฉsions microscopiques
II.2.2.1. Poissons dโรฉlevage
II.2.2.2. Poissons de lโestuaire du Sine โ Saloum
II.2.2.2.1. Description des lรฉsions
II.2.2.2.2. Nombre de poissons atteints
Chapitre III : DISCUSSION
III.1 Conduite de lโรฉtude expรฉrimentale
III. 2 Analyse des rรฉsultats
III.2.1 Mensurations et poids
III.2.2 Lรฉsions histologiques
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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