Une grande diversité d’espèces végétales cultivées ou sauvages permet à l’homme de résister efficacement aux maladies et aux fléaux. Plus de 300.000 espèces végétales ont été dénombrées dans le monde au début du vingt unième siècle. Particulièrement pour Madagascar qui développe une flore unique en son genre et où le taux d’endémisme est extrêmement élevé, environ 85% des espèces végétales ne se rencontrent en effet dans aucune autre région du monde. Mais à cause de la déforestation, ces espèces sont menacées de disparition. En fait, l’Union Mondiale pour la Nature a recensé 162 espèces gravement menacées et vulnérables.
GENERALITES SUR LES LAMIACEAE
• Les Lamiacées sont des plantes herbacées ou arbustives et très rarement des arbres ou des lianes. Elles se caractérisent par la présence des glandes épidermiques aromatiques et contiennent ordinairement des carbohydrates. Pour la plupart des genres, la section carrée de la tige et les feuilles opposées sont aussi caractéristiques. De nombreuses espèces de cette famille sont des plantes mellifères, fréquentées par les abeilles
• Feuilles opposées, disposées en paire se croisant d’un nœud à l’autre (= décussées), dépourvues de stipules, à limbe généralement denté.
• Inflorescence : fleurs en cymes, souvent réunies en faux verticilles étagés, axillaires ou terminaux ; rarement fleurs isolées.
• Fleurs généralement hermaphrodites, à symétrie bilatérale ou parfois presque radiaire.
• Calice à 5-12 lobes égaux ou disposés en 2 lèvres.
• Corolle généralement caduque, constituée d’un tube se terminant par 4 ou 5 lobes, soit subégaux, soit formant une lèvre inférieure (la supérieure étant très réduite), soit le plus souvent formant 2 lèvres.
• Étamines insérées sur le tube de la corolle ; soit accompagnées parfois de 2 autres étamines stériles et réduites ; soit 4, en 2 paires souvent inégales.
• Carpelles : 2, soudés entre elles ; ovaire supère, à 4 ovules ; 1 style bifide, naissant le plus souvent entre les lobes de l’ovaire.
• À la fructification, une fausse cloison divise chaque carpelle en 2, formant ainsi un tétrakène, dont les 4 répandues, entre autres, dans le bassin méditerranéen .
Intérêt économique
Cette famille est une importante source d’huiles essentielles, d’infusion et antibiotiques naturels pour l’aromathérapie, la parfumerie même si les parfums de synthèse tendent à remplacer ces essences. L’industrie des cosmétiques utilise également les Lamiacées pour leurs propriétés hydratantes et souvent antiseptiques.
GENERALITES SUR LE TETRADENIA sp
C’est une plante endémique de Madagascar. D’ après la recherche bibliographique, tetradenia sp n’est pas encore identifié scientifiquement. Par contre, son nom scientifique a été identifié au site touristique d’Anjà, là où nous avons récoltés ses feuilles.
1) Nom vernaculaire :
Tetradenia sp est connu sous le nom de borondahy ou bororondahy ou encore borolahy en Malagasy.
2) Description botanique :
Le borondahy est un arbuste qui peut atteindre jusqu’à 2,5 m de hauteur. C’est une plante saxiole qui se reconnaît essentiellement grâce à la texture grasse et collante de ses feuilles se terminant par une branche en forme d’une étoile à plusieurs feuilles glutineuses d’un vert vif.
Des fleurs vert clair apparaissent au début de la saison de floraison ; puis vers la fin de cette saison, ses fleurs deviennent violettes et les feuilles tombent. Cette saison débute vers le mois de juin et se termine vers le milieu du mois de septembre Le borolahy pousse surtout dans le milieu rocheux; en particulier entre les blocs de pierres. Il pousse aussi dans les régions chaudes pas trop humides. Par contre, on peut le faire pousser par bouturage partout mais dans ce cas la condition de croissance est différente de celle de la plante sauvage.
3) utilisation :
D’ après les enquêtes que nous avons faites le borolahy a le pouvoir de désinfecter les plaies qu’elles soient intérieures ou extérieures et de guérir la blennorragie et la syphilis. Le borolahy est donc antiseptique. A cause de son odeur très piquante, le borolahy est aussi utilisé comme anti-moustique.
• Application:
− pour l’utilisation sur la plaie : on broie les feuilles fraîchement cueillies et on récupère le jus obtenu qu’on applique directement sur la plaie. Une autre option consiste à brûler les feuilles sèches et ce sont les cendres qu’on applique sur la plaie.
− on frotte les feuilles fraîches sur le corps ; l’odeur dégagée suite à ce frottement est répulsif et c’est efficace pour éloigner les moustiques.
LES FAMILLES CHIMIQUES
L’étude chimique des plantes consiste à découvrir les familles chimiques qu’elles contiennent. Il en existe beaucoup mais en ce qui concerne le screening l’étude se limitera aux familles courantes telles que :
♦ les alcaloïdes,
♦ les cardénolides et bufadiénolides,
♦ les caroténoïdes,
♦ les composés phénoliques et les tanins,
♦ les coumarines,
♦ les émodols anthracénosides.
♦ les flavonoides,
♦ les hétérosides cyanogénétique,
♦ les polysaccharides,
♦ les quinones, les anthraquinones,
♦ les saponines,
♦ les stéroides et triterpènes,
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Table des matières
INTRODUCTION
GENERALITES
I. GENERALITES SUR LES LAMIACEAE
II. GENERALITES SUR LE TETRADENIA sp
III-LES FAMILLES CHIMIQUES
1) Les alcaloïdes
2) Flavonoides
3) Les tanins et polyphénols
4) Les quinones et les anthraquinones
5) Les hétérosides cyanogénétiques
6) Les saponines
7) Les polysaccharides
8) Les stéroïdes et triterpènes
9) Les cardénolides et bufadiénolides
10) Les caroténoïdes
11) Les coumarines
IV. LA CHROMATOGRAPHIE
1) Présentation
2) Chromatographie sur couche mince (CCM)
3) Chromatographie sur papier (CP)
4) Chromatographie sur colonne (CC)
5) Chromatographie en phase gazeuse (CPG)
V. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUE et biologiques des différentes FAMILLE CHIMIQUE
EXPERIENCES
I. LES MATERIELS UTILISE
II. METHODES
1) Méthode d’analyse d’une plante
2) Criblage ou sreening phytochimique
3) Méthode générale d’extraction
III. MODE OPERATOIRE
1) Criblage phytochimique
2) Test colorimétries des alcaloïdes
3) Confirmation de la présence des alcaloïdes
4) Extraction des flavonoides
RESULTATS ET DISCUSSION
I. RESULTATS DU CRIBLAGE PHYTOCHIMIQUE
1) Criblage des alcaloïdes
3) Criblage des tanins et polyphénols
4) Criblage stéroïdes et triterpènes
5) Criblage des cardéniolides et bufadiénolides
6) Criblage des anthraquinones et quinones
7) criblage des coumarines
8) Criblage des émodols anthracénosides
9) Criblage sur les hétérosides cyanogénétique
10) Criblage sur les caroténoïdes
11) Criblage sur les polysaccharides
12) criblage sur les saponosides
II. RESULTATS SUR LES TESTS COLORIMETRIES DES ALCALOIDES
III. Récapitulation
IV. RESULTATS du test de confirmation de la présence des alcaloïdes
V. Résultats sur l’extraction des flavonoides
1) Pour l’ éluant : acide acétique 15 % avant et après NH3
2) Pour l’ éluant : acide acétique 60 % avant et après NH3
1) Pour l’éluant : acide acétique 15%
2) Pour l’éluant : acide acétique 60%
EDUCATION A L’ENVIRONNEMENT
CONCLUSION